Normes spécifiques d’agrément pour les programmes de résidence en radiologie pédiatrique 2009 MISE À JOUR RÉDACTIONNELLE 2016 VERSION 1.1 INTRODUCTION Toute université qui aspire à l'agrément d'un programme en radiologie pédiatrique doit déjà parrainer un programme agréé de radiologie diagnostique. Le présent document a pour but de fournir aux directeurs de programmes et aux visiteurs une interprétation des normes générales d'agrément en ce qui a trait aux programmes de radiologie pédiatrique. Ce document complète l'information contenue dans les Normes générales d'agrément, les Objectifs de la formation et les Exigences de la formation surspécialisée en radiologie pédiatrique. NORME B1 : STRUCTURE ADMINISTRATIVE Il doit exister une structure administrative appropriée pour chaque programme de résidence. Veuillez-vous reporter à la Norme B1 des Normes générales d’agrément pour l'interprétation de cette norme. Les directeurs de programme doivent détenir un certificat en radiologie diagnostique et se consacrer à la pratique de la radiologie pédiatrique. NORME B2 : BUTS ET OBJECTIFS Il faut avoir un énoncé clairement formulé des buts du programme de résidence et des objectifs éducatifs des résidents. Les buts et objectifs généraux de la radiologie pédiatrique sont décrits dans les Objectifs de la formation et les Exigences de la formation surspécialisée en radiologie pédiatrique. Sur la base de ces objectifs généraux, on s'attend à ce que chaque programme développe des objectifs spécifiques de stages appropriés à ce programme en particulier, comme il est noté à la Norme B2 des Normes générales d’agrément. Le masculin est utilisé seulement pour simplifier le texte. © Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, 2016. Tous droits réservés. Ce document peut être reproduit pour des fins éducatives seulement, et ce, à condition que la phrase suivante soit incluse dans tous les documents relatifs : © Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, 2016. Cité et reproduit avec permission. Veuillez faire parvenir un exemplaire du produit final à l’attention du directeur associé, Spécialités, Bureau de l’éducation spécialisée. Il faut obtenir l’autorisation écrite du Collège royal pour toutes les autres utilisations. Pour obtenir plus de renseignements sur la propriété intellectuelle, veuillez communiquer avec nous à [email protected]. Si vous avez des questions concernant l’utilisation de ce document, veuillez communiquer avec nous à [email protected]. Page 1 de 6 NORMES SPÉCIFIQUES D’AGRÉMENT POUR LES PROGRAMMES DE RÉSIDENCE EN RADIOLOGIE PÉDIATRIQUE (2009) – Mise à jour rédactionnelle 2016 NORME B3 : STRUCTURE ET ORGANISATION DU PROGRAMME Il faut avoir un programme organisé de stages et autres expériences éducatives, à la fois obligatoires et optionnels, conçu pour donner à chaque résident l'occasion de satisfaire aux exigences de la formation et d'acquérir les compétences requises dans la spécialité ou surspécialité concernée. La structure et l'organisation de tout programme agréé en radiologie pédiatrique doivent se conformer aux exigences de formation surspécialisée telles que décrites dans les Objectifs de la formation et les Exigences de la formation surspécialisée en radiologie pédiatrique. Le programme doit permettre aux résidents d'assumer des responsabilités individuelles croissantes, sous supervision appropriée, qui correspondent à leur niveau de formation, à leurs capacités et à leur expérience. NORME B4 : RESSOURCES Il faut disposer de ressources suffisantes, notamment au chapitre du corps professoral, du nombre et de la variété de patients, des ressources physiques et techniques et des aménagements et services d'appoint, permettant de donner à tous les résidents du programme l'occasion de réaliser les objectifs éducatifs et de recevoir une formation complète, conformément aux exigences de la formation de la spécialité du Collège royal. Dans le cas où une université possède les ressources suffisantes pour donner la majeure partie de la formation en radiologie pédiatrique, mais manque d'un élément essentiel ou plus, le programme peut quand même être agréé à la condition que des arrangements aient été pris pour diriger les résidents dans un autre programme agréé de résidence pour des périodes de formation prescrite appropriée. Les milieux d’apprentissage doivent favoriser l’acquisition de connaissances et de compétences, et l’adoption de comportements appropriés en radiologie pédiatrique, en tenant compte des aspects liés à l’âge, au sexe, à la culture et à l’ethnicité. 