IRM des organes erectiles de la vulve:mensurations et variations

publicité
Titre érectiles de la
IRM des organes
vulve: mensurations et variations
physiologiques
I. Daou (1), V. Jaber (2), D. Atallah (3), G. Nawfal (1),
R. Al-Rouhban (2), R. Fahed (2),
J. N. Buy (4), M. Ghossain (2)
1) Département de Radiologie, Hôpital St-Joseph CHU, Université Saint Joseph,
Beyrouth – Liban
2) Département de Radiologie, Hôtel Dieu de France CHU, Université Saint Joseph,
Beyrouth – Liban
3) Département de Gynécologie et d’Obstétrique, Hôtel Dieu de France CHU,
Université Saint Joseph, Beyrouth – Liban
4) Département de Radiologie, Hôtel Dieu de Paris, Faculté de Médecine ParisDescartes, Paris - France
Résumé
Objectifs : Etudier les mensurations et le signal T2FS du clitoris et des bulbes
vestibulaires en l’absence de tout stimulus sexuel.
Matériels et Méthodes : Six candidates nullipares ayant chacune trois IRM, au 6ème jour
du cycle, à l’ovulation et 10 jours après. Sept candidates ménopausées ayant chacune
une IRM. Séquences T2FS dans les plans axial, sagittal et coronal.
Résultats :
– Les mensurations obtenues sont voisines de celles des traités d’anatomie mais
montrent une variation importante d’un sujet à l’autres et chez le même sujet.
– Il existe une tendance non statistiquement significative à une taille plus élevée
en milieu de cycle.
– Les bulbes avaient tendance à être plus grands chez la femme jeune sans que
cela soit statistiquement significatif.
– Le signal T2FS était plus élevé de façon significative dans le bulbe par rapport
au clitoris.
Conclusion : Cette étude a permis d’établir des tables de mensurations précises in vivo
des différentes parties du clitoris et des bulbes, de comparer leur signal T2FS et de
montrer des différences importantes d’un sujet à l’autre et chez le même sujet (en
l’absence de stimulus sexuel) non nécessairement liées à la période du cycle faisant
intervenir d’autres facteurs comme le stress ou le froid.
Objectifs
Évaluation précise des mensurations in vivo des
organes érectiles :
• en utilisant les 3 plans de l’espace
• à la recherche de variations liées à la période du cycle ou à
la ménopause
• en l’absence de tout stimulus sexuel (dans les conditions de
diagnostic normal).
Matériels
Entre août 2012 et février 2013, après accord du comité d’éthique
de notre institution, 13 candidates ayant donné leur consentement
écrit ont eu une IRM pelvienne.
Six personnes en période de reproduction génitale, nullipare, avec
un âge moyen de 26 ans (24-31 ans ; médiane 25 ans) ont eu 3
IRM durant le même cycle :
• au 6ème jour du cycle
• à la date supposée d’ovulation déterminée par un test
Clearblue®
• 10 jours après la 2ème IRM.
Sept personnes ménopausées avec un âge moyen de 57 ans (5161 ans; médiane 58 ans) ont eu chacune une seule IRM.
Technique
Tous les examens ont été réalisés sur un appareil Intera
R12 1.5 Tesla (Phillips Healthcare, Netherlands):
• Trois séquences T2FS dans les plans axial, sagittal, coronal
• Antenne de surface placée sur le pubis
• Épaisseur de 4 mm
Commentaires:
- La séquence T2FS a été choisie car permettant de visualiser au
mieux ces organes richement vascularisés
- L’antenne de surface a permis des mensurations précises mais
d’excellentes images peuvent être également obtenues une antenne
classique et un bon protocole
Rappel anatomique
Clitoris
Le clitoris est formé de deux piliers, d’un corps et d’un gland.
• Les piliers qui constituent sa partie postérieure sont au nombre de deux
plaqués contre les rameaux ischio-pubiens. Ils se dirigent en avant, en bas et
en dedans pour se rejoindre au niveau du pubis et former le corps du clitoris
• Le corps du clitoris chemine sous la symphyse pubienne et se termine par le
gland à son extrémité antérieure
• Le gland du clitoris plonge en bas et légèrement en arrière pour devenir
visible.
Bulbes du vestibule
Les bulbes vestibulaires au nombre de deux:
• En arrière ils sont situés de part et d’autre du bas vagin
• Ils se rejoignent en avant devant l’urètre et derrière le corps du clitoris pour
se prolonger en avant sous le corps du clitoris.
