Troubles d’apprentissage et défis dans le monde d’aujourd’hui LEARNING DISABILITIES AND CHALLENGES IN TODAY’S WORLD 22 au 24 mars 2017 March 22-24th 2017 PROGRAMME DÉTAILLÉ BRIGITTE STANKÉ, Ph.D., M.O.A., M.Sc. 2 Présidente du congrès 2017 Professeure à l’Université de Montréal. Chaire de recherche Normand-Maurice DÉROULEMENT DU CONGRÈS Mardi 21 mars 2017 Jeudi 23 mars 2017 15h00 – 21h30 6 h 30 Ouverture du comptoir d’inscription 7 h 00 Ouverture du salon des exposants – Petit-déjeuner 8 h 30 – 12 h 00 Conférences (J1) 8 h 30 – 12 h 00 Symposium Dépistage précoce (SJ1) 8 h 30 – 17 h 00 Symposium Mathématiques (SJ2) 8 h 30 – 17 h 00 Symposium French Immersion (en anglais) (SJ3) Ouverture du comptoir d’inscription FAITES VOS CHOIX... Mercredi 22 mars 2017 2 6h30 Ouverture du comptoir d’inscription 7h00 Ouverture du salon des exposants – Petit-déjeuner 8h30 – 10h00 Cérémonie d’ouverture (M1) 10h30 – 12h00 Conférences (M2) 8h30 – 12h00 Symposium Maternelles 4 ans (SM1.1) 10 h 00 – 10 h 30 Pause-café 10h00 – 10h30 Pause-café 10 h 30 – 12 h 00 Conférences (J2) 12h00 – 13h30 Pause-repas 12 h 00 – 13 h 30 Pause-repas 13h30 – 17h00 Conférences (M3 et M4) 13 h 30 – 15 h 00 Conférences (J3) 13h30 – 17h00 Symposium Maternelles 4 ans (SM1.2) 15 h 00 – 15 h 30 Pause-café 15 h 30 – 17 h 00 Conférences (J4) 15 h 00 – 15 h 30 Pause-café 20 h 00 Fermeture du salon des exposants 21 h 00 Fermeture du comptoir d’inscription 15 h 00 – 15 h 30 Pause-café 18 h 00 Fermeture du salon des exposants 22 h 00 Fermeture du comptoir d’inscription Vendredi 24 mars 2017 6 h 30 Ouverture du comptoir d’inscription 7 h 00 Ouverture du salon des exposants – Petit-déjeuner 08 h 30 – 10 h 00 Conférences (V1) 10 h 00 – 10 h 30 Pause-café 10 h 30 – 12 h 00 Conférences (V2) 12 h 00 – 13 h 30 Pause-repas et présentation éclair aux salons des exposants 13 h 30 Fermeture du comptoir d’inscription 13 h 30 – 15 h 00 Conférences (V3) 15 h 00 – 15 h 30 Pause-café 15 h 30 Fermeture du salon des exposants 15 h 30 – 17 h 00 Conférences (V4) MESSAGE DE LA PRÉSIDENTE DU CONGRÈS 2017 Troubles d’apprentissage et défis dans le monde d’aujourd’hui La 42e édition du congrès de l’Institut des troubles d’apprentissage (TA) traitera plus particulièrement de deux thèmes, soit celui de la prévention et de l’intervention précoce ainsi que des troubles d’apprentissage face à la diversité grandissante des apprenants de la société d’aujourd’hui. Prévention et intervention précoces La prévention des difficultés d’apprentissage et du décrochage scolaire joue un rôle primordial, non seulement pour le devenir du jeune apprenant, mais également pour notre société. Cette prévention nécessite de repérer ces difficultés le plus tôt possible afin de mettre en place une prise en charge précoce pour favoriser le développement optimal de l’enfant. La recherche a fait des avancées spectaculaires dans le domaine de la prévention mettant en lumière les multiples facteurs permettant de prédire les risques de difficultés d’apprentissage ainsi que les risques de décrochage scolaire. Diversité des apprenants, nouvelle réalité du monde d’aujourd’hui Le Canada accueille un nombre croissant de nouveaux immigrants de cultures et de langues de plus en plus diversifiées et le Québec ne fait pas exception. Dans les grandes métropoles, par exemple à Montréal, plus de 56 % des élèves sont allophones. Le multiculturalisme et le multilinguisme font partie de la nouvelle réalité du monde d’aujourd’hui. L’hétérogénéité de la population scolaire constitue une très grande richesse, mais peut également représenter une source de défis à relever pour les intervenants œuvrant en milieu scolaire. Afin de favoriser l’intégration et la réussite scolaires de tous les élèves, dont les allophones, il est important de connaître les facteurs langagiers, psychologiques, socioculturels et sociolinguistiques qui influencent les apprentissages scolaires afin de ne pas sous-estimer ou surestimer la présence d’un trouble d’apprentissage. Troubles d’apprentissage à l’ère d’aujourd’hui Le monde d’aujourd’hui n’est pas uniquement marqué par l’éclatement des frontières. Le développement fulgurant des technologies de l’information et des communications (TICs) bouscule et révolutionne également notre savoir-faire. La 43e édition du congrès de l’Institut des troubles d’apprentissage sera consacrée à la recherche sur les impacts et les usages des TICs sur la réussite éducative des apprenants présentant ou non un trouble d’apprentissage. Bon congrès à tous ! BRIGITTE STANKÉ, Présidente du 42e congrès de l’Institut TA Professeure titulaire à l’Université de Montréal 3 3 MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET DE L’ADMINISTRATRICE DÉLÉGUÉE DE L’INSTITUT TA Troubles d’apprentissage et défis dans le monde d’aujourd’hui C’est avec enthousiasme que nous vous dévoilons la programmation de notre 42e congrès sur les troubles d’apprentissage et les troubles associés. Nous croyons que cette dernière mouture offrira à l’ensemble des congressistes une occasion de perfectionnement et de formation continue à la hauteur de vos attentes. C’est avec beaucoup de rigueur et de professionnalisme que l’équipe scientifique a réuni de nombreux chercheurs du domaine des troubles d’apprentissage pour mettre au point cette programmation. Les contenus de ces dizaines de conférences et symposiums sauront nourrir vos multiples questionnements et en feront émerger bien d’autres. Pour favoriser vos échanges sur l’état de la recherche, nous vous proposons des espaces de discussion tant à l’heure du lunch qu’en fin de journée. Nous avons la conviction que ce congrès d’envergure sur les troubles d’apprentissage saura vous offrir, encore cette année, une occasion de vous surprendre par ces multiples conférences et symposiums durant ces trois jours. Au nom de l’équipe de l’Institut des troubles d’apprentissage, nous vous souhaitons un congrès inspirant et un séjour avec nous qui continuera de nourrir le feu sacré qui vous habitent et représente un gage d’espoir pour tous ceux qui vivent avec des troubles d’apprentissage. LUCILLE DOIRON, Administratrice déléguée Institut des troubles d’apprentissage (Institut TA) ROGER CASGRAIN, Président du Conseil d’administration de l’Institut TA Vice-président exécutif Casgrain & Compagnie Ltée 4 MESSAGE DES DIRECTEURS SCIENTIFIQUE ET DE LA PROGRAMMATION DU CONGRÈS Troubles d’apprentissage et défis dans le monde d’aujourd’hui Nous voici à l’aube du 42e congrès de l’Institut des troubles d’apprentissage ! Cette fois, nous avons relevé ce défi avec la complicité de Madame Brigitte Stanké, professeure agrégée à l’Université de Montréal et présidente d’honneur attitrée pour les 42 e et 43e congrès de l’Institut des troubles d’apprentissage. C’est ensemble que nous avons poursuivi notre mission de représenter les intérêts des personnes atteintes d’un trouble d’apprentissage en offrant nos services d’information et de formation aux congressistes pour une meilleure compréhension des troubles d’apprentissage et des troubles associés. Cette année est marquante, car l’organisation célèbre son 50 e anniversaire. À l’approche de cette année charnière, l’AQETA est devenue l’Institut des troubles d’apprentissage pour mieux servir encore les personnes atteintes d’un trouble d’apprentissage, leurs proches et les intervenants chargés de les soutenir. Nous militons ouvertement pour la déstigmatisation des personnes atteintes d’un trouble d’apprentissage et pour leur inclusion à part entière dans la société. Pour appuyer cette cause, nous souhaitons faire du congrès de l’Institut un carrefour d’idées et d’initiatives pour stimuler la recherche et le transfert des avancées scientifiques dans les milieux de pratique. Nous souhaitons également réunir nos alliés et nos partenaires pour former un front commun et coordonner nos actions. Le congrès de l’Institut constitue un lieu de rencontre idéal pour assurer une communication interdisciplinaire, l’échange des idées et la mobilisation des décideurs et des intervenants. La préparation du congrès de l’Institut est un travail d’équipe, un travail assorti d’une merveilleuse effervescence. Nous assumons le rôle de directeurs du congrès pour la deuxième fois et avec toujours la même énergie et la même détermination à nous surpasser. Pour ce 42 e congrès, nous vous offrons, avec la collaboration des conférenciers, plus de 70 exposés et six symposiums sur des sujets d’actualité. Les symposiums constituent des évènements uniques, car ils nous donnent l’occasion d’entendre plusieurs experts traiter d’un thème commun. Ces évènements peuvent mettre en relief la convergence ou la divergence des conclusions auxquelles les experts sont arrivés en menant leur réflexion indépendamment les uns des autres. Les exposés et les symposiums offrent aux conférenciers et à l’auditoire une occasion de remettre en question des idées, de stimuler la réflexion et de faire avancer l’état des connaissances et l’efficacité des pratiques à l’intention des personnes qui vivent avec d’un trouble d’apprentissage. Le congrès favorise également la création de réseaux de chercheurs et d’intervenants nationaux et internationaux. Pour mieux soutenir cette fonction du congrès, nous vous offrons, cette année, des « dîners réseautage ». Il s’agit de moments particuliers pour partager votre repas avec des collègues qui, comme vous, s’intéressent aux troubles d’apprentissage. Pour aviver les échanges, nous avons invité des "conférenciers surprises" qui viendront, pendant le dîner, commenter un sujet de l’heure concernant l’éducation, les troubles d’apprentissage ou les troubles associés. Au terme de quelques mois de préparation, nous sommes heureux de vous présenter le programme du 42e congrès de l’Institut des troubles d’apprentissage. Nous croyons que ce programme saura combler tous les congressistes, peu importe leur rapport aux troubles d’apprentissage ou leur fonction professionnelle. Chacun y trouvera son compte, de la petite enfance à la transition de l’école à la vie active, des troubles d’apprentissage aux divers troubles associés. Que vous soyez parents, enseignants, orthopédagogues, techniciens en éducation spécialisée, psychoéducateurs, psychologues, orthophonistes, conseillers en orientation, conseillers pédagogiques, directeurs d’établissement, étudiants, employeurs, professeurs, formateurs ou chercheurs, sachez que c’est d’abord pour vous que ce congrès existe. Ce forum constitue une occasion pour toutes les personnes concernées d’échanger pour mieux comprendre les antécédents, la nature et les conséquences des troubles d’apprentissage et un lieu de réflexion sur les moyens que nous pourrions mettre en œuvre pour aider les apprenants à surmonter leurs difficultés. Le moment est maintenant venu de nous en remettre aux conférenciers pour nous aider collectivement à atteindre ces objectifs. Le monde d’aujourd’hui est complexe et les défis sont de taille pour les personnes concernées par un trouble d’apprentissage. Travaillons ensemble à réduire les obstacles et la stigmatisation qu’affrontent actuellement les personnes atteintes d’un trouble d’apprentissage. ALAIN DESROCHERS Ph.D. Directeur scientifique du congrès de l’Institut TA Professeur titulaire, Université d’Ottawa GUY AUBLET Directeur de la programmation du congrès de l’Institut TA Conseiller pédagogique, Commission scolaire Marie-Victorin 5 5 CONSEIL D’ADMINISTRATION ÉQUIPE DE LA PERMANENCE Roger Casgrain Lucille Doiron L’EQUIPE DE L’INSTITUT Président du conseil d’administration Vice-président exécutif Casgrain & compagnie limitée Alain Desrochers Sébastien Côté Directeur scientifique du congrès Vice-président du conseil d’administration Vice- Guy Aublet président ressources humaines Directeur de la programmation du congrès Stingray Stéphanie Leblanc Jérémie Desport Chargé de projets – Congrès & événements spéciaux Trésorière Associée CPA, CA, CIRP PwC Philippe L. Labelle Christine Couston Coordonnatrice au développement des services Secrétaire Danna Janvier Président et chef de la direction Viandes Seficlo Inc. Coordonnatrice aux formations et services aux membres François Labrie Benjamin Dunn Administrateur Enseignant HEC Montréal Pierre Ladouceur Administrateur Président Turbo Marketing Jean-Pierre Léger Responsable des ressources financières Équipe des personnes ressources spécialisées dans les troubles d’apprentissage Madeleine Fauteux Personne-ressource spécialisée Administrateur Odette Raymond Président du conseil et chef de la direction Groupe St-Hubert Inc. Personne-ressource spécialisée Michel Leblanc Administrateur Président et chef de la direction Chambre de commerce du Montréal métropolitain Alain Simard Administrateur Président-fondateur Équipe Spectra Mario Asselin Administrateur Consultant Mario Tout de Go 6 Administratrice déléguée Annie Parenteau Personne-ressource spécialisée Mélanie Bédard Personne-ressource spécialisée COMITÉ SCIENTIFIQUE DU CONGRÈS 2017 Brigitte Stanké Université de Montréal Alain Desrochers Université d’Ottawa Guy Aublet Commission scolaire Marie-Victorin Michelle Comeau Ex-directrice de la programmation Congrès de l’Institut et de l’AQETA Godelieve Debeurme Université de Sherbrooke Anne Lessard Université de Sherbrooke Daniel Daigle Université de Montréal Nathalie Chapleau UQÀM Rachel Berthiaume Université de Montréal Véronique Parent Université de Sherbrooke Steve Bissonnette TELUQ Mélanie Paré Université de Montréal Annie Parenteau Commission scolaire Marie-Victorin Madeleine Fauteux Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys Odette Raymond Institut des troubles d’apprentissage Laurent Matte OCCOQ Pascale Nootens Université de Sherbrooke Chantal Ouellet UQÀM Jean Chouinard Le Récit Mario Godin RNE TED Nathalie Bisaillon Université de Montréal Julie Guillemette Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys France Capuano UQÀM Marc Bigras UQÀM Éric Morissette Université de Montréal Chantale Couturier Université de Sherbrooke Line Massé UQTR Nadia Desbiens Université de Montréal Julie McIntyre Université de Montréal 7 Un grand merci à tous nos évaluateurs pour le temps bénévole qu’ils ont accordé à l’Institut afin de vous offrir une programmation de choix et validée par des experts de l’éducation et des troubles d’apprentissage. 