1. Personnel enseignant Il doit y avoir un nombre suffisant de personnel enseignant qualifié pour la supervision des résidents et l'enseignement des sciences fondamentales et cliniques reliées à la surspécialité. Il doit y avoir l'équivalent d'au moins deux radiologistes pédiatriques à temps plein, l'un peut toujours être le directeur de programme, et possédant des qualifications acceptables au Collège royal afin d'assurer une disponibilité continue de supervision de la formation clinique de résidents. Il faut au moins l'équivalent d'un radiologue pédiatrique à plein temps à chaque hôpital participant. Tout le personnel affecté aux services d'enseignement responsabilité, soit de soigner les malades et d'enseigner. doit accepter une double © Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, 2016. Tous droits réservés. Page 2 de 6 NORMES SPÉCIFIQUES D’AGRÉMENT POUR LES PROGRAMMES DE RÉSIDENCE EN RADIOLOGIE PÉDIATRIQUE (2009) – Mise à jour rédactionnelle 2016 2. Nombre et variété de malades Il doit avoir assez de patients et d’examens ainsi que des consultants ayant l'expérience nécessaire. Les installations et le personnel technique, de même que le nombre et la variété de patients doivent permettre aux résidents inscrits au programme d'atteindre les objectifs spécifiques du programme de résidence, comme l'indique les Objectifs de la formation. 3. Services cliniques spécifiques à la radiologie pédiatrique Les résidents en radiologie pédiatrique doivent avoir accès à toute la gamme des modalités d'imagerie et des études d'imagerie pédiatrique. Le programme de résidence en radiologie pédiatrique devrait leur permettre de faire l’expérience des exigences physiques et techniques propres à l’exécution et à l'interprétation des images (radiographie à cliché simple, radioscopie, échographie, médecine nucléaire, tomographie par ordinateur classique et tomographie par émission de positrons, imagerie par résonnance magnétique (IRM), et études d’interventions cardiaques et vasculaires reliées à la radiologie pédiatrique). Les résidents devraient pouvoir participer aux études de médecine nucléaire (tomographie d’émission monophotonique [SPECT]) reliées à la radiologie pédiatrique. Chaque résident devrait connaître les limites et avantages inhérents à ces modalités, ainsi que les protocoles d'imagerie appropriés à la consultation radiologique pédiatrique. Chaque demande d'imagerie devrait être considérée comme une consultation où l'on devrait suggérer les essais ou méthodes appropriés - en tenant compte des connaissances, de la technologie et des ressources médicales émergentes - à la mise à exécution, selon l'indication clinique. Un service actif de consultations est essentiel pour acquérir l'expérience des consultations primaires. Les résidents doivent participer de façon suivie aux consultations urgentes et non urgentes pendant leur formation. Les équipements dans tous les établissements participant au programme doivent être de haute qualité et sous supervision compétente relativement aux risques et à la protection. Le personnel technique de même que le volume et la variété du travail doivent assurer le soutien nécessaire au programme pédagogique. La formation clinique doit pouvoir compter sur des installations et des ressources permettant d'assurer une formation intégrale à chacun des résidents et dans tous les domaines de la radiologie pédiatrique. Les installations et services suivants doivent être disponibles, soit dans le programme, soit par ententes avec autres programmes ou établissements, et ils doivent être très bien coordonnés avec le programme général : a. Radiographie simple (classique) b. Installations de fluoroscopie c. Équipements d'échographie munis d'un système Doppler couleur et duplex d. Installations de médecine nucléaire, y compris la scintitomographie monophotonique d'émission e. Installations de tomographie par ordinateur (classique et tomographie par émission de positrons) © Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, 2016. Tous droits réservés. Page 3 de 6 NORMES SPÉCIFIQUES D’AGRÉMENT POUR LES PROGRAMMES DE RÉSIDENCE EN RADIOLOGIE PÉDIATRIQUE (2009) – Mise à jour rédactionnelle 2016 f. Installations de résonance magnétique g. Installations d'angiographie 4. Services de soutien - cliniques, diagnostiques, techniques Il doit y avoir une liaison appropriée avec les services d'enseignement en pédiatrie et chirurgie pédiatrique et en pathologie. Le service de radiologie pédiatrique doit être impliqué activement avec les services d’urgence et de soins ambulatoires, rattachés aux hôpitaux participant au programme afin de permettre aux résidents d'acquérir l'expérience suffisante et d'assumer des responsabilités appropriées sous surveillance, pour la sélection des techniques d'imagerie et l'interprétation d'études dans une variété de cas pressants, urgents et ambulatoires. Il faut avoir accès facilement à une bibliothèque de publications sur la radiologie médicale en général et diagnostique en particulier, y compris les textes dans les domaines de la radiologie pédiatrique des appareils digestif, génito-urinaire, respiratoire, cardiovasculaire, et des systèmes musculo-squelettique et nerveux. On devrait avoir à sa disposition un dossier organisé sur l'enseignement de la radiologie. NORME B5 : CONTENU CLINIQUE, ACADÉMIQUE ET CULTUREL DU PROGRAMME Le contenu clinique, pédagogique et scientifique du programme doit être conforme au concept de l’éducation postdoctorale universitaire et préparer adéquatement les résidents à exercer tous les rôles CanMEDS. La qualité de l'enseignement du savoir dans le programme sera démontrée par un esprit de curiosité scientifique au cours des discussions cliniques, au chevet des patients, dans les cliniques, dans la communauté, et lors des séminaires, des tournées d’enseignement et des conférences. Ce savoir suppose une compréhension en