Potentialités de la wilaya
La wilaya de Djelfa se caractérise par une activité agropastorale où l’élevage ovin
occupe une place prépondérante. La wilaya dispose de vastes parcours steppiques évalués à
plus de deux millions d’hectares représentant 66,2 % de sa superficie totale. Cette
caractéristique fondamentale fait du pastoralisme son activité principale. L’agriculture et
l’élevage emploient près de 38% de la population occupée totale. L’élevage reste conduit
d’une façon extensive dominée par la transhumance. Cette activité connaît, aujourd’hui, de
sérieux problèmes en raison notamment de la sécheresse persistante sévissant ces dernières
années et de la dégradation des parcours steppiques par les effets néfastes de l’homme
(arrachage des plantes et labours illicites) et de l’animal (surpâturage). Cette pratique de
l’élevage traditionnel est conduite en association avec une céréaliculture à faible rendement,
exception faite des dhayates et des zones d’épandage qui bénéficient en période de pluies
d’apports importants en eau dus au ruissellement. Les cultures fourragères jouent un rôle très
important pour l'économie de la Wilaya dans la mesure où sa production est d'un apport
considérable pour l'alimentation du cheptel.
La wilaya dispose d’un cheptel estimé à 2.071.000 têtes ovines et 12.500 têtes
bovines, de 170.500 têtes caprines et enfin 3.900 têtes camelines.
La wilaya recèle des potentialités touristiques : La région de Djelfa possède une
véritable richesse archéologique, des gravures et peintures rupestres datant de 7500 a
10.000 ans, représentant des animaux divers au niveau des stations de Ain Naga, Hasbaya,
Hadjer Sidi Boubakeur et Khang Garlane. Le visiteur peut être hébergé dans l’un des 21
hôtels qui se situent au niveau de quatre communes (Djelfa, Ain Oussara, Ain Maâbed, Hassi
Bahbah), leur capacité totale est de 1092 lits. En plus de cette offre touristique, il y a lieu de
rajouter la station thermale de Charef d'une capacité de 12 chambres et 24 loges.
Le secteur industriel faiblement représenté, demeure à l'état embryonnaire. Les
principales infrastructures industrielles situées dans 09 zones d’activité, sont réparties à
travers 08 communes (Djelfa, Ain Oussara, Hassi Bahbah, Ain El Beli, El Idrissia, Messad,
Birine et Dar Chioukh). Les activités industrielles sont représentées par un nombre très limité
d’entreprises. On dénombre seulement 14 unités, composées principalement du secteur
privés (13 unités) et dont les principales activités se répartissent en 01 unité relevant du
secteur public et ayant trait à la transformation des peaux et cuirs, 13 unités du secteur privé