7 LES PARTENAIRES DE L’INSTITUT TA 8 TARIFS & INSCRIPTIONS 2017 L’inscription au 42e congrès annuel de l’Institut TA se fait exclusivement en ligne au institutta.com (onglet congrès 2017, section tarifs et inscriptions). Après avoir rempli le formulaire d’inscription en ligne, vous aurez la possibilité de retourner dans votre fiche d’inscription afin de modifier ou compléter les informations concernant l’adresse de facturation ou vos choix de conférences. Pour ce faire, suivez les instructions du courriel de confirmation. Cette année encore, nous offrons aux groupes de 10 personnes et plus (hors tarif étudiant) la possibilité de profiter d’un rabais de 20% sur la facture finale du groupe. Pour plus de détails, contacter le secrétariat des inscriptions. Aucune inscription papier, les inscriptions seront exclusivement électroniques. Tarif Lève-tôt Jusqu’au vendredi 9 Nondécembre Membre Étudiant membre 2016 Lundi 7 Novembre 2016 à midi Une place gratuite pour le dînerconférence avec notre « conférencier mystère » du vendredi 24 mars 2017 aux 20 premiers inscrits Inclus dans les frais d’inscription : Cartable du congressiste (sac du congrès, guide du congressiste, infos sur nos exposants et partenaires) accès aux conférences sélectionnées ainsi qu’au salon des exposants, pauses-café et petits- déjeuners. Les forfaits « journée » ne sont pas décomposables. Les inscriptions sont nominales et non transférables. Il est impératif de récupérer votre cocarde à l’accueil afin d’accéder aux espaces du congrès. NOUVEAUTÉ : Parlons TA ! Les diners-réseautage : Venez écouter un conférencier vedette, partager et débattre d’un fait d’actualité en lien avec les troubles d’apprentissage le temps d’un repas. Le fruit de votre réflexion commune servira à faire avancer la recherche et à développer des pistes d’intervention favorisant la réussite scolaire. 3 jours 500 $ 450 $ Nondisponible Chaque midi, réservez votre place et votre boite à lunch pour seulement 30$. 2 jours 400 $ 350 $ Nondisponible Réservez votre place en cliquant ici maintenant 1 jour 300 $ 250 $ Nondisponible À compter du 10 décembre 2016, Jusqu’au congrès Nonmembre Membre Étudiant 3 jours 2 jours 600 $ 550 $ 115 $ 500 $ 450 $ 90 $ 1 jour 400 $ 350 $ 65 $ Numéro d’organisme de charité : 130487788RR0001. Attention les places sont limitées. Aucune réservation ne sera prise sur place, réservation exclusivement en ligne au moment de votre inscription au congrès (en supplément des frais d’inscription au congrès). ENVIE DE VISITER LE SALON EXPOSANTS UNIQUEMENT ? Tarif régulier L’Institut TA ayant le statut d’OBNL, les tarifs d’inscription sont exempts de taxes. 9 OUVERTURE DES INSCRIPTIONS DES Présentez-vous au comptoir d’inscription pour obtenir votre accès journée à seulement 15$ (entrée unique, prix par personne, non-remboursable et non-transférable). Horaire du salon des exposants : Mercredi 22 mars 2017 Jeudi 23 mars 2017 Vendredi 24 mars 2017 7h00-18h00 7h00-20h00 7h00-15h30 9 PAIEMENT Les modes de paiement autorisés sont : - Cartes de crédit Visa ou MasterCard - Par chèque à l’ordre de l’Institut des troubles d’apprentissage à nous faire parvenir à l’adresse suivante : 42e congrès de l’Institut TA 740, rue Saint-Maurice, bureau 502 Montréal QC, H3C 1L5 Canada Le chèque devra nous parvenir dans les 30 jours suivant la réception du courriel de confirmation. Si le paiement ne peut pas être émis dans ce délai, le participant doit faire parvenir au secrétariat un justificatif d’endossement des frais d’inscription de sa commission scolaire ou de son employeur. Ce justificatif lui sera demandé par un courriel de rappel. POLITIQUE D’ANNULATION Toute annulation d’inscription doit être envoyée par écrit au secrétariat du congrès. Merci de fournir aussi un justificatif valable : - Attestation de décès - Grossesse - Congés maladie sur ordre médical. Jusqu’au 19 février 2017 inclus : Avec justificatif valable : Remboursement complet excluant des frais administratifs de 20% calculés sur le montant de l’inscription au congrès. A compter du 20 février 2017 : Aucune demande de remboursement ne sera traitée. Les remboursements seront effectués après la tenue du congrès. 10 HORAIRE DES INSCRIPTIONS SUR PLACE Mardi 21 mars 2017 15 h 00 – 21 h 30 Mercredi 22 mars 2017 6 h 30 – 22 h 00 Jeudi 23 mars 2017 6 h 30 – 21 h 00 Vendredi 24 mars 2017 6 h 30 – 13 h 30 Notez que sur place, les choix de conférences peuvent être plus restreints. LES LIEUX DU CONGRÈS MOT DE LA DIRECTRICE DES VENTES ET DU MARKETING DU WESTIN MONTRÉAL Depuis maintenant 5 ans, l’équipe du Westin Montréal collabore à l’organisation et au succès du congrès de l’Institut des troubles d’apprentissage. C’est donc avec un immense plaisir et beaucoup de fierté que nous renouvelons notre association pour une 5e année d’affilée. Pour notre équipe, l’Institut des troubles d’apprentissage se veut beaucoup plus qu’une simple institution. C’est une organisation essentielle qui aide les gens à trouver leur place dans les différents milieux de travail tout en sensibilisant les employeurs à ce phénomène grandissant. Nous sommes à préparer votre arrivée et mettons encore une fois tout en place afin que vous y trouviez confort et bien-être durant votre séjour. N’hésitez surtout pas à faire appel à nous pour toutes demandes, nous sommes là pour vous. Bon congrès ! TARIFS WESTIN 2017 Tarifs spéciaux valables jusqu’au 20 Février 2017, hâtez-vous ! Chambre régulière tarif Institut TA (Occupation simple ou double) 164 $ Personne supplémentaire (3e et 4e personne) 30 $ par personne et par nuit Stationnement 20 $ / jour avant Minuit 32 $/nuit RÉSERVATION PAR INTERNET : Cliquez ici Vous pourrez aussi réserver par téléphone en mentionnant que vous participez au congrès de l’Institut TA, en composant le numéro sans frais 1-866-837-4262. MYLÉNE GAGNON Directrice des ventes et du marketing Hôtel Westin Montréal 11 11 MERCREDI 22 MARS 2017 Ouverture des portes dès 7h00 M1 8h00 – 9h45 Cérémonie d’ouverture 2017 Pause-café 10h00 – 10h30 M2.1 Difficultés de comportement Nancy Gaudreau M2.2 M2.3 Mathématiques Inclusion scolaire Laurent Theis Dulciane Houde M2.4 M2.5 Plan Trouble auditif d’intervention Geneviève Bédard Benoit Jutras M2.6 M2.7 M2.8 Lecture TSA Services adaptés Linda Siegel Héléne Massé Hélène Savard Quel soutien aux élèves en difficulté Démarche de La gestion du Solutions to the intégrés lors de la L’inclusion scolaire soutien à l’élève Le trouble du comportement, ça traitement auditif Problems of résolution de – partage de nos qui rencontre chez l’enfant Learning Disabilities s’apprend ! situationsréflexions des difficultés problèmes mathématiques ? M2.9 SM1.1 Inclusion Maternelles 4 ans Christelle Maillart SYMPOSIUM (FR) Les retombées Poursuivre ses Que sait-on de inattendues d’une études au l’apprentissage activité de collégial, connaissance de mission possible chez les enfants dysphasiques ? soi pour les TSA ! « Ma fierté » Les maternelles 4 ans à temps plein en milieu défavorisé au Québec (partie 1) Pause-dîner 12h00 – 13h30 M3.1 M3.2 Aides technologiques Formation continue Madeleine Fauteux Geneviève Carrier M3.3 Développement de l’autonomie Jacques Langevin M3.4 M3.5 M3.6 TDAH Transition de l’école vers la vie adulte Langage oral/ écrit Line Massé AnneMarie CôtéProvençal Borri-Anadon / Mauroux / Virlet M3.7 M3.8 Mathématiques Inclusion scolaire Michel Lyons Julia Ferrari Évaluation du langage oral en contexte pluriethnique et plurilingue : mobilisation à la CSMB M3.9 Lecture Beauregard / Layes SM1.2 Maternelles 4 ans SYMPOSIUM (FR) Lire avec fiston : un projet de littératie familiale gagnant Un service Compétence en d’accompagnement Conduire un entretien Aides Innovations pour Quand ça ne va lecture et des enseignants Favoriser métagraphique pour mieux technologiques et l’enseignement pas avec le habiletés innovant en l’intégration sociale comprendre les dysphasie d’habiletés concept de sociales au fondements et les traces formation des enfants ayant essentielles à nombre … écrites des jeunes professionnelle un TDAH en classe primaire : un l’autonomie scripteurs programme (Partie 1) visant l’inclusion scolaire Identifying and supporting struggling students in the inclusive classroom (Part 1) Syndrome de déficience proprioceptive et troubles spécifiques des apprentissages : fréquence et coefficient de corrélation Efficacité d’un programme d’entrainement phonologique auprès d’enfants ayant un trouble d’apprentissage de la lecture Les maternelles 4 ans à temps plein en milieu défavorisé au Québec (partie 2) Pause-café 15h00 – 15h30 M4.1 M4.2 M4.3 M4.4 M4.5 M4.6 Anxiété Motivation & défis Maternelle TSA Inclusion scolaire Insertion socioprofessionnelle Julie Beaulieu Dubé / Godin Marie-France Morin Nadia Abouzeid Claudia Verret Ouellet / Lessard Enseigner à des élèves présentant un trouble du spectre de l’autisme L’Inclusion scolaire des élèves ayant des besoins particuliers en EPS : état des connaissance s et pistes d’action L’anxiété en milieu scolaire : mieux comprendre pour mieux aider Des projets entrepreneuriaux pour favoriser la motivation et la réussite des élèves avec un trouble d’apprentissage Les scripteurs ayant une dysphasie relèvent-ils les mêmes défis en orthographe lexicale que les normo scripteurs ? Les effets de dispositifs en classe de maternelle pour accompagner les enfants dans leurs premières tentatives en écriture Lire et mieux comprendre en formation professionnelle du secondaire : une recherche action-formation Quand ça ne va pas avec le concept de nombre … (Partie 2) Identifying and supporting struggling students in the inclusive classroom (Part 2) L’insertion professionnelle de stagiaires en défi d’adaptation en technique de la santé 17h00 - Fin de la journée 12 M4.9 Troubles associés Nadeau / Aubineau Portrait québécois des pratiques visant à prévenir et à gérer les difficultés comportementales au préscolaire/primaire Stratégies d’inclusion scolaire des élèves présentant un trouble du spectre autistique au secondaire Les maternelles 4 ans à temps plein en milieu défavorisé au Québec (partie 2) JEUDI 23 MARS 2017 8h30 - Début de la journée J1.1 J1.2 J1.3 Aides technologiques Dyslexie Relations & émotions Marijo Émond ANNULÉE Claire Beaumont Évolution de la conception du Outils technologiques trouble de gratuits, utiles en lecture et en écriture l’apprentissage au XXe siècle, le cas de la dyslexie Les mauvais traitements émotionnels par les adultes de l’école : identifier les causes pour mieux les prévenir J1.4 J1.5 J1.6 J1.7 SJ1.1 Dépistage précoce Transition de l’école vers la vie adulte Écriture Inclusion scolaire Compétences langagières : élèves allophones Johanne Magloire Denis Alamargot ANNULÉE Martine Lienhard L’accommodem ent raisonnable et les troubles d’apprentissage : de l’école au milieu du travail Analyse du décours temporel des traitements Conception orthographiques universelle de et rédactionnels l’apprentissage : chez les enfants cadre théorique et dyslexiques. applications Vers de concrètes (Partie 1) nouveaux critères d’évaluation ? SJ2.1 Mathématiques SJ3.1 French immersion program SYMPOSIUM SYMPOSIUM (FR) SYMPOSIUM (EN) (FR) Dépistage précoce des élèves à Développer les risque de compétences difficultés langagières des élèves allophones d’apprentissage en grand retard ou de décrochage scolaire et scolaire, c’est intervention possible ! préventive (Partie 1) (Partie 1) Plaisir et investissement en mathématiques : là où le plaisir peut supplanter la détresse (Partie 1) Dealing with learning disabilities in French immersion program (Part 1) Dépistage précoce des élèves à Développer les risque de compétences difficultés langagières des élèves allophones d’apprentissage en grand retard ou de décrochage scolaire et scolaire, c’est intervention possible ! préventive (Partie 2) (Partie 2) Plaisir et investissement en mathématiques : là où le plaisir peut supplanter la détresse (Partie 2) Dealing with learning disabilities in French immersion program (Part 2) Pause-café 10h00 – 10h30 J2.1 J2.2 J2.3 Intervention en orthopédagogie Estime de soi Difficultés de comportement Annie Côté Stéphanie Deslauriers Jonathan Bluteau Interventions éclairées par la recherche J2.4 J2.5 Transition de l’école vers la vie adulte Écriture Jacques Cossette Martine Cavanagh Les impacts économiques et Comment sociaux de soutenir Trouble La discipline d’adaptation ou l’intégration des l’apprentissage positive : en route élèves avec de l’écriture chez troubles mentaux ? vers une bonne besoins les élèves en Différencier pour estime de soi particuliers sur difficulté de la 4e mieux intervenir le marché du à la 8e année travail Conception universelle de l’apprentissage : cadre théorique et applications concrètes (Partie 2) Pause-dîner 12h00 – 13h30 J3.1 J3.2 J3.3 Compréhension orale Décrochage scolaire Nathalie Chapleau Nancy Granger ANNULÉE Écriture J3.4 J3.5 J3.6 Transition de l’école vers la vie Mathématiques Fonctions exécutives adulte Arline Laforest Benoit Dumas Julie-Soleil Sabourin J3.7 TSA Nathalie Poirier SJ1.2 Dépistage précoce SYMPOSIUM (FR) SJ2.2 Mathématiques SYMPOSIUM (FR) SJ3.2 French immersion program SYMPOSIUM (EN) Dépistage précoce des élèves à Interventions Plaisir et L’oral comme risque de Développer les orthopédagogiques en investissement en soutien à la La mobilisation, un Développement de Soutenir la réussite difficultés Dealing with learning compétences et orthographe lexicale mathématiques : là Les 5 au scolaire en utilisant les mieux comprendre d’apprentissage diablities in French auprès de l’élève compréhension et à vaccin contre le l’employabilité des où le plaisir peut quotidien en étudiants fonctions exécutives l’enfant ayant un ou de décrochage immersion program dysorthographique la réussite scolaire décrochage social supplanter la mathématiques dans les différentes et scolaire … universitaires scolaire et (Part 3) (Partie 1) TSA par le jeu détresse disciplines intervention (Partie 