BMCP - Médecine Nucléaire : Imagerie moléculaire , métabolique et fonctionnelle
Des molécules vectrices vont permettre de véhiculer la radioactivité à un endroit donné.
Certains radio-isotopes n'ont pas besoin de molécules vectrices comme l'iode 123 ou 131 et le 99mTc
(vectorisation physiologique au niveau de la thyroïde).
Mais si on veut que l'iode se fixe à un autre endroit on va être obligé de le fixer à un autre vecteur qui, lui, va
reconnaître une cible particulière de l'organe que l'on veut imager.
Il va être choisi en fonction du processus bilogique que l'on chercher à identifier.
Parfois les radio-isotopes peuvent être émetteurs de photons mais en plus émetteurs de particules β- dans ce cas
on peut faire de la thérapie. c'est le cas de l'131I, il va se fixer sur la thyroïde, émettre des photon et en même
temps il va détruire le tissu parce que les particules β- vont délivrer de l'énergie au tissu le détruire
(ex :thyroïde).
Donc on va pouvoir combiner thérapie et imagerie pour certains radio-isotopes.
Radio-traceurs évoque la notion de trace. Ils sont administrés à des doses très faibles qui ne modifient pas les
processus biologiques que l'on cherche à identifier.
Il existe une multitude de cibles. Le radio traceur est administré à l'individu : par voie IV, per os, ...(ex : iode en
gélule).
Le traceur va circuler, se distribuer dans l'organisme et va se fixer sur ces cibles.
Ensuite on met l'individu sous une caméra qui sera adaptée à l'isotope que l'on va utiliser et on va visualiser
l'endroit où s'est accumulée la radioactivité.
L'imagerie permet la visualisation de nombreux tissus et phénomènes : le débit sanguin cérébral, la ventilation
et la perfusion pulmonaire, le fonctionnement de la thyroïde, le fonctionnement et à la viabilité du myocarde, la
scintigraphie rénale, les scintigraphies osseuses, scintigraphies biliaires...
beaucoup de possibilités car beaucoup de traceurs à disposition.
Mais attention il ne faut pas oublier qu'ils sont irradiants !!!
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