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7.2.1.1.2. Gestion de l’espèce
Mesures réglementaires prises pour la saison 2010/2011 :
Sur la période de chasse :
75% des associations de chasse retardent l’ouverture,
49% anticipent la fermeture,
5% des associations ont même suspendu le tir pour la saison 2010/2011.
Sur le nombre de jours de chasse :
5% des associations chassent de 1 à 10 jours,
23% de 11 à 20 jours,
34% de 21 à 30 jours contre 48% pour 2003/2004 et 37% pour 1996/1997,
17% de 31 à 40 jours contre 18% pour 2003/2004 et 30% pour 1996/1997,
5% de 41 à 50 jours contre 9% pour 2003/2004
2% ont chassé le lapin plus de 50 jours
Sur le nombre de lapin à prélever :
69% des associations limitent à 1 pièce par chasseur et par jour contre 49% en 2003/2004 et 21% en
1996/1997 ;
11% seulement des associations locales n’ont pas de limitation de prélèvement contre 29% en
2003/2004 alors qu’en 1996/1997, cela représentait 55% des associations.
5008 lapins ont été lâchés pour la saison 2010/2011 soit 38% de moins qu’en 2003/2004 où ce nombre
avait été estimé à 8150. Il était d’ailleurs à l’époque égal à celui de 1996/1997.
Ces 5008 lapins se répartissent en 31% de reproducteurs (contre 50% en 2003/2004), 55% de jeunes en
été (contre 45 en 2003/2004) et 12% de lapins lâchés pendant la période de chasse.
En 1996, seulement 35% des associations lâchaient lapins de garenne alors qu’en 2003/2004 le taux
était de 45%. On remarque que pour la saison 2010/2011, ce taux est redevenu semblable à celui de
1996 avec 35% des communes ayant procédés à des lâchers.
Sur la période du premier SDGC, il semble que la quantité annuelle de lapins de garenne lâchés ait
fluctué : de 8150 pour 2003/2004 à 10100 pour 2006/2007 et descendre à 5008 pour 2009/2010.
7.2.1.1.3. Prélèvements et évolution
Le lapin, comme l’ensemble des espèces de petit gibier, est une espèce très appréciée des chasseurs.
Il se chasse le plus souvent devant soi, avec un ou plusieurs chiens courants et plus récemment avec des
chiens d’arrêt. Sa chasse est aujourd’hui, de plus en plus, une chasse de spécialiste.
Le furetage existe encore aujourd’hui, soumis à autorisation administrative, mais dans le but de
reprendre des animaux pour les implanter sur le territoire de chasse
Le lapin est présent dans les tableaux individuels de chasse dans 31% des cas contre 44% des
cas en 2003/2004. 87% des chasseurs réalisent un prélèvement inférieur à deux lapins contre 82%
pour 2003/2004.
Pour la saison 2009/2010, l’analyse des tableaux individuels de chasse montre un prélèvement de
13386 lapins contre 19 129 2002/2003
Des données sont collectées depuis la saison 1989/1990 et illustrent bien la chute des prélèvements qui
tend toutefois à se stabiliser depuis 3 saisons (cf. Graphique ci-dessous)