1) préventive (Partie 3) (Partie 3) Pause-café 15h00 – 15h30 J4.1 J4.2 J4.3 J4.4 J4.5 Transition de l’école vers la vie adulte TDAH DSM5 Dyspraxie Persévérance scolaire Chantale Couturier Lyne Charron Égide Royer Pascale Dubois Karine Jacques Aspects théoriques reliés à l’établissement d’un diagnostic en santé mentale Évolution et caractéristiques de la dyspraxie verbale : comprendre et aider ces enfants en contexte scolaire Les 5 « fantastiques » Les prédicteurs d’une transition réussie vers la vie adulte chez les jeunes ayant des besoins particuliers TDAH mon amour Plaisir et Dépistage précoce investissement des élèves à en risque de Développer les Soutenir la réussite compétences et difficultés mathématiques : scolaire en utilisant les mieux comprendre d’apprentissage là où le plaisir fonctions exécutives l’enfant ayant un ou de décrochage peut supplanter la scolaire et TSA par le jeu (Partie 2) détresse intervention (Partie 2) préventive (Partie 4) Dealing with learning disabilities in French immersion program (Part 4) (Partie 4) 17h00 - Fin de la journée 13 13 VENDREDI 24 MARS 2017 8h30 - Début de la journée V1.1 V1.2 V1.3 V1.4 V1.5 V1.6 V1.7 SV1.1 Neuro-éducation Mathématiques Lecture Apprentissage du français Lecture Vision TSA RAI Julien Mercier Colette Picard Catherine Turcotte Audrey Boivin Jean Écalle Langis Michaud Nathalie Poirier Neurosciences, éducation, et pratiques probantes Détresse face à la auprès des personnes mémorisation des faits numériques qui présentent un trouble (Partie 1) d’apprentissage (Partie 1) Stratégies de lecture avec des élèves ayant une déficience intellectuelle légère Les défis of learning en franglais. Éclairage, TBI, tablettes : comprendre Prévention des leur impact difficultés en afin d’adapter lecture : de l’école et l'évaluation aux optimiser le interventions rendement visuel des enfants Les troubles psychologiques et d'apprentissage associés au trouble du spectre de l'autisme SV2.1 Premières Nations SV3.1 Gestion de classe SYMPOSIUM SYMPOSIUM (FR) SYMPOSIUM (FR) (FR) Les fonctions de Les défis et les l'évaluation dans solutions la mise en œuvre associés à du modèle de l'éducation chez l'intervention en les Premières lecture-écriture Nations (Partie 1) (Partie 1) La gestion de classe dans une approche inclusive (Partie 1) Pause-café 10h00 – 10h30 Neurosciences, éducation, et pratiques probantes Détresse face à la auprès des personnes mémorisation des faits numériques qui présentent un trouble (Partie 2) d’apprentissage (Partie 2) V2.7 V2.4 V2.5 Décrochage scolaire Orthographe grammaticale Lecture écriture Vision Aides technologiques Amanda Lopez Édith Lambert-Bonin Nathalie Prévost Julie Bourque Annie Magnan Un outil pour Différences qui Stimuler la favoriser la caractérisent les conscience transition des élèves considérés à morphologique apprentissages en Bien voir risque de décrochage pour soutenir scolaire de ceux non à l’apprentissage de lecture-écriture pour mieux entre la apprendre risque dans leur l’orthographe maternelle et la engagement scolaire: grammaticale ? 1ère année du une analyse C’est possible ! primaire discriminante Les difficultés d’apprentissage de la lecture : l’apport des systèmes d’aides informatisées V2.3 V2.6 Les fonctions de Les défis et les l'évaluation dans solutions la mise en œuvre associés à du modèle de l'éducation chez l'intervention en les Premières lecture-écriture Nations (Partie 2) La gestion de classe dans une approche inclusive (Partie 2) (Partie 2) Pause-dîner 12h00 – 13h30 V3.1 V3.2 ADOQ (orthopédagogie) Orthographe lexicale Isabelle Gadbois Raymond Nolin V3.3 Gestion de la différence Isabelle Vachon V3.4 V3.5 SV1.2 Écriture Mathématiques RAI Christelle Maillart Orthopédagogue, Comment enseigner L’actualisation du explicitement collaboration et PFEQ cycle-âge en Soutenir le développement langagier réussite éducative : l’orthographe lexicale adaptation scolaire au des enfants d’âge préscolaire : SOLEM à partir d'une une profession à votre secondaire : tout un méthode service ! programme ! d'apprentissage sans erreur? Lise St-Pierre Ça fait du sens : je vois, je nomme, je touche les maths ! J'organise MES maths… (Partie 1) SYMPOSIUM (FR) SV2.2 Premières Nations SYMPOSIUM (FR) Les fonctions de Les défis et les solutions l'évaluation dans associés à la mise en œuvre du modèle de l'éducation chez les Premières l'intervention en Nations lecture-écriture (Partie 3) SV3.2 Gestion de classe SYMPOSIUM (FR) La gestion de classe dans une approche inclusive (Partie 3) (Partie 3) Pause-café 15h00 – 15h30 V4.1 V4.2 V4.3 V4.4 Numératie Littératie Aides technologiques Éveil à l’écrit Annie Lussier ANNULÉE Géraldine Wickert Corinne Toupin Les petits héros de la numératie La bibliothèque scolaire pour soutenir les compétences en littératie d’élèves ayant une déficience intellectuelle Quand dyslexiedysorthographie rime avec nouvelle technologie Travailler efficacement le vocabulaire en classe au préscolaire et au 1er cycle Ça fait du sens : je vois, je nomme, je touche les maths ! J'organise MES maths… (Partie 2) 17h00 - Fin de la journée 14 Les défis et les Les fonctions de solutions l'évaluation dans associés à la mise en œuvre l'éducation chez du modèle de les Premières l'intervention en Nations lecture-écriture (Partie 4) (Partie 4) La gestion de classe dans une approche inclusive (Partie 4) PROGRAMMATION DÉTAILLÉE Mercredi 22 mars 2017 M1.1 Cérémonie et conférence d’ouverture AM 8 h 00 à 9 h 45 Troubles d’apprentissage et défis dans le monde d’aujourd’hui Brigitte Stanké, Ph. D., Présidente du 42e congrès de l’Institut TA. Professeure titulaire à l’Université de Montréal Le Canada accueille un nombre croissant de nouveaux immigrants de cultures et de langues de plus en plus diversifiées et le Québec ne fait pas exception. Dans les grandes métropoles, par exemple à Montréal, plus de 56 % des élèves sont allophones. Le multiculturalisme et le multilinguisme font partie de la nouvelle réalité du monde d’aujourd’hui. L’hétérogénéité de la population scolaire constitue une très grande richesse, mais peut également représenter une source de défis à relever pour les intervenants œuvrant en milieu scolaire. Afin de favoriser l’intégration et la réussite scolaires de tous les élèves, dont les allophones, il est important de connaître les facteurs langagiers, psychologiques, socioculturels et sociolinguistiques qui influencent les apprentissages scolaires afin de ne pas sousestimer ou surestimer la présence d’un trouble d’apprentissage. PAUSE-CAFÉ 10 H 00 - 10 H 30 Rendez-vous au salon des exposants... M2.1 La gestion des comportements, ça s'apprend ! AM 10 h 30 à 12 h 00 Nancy Gaudreau, Ph. D. en psychopédagogie, Professeure agrégée, Université de Laval Sylvie Dolbec, Maitrise en psychoéducation, Conseillère pédagogique en adaptation scolaire, Commission scolaire de Portneuf L’enseignement aux élèves présentant des comportements difficiles (PCD) représente un défi pour toute l’école. Or, l'inclusion de ces élèves demande que les enseignants présentent des attitudes d’ouverture, des habiletés spécifiques d'intervention et la présence de ressources susceptibles de les soutenir dans leur action éducative. Pour ce faire, plusieurs pratiques reconnues efficaces peuvent être mises en place. Cette conférence a pour objectif de faire connaitre un dispositif de formation mettant à profit 37 capsules vidéo et un guide pédagogique illustrant des interventions probantes pour gérer les comportements difficiles des élèves. Développé en collaboration avec des enseignants et des chercheurs, il s'adresse aux professionnels responsables de la formation initiale et continue du personnel enseignant œuvrant au préscolaire et au primaire. Les retombées souhaitées seraient d’outiller gracieusement les formateurs dans leur travail auprès des enseignants. Niveau : Avancé Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Conseillers pédagogiques, Psychologues, Psychoéducateurs M2.2 Quel soutien aux élèves en difficulté intégrés lors de la résolution de situations-problèmes mathématiques ? AM 10 h 30 à 12 h 00 Laurent Theis, Ph. D., Professeur titulaire, Université de Sherbrooke Nancie Charron, enseignante, commission scolaire des Hauts-Cantons Carole Morelli, conseillère pédagogique, commission scolaire des Hauts-Cantons Notre recherche-action collaborative avec des enseignants et orthopédagogues de la Commission Scolaire des Hauts-Cantons avait comme objectif de soutenir les élèves en difficulté intégrés en classe ordinaire du primaire dans la résolution de situations-problèmes mathématiques. Au niveau méthodologique, les enseignants et orthopédagogues ont rencontré les élèves en difficulté en petits groupes avant et après la résolution de la situationproblème en classe, afin de leur faciliter l’entrée dans le problème (rencontre avant) et de revenir sur les connaissances construites (rencontre après). Les résultats obtenus ont fait ressortir deux aspects principaux : les caractéristiques que ces rencontres doivent avoir pour soutenir l’élève en difficulté lors de la résolution de la situationproblème. Les fonctions de ces dispositifs pour les élèves en difficulté. Nous discuterons également des implications du dispositif sur la collaboration entre enseignants et orthopédagogues. 15 15 Niveau : Avancé Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues M2.3 L'inclusion scolaire : partage de nos réflexions AM 10 h 30 à 12 h 00 Dulciane Houde, Bacc. en éducation Français langue seconde, Conseillère pédagogique, Conseil scolaire francophone Jacynthe Boucher, Bacc. en orthopédagogie, Conseillère pédagogique, Conseil scolaire francophone Notre objectif est de présenter les principes de base de la pédagogie universelle, certaines stratégies ainsi que quelques moyens que nous utilisons au conseil scolaire francophone (CSF) de la Colombie-Britannique pour faire vivre l'inclusion. Notre démarche se base sur les principes de la pédagogie universelle. Les secteurs de la mise en œuvre des programmes et de l'adaptation scolaire travaillent de concert pour favoriser la réussite de tous les élèves. Ensemble, nous sommes confrontés à plusieurs défis émergeant de nos différents milieux et nous sommes en constant questionnement. Pendant cet atelier, nous partagerons le résultat de nos réflexions sur nos pratiques d'inclusion. Au CSF, tous les élèves sont inclus en classe régulière. Depuis plusieurs années, notre implication est de mettre en place des stratégies pour répondre aux besoins de tous les élèves. L'inclusion est plus que jamais au cœur de notre pratique et devient le fil conducteur de nos actions. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Parents M2.4 Démarche de soutien à l'élève qui rencontre des difficultés AM 10 h 30 à 12 h 00 Geneviève Bédard, Maîtrise en psychopédagogie, Responsable de la Politique de l'adaptation scolaire, Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur Sylvie Trudeau, Maîtrise en psychopédagogie, Professionnelle en sciences de l'éducation, Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur L’objectif de cette conférence est de favoriser une meilleure compréhension de la différenciation en milieu scolaire appuyée sur une démarche de soutien à l'élève qui rencontre des difficultés. La démarche du plan d'intervention est maintenant implantée depuis plusieurs années dans le milieu scolaire québécois. De récents travaux ont permis d'apporter au milieu scolaire des précisions sur les pratiques et les enjeux liés à la différenciation pédagogique. Dans une perspective de société inclusive, le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur propose une démarche de soutien à l'élève qui rencontre des difficultés. Cette conférence permettra de voir comment la démarche liée au plan d'intervention permet de soutenir les pratiques en différenciation. L'appropriation de la démarche de soutien par l'équipe d'apprentissage accompagnant l'élève favorisera l'efficacité et la cohérence des interventions. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Parents, Psychologues, Psychoéducateurs, Conseillers d'orientation M2.5 Le trouble de traitement auditif chez l’enfant AM 10 h 30 à 12 h 00 Benoit Jutras, Doctorat en Sciences biomédicales (option audiologie), Professeur titulaire et Directeur de programme en audiologie à l'Université de Montréal, Chercheur au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine Le but de la conférence est de présenter les caractéristiques propres au trouble de traitement auditif et celles partagées avec d’autres troubles, dont ceux du langage écrit, de faire un survol des outils d’évaluation et de proposer des moyens pour aider les élèves ayant ce trouble. Les propos de la conférence proviendront de la littérature et aussi d’études menées dans notre laboratoire auprès d’enfants ayant un trouble de traitement auditif. Les résultats d’études montrent que des moyens existent afin de limiter les situations où les élèves ayant un trouble de traitement auditif éprouvent de la difficulté à comprendre à cause de leur problème auditif pouvant avoir des conséquences au plan du langage écrit. En appliquant des moyens d’intervention, il est possible de changer positivement la trajectoire éducative d’un élève ayant un trouble de traitement auditif. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques 16 M2.6 Solutions to the Problems of Learning Disabilities AM 10 h 30 à 12 h 00 Attention, cette conférence sera donnée entièrement en Anglais (aucun dispositif de traduction ne sera fourni sur place). Linda Siegel, Professor Emeritus, University of British Columbia Undetected and untreated learning disabilities represent serious problems for society. The emotional and social consequences for the individual and his/her family can be devastating. This presentation will describe an effective, inexpensive, and efficient system for detecting learning disabilities. In addition, children at risk for learning disabilities can be identified, before they begin reading instruction and successful intervention can be used in the classroom. The solutions to the problems created by learning disabilities are within our grasp. