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Anatomie – Physiologie
Ventricule gauche un cône, Ventricule droit un croissant
Ventricule gauche un cône en diastole, sphère en systole alors que le
plancher AV s'abaisse.
Myocytes – Myofibrilles –
Les cellules musculaires du cœur sont formées de formées de deux types de
filaments. Un gros filament central, solide entouré de filament plus effilés,
plus petits fixés à l’armature de la cellule. Ces filaments grêles sont lâchement
reliés au gros filament central par de petites pattes, inactives au repos, ce qui
fait que les filaments sont éloignés les uns des autres. Dès que le signal de la
contraction est donné, les petites pattes s'activent, elles trainent les filaments
les uns sur les autres, la cellule se rétrécit, le muscle cardiaque se contracte et
le sang est rapidement éjecté dans les artères.
Les petites pattes sont comme des rames qui s’appuient sur le gros filament
central et qui au moment de la contraction (Les petites pattes prenant leur
appui sur la grosse fibre centrale) attirent les filaments grêles vers le centre
de la cellule et la raccourcissent
Poids moléculaire de la myosine 500 000 et de l’actine 40 000 (12.5X)
Mais à peine cette vidange complétée, le cœur a moins d'une demi-seconde
pour se remplir de nouveau. Les petites pattes qui unissent les filaments
font le chemin inverse, les éloignent les uns des autres, la cellule se dilate et
le sang eut aisément pénétrer dans la cavité béante.
Les petites pattes prenant leur appui sur la grosse fibre centrale
Si le cœur est atteint, le mouvement des petites pattes ne se fait pas bien d'un
côté comme de l’autre.
Dans les cardiomyopathies le muscle cardiaque ne peut donc se raccourcir
adéquatement
Membrane cellulaire qui entoure les myofibrilles
En diastole, une augmentation de volume ne doit pas entraîner une
augmentation de pression
Normalement le cœur se contacte plus vigoureusement si le retour veineux
(volume diastolique plus grand) augmente.
Si le muscle cardiaque est atteint, il ne peut pas augmenter sa contractilité. A
chaque augmentation de volume dans ce cas il survient une baisse de
contractilité. (Branche descendante de la courbe de Starling). Œdème aigu du
poumon. Il faut réduire le volume cardiaque par la saignée, la morphine qui
dilate les veines, les diurétiques. le volume diastolique diminue et la
contractilité augmente.
Dans l’œdème du poumon, la pression dans les veines du poumon est telle
que le liquide transsude à travers les capillaires dans les alvéoles. Les
poumons deviennent rigides et inélastiques comme une éponge mouillée.