BMCP Pr TAIEB.D 20 pages Médecine Nucléaire : Imagerie

BMCP - Médecine Nucléaire : Imagerie moléculaire , métabolique et fonctionnelle
02/12/2014
SABEG Marine L2 (relecteur : Hamza Berguigua)
BMCP
Pr TAIEB.D
20 pages
Médecine Nucléaire : Imagerie moléculaire , métabolique et fonctionnelle
Introduction :
La médecine nucléaire permet d'identifier les processus biologiques car il existe un certain nombre de cibles qui
peuvent être ciblées par des vecteurs couplés à des isotopes.
On va vectoriser la radioactivité dans des zones d'intérêts pour identifier les phénomènes biologiques,
moléculaires ou physiologiques.
Intérêt : Identifier les phénomènes biologiques, moléculaires ou au niveau de la physiologie de la cellule.
Pour pouvoir détecter le signal: On utilise des isotopes radioactifs ou radio-isotopes. Les radiotraceurs ou
médicaments radiopharmaceutiques correspondent à l'isotope + la molécule vectrice.
Certains vont être des émetteurs gamma qui vont pouvoir être détectés par des caméras spécifiques (gamma
caméra), d'autres sont des émetteurs de positons qui seront à l'origine de photons d'annihilation qui seront
détectés par des caméra TEP (tomographie par émission de positons).
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Plan
A. Notions de radioprotection
I. Les 3 principes de radioprotection
II. Les moyens de radioprotection
III. Iriadiation médicale
IV. Différences entre radiologie et médecine nulcléaire
B. Tomographie par émission de positon
C. Imagerie hybride TEP-TDM
D. Imagerie monophotonique avec gamma-caméra
I. Exemples d'application des scintigraphies en Endocrinologie
II. Exemples d'application des scintigraphies en Neurologie
III. Exemples d'application des scintigraphies en Pneumologie
IV. Exemples d'application des scintigraphies en Néphrologie
V. Exemples d'application des scintigraphies en Oncologie
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Des molécules vectrices vont permettre de véhiculer la radioactivité à un endroit donné.
Certains radio-isotopes n'ont pas besoin de molécules vectrices comme l'iode 123 ou 131 et le 99mTc
(vectorisation physiologique au niveau de la thyroïde).
Mais si on veut que l'iode se fixe à un autre endroit on va être obligé de le fixer à un autre vecteur qui, lui, va
reconnaître une cible particulière de l'organe que l'on veut imager.
Il va être choisi en fonction du processus bilogique que l'on chercher à identifier.
Parfois les radio-isotopes peuvent être émetteurs de photons mais en plus émetteurs de particules β- dans ce cas
on peut faire de la thérapie. c'est le cas de l'131I, il va se fixer sur la thyroïde, émettre des photon et en même
temps il va détruire le tissu parce que les particules β- vont délivrer de l'énergie au tissu le détruire
(ex :thyroïde).
Donc on va pouvoir combiner thérapie et imagerie pour certains radio-isotopes.
Radio-traceurs évoque la notion de trace. Ils sont administrés à des doses très faibles qui ne modifient pas les
processus biologiques que l'on cherche à identifier.
Il existe une multitude de cibles. Le radio traceur est administré à l'individu : par voie IV, per os, ...(ex : iode en
gélule).
Le traceur va circuler, se distribuer dans l'organisme et va se fixer sur ces cibles.
Ensuite on met l'individu sous une caméra qui sera adaptée à l'isotope que l'on va utiliser et on va visualiser
l'endroit où s'est accumulée la radioactivité.
L'imagerie permet la visualisation de nombreux tissus et phénomènes : le débit sanguin cérébral, la ventilation
et la perfusion pulmonaire, le fonctionnement de la thyroïde, le fonctionnement et à la viabilité du myocarde, la
scintigraphie rénale, les scintigraphies osseuses, scintigraphies biliaires...
beaucoup de possibilités car beaucoup de traceurs à disposition.
Mais attention il ne faut pas oublier qu'ils sont irradiants !!!
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A- Notions de radioprotection
I- Les 3 principes de radioprotection
- Justification : il faut que l'examen soit justifié (scanner...), mais ça n'est pas le cas pour l'IRM ou
l’échographie qui ne sont pas irradiants.
Se demander si l'examen est indiqué ?
est-il susceptible de répondre à la question posée ?
il faut que cet examen ne puisse pas être substitué par un examen qui donnerait la même information
mais sans être irradiant.
Sinon on expose le sujet pour rien.
Ex: mise en évidence d'un calcul dans la voie biliaire principale on peut utiliser la scintigraphie ( calcul rénal
aussi) mais on préférera l’échographie qui est non irradiante et donnera une réponse de même qualité. Donc ici
l'examen irradiant n'est pas justifié.
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- Optimisation : il faut toujours que l'examen (une fois justifié) soit fait selon un protocole d'imagerie
optimale c'est à dire que l'on va perfectionner l'examen de manière à ce qu'il soit le plus rentable possible.
On va essayer d'administrer les activités radioactives les plus faibles possibles. Le but n'est pas d'avoir de très
belles images mais des images utiles qui peuvent répondre à la question posée.
- Limitation : il faut toujours limiter les doses pour les patients mais surtout pour le personnel.
II- Les moyens de radioprotection
Mise en place d'écrans de protection.
Limiter les temps de contacts.
Et surtout diminuer la distance car l'exposition diminue si le carré de la distance augmente (elle est liée à
1/d^2).
La surveillance de l'exposition peut se faire par dosimétrie passive ou active.
III- Irradiation médicale
Environ 40% de l'exposition aux isotopes d'un individu provient de l'imagerie médicale.
Alors que l'industrie et les essais nucléaires comptent pour seulement 1%.
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Il existe des tables qui permettent de mettre en correspondance l'irradiation médicale qui provient d'un
examen d'imagerie et l'irradiation médicale qui provient de l'imagerie isotopique.
Elles de connaître la dose reçue au corps entier (on parle de dose efficace) quelle que soit l'imagerie réalisée.
Il est important de positionner les examens entre eux. (ex :la scintigraphie de la cortico-surrénale est l'examen le
plus irradiant de la médecine nucléaire, il n'est donc pas utilisé aux USA)
IV-Différence entre radiologie (scanner X) et médecine nucléaire
scanner X : un tube de rayons X va émettre des photons X qui traversent l'individu et on va voir l’atténuation de
ces photons. C'est une imagerie de transmission.
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