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques M2.7 Les retombées inattendues d’une activité de connaissance de soi pour les TSA : « Ma fierté » AM 10 h 30 à 12 h 00 Hélène Massé, Bacc. en adaptation scolaire, Enseignante et conseillère auprès d'élève autistes, Commission scolaire des GrandesSeigneuries Lise Vaillancourt, Maîtrise de Conseillère en orientation, Conseillère en orientation, Commission scolaire des Grandes-Seigneuries Une conseillère d’orientation et une enseignante vous partageront l’activité « Ma fierté » qui fut un grand succès auprès de nos élèves autistes de haut niveau du 2e cycle du secondaire. Nous dévoilerons également les activités mises en place à l’automne 2016 qui feront suite à ce projet. Avec des témoignages, des vidéos, on vous présente l’activité en tant que telle, les retombées positives attendues et celles qui furent inattendues. En tenant compte des caractéristiques des autistes, on explique comment cette activité a permis de développer leur empathie, leur écoute, leur estime d’eux-mêmes et leur motivation relativement à leurs apprentissages scolaires. Des liens seront faits avec les concepts théoriques en orientation : l’importance de la connaissance de soi pour s’orienter, la contribution du groupe au dévoilement de soi, l’alliance de travail, etc. Les auteurs auxquels on se réfère sont J. Limoges, Amundson, Johari, Lecomte et R. Savard, etc. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire Public cible: Tout public M2.8 Poursuivre ses études au collégial, mission possible ! AM 10 h 30 à 12 h 00 Hélène Savard, Maitrise psychopédagogie (mention adaptation scolaire), Coordonnatrice du centre collégial de soutien à l'intégration CCSI pour les cégeps de l'est du Québec, Cégep de Sainte-Foy Donner une information claire, pertinente et explicite de l'aide offerte aux étudiants du réseau collégial, de la démarche pour accéder aux services et aux accommodements, du processus pour être détecté ou dépisté, du soutien par les services adaptés et l'ensemble des acteurs du collège pour favoriser d'emblée le développement de leur autonomie et leur estime de soi s'avère plus qu'essentiel. Devenir vraiment une société inclusive passe d'abord par une information où l'on fait une place à la différence et par la présence active de gestes quotidiens, concrets qui prouvent que nos jeunes et moins jeunes réussissent, diplôment et travaillent. Plus différentes personnes seront bien au fait de ce qui se vit au collégial plus nos classes seront comblées d'étudiants motivés, engagés et prêts à relever des défis à leur mesure. Pour ce faire une tribune, la bonne tribune est importante, la vôtre ! L'animation sera faite avec mes 2 collègues : Marie-Pierre Aubert et Isabelle Quirion, conseillères en SA pour les collèges de l'est du Québec. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Universitaires, Éducation aux adultes, Marché de l'emploi Public cible: Tout public 17 17 M2.9 Que sait-on de l’apprentissage chez les enfants dysphasiques ? AM 10 h 30 à 12 h 00 Christelle Maillart, Doctorat en sciences psychologiques : logopédie, Professeure, Université de Liège L’objectif de la présentation est d’outiller les personnes intervenant avec des enfants dysphasiques dans le domaine des apprentissages. La démarche adoptée consiste à s’intéresser aux capacités d’apprentissage des enfants dysphasiques en leur proposant des situations expérimentales d’apprentissage, ciblant plus particulièrement les compétences utiles pour l’apprentissage du langage oral. Les principaux résultats de ces travaux montrent que travailler sur la variabilité, distribuer les apprentissages et être attentif aux difficultés séquentielles leur permet d’améliorer leurs apprentissages et de mieux les généraliser. En conclusion, nous discuterons des implications pratiques de ces découvertes. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention : Petite enfance, Primaire, Secondaire Public cible : Enseignants, Orthopédagogues, Orthophonistes, Ergothérapeute, Médecins, Psychologues PAUSE-REPAS 12 H 00 - 13 H 30 Rendez-vous au salon des exposants... M3.1 Aides technologiques et dysphasie PM 13 h 30 à 15 h 00 Madeleine Fauteux, Bacc. Éducation et Orthopédagogie, Personne-ressource spécialisée, Institut des troubles d’apprentissage Les aides technologiques à l’écriture sont souvent utilisées avec les élèves dysphasiques de la même façon qu’on les utilise avec les élèves dyslexiques et dysorthographiques. Cependant, les besoins des élèves qui éprouvent des difficultés ou troubles langagiers sont fort différents. Leurs difficultés à l’oral se reflètent directement à l’écrit et entravent l’efficacité des aides technologiques. À partir du modèle des fonctions d’aide, nous verrons quelle fonction peut venir en aide aux élèves dysphasiques et surtout quelles stratégies proposer à ces derniers. Voici quelques aspects, à titre d'exemple, qui seront explorés : comment enrichir le vocabulaire, comment chercher un mot dans le dictionnaire quand on éprouve un trouble d’accès lexical, comment améliorer la syntaxe de la phrase et ainsi rendre le correcteur orthographique plus efficace. Les participants sont invités à apporter leur ordinateur portable. Avoir le dictionnaire Antidote serait un atout. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Éducation aux adultes Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Parents M3.2 Un service d'accompagnement des enseignants innovant en formation professionnelle visant l’inclusion scolaire PM 13 h 30 à 15 h 00 Geneviève Carrier, Bacc. Éducation, Conseillère en stratégie d'enseignement, Commission scolaire de la Capitale Maude Plourde, Maîtrise Éducation, Directrice SFPÉA, Commission scolaire de la Capitale Cette présentation vise à partager le processus de développement d’un modèle d’accompagnement des enseignants en formation professionnelle issu d'un projet de recherche-action mené au sein de deux centres de formation professionnelle de la région de Québec en 2012-2013 puis, implanté dans tous les centres FP. Nous présenterons différentes mesures concrètes permettant d’offrir une formation continue et un accompagnement de qualité aux enseignants œuvrant dans ce secteur. Notre service d'accompagnement s'inspire, entre autres, du modèle Gaudreau (2013). Nous sensibiliserons les participants aux stratégies et mesures de soutien reconnues par la recherche dans le domaine, tout en bénéficiant d’exemples d’applications concrètes au sein de centres de formation professionnelle. Des pistes de réflexion et d'actions seront également présentées afin de guider les administrateurs dans l'élaboration et la mise en œuvre de plans de formation et d'accompagnement dynamique du personnel enseignant en formation professionnelle dans une perspective de transférabilité et de pérennité. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Éducation aux adultes Public cible: Directions d'établissements scolaires, Cadres scolaires, Conseillers pédagogiques, Parents, Conseillers d'orientation 18 M3.3 Innovations pour l’enseignement d’habiletés essentielles à l’autonomie PM 13 h 30 à 15 h 00 Jacques Langevin, Doctorat en psychologie, Professeur titulaire, Université de Montréal Manon Jolicoeur, Doctorat en éducation, Chargée de cours, Université de Montréal Marjolaine St-Pierre, Doctorat en sciences de l’éducation, Professeure associée, Université de Montréal Le Groupe DÉFI Accessibilité (GDA) est une équipe de recherche qui travaille en partenariat avec des milieux scolaires et communautaires. Le GDA s’est donné pour mission d’aider les élèves qui éprouvent le plus de difficultés à apprendre des habiletés essentielles à l'autonomie et ce, à l’âge approprié à chaque habileté (ex. reconnaître les chiffres à 4-5 ans, suivre un horaire à 5-6 ans, utiliser un calendrier à 6-7 ans, utiliser les nombres au moins jusqu’à 100 à 6-8 ans, lire à 6-8 ans, payer moins de 10$ à 9-10 ans, etc.). En partenariat avec le Centre de transfert pour la réussite éducative (CTREQ), le GDA se prépare à placer en accès libre sur un site internet des moyens éprouvés d’enseignement de ces habiletés. Cette conférence présente des résultats de recherche, des exemples de moyens d’enseignement et la date de lancement du site. D’autres projets innovateurs sont aussi dévoilés. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Enseignants, Parents M3.4 Favoriser l’intégration sociale des enfants ayant un TDAH en classe PM 13 h 30 à 15 h 00 Line Massé, Doctorat, Enseignante, Université du Québec à Trois-Rivières Claudia Verret, Doctorat, Professeure, UQÀM Les enfants ayant un TDAH présentent souvent des déficits sur le plan social et sont victimes de rejet ou d’isolement social. Certaines manifestations liées à son trouble rendent particulièrement difficiles le travail en équipe ou les activités libres comme la récréation. Cet atelier a pour objectifs de présenter les principaux déficits sociaux retrouvés chez les enfants ayant un TDAH et de proposer différentes stratégies qui se sont révélées efficaces pour favoriser l’intégration et l’adaptation sociales de ces enfants en classe. Les stratégies proposées reposent sur les données probantes retrouvées dans les écrits scientifiques. Il y sera notamment question de stratégies pour maximiser le travail d’équipe, l’acceptation par les pairs et l’adoption de comportements sociaux adaptés. Les pistes d’actions proposées seront utiles tant aux enseignants réguliers qu’aux enseignants en adaptation scolaire. Les moyens proposés sont concrets et facilement adaptables selon l'âge des enfants. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Psychologues, Psychoéducateurs M3.5 Les défis de l’orientation scolaire et professionnelle avec un ou des troubles d’apprentissage. PM 13 h 30 à 15 h 00 Anne-Marie Côté-Provençal, Maîtrise en Sciences de l'orientation, Doctorante et Auxiliaire d'enseignement et de recherche au Département des fondements et pratiques en éducation, Université de Laval Alain Dubois, Doctorat en Sciences de l'orientation, Conseiller d'orientation et psychothérapeute ; Professeur adjoint au Département des fondements et pratiques en éducation, Université de Laval La transition à la vie adulte ainsi que l’orientation scolaire et professionnelle représentent des défis pour tout adolescent, mais plus particulièrement pour ceux vivant avec un ou des troubles d’apprentissage. En plus de faire face à certains obstacles au niveau scolaire, plusieurs peuvent se sentir différents et moins compétents. L’objectif de cette communication est de présenter les principaux défis, au niveau de l’orientation scolaire et professionnelle, rencontrés par les adolescents et adolescentes aux prises avec un ou des troubles d’apprentissage, dont plus particulièrement un TDA/H. En se basant sur les résultats d’une recension des écrits scientifiques et cliniques, il sera question de leur perception de soi, de leur sentiment d’efficacité personnelle et du sens de leurs expériences sur leur parcours scolaire et professionnel. Les retombées visées sont de permettre aux participants de mieux comprendre cette problématique et de la réfléchir différemment. La communication conclura avec la proposition de pistes d’intervention. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Parents, Conseillers d'orientation 19 19 M3.6 3 Conférences de 30 minutes chacune PM 13 h 30 à 15 h 00 Ces conférences seront présentées les unes après les autres et sont par conséquent non-décomposables. M3.6.1 Évaluation du langage oral en contexte pluriethnique et plurilingue : mobilisation à la CSMB PM 13 h 30 à 14 h 00 Corina Borri-Anadon, Ph. D. Éducation, Professeure, Université du Québec à Trois-Rivières Geneviève Lemieux, MOA, orthophoniste, Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys Le Groupe de travail sur l’évaluation orthophonique des habiletés langagières orales en contexte pluriethnique et plurilingue de la CSMB s’est constitué afin de contribuer à l’instauration de pratiques d’évaluation équitables des besoins des élèves issus de l’immigration. En effet, des travaux récents sur la réussite des élèves issus de l’immigration ont documenté différents profils de réussite de ces derniers et ont réaffirmé la nécessité de distinguer les élèves en intégration linguistique scolaire et sociale et ceux présentant des difficultés d’apprentissage. Cette communication présentera le contexte d’origine du Groupe de travail, les objectifs poursuivis et le fonctionnement adopté, de même que ses principales réalisations. Par la suite nous aborderons l’approche de l’évaluation dynamique et compréhensive reposant sur diverses conditions dont la reconnaissance des limites psychométriques des tests formels en contexte de diversité, la préparation de l’élève à la situation de testing et la familiarisation de l’élève aux contenus évalués. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Orthophonistes, Parents, Psychologues, Psychoéducateurs Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, M3.6.2 Conduire un entretien métagraphique pour mieux comprendre les fondements des traces écrites des jeunes scripteurs PM 14 h 00 à 14 h 30 Florence Mauroux, Doctorat en Sciences du langage, Assistante d'enseignement et de recherche, Université Toulouse Jean Jaurès (France) L’objectif de l’entretien métagraphique est d’étudier conjointement les traces écrites par l’élève et l’explicitation de ses choix graphiques. Recouper les informations entre le faire et le dire de l’élève permet ainsi de mieux comprendre son fonctionnement cognitif pour prévenir l’apparition de difficultés d’apprentissage. Il est cependant difficile, pour les intervenants scolaires, de faire verbaliser des phénomènes mentaux et de gérer l’hétérogénéité des capacités des enfants à expliciter leurs processus cognitifs. Face à ce constat, nous avons mis en œuvre une démarche d’analyse de 105 entretiens métagraphiques, menés auprès de 15 élèves suivis de façon longitudinale de la dernière année du préscolaire à la fin de la deuxième primaire. Les résultats de notre étude ont permis de dégager une méthodologie de conduite de l’entretien métagraphique. