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ii
5,1 % (37 Mt), tandis que l’économie a connu une croissance de 10,6 % au cours de la même
période.
Les émissions dans l’ensemble de l’économie sont demeurées stable en 2010, 2011 et 2012,
en dépit d’une croissance économique de 4,4 % pendant cette période, ce qui reflète les
progrès continus dans la dissociation entre la croissance des émissions et la croissance
économique. Entre 1990 et 2012, l’intensité des émissions de l’économie canadienne a diminué
de 29 % et les émissions par habitant au Canada ont connu un creux historique de 20,1 tonnes
d’éq. CO2 par personne, la valeur la plus basse depuis le début du suivi, en 1990. De plus, les
améliorations à l’intensité des émissions et aux émissions par habitant devraient se poursuivre
jusqu’en 2020.
Dans l’ensemble, la situation unique du Canada sur les plans géographique, démographique et
économique influe sur son profil d’émissions de GES et fait de la lutte aux changements
climatiques un défi de taille. Le climat du Canada, extrême et très variable, contribue à hausser
la consommation d’énergie pour chauffer et pour climatiser les locaux, à la fois pour le secteur
commercial et pour le secteur résidentiel. L’importante masse terrestre du Canada et la faible
densité de sa population contribuent, dans le secteur du transport, à une forte demande
d’énergie (et à d’importantes émissions de GES) par habitant, comparativement à des pays plus
petits et plus densément peuplés, principalement en raison des distances à franchir. En dépit de
sa faible population, le taux de croissance démographique moyen au Canada serait un des plus
élevés, par rapport à celui d’autres pays développés, à environ 1 % par année.
Outre le taux de croissance de sa population qui est supérieur à la moyenne par rapport aux
autres pays développés, le Canada a connu une croissance économique soutenue. Comme les
ressources naturelles occupent une place importante dans son économie, le Canada est un
exportateur net de produits agricoles, d’énergie (électricité et hydrocarbures) et de nombreux
produits dérivés des ressources naturelles, tels que les pâtes et papiers, les métaux extraits et
l’aluminium. Au cours de la dernière décennie, la part des exportations d’énergie, des
ressources extraites et des produits agricoles dans le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de
près de 40 %. Le Canada arrive au troisième rang mondial pour l’importance de ses ressources
en pétrole brut, et sa production pétrolière et gazière devrait augmenter afin de répondre à la
demande mondiale.
Mesurer les progrès réalisés par le Canada en matière d’émissions de gaz à effet de serre
Aux termes de l’Accord de Copenhague, le Canada s’est engagé à réduire de 17 % ses
émissions par rapport aux niveaux de 2005, d’ici 2020.1 Comme les émissions pour l’ensemble
de l’économie s’élevaient à 736 Mt en 2005, la cible implicite du Canada, en vertu de l’Accord
de Copenhague, est de 611 Mt en 2020.
Il est plus facile d’évaluer les progrès réalisés quant à la réduction des émissions de GES en
comparant un scénario « avec mesures » à un scénario « sans mesures » qui, comme scénario
1 L'objectif du Canada en vertu de l'Accord de Copenhague est une réduction des émissions de 17 % d'ici
2020 par rapport aux niveaux de 2005, en conformité avec l'objectif final de réduction des émissions pour
l'ensemble de l'économie fixé par les États-Unis d’Amérique dans des lois adoptées.