Les figures qui suivent permettront de
comprendre au mieux cette anatomie
Fig. 1a:
Coupe
Sagittale
La coupe sagittale
T2 permet
d’apprécier au
mieux la partie
antérieure sous
pubienne.
Fig. 1b: Coupe Sagittale
mesures
Dans ce plan sagittal nous avons mesuré :
La hauteur du gland du clitoris et son
épaisseur
la longueur du corps du clitoris en
antéro-postérieur et son épaisseur en
cranio-caudal
pour les bulbes vestibulaires, le triangle
formé par la partie située sous le corps du
clitoris (base et hauteur).
Fig. 2a:
Coupe Axiale
La coupe axial T2
permet d’apprécier
au mieux la partie
postérieure
Notez la position
interne du bulbe
vestibulaire par
rapport au pilier du
clitoris
Notez le signal plus
intense du bulbe
vestibulaire par
rapport au clitoris
(aspect le plus
fréquent)
Fig. 2b:
Coupe Axiale
mesures
Dans le plan axial
(Fig. 2) nous avons
mesuré:
l’épaisseur des bulbes
vestibulaires dans les
régions para-vaginales
Notez sur cette coupe
légèrement plus
basse, le corps du
clitoris dans sa partie
sous-pubienne dont la
largeur a été mesurée
l’épaisseur et la longueur
des piliers du clitoris
Fig. 3a:
Coupe Coronale
Coupe coronale T2FS
passant par le gland
du clitoris.
Fig. 3b:
Coupe
Coronale
Coupe coronale T2FS
passant par les bulbes
vestibulaires
Fig. 3c:
Coupe Coronale
mesures
Dans les plans coronaux nous avons mesuré
la largeur du gland en transversal et la
hauteur des bulbes vestibulaires
Largeur du gland
Hauteur des bulbes vestibulaires
Fig. 4:
Mesures (surface/volume)
La surface du triangle bulbaire a été
mesurée en utilisant la formule :
Base x Hauteur /2
Le volume du gland assimilé à un
cône avec la formule :
(Largeur x Epaisseur x 0,8) x
Hauteur/3
Statistiques
Les statistiques ont été pratiqués avec un logiciel Excel
pour les statistiques descriptives et un logiciel SPSS
pour le Fischer exact test et le Student’s T test.
Résultats
Les mensurations des différentes parties des
organes érectiles sont reportées dans les
tableaux 1 à 8 et commentés concomitamment
Tableau 1:
Epaisseur
Bulbes
Femmes Non-Ménopausées
Les épaisseurs les plus importantes des bulbes ont été visualisées pour les deux côtés
en milieu du cycle 3 fois, en début du cycle 1 fois et en fin du cycle 2 fois, sans que cela
soit statistiquement significatif (P=1 ; Fischer Exact Test).
Il existait une corrélation en ce qui concerne l’augmentation de taille avec la région
bulbaire antérieure (triangle bulbaire) 4 fois sur 6.
Femmes Non-Ménopausées vs Ménopausées
Les bulbes vestibulaires avaient tendance à être plus grand chez la femme jeune sans
que cela soit statistiquement significatif (P = 0,32 à 0,37; Student’s T test). Voir
également les deux tableaux suivants
Tableau 2:
Hauteur
Bulbes
Femmes Non-Ménopausées vs Ménopausées
La hauteur des bulbes vestibulaires confirme la tendance statistiquement non
significative d’une plus grande taille des bulbes chez la femme jeune par rapport à la
femme ménopausée.
Tableau 3: Surface Triangle Bulbaire
Femmes Non-Ménopausées
En ce qui concerne le triangle bulbaire (non reportées dans le tableau), la surface la
plus élevée était le plus souvent dans le milieu du cycle soit 4 fois, 1 fois dans la
première partie du cycle, une 1 dans la dernière partie du cycle avec une différence non
significative (P = 0,57 ; Fischer Exact Test).
Femmes Non-Ménopausées vs Ménopausées
Ici encore on note une tendance statistiquement non significative d’une plus grande
taille des bulbes chez la femme jeune par rapport à la femme ménopausée.
Tableau 4-5:
Piliers du
clitoris
Femmes Non-Ménopausées
En ce qui concerne les piliers, les mensurations les plus grandes ne sont pas dans le
milieu du cycle ce qui contraste avec les mensurations du gland du clitoris et des bulbes
vestibulaires où les valeurs les plus importantes étaient le plus souvent en milieu de
cycle sans que cela ne soit statistiquement significatif.