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues M3.6.3 Syndrome de déficience proprioceptive et troubles spécifiques des apprentissages : Fréquence, coefficient de corrélation PM 14 h 30 à 15 h 00 Luc-Marie Virlet, DU Perception-Action (trouble des Apprentissages), Médecin libéral, Université de Bourgogne Nous verrons comment déterminer la fréquence du syndrome de déficience proprioceptive (SDP) et du coefficient de corrélation avec les troubles spécifiques des apprentissages au travers d’une étude observationnelle sur 100 patients de 6 à 25 ans vues au hasard, en consultation de médecine générale. Les résultats de cette étude montrent l’importance du lien entre la présence d’un syndrome de déficience proprioceptive et la présence d’un trouble spécifique des apprentissages. L’absence d’un syndrome de déficience proprioceptive doit faire remettre en cause le diagnostic de trouble spécifique des apprentissages. Ces résultats sont d’autant plus importants qu’une étude en double insu a montré une amélioration significative de la lecture chez l’enfant dyslexique en cas de correction du syndrome de déficience proprioceptive. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Orthophonistes, Ergothérapeute, Médecins 20 M3.7 Quand ça ne va pas avec le concept de nombre... PM 13 h 30 à 17 h 00 Michel Lyons, Maîtrise ès sciences mathématiques, Chargé de cours, Université de Sherbrooke Nathalie Bisaillon, Maîtrise ès arts didactique, Chargée de cours, Université de Montréal Amélie Denis, Bacc. en adaptation scolaire, Enseignante ressource, Commission scolaire de Montréal L’atelier vise à présenter les étapes d'acquisition du sens du nombre chez les 0 - 7 ans ainsi que certains moyens d’adaptation. Nous avons développé un continuum de référence sur le nombre qui a été publié dans la Revue de l’Association des Orthopédagogues du Québec sous le titre « Les incontournables du nombre » (2008). En collaboration avec plusieurs enseignants et orthopédagogues, nous poursuivons notre réflexion notamment auprès d’élèves TSA. Nos travaux sur le terrain ont exigé divers moyens d’adaptation de notre continuum à la réalité de certains élèves en difficulté : matériel de manipulation, logiciels pour le TNI ou pour la tablette intelligente, stratégies de présentation, etc. Des activités visant le développement de la logique ont également été intégrées à l’apprentissage du nombre. Cette expérimentation nous a permis de consolider le continuum des incontournables du nombre tout en proposant des activités pratiques mieux adaptées à certains élèves TSA au cheminement atypique. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Centre de Petite-enfance (CPE) M3.8 Identifying and Supporting Struggling Students in the Inclusive Classroom PM 13 h 30 à 17 h 00 Attention, cette conférence sera donnée entièrement en Anglais (aucun dispositif de traduction ne sera fourni sur place). Julia Ferrari, Ph. D. Developmental Psychology and Education, Lecturer, University of Toronto Todd Cunningham, Ph. D., School and Child Clinical Psychology, Professor Assistant, University of Toronto The objective will be to introduce participants to brief literacy and math screening and assessment tools used to flag kindergarten to grade six students needing additional support in inclusive classrooms. Teachers will gain the skills to monitor the progress of at-risk students with introduction to literacy and numeracy assessments, video demonstrations, administering and scoring hands-on practice. Teachers will become familiar with curriculum-based measures with which to identify and monitor the progress of at-risk students. They will also acquire the skills to make instructional decisions for these students. Implications Teachers will be empowered to provide more effective, targeted, and timely instruction. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues 21 21 M3.9 2 Conférences de 45 minutes chacune PM 13 h 30 à 15 h 00 Ces conférences seront présentées les unes après les autres et sont par conséquent non-décomposables. M3.9.1 Lire avec fiston : un projet de littératie familiale gagnant PM 13 h 30 à 14 h 15 France Beauregard, Ph. D. Sciences de l'éducation (volet andragogie), Professeure agrégée, Université de Sherbrooke Faculté d'éducation, BEPP Isabelle Carignan, Ph. D., Professeure, TELUQ Le projet « Lire avec Fiston » (2010, 2011, 2012) est un projet de littérature familiale qui cherche à mieux faire aimer la lecture chez les garçons du 2e cycle au primaire. Ce projet implique des trios masculins formés d’un élève de 3e année qui n’aime pas lire ou a de la difficulté à lire, de son parent (père, grand-père, beau-père) et d’un étudiant masculin en enseignement au préscolaire primaire. En partant des intérêts de l’enfant, ils décident du déroulement (où, quand, comment) des activités de littératie. Après quelques années d’exploitation au Québec, il ressort de ce projet des résultats forts intéressants notamment en ce qui concerne le changement des perceptions à l’égard de la lecture, cela autant chez l’élève, le parent l’étudiant que le personnel enseignant. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire, Secondaire Public cible: Orthophonistes, Parents, Centre de Petite-enfance (CPE) M3.9.2 Efficacité d'un programme d’entrainement phonologique auprès d’enfants ayant un trouble d’apprentissage de la lecture PM 14 h 15 à 15 h 00 Smail Layes, Enseignant chercheur, Université de El Oued (Algérie) Nous avons examiné l’effet d'un programme d’entrainement phonologique basé sur la manipulation, l’identification et la segmentation en phonèmes / syllabes, sur le développement de la conscience phonologique et la lecture de mots et de pseudo-mots, chez des enfants ayant un trouble d’apprentissage de la lecture (n= 10), en comparaison avec des normo lecteurs (n = 10) dans un contexte d’apprentissage scolaire bilingue (arabe/français). Les résultats ont montré que, contrairement aux normo lecteurs, les enfants ayant des troubles en lecture ont nettement amélioré leurs performances dans toutes les mesures post-intervention, indiquant une forte association entre l’efficience en lecture et ces variables. L’impact de l’entrainement phonologique est constaté également sur la conscience morphologique et la dénomination rapide automatisée (RAN), comme principaux prédicteurs métalinguistiques de la lecture /dyslexie. Ces résultats sont discutés dans le cadre des facteurs métalinguistiques universaux prédictifs de la lecture, et de certaines caractéristiques orthographiques de la langue étudiée. Niveau : Intermédiaire Publics cibles : Enseignants, Orthopédagogues 22 SYMPOSIUM DU MERCREDI 22 MARS 2017 « En tant que congressiste, à quoi puis-je m’attendre en choisissant de participer à un symposium ? Un symposium est une journée thématique où plusieurs spécialistes ont été sélectionnés pour faire le tour d’une question précise ou d’un sujet particulier. Un symposium est ainsi fait qu’en début de journée une question, une situation problématique ou un thème précis est lancé aux participants. Tout au long de la journée, divers intervenants spécialisés ou des experts du sujet tentent d’apporter une réponse, un éclairage précis ou une explication. Au fil des exposés, les divers intervenants proposent aux congressistes des avenues pour leur permettre de parfaire leurs connaissances ou pour assurer une certaine forme de formation continue. Comme le nombre de conférenciers est variable dans un symposium, il est parfois nécessaire d’ajuster la durée des exposés et de modifier la durée des pauses et de la période du dîner. Nous vous alertons à ce détail d’organisation, car il a pour conséquence que les exposés constitutifs d’un symposium peuvent ne pas être parfaitement coordonnés à la grille horaire de l’ensemble du congrès. À la pause de 10 h à 10 h 30, par exemple, vous pourriez arriver au milieu d’un exposé dans un symposium. Un symposium pourrait aussi reprendre à 13 h plutôt qu’à 13 h 30 après le dîner. L’organisation de la journée, dans un symposium, est typiquement annoncée au tout début de l’évènement à 8 h 30. » SM1.1 Symposium : Maternelles 4 ans AM 10 h 30 à 12 h 00 (partie 1) Description générale du symposium France Capuano, Université du Québec à Montréal Ce symposium propose un survol des principales questions qui tournent autour de l’implantation de la maternelle 4 ans à temps plein en milieu défavorisé. Plus précisément, nous abordons la question de l’impact des services préscolaires sur le développement des habiletés cognitives et socio-affectives des enfants ainsi que la pertinence des approches universelles et ciblées dans le déploiement des services éducatifs préscolaires. Des concepts fondamentaux de l’éducation préscolaire seront ensuite abordés tels que le jeu, de même que la régulation des émotions, du comportement et des idées dans le processus d’apprentissage. Finalement, les différents éléments qui assurent la qualité éducative des milieux préscolaires seront présentés. Tous ces thèmes seront abordés en fonction des données probantes et illustrés à l’aide d’exemples concrets relevant de la pratique. Historique des services préscolaires au Québec Monique Brodeur, Université du Québec à Montréal Déjà dans les années 1960, le rapport Parent reconnaissait l’importance de l’éducation préscolaire et soulignait la nécessité d’offrir des services à tous les enfants dans le but de les soutenir dans le développement des habiletés qui favorisent la réussite éducative. Dans les années 1970, on voit apparaître les premières mesures pour favoriser l’égalité des chances. Le ministère de l’Éducation met ainsi sur pied les maternelles 4 ans à demi temps et les maternelles 5 ans à temps plein dans les quartiers défavorisés urbains. D’autres changements importants surviennent à la fin des années 1990 via la nouvelle politique familiale du ministère de la Famille, qui vise le développement d’un réseau de services de garde éducatifs accessibles à tous les enfants âgés de 0 à 4 ans. En même temps, le ministère de l’Éducation réajuste sa programmation en offrant la maternelle 5 ans à temps plein à tous les enfants, et en ajoutant un bloc éducatif aux enfants qui fréquentent la maternelle 4 ans à demi temps en milieu défavorisé. Suite à des projets pilotes, en 2013, les premières maternelles 4 ans à temps plein voient le jour à travers le Québec. Les éléments clés de l’un de ces projets pilotes seront présentés. La maternelle 4 ans à temps plein ; pour qui et dans quel but ? Marc Bigras, Université du Québec à Montréal Les services éducatifs préscolaires réservés aux enfants de milieu défavorisé visent le rétablissement de leurs chances de réussite à des niveaux comparables à l’ensemble des élèves. Mais, est-ce la bonne gageüre ? Nous ferons le point sur les connaissances scientifiques des dernières décennies, au Québec et ailleurs dans le monde, en ce qui concerne l’atteinte de l’objectif de l’égalité des chances en éducation et des conditions d’application de telles mesures. Deux approches d’implantation de programmes préscolaires souvent concurrentes seront présentées et discutées. D’une part, on postulera qu’un bon programme universel aurait un effet positif sur tous les élèves dans la mesure des besoins de chacun et, au contraire, que tout investissement en éducation profite surtout aux enfants les mieux disposés aux apprentissages. Dans ce dernier cas de figure, les services éducatifs préscolaires universels ne feraient que contribuer aux inégalités sociales que l’on observe déjà au primaire. PAUSE-REPAS 11 H 30 - 13 H 00 Rendez-vous au salon des exposants... 23 23 SM1.2 Symposium : Maternelles 4 ans PM 13 h 00 à 17 h 00 (partie 2) L’impact des services préscolaires ici et ailleurs Christa Japel, Université du Québec à Montréal Les résultats de diverses études menées au cours des dernières décennies ont confirmé les effets à la fois immédiats et durables des services préscolaires sur le développement cognitif et langagier des enfants ainsi que sur leur réussite scolaire. Les effets bénéfiques de la fréquentation d’un service préscolaire sont particulièrement évidents chez les enfants de milieu défavorisé. Toutefois, les gains observés pourraient être plus importants si la qualité des services préscolaires se situait à un niveau plus élevé que ‘minimal’ ou ‘acceptable’, un niveau de qualité qui favoriserait le développement global des enfants. Investir dans un réseau de services préscolaires de bonne qualité garantit l’atteinte de nos objectifs de prime importance qui sont de réduire les inégalités sociales en assurant une meilleure préparation à l’école qui est associée à la réussite éducative et ultérieurement à une meilleure adaptation sociale et économique à la vie adulte. Que savons- nous de la qualité des services préscolaires ? Christa Japel, Université du Québec à Montréal La qualité des services préscolaires est un élément crucial pour assurer le bien-être des enfants et leur développement optimal. Mais quels sont les éléments qui constituent la qualité d’un service préscolaire ? Et que savons-nous de la qualité de nos services ? Et comment est-ce que l’on peut l’évaluer ? Depuis les années 1980, plusieurs études ont examiné la qualité des services préscolaires à travers le Canada. Au Québec, deux études de grande envergure, soit « l’Étude longitudinale sur le développent des enfants du Québec »(ÉLDEQ) et « Grandir en qualité » (2004 et 2014) ont observé la qualité éducative du réseau des services de garde. Même si des instruments différents ont été utilisés dans les deux études, leurs résultats soulignent la nécessité d’améliorer le niveau de qualité du réseau. Quant aux services préscolaires en milieu scolaire, il est incontournable d’examiner la qualité de ce programme qui est destiné aux enfants les plus vulnérables. Vers une définition plus claire de la notion de jeu à la maternelle France Capuano, Université du Québec à Montréal La nature et le nombre d’activités de stimulation proposées dans les programmes préscolaires font l’objet d’un