profondeur des mécanismes à la base des états normaux et anormaux et l'application des connaissances courantes à la pratique. Veuillez vous reporter à la Norme B5 des Normes générales d’agrément, aux Objectifs de la formation, aux Exigences de la formation spécialisée en radiologie pédiatrique, et au cadre CanMEDS pour l'interprétation de cette norme. Chaque programme doit élaborer un programme pédagogique pour chacun des rôles CanMEDS, qui tient compte des particularités uniques au programme et à son environnement. Les exigences particulières additionnelles sont indiquées plus bas. 1. Expert médical En plus des Normes générales d’agrément, les exigences suivantes s’appliquent : - Le programme doit permettre au résident de participer à des rondes multidisciplinaires ou d’assurance de la qualité. Le programme doit comprendre l'enseignement organisé des sciences fondamentales pertinentes (anatomie, embryologie, pathologie, physiologie, pathophysiologie, physique) et du savoir de pointe en clinique et en sciences concernant la surspécialité, entre autres : la © Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, 2016. Tous droits réservés. Page 4 de 6 NORMES SPÉCIFIQUES D’AGRÉMENT POUR LES PROGRAMMES DE RÉSIDENCE EN RADIOLOGIE PÉDIATRIQUE (2009) – Mise à jour rédactionnelle 2016 radiobiologie et la protection, la photographie radiographique, la pathologie et l'anatomie radiologique, les substances de contraste et les aides pharmacologiques à la radiologie pédiatrique. - Le programme de résidence doit inclure des visites conjointes ou des conférences organisées de façon suivie avec les services de pédiatrie, de chirurgie pédiatrique et de pathologie. Il faudrait maintenir des liaisons appropriées et des contacts cliniques avec les disciplines qui étudient les appareils digestif, génito-urinaire, respiratoire, cardiovasculaire, et les systèmes musculo-squelettique et nerveux pour répondre aux besoins des résidents en radiologie pédiatrique. Il faut accorder le temps nécessaire pour se consacrer à des travaux d’érudition dans l'enseignement et la recherche. 2. Communicateur En plus des Normes générales d’agrément, les exigences suivantes s’appliquent : - Le programme doit offrir aux résidents des opportunités d’acquérir des habiletés pour communiquer efficacement avec les parents et les enfants. - Le programme doit insister sur l'importance de rapports concis, clairs et rapides. Communiquer d'urgence toute constatation pouvant modifier immédiatement le traitement d’un patient est particulièrement important. Les rapports des résidents doivent être examinés relativement à la clarté et à la brièveté appropriées et à la précision des énoncés et diagnostics. 3. Collaborateur Les Normes générales d’agrément s’appliquent à cette section. 4. Gestionnaire En plus des Normes générales d’agrément, l’exigence suivante s’applique : - Il faut des programmes départementaux d'assurance de la qualité pour garantir le respect des normes techniques d'imagerie diagnostique et d'exposition aux rayons. Il faudrait inviter les résidents à participer activement aux visites médicales visant l'assurance de la qualité, comme pour la morbidité et la mortalité, de même qu'aux visites concernant la vérification et les normes. 5. Promoteur de la santé Les Normes générales d’agrément s’appliquent à cette section. © Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, 2016. Tous droits réservés. Page 5 de 6 NORMES SPÉCIFIQUES D’AGRÉMENT POUR LES PROGRAMMES DE RÉSIDENCE EN RADIOLOGIE PÉDIATRIQUE (2009) – Mise à jour rédactionnelle 2016 6. Érudit En plus des Normes générales d’agrément, les exigences suivantes s’appliquent : - Il faudrait que les résidents aient une certaine expérience en travaux de recherche, soit clinique, soit en radiologie fondamentale. - Les installations de laboratoire nécessaires à la réalisation de projets de recherche devraient être disponibles, y compris des installations pour faire des expérimentations sur l'animal. - Il faut insister sur l'importance de l'éthique biomédicale dans le travail clinique auprès des patients et de leurs parents. On doit faire comprendre qu'il est important de respecter les normes des comités d'éthique des établissements et des facultés en recherche. 7. Professionnel Les Normes générales d’agrément s’appliquent à cette section. NORME B6 : ÉVALUATION DE LA PERFORMANCE DES RÉSIDENTS Il doit y avoir en place des mécanismes assurant la cueillette systématique de données d'évaluation et leur interprétation pour chaque résident inscrit dans le programme. En plus des Normes générales d’agrément, l’exigence suivante s’applique : - Le programme devrait tenir compte des compétences pour évaluer la nécessité et l’urgence de faire le suivi du patient ou le besoin de continuer les soins après l’examen par imagerie pendant l’évaluation des aptitudes à la communication. Adopté – Conseil – 20 avril 1996 Révisé – Comité d’examen des normes de formation spécialisée (CENFS) – avril 2009 Mise à jour rédactionnelle – juin 2012 Révisé – Comité de spécialité – avril 2015 Mise à jour rédactionnelle – Bureau de l’éducation spécialisée – février 2016 © Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, 2016. Tous droits réservés. Page 6 de 6