Femmes Non-Ménopausées vs Ménopausées
A l’inverse des bulbes, le clitoris avait tendance à être plus grand chez la femme
ménopausée avec une différence significative pour les piliers (P=0,0005; Students’s T
test) et non significative pour le volume du gland (P=0,57). Voir également les deux
tableaux suivants
Tableau 6 : Corps du
clitoris
Femmes Non-Ménopausées vs Ménopausées
Des moyennes plus élevées chez la femme ménopausée mais statistiquement non
significative
Tableaux 7-8: Gland
du clitoris
Femmes Non-Ménopausées
En ce qui concerne le gland, les volumes les plus importants ont été retrouvés dans le
milieu du cycle 3 fois, en début du cycle 2 fois et en fin du cycle 1 fois (résultats non
reportés dans ces 2 tableaux). Cette prédominance pour le milieu du cycle n’était pas
statistiquement significative (P=1 ; Fischer Exact Test).
Femmes Non-Ménopausées vs Ménopausées
Tendance non significative pour un volume plus grand chez la femme ménopausée
(P=0,57; Students’s T test).
Signal T2: Bulbe vs Clitoris
A l’étage antérieur:
Comparaison entre le triangle bulbaire vs corps et gland
du clitoris).
Dans la majorité des cas, le triangle bulbaire apparaissait
plus intense que le gland et le corps du clitoris avec une
différence significative pour la femme jeune (P=0,0026
par rapport au gland et P < 0,0001 par rapport au corps)
et moins significative pour la femme ménopausée
(P=0,49 par rapport au gland (P=0,0194 par rapport au
corps).
A l’étage postérieur:
Comparaison bulbes vestibulaires vs piliers du
clitoris).
Les bulbes apparaissaient le plus souvent plus
intenses que les piliers du clitoris qui leur sont
adjacents avec une différence significative pour la
femme jeune (P < 0,0001) et non statistiquement
significative pour la femme ménopausée (P=0,41).
Comparaison avec traités d’Anatomie
Les organes érectiles de la vulve sont décrits dans les traités d’anatomie (basés
sur des études de dissection), au mieux dans le Testut (1), de façon moins précise
dans Rouvière et Gray (2,3).
Pour le clitoris, nos résultats se rapprochent de ceux de Testut (1), seul à avoir
donner des mensurations.
Pour les bulbes nos résultats se rapprochent au plus de Rouvière (2) qui est le
seul à avoir injecté les bubes avant de les mesurer ce qui nous rapprochent d’une
situation in vivo.
Testut
Gray
Rouvière
Notre étude
Pilier
3 cm
-
-
36,27 mm
Corps
3 cm
-
-
26,36 mm
Gland
0,7 cm
-
-
4,23 mm
Total 6-7 cm
-
-
6-7 cm
Clitoris
Bulbe
Triangle Antérieur
-
-
-
20,84
Partie Postérieure
-
-
-
> 10 mm
Total 3 cm
3 cm
3,5 cm
3-4 cm
Comparaison avec la littérature en Radiologie
•
Les premières études IRM in vivo n’ont pas pu identifier le clitoris (4) en
raison des techniques peu performantes avant 1999 ou se sont concentrées
dans un second temps au seul plan axial injecté qui ne permet pas
d’évaluer toutes les mensurations (5-7). De l’aveu même des auteurs les
volumes clitoridiens étaient approximatifs et le but essentiel était d’étudier
les changements relatifs aux stimuli sexuels.
•
La première description IRM précise, dans les trois plans de l’espace en utilisant
des séquences T2 comme dans notre étude a été faite par O’Conlell et DeLancey
en 2005 (8) mais sans que ces auteurs ne donnent des mensurations.
Tables de mensurations
Des deux diapositives précédentes, il en découle que cette étude est la
seule étude anatomique et radiologique qui établit des tables de
mensurations précises.
Ces mensurations reportées dans nos tables peuvent être utilisées à but
diagnostic (anomalie congénitale) ou pathologique (lésions tumorales ou
inflammatoires).
Cependant les différences importantes notées chez la même personne et
entre les différents sujets nécessitent la prudence avant d’étiqueter
certains organes trop grands ou trop petits.
Variations ds le Cycle
•
En ce qui concerne la taille, il existait une prédominance de plus grande
taille pour le milieu du cycle en ce qui concerne les bulbes (parties
antérieure et postérieure) et le gland du clitoris sans que cela soit
statistiquement significatif avec notre matériel actuellement limité à 6
personnes (P variant de 0,057 à 1).
– Cela implique l’intervention d’autres facteurs tels que le froid ou le stress que
nous avons essayer d’évaluer mais sans pouvoir mettre en évidence une
corrélation.