vif débat entre les chercheurs, les praticiens et les décideurs. Au Québec, on s’entend bien sur l’importance du jeu à l’âge préscolaire pour favoriser le développement global des enfants. Mais qu’est-ce que l’on entend par « le jeu » ? Quel est son objectif ? Quel est le rôle de l’enseignant dans le jeu ? Quelle est sa place dans nos services préscolaires ? Un continuum de « jeu » comportant différents objectifs de développement sera présenté en lien avec les connaissances actuelles dans le domaine. Sera également abordé le défi de mettre en place une approche équilibrée qui tient compte des besoins des enfants. La régulation des idées, des émotions et du comportement à 4 ans Marc Bigras, Université du Québec à Montréal Devant les premières difficultés d’adaptation à l’école de certains élèves, les enseignants s’inquiètent souvent de l’insuffisance de la régulation des comportements en classe. Ces enfants semblent en effet vivre des déséquilibres du traitement de l’information scolaire ou sociale qui contribuent à de l’agitation et au désengagement lors des apprentissages. Nous verrons comment la régulation du comportement, du raisonnement et des émotions utiles à la réussite éducative peut se comprendre du point de vue du développement des fonctions exécutives (FE) dès l’âge préscolaire. Des exemples d’activités de stimulation des FE adaptées à la période préscolaire nous permettront d’exemplifier une approche dite de domaine-spécifique où l’enseignement se concentre sur la stimulation de chaque fonction exécutive et, d’autre part, une approche dite de domaine-général où on fait faire aux enfants des exercices de posture, de respiration et de méditation. Nous présenterons leurs effets potentiels sur la régulation du comportement, des émotions et de la cognition des jeunes élèves. Conditions de succès de la maternelle 4 ans temps plein Christa Japel, Université du Québec à Montréal 24 Le succès de la maternelle 4 ans à temps plein se reflètera dans un moindre pourcentage d’enfants de milieu défavorisé qui commencent leur scolarisation avec des défis sur le plan cognitif ou comportemental. Ce succès dépend en grande partie de certaines conditions qui doivent être mises en place pour pouvoir répondre adéquatement aux besoins de ces jeunes enfants. D’une perspective systémique, seront abordés des éléments essentiels associés au succès d’un programme qui vise à favoriser le développement global des enfants à risque d’échec scolaire, comme, entre autres, le financement et la structure du programme, les caractéristiques de l’environnement éducatif, le type de curriculum à privilégier, la formation initiale et continue du personnel enseignant et le soutien qui leur est offert. PAUSE-CAFÉ 15 H 00 - 15 H 30 Rendez-vous au salon des exposants... M4.1 L'anxiété en milieu scolaire : mieux comprendre pour mieux aider PM 15 h 30 à 17 h 00 Julie Beaulieu, Doctorat en psychopédagogie, Professeure, UQAR-Campus de Lévis Trop souvent banalisée, l’anxiété constitue la forme la plus commune de détresse psychologique chez les enfants. Elle entraine ainsi d’importantes conséquences sur le développement scolaire et social de ces jeunes affectant grandement leur réussite éducative. Une intervention de la part d’un adulte, entre autres des enseignants, joue un rôle important dans la prévention et la gestion efficace des problèmes d’anxiété chez les élèves. Basée sur une démarche à la fois magistrale et interactive, cette conférence a pour objectif de comprendre le processus de l’anxiété et de sensibiliser les enseignants aux stratégies efficaces pour aider les élèves à composer avec cette problématique. Les principales retombées consistent en une meilleure connaissance pour les enseignants des stratégies de prévention et d’intervention face à l’anxiété favorisant la réussite scolaire et sociale chez leurs élèves. En conclusion, cette communication favorisera une meilleure compréhension des problèmes anxieux pour une meilleure adaptation scolaire et sociale des élèves ! Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants M4.2 2 Conférences de 45 minutes chacune PM 15 h 30 à 17 h 00 Ces conférences seront présentées les unes après les autres et sont par conséquent non-décomposables. M4.2.1 Des projets entrepreneuriaux pour favoriser la motivation et la réussite des élèves en difficulté d'apprentissage PM 15 h 30 à 16 h 15 France Dubé, Doctorat en psychopédagogie, Professeure-chercheuse, UQÀM Lyne Bessette, Bacc. en adaptation scolaire, Orthopédagogue, Commission scolaire des Hautes-Rivières Marie-Josée Barbeau, Maîtrise, Conseillère pédagogique, Commission scolaire des Hautes-rivières La présente recherche-action visait à atteindre deux objectifs : implanter des projets entrepreneuriaux dans différentes écoles auprès d’élèves HDAA et documenter leur mise en œuvre, évaluer les effets de différents projets entrepreneuriaux sur divers indicateurs relatifs à la motivation et la réussite des élèves HDAA. En misant sur la pédagogie à valeur entrepreneuriale (Samson et Gingras, 2015) pour favoriser la réussite et la persévérance scolaires d’élèves HDAA du 2e et 3e cycle primaire, nous en avons évalué les effets sur la motivation et les résultats scolaires. Les résultats en français et en mathématiques ont été analysés et des élèves (n=10) ont participé à un entretien visant à décrire les effets sur leurs apprentissages et leur motivation. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Parents, Conseillers d'orientation M4.2.2 Les scripteurs ayant une dysphasie relèvent-ils les mêmes défis en orthographe lexicale que les normoscripteurs ? PM 16 h 15 à 17 h 00 Marie-Pier Godin, Maîtrise en didactique des langues (difficultés langage oral et écrit), chargée de cours, UQÀM Andréanne Gagné, professeure au Département de didactique des langues, UQÀM Nathalie Chapleau, professeure au Département d'éducation et de formation spécialisée, UQÀM Bien qu’il soit reconnu que l’apprentissage de l’orthographe lexicale représente un défi pour les scripteurs ayant une dysphasie, peu d’études ont décrit avec précision leurs productions orthographiques. Cette présentation a comme objectif de décrire les principales difficultés en orthographe lexicale des apprentis scripteurs ayant une dysphasie et de les comparer à celles de normo scripteurs. Dans un premier temps, un portrait des habiletés générales en orthographe des élèves dysphasiques sera dressé. Puis, les résultats d’une recherche descriptive (méthodologie) en orthographe lexicale menée en classe de langage et en classe ordinaire de niveau 2e année du primaire seront présentés. Des exemples de productions orthographiques, tirés de dictées de mots isolés, seront décrits et analysés afin de montrer les différents profils orthographiques des élèves. En conclusion, des pistes didactiques seront proposées afin de soutenir l’apprentissage de l’orthographe lexicale chez ces élèves. 25 Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques 25 M4.3 Les effets de dispositifs en classe de maternelle pour accompagner les enfants dans leurs premières tentatives en écriture AM 8 h 30 à 10 h 00 Marie-France Morin, Ph. D. en Psychopédagogie, Professeure titulaire, Université de Sherbrooke Loïc Pulido, Professeur régulier, Département des sciences de l’éducation, Université du Québec à Chicoutimi Des recherches montrent que des interventions spécifiques à l’égard des tentatives d’écriture d’enfants de maternelle soutiennent le développement de compétences littératiques. L’objectif de la présente étude vise à examiner les effets de ces différents types d’intervention en écriture sur le développement des habiletés à l’écrit. Dans ce contexte, des enfants de maternelle (6 ans), répartis en trois groupes expérimentaux -selon la nature des situations en écriture- et un groupecontrôle bénéficiant d’un entrainement phonologique, ont été évalués avant et après les entrainements. Les variables suivantes ont été retenues : connaissance de l’alphabet, sensibilité phonologique, habiletés orthographiques et habiletés en décodage. Globalement, même si tous les groupes constitués ont progressé, les résultats laissent apparaître un impact différencié des différents types d’accompagnement. Ces effets différenciés seront présentés et discutés avec les différents intervenants dans la perspective de prévenir les difficultés d’apprentissage dès la maternelle. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Ergothérapeute M4.4 Enseigner aux élèves présentant un trouble du spectre de l’autisme PM 15 h 30 à 17 h 00 Nadia Abouzeid, Doctorat, Psychologue, Centre d'évaluation Voyez les choses à ma façon Catherine Taieb-Lachance, Bacc. en psychologie, Étudiante, UQÀM Érika Lyne-Smith, Bacc. en psychologie, Étudiante, UQÀM L’objectif de la communication orale est de présenter les résultats d’une recherche visant à mieux comprendre les services éducatifs offerts aux élèves ayant un trouble du spectre de l’autisme fréquentant une classe spécialisée. Au-delà des caractéristiques découlant de leur TSA, ils rencontrent d’importantes difficultés d’apprentissage entravant ainsi leur réussite éducative. Les données recueillies par le biais de questionnaires quantitatifs et d’entrevues semi-structurées réalisées auprès de parents et d’enseignants permettront d’exposer, selon la perception des parents et des enseignants, les services dispensés au primaire et secondaire, les connaissances des enseignants et les modalités d’intervention privilégiées pour favoriser les apprentissages des élèves. Les résultats indiquent des lacunes importantes, notamment en regard des ressources pour encadrer le travail des enseignants. Les conclusions soulignent la nécessité d’étudier de plus près les profils d’apprentissage de ces élèves afin de bonifier les services scolaires actuels afin de favoriser leur réussite éducative. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Tout public M4.5 L'inclusion scolaire des élèves ayant des besoins particuliers en ÉPS : état des connaissances et pistes d'action PM 15 h 30 à 17 h 00 Claudia Verret, Ph. D. Sciences de l'activité physique, Professeure, UQÀM Line Massé, Doctorat, Enseignante, Université du Québec à Trois-Rivières Cette conférence présente un tour d'horizon de l’inclusion scolaire en ÉPS. Un regard particulier est porté aux élèves ayant des troubles d'apprentissage. Une revue de la littérature scientifique et des ouvrages à caractères pédagogiques est réalisée pour relever les interventions préventives probantes concernant l'inclusion scolaire en ÉPS. Les perspectives sont présentées sous les angles des perceptions des enseignants en formation initiale ou en exercice, sur les perceptions des élèves et des parents ainsi que sur les impacts pour les élèves ayant des besoins particuliers. Les pistes d'intervention pédagogiques préventives permettront d'outiller les participants à mieux répondre aux besoins des élèves ayant des besoins particuliers en ÉPS. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Enseignants, Conseillers pédagogiques, Ergothérapeute 26 M4.6 2 Conférences de 45 minutes chacune PM 15 h 30 à 17 h 00 Ces conférences seront présentées les unes après les autres et sont par conséquent non-décomposables. M4.6.1 Lire et mieux comprendre en formation professionnelle du secondaire : une recherche-action formation PM 15 h 30 à 16 h 15 Chantal Ouellet, Doctorat, Professeure, UQÀM Nathalie Boudrias, Bacc. en histoire, Conseillère pédagogique, Commission scolaire de Montréal Christine Bissonnette, Bacc. en enseignement en formation professionnelle, Enseignante en formation professionnelle (comptabilité), Commission scolaire de Montréal Les centres de formation professionnelle (CFP) du secondaire accueillent des jeunes adultes ayant souvent un faible niveau de littératie, ou des difficultés ou troubles d’apprentissage, et leur offrent une voie intéressante puisqu’elle les plonge rapidement dans l’apprentissage et l’exercice d’un métier. Une démarche de rechercheaction a été mise en place avec, pour objectif, de former des enseignants de secrétariat, comptabilité et soutien informatique à une approche éprouvée (Reading Apprenticeship) afin d’améliorer la compréhension en lecture des élèves d’un CFP, majoritairement allophones et issus de différentes communautés culturelles. Les résultats obtenus s’avèrent positifs tant pour les enseignants que pour les élèves. Des exemples de séquences où des stratégies de lecture sont intégrées à des mises en situation en comptabilité seront présentés. Ces conclusions nous apprennent qu’il est tout à fait possible pour des enseignants de la formation professionnelle d’adopter des pratiques qui améliorent la compréhension de lecture de tous leurs élèves. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire Public cible: Tout public M4.6.2 Application de la pédagogie de l’inclusion en stage en technique de la santé PM 16 h 15 à 17 h 00 Manon Lessard, DE maîtrise en éducation collégiale, Enseignante, Collège Ahuntsic Julie Lyne Leroux, Professeure agrégée, Responsable de la MEC, Université de Sherbrooke – Campus de Longueuil Les stages des programmes de technique de la santé sont exigeants. Ils sont toutefois un incontournable pour atteindre la diplomation. Dans ces formations, on retrouve une population étudiante diversifiée. Parmi ceux-ci, certains vivent des défis d’adaptation qui peuvent influencer leur réussite. Les troubles d’apprentissage en font partie. Les intervenantes et intervenants et les enseignantes et enseignants se retrouvent souvent seuls, confrontés à des problématiques diverses. La relation pédagogique entre ces derniers et les stagiaires en défi d’adaptation, ainsi que le rôle de médiation sont très importants dans le cursus scolaire. Comment accompagner ces derniers dans leur rôle de soutien ? Comment la pédagogie de l’inclusion serait- elle aidante ? Est-il possible de reproduire les stratégies utilisées en milieu scolaire ? Des réflexions et des pistes de solutions sont proposées pour favoriser la réussite du stage de cette population étudiante. