Savoir lire les étiquettes
des aliments
EN PRATIQUE
Divers
De nombreuses indications figurent sur le bon de livraison ou bien sur le
sac des aliments. Les connaître permet de vérifier que l’aliment est adapté
aux animaux auxquels il est destiné.
Un exemple d’étiquette d’un aliment minéral
© Photo : CIIRPO
Le texte des étiquettes des aliments est réglementé et les
fabricants d’aliments ont des obligations qu’il est utile de
connaître. On peut ainsi s’assurer que l’aliment distribué
correspond bien aux besoins des animaux auxquels il est
destiné.
1 › Ce qu’il faut vérifier :
• L’aliment est bien destiné aux ovins : il s’agit de la
première mention à vérifier. Si l’espèce ovine n’est pas
mentionnée dans la liste de la dénomination « destina-
tion », il faut impérativement s’assurer que du cuivre
n’a pas été ajouté à l’aliment sous peine de problèmes
sanitaires.
• L’aliment ne contient pas de cuivre ajouté : ce point est
indispensable à vérifier sous peine de risque important
d’intoxications. Pour cela, lire la liste des additifs. Si le
cuivre a été ajouté, il est obligatoirement mentionné.
• L’aliment correspond aux besoins alimentaires des
animaux auxquels il est destiné : il peut s’agir d’un
minéral, d’un aliment liquide, d’un aliment mélassé par
exemple. Que l’aliment soit complet ou distribué en
compléments de céréales, la même dénomination est
indiquée sur l’étiquette sous le terme « aliment
complémentaire ». Et c’est la teneur en protéines brutes
qui permet de différencier les deux. Dans un aliment
complet destiné aux agneaux en finition en bergerie,
elle est de l’ordre de 16 à 18 %. Dans un aliment à
associer aux céréales, la teneur en azote est supérieure
à 20 %.
• L’aliment contient du chlorure d’ammonium afin de
limiter les risques de gravelle chez les agneaux :
la présence de chlorure d’ammonium figure obligatoire-
ment dans la liste des additifs. Si rien n’est indiqué,
l’aliment n’en contient pas.
• La « date limite de consommation »
n’est pas dépassée : si cette date
appelée aussi « date de durabilité
minimale » est dépassée, les risques
sanitaires restent toutefois limités.
En effet, seules les vitamines et les
levures perdent alors une partie de
leur efficacité (sauf défaut de conser-
vation avec présence de moisissures
par exemple). Le chlorure d’ammo-
nium par exemple reste stable.
PAS DE CUIVRE AJOUTÉ
Si le cuivre figure dans la liste
des additifs, cet aliment n’est pas
destiné aux ovins et les risques
d’intoxications sont importants.