•
En ce qui concerne le bulbe
– Il existait également une corrélation entre l’augmentation de taille dans la région
antérieure (triangle bulbaire) et la région postérieure (épaisseur bulbaire) 4 fois
sur 6.
•
Cependant les mensurations les plus grandes des piliers du clitoris
n’étaient pas dans le milieu du cycle ce qui contraste avec les autres parties
des organes érectiles susmentionnés.
– Cette contradiction peut être expliquée par la finesse des piliers et leur situation
dans un plan oblique qui vont faire prévaloir les différences techniques (niveaux
des coupes) sur les différences physiologiques et/ou une influence moins
marquée des différences physiologiques à ce niveau.
Ménopause vs Post-Ménopause
•
D’après O’Conlell et DeLancey (8), les études de dissection suggèrent que les
organes érectiles sont plus atrophiés chez la femme âgée. Cela ne concorde que
partiellement avec nos résultats.
–
–
•
Certes, les bulbes avaient tendance à plus être plus grands chez la femme jeune sans que
cela soit statistiquement significatif (P variant 0,32 à 0,37). Cela est reporté également par
Suh et al. (6).
Par contre au niveau du clitoris, le gland avait tendance à être plus volumineux chez la
femme ménopausée sans que cela soit statistiquement significatif (P=0,57) ainsi que les
piliers avec des différences significatives (P=0,0005).
Nous n’avons pas d’explications claires à cela:
–
–
–
Mais les bulbes qui sont plus vascularisés que le clitoris chez la femme jeune (comme en
témoignent leur intensité plus importante en T2 par rapport au clitoris chez la femme jeune et
une différence moins marquée par rapport au clitoris chez la femme ménopausée). seraient
de ce fait moins engorgés de sang chez la femme ménopausées et donc plus petits.
A l’inverse, on peut imaginer que le clitoris a tendance à s’hypertrophier légèrement avec
une vie sexuelle plus longue.
Nos femmes ménopausées étaient pour la plupart relativement jeunes (51-61 ans; moyenne
57 ans; médiane 58 ans)
Signal en T2
•
Chez la femme jeune, les bulbes apparaissaient dans la majorité des cas plus
intenses que le clitoris en T2FS traduisant leur richesse vasculaire avec des
différences très significatives.
–
•
Chez la femme ménopausée, les bulbes étaient également le plus souvent plus
intenses que le clitoris
–
•
Ces différences étaient plus marquées en milieu du cycle à l’étage postérieur (bulbes versus
piliers du clitoris) mais pas à l’étage antérieure (triangle bulbaire versus gland et clitoris)
mais avec une tendance moins marquée la plupart du temps non significative.
La différence entre femme jeune et ménopausée
–
–
–
était significative à l’étage postérieur (bulbes versus piliers du clitoris),
et peu (triangle bulbaire versus gland) ou non significative (triangle bulbaire versus corps du
clitoris) à l’étage antérieur.
Cela traduit une richesse hydrique moins importante et donc une vascularisation moins
importante des bulbes vestibulaires en ménopause par rapport au clitoris du moins à l’état de
repos c.-à-d. sans stimuli sexuels.
Conclusion-1
•
Cette étude montre que les mensurations prises en vivo sont
voisines des études cadavériques des traités d’anatomie (1-3).
•
Elle apporte cependant des précisons plus importantes et c’est la
seule étude (radiologique et anatomique) qui fournit des
mensurations précises de l’ensemble des organes érectiles et de
leurs différentes parties.
•
Elle montre également qu’il existe des variations importantes entre
les sujets et chez le même sujet (reliés à la période du cycle, au
stress, au froid, etc.), en l’absence de tous stimuli sexuels.
Conclusion-2
•
En ce qui concerne les variations de mensurations durant le cycle, il existe
une tendance sans qu’elle soit statistiquement significative, à une taille plus
élevée en milieu de cycle pour les bulbes vestibulaires et le gland du clitoris
mais pas pour les piliers du clitoris.
•
En comparaison à la femme ménopausée, les bulbes avaient tendance à
être plus grands chez la femme jeune sans que cela soit statistiquement
significatif.
Par contre pour le clitoris, il avait tendance à être plus grand chez la femme
ménopausées de façon non significative pour le gland et significative pour
les piliers. Cela pourrait être expliqué par une diminution de la
vascularisation des bulbes durant la ménopause et une augmentation de
taille du clitoris en rapport avec une vie sexuelle plus longue.
•
Conclusion-3
• En ce qui concerne le signal en T2FS
– il était plus élevé de façon significative dans le bulbe par rapport
au clitoris
– avec une tendance plus marquée en milieu du cycle et chez la
femme en période de reproduction génitale.