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Marché de l'emploi Public cible: Enseignants, Conseillers pédagogiques, Parents, Psychologues, Psychoéducateurs, Conseillers d'orientation 27 27 M4.9 2 Conférences de 45 minutes chacune PM 15 h 30 à 17 h 00 Ces conférences seront présentées les unes après les autres et sont par conséquent non-décomposables. M4.9.1 Portrait québécois des pratiques visant à prévenir et gérer les difficultés comportementales au préscolaire/primaire PM 15 h 30 à 16 h 15 Marie-France Nadeau, Ph. D. en Psychologie, Professeure, Université de Sherbrooke Nancy Gaudreau, Ph. D. en Psychopédagogie, Professeure, Université de Laval Line Massé, Doctorat, Enseignante, Université du Québec à Trois-Rivières Claudia Verret, Ph. D en Sciences de l’activité physique, Professeure, UQAM Plusieurs recherches américaines montrent un écart entre les pratiques jugées efficaces pour favoriser la réussite scolaire des élèves présentant des difficultés de comportement (PDC) et celles utilisées par les enseignants en classe ordinaire. Qu’en est-il des pratiques adoptées par les enseignants québécois ? Réalisée auprès de 1325 enseignants du préscolaire et du primaire, notre recherche dresse un portrait des pratiques enseignantes déclarées pour prévenir et gérer les difficultés comportementales des élèves PDC en classe ordinaire. Les analyses effectuées permettent de dégager certains constats : plusieurs pratiques recommandées sont fréquemment utilisées par la majorité des enseignants tandis que d’autres sont moins utilisées ; une proportion élevée d’enseignants utilise fréquemment certaines pratiques non recommandées ; des différences sont observées, notamment selon le genre, le poste occupé et le niveau d’enseignement. Des pistes d’intervention seront suggérées de manière à soutenir les enseignants dans la mise en place de pratiques favorables à l’inclusion des élèves PDC en classe. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Conseillers pédagogiques, Psychologues, Psychoéducateurs M4.9.2 Stratégies d’inclusion scolaire des élèves présentant un trouble du spectre autistique au secondaire PM 16 h 15 à 17 h 00 Morgane Aubineau, Diplôme Universitaire "Sciences Neuropsychologiques" (Neurosciences), Doctorante, Université Toulouse 2 Jean Jaurès (France) À l’aide d’entrevues et de questionnaires, ce programme de recherche a notamment eu pour objectifs de premièrement analyser les facteurs facilitant l’inclusion scolaire ; ensuite examiner les effets de l’accompagnement du jeune sur la qualité de son inclusion ; analyser et comparer les perceptions des jeunes et de leurs parents sur le parcours au secondaire ; et investiguer l’impact possible des différences de politiques d’inclusion françaises et québécoises sur le vécu des participants. A l’issue de ce projet, un guide de stratégies sera mis à disposition des familles et des professionnels, pour soutenir ceux qui en sont au début de cette démarche d’inclusion. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Parents, Psychologues 28 Jeudi 23 mars 2017 J1.1 Outils technologiques gratuits, utiles en lecture et en écriture. AM 8 h 30 à 10 h 00 Marijo Émond, Maitrise en orthopédagogie, Conseillère pédagogique TIC et animatrice au RÉCIT local Peu importe la raison, l'utilisation de logiciels payants n'est pas toujours possible. Cependant, les besoins sont présents. L'objectif de cet atelier est de vous faire connaitre des ressources gratuites (application web, fonction intégrée à un appareil mobile ou à un logiciel commun) pouvant être utilisées dès le lendemain avec vos élèves ayant besoin d'une aide technologique. La démarche utilisée sera une présentation et une démonstration de l'utilisation d'outils technologiques tels que des outils de synthèse vocale, d'autres permettant d'identifier le vocabulaire à travailler dans un texte écrit ou lu, des outils de révision de texte, d'enregistrement de la voix, de correction de texte, ainsi que des sites de livres audio. Les retombées de l'utilisation de ces outils peuvent être en lecture, en écriture ou dans l'apprentissage d'une nouvelle langue. Vous saurez maintenant où trouver et comment utiliser différents outils d'aide technologique pour vos élèves ayant des besoins particuliers d'apprentissage. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Universitaires, Éducation aux adultes Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Orthophonistes, Parents J1.2 Évolution de la conception du trouble de l’apprentissage au XXe siècle, le cas de la dyslexie AM 8 h 30 à 10 h 00 Cette conférence a dû être annulée pour des raisons indépendantes de notre volonté. Merci de votre compréhension. Giselle Boisvert, Baccalauréat en psychologie, retraitée de la CSDM L’objectif de cette présentation est de mieux comprendre le trouble d’apprentissage par l’historique de sa définition au cours du XXe siècle. Pendant le siècle passé, la conception de ce qui constitue un trouble d’apprentissage a évolué selon deux dimensions indissociables : d’un côté celle de la démocratisation scolaire et des réformes des systèmes d’éducation occidentaux et de l’autre le développement des connaissances sur l’apprentissage. La présentation retrace les mouvements sociaux des réformes scolaires en occident et au Québec, les mettant en relation avec les différents modèles théoriques explicatifs de l’apprentissage et des troubles reliés. Selon ces deux tendances, on peut mieux comprendre les solutions envisagées et le rôle attribué aux différents intervenants (enseignants, spécialistes, parents…) Le cas de l'apprentissage de la lecture et de son trouble spécifique, la dyslexie, servira à illustrer cette évolution. On peut ainsi éclairer la prise de décision pour aider les personnes qui vivent ces difficultés. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire, Secondaire, Universitaires, Éducation aux adultes, Marché de l'emploi Public cible: Tout public J1.3 Les mauvais traitements émotionnels par les adultes de l’école : en identifier les causes pour mieux les prévenir AM 8 h 30 à 10 h 00 Claire Beaumont, Ph. D. en éducation, Professeure titulaire, Université de Laval Caroline Levasseur, Ph. D. en Psychopédagogie, Agente de recherche, Université de Montréal L’école québécoise doit être en mesure de reconnaitre que certains enfants et adolescents rapportent subir des mauvais traitements de la part des adultes sensés les guider avec bienveillance dans leur parcours scolaire. Qu’il s’agisse d’humiliations, de cris et de gestes de mépris, ou encore de réactions de désengagement lorsqu’un élève est insulté ou ridiculisé, certaines pratiques nuisent directement au bien-être des jeunes ciblés et au climat d’apprentissage, pouvant même encourager un traitement similaire par les pairs. Les données de l’enquête nationale SEVEQ, qui dresse un portrait de la violence à l’école dans les établissements d’enseignement québécois, seront utilisées pour illustrer la prévalence du phénomène et identifier les jeunes les plus à risques. Cette présentation questionnera les pratiques mises en place pour gérer les différences en classe, proposera un cadre explicatif pour mieux comprendre ces mauvais traitements par des adultes de l’école et offrira des pistes de prévention pour les intervenants scolaires. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Orthopédagogues, Psychologues, Psychoéducateurs 29 29 J1.4 L'accommodement raisonnable et les troubles d’apprentissage : de l'école au milieu du travail AM 8 h 30 à 10 h 00 Johanne Magloire, Maîtrise en science de l'éducation, Agente d'éducation-coopération, Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse Comprendre la notion d’accommodement raisonnable en lien avec les besoins des personnes ayant des TA; se familiariser avec certains articles de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec; explorer les différents recours pour assurer le respect du droit à l'égalité. Les personnes ayant des TA traitent l'information différemment. Certains croient que le système d'éducation ne s'est pas adapté, mais qu'il fournit plutôt à sa clientèle des services « taille unique » auxquels tous sont censés s'adapter. Souvent, lorsque l'on demande d'aménager certains accommodements pour ces personnes, cela est perçu comme une faveur à leur égard autant dans le milieu scolaire que sur le marché du travail. Comment s'y retrouver ? Jusqu’où accommoder ? Quelles sont nos obligations ? Comment aider les différents intervenants dans leur recherche de solutions exemptes de discrimination ? Ces questions sont traitées dans le contexte de la Charte. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire, Secondaire, Universitaires, Éducation aux adultes, Marché de l'emploi Public cible: Tout public J1.5 Analyse du décours temporel des traitements orthographiques et rédactionnels chez les enfants dyslexiques. Vers de nouveaux critères d’évaluation ? AM 8 h 30 à 10 h 00 Denis Alamargot, Professeur des universités en Psychologie, Université de Paris-Est Créteil Val de Marne (France) Marie-France Morin, Ph. D. en Psychopédagogie, Professeure titulaire, Université de Sherbrooke Dans deux précédentes études, nous avons pu montrer que des enfants dyslexiques âgés de 11 ans éprouvaient, en plus d’un retard avéré en lecture, des difficultés graphomotrices dont les variations corrèlent fortement avec celles des performances orthographiques à une tâche de dictée de mots, contrairement à des enfants de même âge. Nous proposons ici d’approfondir les difficultés de production écrite rencontrées par ce groupe d’enfants dyslexiques en analysant leurs performances à différentes tâches : orthographiques ; de copie d’un pangramme et d’un texte de plusieurs lignes et d’élaboration d’un texte narratif à partir d’une série d’images. Afin de préciser la nature des difficultés rencontrées par les enfants dyslexiques, leurs performances écrites ont été comparées à celles d’un groupe d’enfants de même âge et d’un groupe d’enfants de même niveau orthographique. Les différentes productions écrites ont été réalisées sur une tablette à digitaliser pour recueillir les pauses et débits d’écriture des trois groupes d’enfants. Cette analyse du décours temporel de la production, alliée à celle de la réussite orthographique et rédactionnelle, permet d’approfondir et mieux comprendre les difficultés rencontrées par les élèves dyslexiques. La présentation de ces résultats originaux amènera en conclusion à questionner les critères et les modalités d’évaluation de la production écrite chez les enfants dyslexiques. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques J1.6 Conception universelle de l’apprentissage : Cadre théorique et applications concrètes AM 8 h 30 à 12 h 00 Cette conférence a dû être annulée pour des raisons indépendantes de notre volonté. Merci de votre compréhension. Cet atelier a deux objectifs : dépeindre le cadre théorique de la C.U.A. et offrir des moyens d’application concrets. D’abord conçu dans une démarche d’accompagnement pour des enseignants de F.P., il a évolué pour inclure des C.P. et des directions d’établissement comme public cible (pour une conférence VIA du MEESR). Les retombées souhaitées de l’atelier sont une adhésion à cette approche, ainsi qu’une modification des pratiques pour permettre une réelle inclusion plutôt qu’une intégration des élèves à risque ou en difficulté. Ma conclusion face au virage pris par le milieu collégial et universitaire est que le secteur public doit suivre la voie et c’est pourquoi je m’investis en ce sens. 30 Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire, Éducation aux adultes Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques J1.7 Développer les compétences langagières des élèves allophones en grand retard scolaire, c’est possible ! AM 8 h 30 à 12 h 00 Martine Lienhard, Bacc. en adaptation scolaire, Orthopédagogue, Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur Diane Alain, Bacc. éducation préscolaire primaire, Responsable des programmes de français langue seconde, Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur Danièle Courchesne, Bacc. en enseignement, Collaboratrice à Livres ouverts, Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur Accueillir de nouveaux immigrants éprouvant des difficultés d’apprentissage dans nos classes représente un défi pour tous. L’objectif de cet atelier est de vous faire découvrir comment la littérature jeunesse peut favoriser l’implication des élèves dans leur processus d’apprentissage. À partir d’une vidéo, nous présenterons donc une démarche pédagogique qui a donné des résultats surprenants dans un groupe où les élèves étaient tous en grand retard scolaire. Nous verrons différentes manières d’exploiter les albums afin de développer les compétences langagières (orales et écrites), tout en créant des liens avec le monde qui les entoure. Vous serez également invités à réfléchir, en sous-groupes, aux multiples possibilités d’exploitation de ces ressources en classe. En conclusion, vous repartirez avec des outils prêts et faciles à utiliser. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques PAUSE-CAFÉ 10 H 00 - 10H 30 Rendez-vous au salon des exposants... J2.1 Interventions éclairées par la recherche AM 10 h 30 à 12 h 00 Annie Côté, Bacc. en enseignement du français au secondaire, Conseillère en transfert de connaissances, Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur Toutes les personnes issues de l’immigration ont-elles de faibles compétences en littératie? Utiliser les caractéristiques visuelles des mots peut-il aider les élèves dyslexiques et dysorthographiques ? C’est à ces questions et à bien d’autres que la conseillère en transfert des connaissances du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MÉES) se propose de répondre. L’objectif étant de faire connaître aux participants les résultats directement reliés aux troubles d’apprentissage en leur présentant différentes démarches expérimentées sur le terrain. Depuis 2002, le MÉES finance des projets de recherche en éducation. Ces projets apportent de nouvelles connaissances sur la persévérance et la réussite scolaires ainsi que sur l’enseignement et l’apprentissage de l’écriture et de la lecture. Un survol des outils de vulgarisation des résultats ainsi que des conclusions des recherches financées est proposé. