Fondamentaux Intensité, Tension, Puissance Dipôle / Réseau Lois

publicité
Lois de Kirchoff
Fondamentaux
Les lois de Kirchoff sont la base de tout calcul des circuits
électriques.
Loi des noeuds
ETI 1A
2016-2017
En un noeud, la somme des courants entrants est égale à la
somme des courants sortants
Adapté et exemples tirés de :
F. DELMOTTE - Rappels d’électronique analogique et numérique
http ://paristech.institutoptique.fr/site.php ?id=144&fileid=155
Intensité, Tension, Puissance
Courant électrique : déplacement ordonné d’un ensemble de charges électriques dans un conducteur. L’intensité
d’un courant est souvent notée I donnée en A (Ampère).
Différence de potentiel entre deux points : permet de
créer un champ électrique mettant en mouvement des charges
dans un conducteur dans une direction donnée. La tension d’une
différence de potentiel est souvent notée U donnée en V (Volt).
Loi des mailles
La tension aux bornes d’une branche d’un réseau est égale à la
somme algébrique des tensions aux bornes de chacun des dipôles
qui la composent
Puissance : quantité d’énergie par unité de temps fournie
par un système. La puissance est souvent notée P donnée en W
(Watt). Elle est donnée par la relation suivante :
p(t) = u(t).i(t)
Dipôle / Réseau
Dipôle = un composant électrique avec deux bornes
Dipôles linéaires idéaux
Résistance
v(t) = R.i(t)
La résistance R est exprimée en
Ohm (Ω)
Inductance
Convention récepteur pour les dipôles dans cette figure
di(t)
dt
L’inductance L est exprimée en
Henry (H)
v(t) = L.
i(t) : courant traversant le dipôle
v(t) (ou u(t)) : tension à ses bornes
Selon le type de dipôle, la relation entre v(t) et i(t) peut être
différente (voir Dipoles linéaires et non linéaires).
Condensateur
Réseau = un ensemble de dipôles reliés entre eux
dv(t)
dt
La capacité du condensateur C est
exprimée en Farad (F)
i(t) = C.
Dipôles non-linéaires
Diode
Branche = un ensemble de dipôles reliés en série
Tous les dipôles d’une même branche sont traversés par un
courant identique.
Noeud = point du réseau où a lieu une dérivation de courant
Maille = tout chemin fermé du réseau
Il existe d’autres composants non-linéaires
IOGS - Palaiseau - ETI 1A
Fondamentaux
Générateurs
Pont diviseur
Diviseur de tension
S =E
Diviseur de courant
Convention générateur pour les dipôles des figures de cette
section
Chaque source présentée dans cette section est accompagnée
de sa caractéristique statique (I = f (V), encore appelée droite
de charge.
Source de tension
Source idéale : fournit une tension constante V quelque soit
le courant I demandé
R2
R1 + R2
I2 = J
R1
R1 + R2
Thévenin / Norton
Modèle de Thévenin
Eth : tension à vide du réseau
Rth : résistance équivalente du réseau lorsque l’on éteint les sources
indépendantes
Modèle de Norton
JN : courant de court-circuit
RN : résistance équivalente du réseau lorsque l’on éteint les sources
indépendantes
Source réelle : modélisée avec un générateur parfait et un
résistance en série (notée Rg )
Théorème de Millman
Le potentiel du nœud est
la moyenne des potentiels des
nœud voisins, pondéré par les
conductances (G = 1/R) des
résistances respectives.
Source de courant
Source idéale : fournit un courant constant I quelque soit la
tension V demandée
V=
G1 .V1 + G2 .V2 + G3 .V3
G1 + G2 + G3
Amplificateurs linéaires intégrés
L’amplificateur linéaire intégré (ALI) ou amplificateur opérationnel (AOP) est un composant électronique actif, nécessitant
une alimentation externe souvent symétrique (+VCC/-VCC).
Source réelle : modélisée avec un générateur parfait et un
résistance en parallèle (notée Rg )
Il permet d’amplifier la différence de potentiel entre les entrées
IN+ et IN-.