Récapitulatif
•
•
•
•
•
•
•
Cette étude montre que les mensurations prises en vivo sont voisines des études cadavériques des
traités d’anatomie (1-3).
Elle apporte cependant des précisons plus importantes et c’est la seule étude (radiologique et
anatomique) qui fournit des mensurations précises de l’ensemble des organes érectiles et de leurs
différentes parties.
Elle montre également qu’il existe des variations importantes entre les sujets et chez le même sujet
(reliés à la période du cycle, au stress, au froid, etc.), en l’absence de tous stimuli sexuels.
En ce qui concerne les variations de mensurations durant le cycle, il existe une tendance sans
qu’elle soit statistiquement significative, à une taille plus élevée en milieu de cycle pour les bulbes
vestibulaires et le gland du clitoris mais pas pour les piliers du clitoris.
En comparaison à la femme ménopausée, les bulbes avaient tendance à être plus grands chez la
femme jeune sans que cela soit statistiquement significatif.
Par contre pour le clitoris, il avait tendance à être plus grand chez la femme ménopausées de
façon non significative pour le gland et significative pour les piliers. Cela pourrait être expliqué par
une diminution de la vascularisation des bulbes durant la ménopause et une augmentation de taille
du clitoris en rapport avec une vie sexuelle plus longue.
En ce qui concerne le signal en T2FS
– il était plus élevé de façon significative dans le bulbe par rapport au clitoris
– avec une tendance plus marquée en milieu du cycle et chez la femme en période de
reproduction génitale.
Références
1.
Testut L. Traité d’anatomie humaine. Appareil urogenital, Peritoine (Edition revue par Latarget
A). 8 edn. Paris: G Doin et Cie Editeurs; 1931: 1-595.
2.
Rouvière H. Anatomie humaine descriptive, topographique et fonctionnelle(revue par Delmas
A),Tome 2,Paris,Mason ; 1978 : 628-630
3.
Williams PL, Warwick R, Dyson M, Bannister LH. Gray’s anatomy, 37eme edn, Edinburgh,
Churchill Livingstone ; 1989 :1446-1447.
4.
Schultz WW, van Andel P, Sabelis I, Mooyaart E. Magnetic resonance imaging of male and
female genitals during coitus and female sexual arousal. Br Med J 1999;319:1596.
5.
Deliganis AV, Maravilla KR, Heiman JR, Carter WO, Garland PA, Peterson BT, et al. Female
genitalia: dynamic MR imaging with use of MS-325: initial experiences evaluating female sexual
response. Radiology 2002;225:791.
6.
Suh DD, Yang CC, Cao Y, Garland PA, Maravilla KR. Magnetic resonance imaging anatomy of
the female genitalia in premenopausal and postmenopausal women.J Urol 2003;170:138.
7.
Maravilla KR, Cao Y, Heiman JR, Garland PA, Peterson BT, Carter WO, et al. Serial MR
imaging with MS-325 for evaluating female sexual arousal response: determination of
intrasubject reproducibility. J MagnReson Imaging 2003;18:216.
8.
O’Connell HE, DeLancey JO. Clitoral anatomy in nulliparous, healthy, premenopausal
volunteers using unenhanced magnetic resonance imaging. J Urol 2005, 173(6):2060-2063.
QCM-1
En ce qui concerne la partie antérieure des organes
érectiles de la femme, située sous le pubis, une des
propositions suivantes est fausse :
A. Elle contient le corps du clitoris.
B. Elle contient le gland du clitoris.
C.Elle contient la partie antérieure des bulbes
vestibulaires.
D.Le corps du clitoris est situé en dessous des bulbes
vestibulaires :
E. le gland se dirige en bas et en arrière.
Réponse : D
QCM-2
La partie antérieure des organes érectiles de la
femme, située sous le pubis, est visible au
mieux (une seule réponse vraie) :
A.
B.
C.
D.
E.
Sur des coupes axiales.
Sur des coupes sagittales.
Sur des coupes coronales.
Sur des coupes axiales obliques.
Sur des coupes coronales obliques.
Réponse B
QCM-3
En ce qui concerne les bulbes vestibulaires, une des
propositions suivantes est fausse :
A. Ils sont en général plus intenses en T2 que le clitoris.
B. Dans la partie postérieure, ils entourent le vagin et
l’urètre.
C. Ils se rejoignent en avant sous le corps du clitoris.
D. Dans leur partie para-vaginale, ils sont plus épais
que les piliers du clitoris.
E. Leur longueur totale est supérieure à la longueur
totale du clitoris.
Réponse E
Téléchargement