VOUT = A.(V+ − V− )
avec A > 105
i+ = i− = 0
–2–
IOGS - Palaiseau - ETI 1A
Fondamentaux
Régime harmonique
Mode non-linéaire
En régime harmonique on considère que le signal électrique
(tension ou courant) est une fonction sinusoïdale du temps :
Si V+ > V− alors V s = +VS AT
Si V+ < V− alors V s = −VS AT
s(t) = S cos(ωt + Φ)
Dans le cas idéal, VS AT = VCC
où ω = 2.π. f est la pulsation (rad/s), f = 1/T la fréquence
(Hz) et T la période (s)
Représentation temporelle
Mode linéaire
Lorsqu’il y a une contre-réaction entre la sortie et l’entrée
inverseuse, l’ALI fonctionne en régime linéaire. Cette contreréaction peut se faire à l’aide d’un dipôle linéaire.
On a alors :
V+ = V−
Il existe quelques montages de base autour des ALI :
Suiveur
Théorème de Fourier (Résumé)
Tout signal périodique est décomposable en une série de
fonctions sinusoïdales
VS = VE
Représentation de Fresnel
La représentation de Fresnel (vecteur tournant), est une représentation graphique des pulsations et des phases d’un signal.
Inverseur
VS = −
R2
.VE
R1
Elle est très utilisée pour comparer plusieurs signaux sinusoïdaux entre eux.
Ce vecteur tourne dans le sens trigonométrique autour de l’origine du repère lorsque le temps s’écoule. Le signal s(t) est simplement la projection du vecteur sur l’axe des abscisses.
Non-inverseur
Représentation complexe
R2
VS = (1 + ).VE
R1
A la représentation de Fresnel, on peut associer 2 grandeurs
réelles au vecteur tournant : sa projection sur l’axe x, s1 (t), et sa
projection sur l’axe y, s2 (t).
s1 (t) = S .cos(ωt + Φ)
s2 (t) = S .sin(ωt + Φ)
On définit alors un signal complexe s(t) associé au vecteur
tournant par (où j est l’unité imaginaire tel que j2 = −1) :
Transimpédance
s(t) = s1 (t) + j.s2 (t) = S exp( j(ωt + Φ))
S = S exp( jΦ) est appelé amplitude complexe du signal
VS = −RT .IE
En régime harmonique et linéaire, v(t) et i(t) sont des signaux
sinusoïdaux de même pulsation. On peut noter : v(t) = Vexp( jωt)
et i(t) = Iexp( jωt)
Ainsi, v(t)/i(t) est un nombre complexe indépendant du temps
–3–
IOGS - Palaiseau - ETI 1A
Fondamentaux
Impédance complexe
Fonction de transfert
La fonction de transfert G d’un système est un modèle mathématique de la relation entre l’entrée VE et la sortie VS d’un
système linéaire, le plus souvent invariant.
V
Z = = R + jX
I
où R est appelé réactance et X susceptance
G( jω) =
Il est parfois plus simple de travailler avec l’admittance complexe : Y = 1/Z
Résistance
V S ( jω)
V E ( jω)
Diagramme de Bode
Le diagramme de Bode permet de représenter graphiquement l’évolution du gain, noté |G( jω)|, et de la phase, notée
arg(G( jω), de la fonction de transfert en fonction de la pulsation
(ω = 2π f ).
On choisit souvent une représentation logarithmique en décibels (dB) : |G|dB = 20log(|G( jω)|).
Z=R
Inductance
Filtre 1er ordre
Z = j.L.ω
ω0 =
Condensateur
1
1
=
τ RC
Filtre RC
Z=
1
j.C.ω
G( jω) =
Quadripôles
1
1 + jRCω
V s (t) = E(1 − e−t/RC )
Un quadripôle est un composant ou un circuit (ensemble de
composants) à deux entrées et deux sorties, permettant le transfert d’énergie entre deux dipôles (dans l’exemple suivant entre
le générateur et la charge).
Convention
Il peut être modélisé de la façon suivante :
Filtre CR
Gain en tension
A = V s /V e
G( jω) =
A est le gain en tension à vide (I S = 0).
Impédance d’entrée
jRCω
1 + jRCω
V s (t) = Ee−t/RC
Z e = V e /I e
L’impédance d’entrée Z e est celle vue par le générateur.
Impédance de sortie
Z s = (V s − A.V e )/I s
On retrouve ici en sortie une modélisation de Thévenin.
–4–
Téléchargement