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Éducation aux adultes Public cible: Tout public J2.2 La discipline positive : en route vers une bonne estime de soi AM 10 h 30 à 12 h 00 Stéphanie Deslauriers, Maitrise en psychoéducation, Psychoéducatrice et auteure, CIUSSS ODI Offrir des pistes de réflexion et d'intervention aux participants afin de favoriser le développement de l'estime de soi dans leur pratique quotidienne. Via un exposé magistral et des exemples concrets, les informations recueillies au cours des 10 années d'intervention de la conférencière et de recherche pour la rédaction de son livre "Attention : estime de soi en construction", qui a reçu une mention pour son excellence par l'Association des Auteurs de la Montérégie en 2014. En voyant les actions que les adultes peuvent poser dans le quotidien ou encore, les paroles et leur attitude. En étant sensibilisé aux moyens d'optimiser l'estime personnelle des jeunes ayant des troubles d'apprentissage. La façon d’interagir avec un jeune, peu importe son diagnostic, peut avoir un impact majeur sur le développement et la consolidation de son estime personnelle. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire, Secondaire Public cible: Tout public 31 31 J2.3 Trouble d'adaptation ou trouble mentaux, comment différencier pour mieux intervenir ? AM 10 h 30 à 12 h 00 Jonathan Bluteau, Maitrise en psychoéducation, Professeur, UQÀM Cette communication présentera un modèle théorique de l’émergence des troubles de l’adaptation intériorisés et extériorisés. À partir d’une revue des écrits scientifiques, cette proposition théorique exposera comment se manifestent les troubles de l’adaptation, qu’ils soient avec une prédominance à l’agression ou à l’inhibition. Les troubles de l’adaptation génèrent des difficultés liées à la régulation comportementale et à l’apprentissage. Ce modèle théorique permettrait aux intervenants de mieux distinguer les profils comportementaux selon une approche dimensionnelle et bio comportementale. Les intervenants seront mieux outillés dans l’application d’interventions ciblées et pour prévenir l’aggravation des difficultés afin d’assurer une gestion plus efficace des comportements. Les difficultés peuvent engendrer des conséquences importantes pour les pairs, la famille et le jeune lui-même. Le défi pour les intervenants psychosociaux est de bien distinguer le profil comportemental afin d’intervenir mieux et de façon différenciée sur les comportements manifestes. Niveau : Avancé Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Enseignants, Conseillers pédagogiques, Ergothérapeute, Médecins, Psychologues, Psychoéducateurs, Conseillers d'orientation J2.4 Les impacts économiques et sociaux de l’intégration des élèves avec des besoins particuliers sur le marché du travail AM 10 h 30 à 12 h 00 Jacques Cossette, Maîtrise en administration scolaire, Conseiller pédagogique, Commission scolaire de Montréal Pierre Fortin, Doctorat en économie à l'Université de Californie à Berkeley, Économiste, UQÀM Michel Morin, Président du collectif des entreprises d’insertion du Québec Le marché actuel de l’emploi regorge d’offres pour lesquelles des compétences techniques sont nécessaires. Les élèves qui éprouvent d’importants troubles d’apprentissage et qui ont un intérêt pour ces emplois ont encore de la difficulté à y avoir accès. L’atelier propose de tracer un portrait des coûts économiques engendrés lorsqu’on se prive de ces clientèles et, en contrepartie, de voir comment ces mêmes clientèles peuvent jouer un rôle actif dans la société lorsqu’ils sont adéquatement formés et accompagnés. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Éducation aux adultes, Marché de l'emploi Public cible: Cadres scolaires, Directions des Ressources humaines (DRH), Directions d'entreprise J2.5 Comment soutenir l’apprentissage de l’écriture chez les élèves en difficulté de la 4e à la 8e année AM 10 h 30 à 12 h 00 Martine Cavanagh, Doctorat en éducation, Professeur titulaire, Université de l'Alberta, Faculté Saint-Jean Sylvie Bergevin, Bacc. en enseignement, Enseignante, Conseil scolaire Centre-nord Les élèves en difficulté ont du mal à rédiger de bons textes notamment car ils ne sont pas familiers avec la structure du texte visé et ils ne savent pas comment planifier et réviser leur texte. L’objectif de la conférence est de se familiariser avec une séquence didactique incluant des activités sur la structure du texte narratif et les stratégies qui sous-tendent sa production et d’explorer l’expérience d’un élève autiste et d’un élève ayant des difficultés graves en lecture qui ont participé aux activités prévues dans la séquence dans le cadre d’une recherche. Nous utiliserons une démarche interactive avec discussions et analyse de productions d’élèves pour aider les participants à s'approprier la démarche d’apprentissage proposée. Comme retombées nous anticipons qu’ils pourront adapter les outils proposés selon les besoins particuliers de leurs élèves. En conclusion, ils seront invités à identifier un élément nouveau qu’ils aimeraient intégrer à leur pratique. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Parents 32 PAUSE-REPAS 12H 00 - 13H 30 Rendez-vous au salon des exposants... LES DÎNERS-RÉSEAUTAGE : Parlons-TA Venez écouter un conférencier vedette, partager et débattre d’un fait d’actualité en lien avec les troubles d’apprentissage le temps d’un repas. Le fruit de votre réflexion commune servira à faire avancer la recherche et développer des pistes d’intervention favorisant la réussite scolaire. Chaque midi, réservez votre place et votre boite à lunch pour seulement 30$. Attention les places sont limitées. Aucune réservation ne sera prise sur place, réservation exclusivement en ligne au moment de votre inscription au congrès (en supplément des frais d’inscriptions au congrès). Jeudi 23 mars 2017 Conférencier vedette : Monsieur Égide Royer Ses sujets de prédilection : Réussite scolaire Problèmes émotifs et comportementaux à l’école Violence et conduites agressives à l’école Adaptation scolaire, problème de comportement et réussite scolaire, violence scolaire J3.1 Interventions orthopédagogiques en orthographe lexicale auprès de l’élève dysorthographique PM 13 h 30 à 15 h 00 Nathalie Chapleau, Doctorat en éducation, Professeure, UQÀM Kathy Beaupré-Boivin, Bacc. en adaptation scolaire, Assistante de recherche, UQÀM Cette communication présentera les modalités d’interventions rééducatives et leurs effets sur les connaissances et les stratégies permettant de produire les mots écrits d’élèves dysorthographiques. Lors de cette étude, deux types d’interventions ont été proposés, les premières portent sur des déficits fréquents chez l’élève dysorthographique soit les correspondances phonèmes-graphèmes et les règles orthographiques alors que les deuxièmes abordent une stratégie compensatoire soit la morphologie dérivationnelle. Donc, un des objectifs spécifiques de cette étude est de vérifier dans quelle mesure chacun de ces deux types d’interventions a un effet sur la performance en production orthographique. Afin de réaliser cette étude, la méthodologie privilégiée a été celle d’un protocole individuel (AB1AB2A) avec cas multiples (N=12). Les résultats présentés lors de cette communication permettront d’observer les effets de ces deux types de rééducation et contribueront au développement des connaissances au regard de l’intervention en orthographe lexicale auprès des jeunes dysorthographiques. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues 33 33 J3.2 L’oral comme soutien à la compréhension et à la réussite scolaire dans les différentes disciplines PM 13 h 30 à 15 h 00 Nancy Granger, Ph. D., Enseignante-chercheure, Commission scolaire des Grandes-Seigneuries Christian Dumais, Ph. D., Enseignant, UQTR L’oral comme soutien à l’apprentissage dans l’ensemble des disciplines scolaires est peu documenté (Plessis-Bélair, 2012 et 2015). En partenariat avec un enseignant du secondaire, nous avons déterminé deux pratiques langagières identifiées comme favorables à la construction de sens au cœur des activités courantes de la classe. Ainsi, la reformulation et la justification ont été enseignées afin d’aider les élèves à s’approprier les contenus propres aux disciplines scolaires. Pour appuyer cette démarche, nous avons utilisé l’organisateur graphique comme indicateur de la compréhension et aussi comme base au dialogue métacognitif en salle de classe. Les résultats obtenus nous permettent de croire que l’oral pourrait jouer un rôle crucial dans la réussite des élèves en difficulté. Dans cette communication, nous expliciterons notre démarche et nous présenterons des témoignages ainsi que des exemples vécus en classe de routines discursives. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques J3.3 La mobilisation, un vaccin contre le décrochage social et scolaire... PM 13 h 30 à 15 h 00 Cette conférence a dû être annulée pour des raisons indépendantes de notre volonté. Merci de votre compréhension. Annie Reddy, Doctorante, Diplôme de 3ème cycle en Gestion de l'Éducation, Directrice d’école, Université de Sherbrooke Louise Nolin, Bacc. en enseignement, Directrice adjointe, Commission Scolaire de la Rivière du Nord À la fin de cet atelier-conférence, face au phénomène de la défavorisation, le participant aura une meilleure compréhension des étapes à poursuivre en vue d'une mobilisation de l'équipe- école vers l'atteinte d'un objectif commun, soit la réussite de nos élèves en situation de vulnérabilité. À l'aide de situations concrètes, la conférencière fournira une démarche issue d’un cadre théorique inspiré de Senge (1992) qui saura être un référentiel transférable dans les milieux éducatifs à indice de défavorisation élevée. Des outils seront mis à la disposition des participants. Des témoignages feront état de l'impact des retombées dans le milieu. En conclusion : un atelier qui place l'enfant au cœur de nos préoccupations ! Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants J3.4 Développement de l'employabilité des étudiants universitaires PM 13 h 30 à 15 h 00 Arline Laforest, Maitrise en psychoéducation, Conseillère en intégration, Université de Moncton, campus de Shippagan Marie-France Breau, Maitrise en orientation, Conseillère en orientation et en placement, Université de Moncton, campus de Shippagan L'objectif de l'atelier consiste à présenter le programme d'accompagnement de développement de l'employabilité des étudiants présentant un diagnostic inscrit à l'Université de Moncton, campus de Shippagan. Ce programme comprend une démarche volontaire d'une durée de 4 années auprès d'étudiants présentant, entre autres, un trouble d'apprentissage qui sont intéressés à développer des compétences reliées au marché du travail. Il leur permettra de prendre conscience des défis et limites qui pourraient nuire à leur insertion et leur évolution professionnelles et d'identifier les forces qui les aideront à assumer pleinement leurs responsabilités futures. À de tels résultats s'ajoute une expérience universitaire complète et positive qui permettra aux participants d'obtenir les mesures d'adaptation dont ils ont besoin tout en développant une meilleure connaissance d'eux-mêmes et de leurs troubles. En conclusion, ce programme assurera une continuité de services de l'entrée universitaire jusqu'à l'insertion au marché du travail. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Universitaires, Éducation aux adultes, Marché de l'emploi Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Conseillers pédagogiques, Parents, Psychoéducateurs, Conseillers d'orientation, Directions des Ressources humaines (DRH), Directions d'entreprise 34 Psychologues, J3.5 Les 5 au quotidien en mathématiques PM 13 h 30 à 15 h 00 Benoit Dumas, Maîtrise en éducation, Personne-ressource pour les élèves en difficulté d'apprentissage, Service régional de soutien et d'expertise Isabelle Vachon, Diplôme de 3e cycle en pédagogie de l'enseignement supérieur, personne-ressource, service régional de soutien et d'expertise-MTL Cet atelier a pour but de sensibiliser les participants au 5 au quotidien en mathématiques, projet développé pour les élèves HDAA en classe d’adaptation scolaire au primaire et au secondaire. Quels sont les cinq démarches et les principes didactiques et pédagogiques retenus? Quelles sont les modalités physiques et organisationnelles à considérer? Quels sont les leviers, les défis relatifs à la mise en œuvre, les avantages et les limites de cette gestion organisationnelle? Ce sont les questions auxquelles nous vous proposons de répondre au cours de cet atelier. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Enseignants, Conseillers pédagogiques J3.6 Soutenir la réussite scolaire en utilisant les fonctions exécutives PM 13 h 30 à 17 h 00 Julie Soleil-Sabourin, Maîtrise en psychoéducation, Psychoéducatrice, Commission scolaire Vallée des Tisserands Claudia Pilon, Maîtrise en éducation, Programme en évaluation des compétences, gestion, B.E.S au secondaire, Enseignante, Commission scolaire Vallée des Tisserands Caroline Primeau, Bacc, en enseignement adaptation scolaire, Enseignante, Commission scolaire Vallée des Tisserands L'atelier consiste à comprendre et identifier les difficultés reliées aux fonctions exécutives en milieu scolaire dans le but de fournir des interventions adaptées et probantes. Issus de la recherche, les concepts des fonctions exécutives sont décortiqués afin de fournir des pistes d'intervention concrètes dans les différents milieux d'éducation et selon les conditions de développement. Un volet familial est également élaboré pour soutenir le développement des fonctions exécutives. La formation s'appuie sur un projet mis en pratique depuis 2 ans dans des classes d'adaptation scolaire avec des clientèles variées présentant des troubles d'apprentissage légers à sévères. Des outils seront suggérés pour appuyer la démarche et l'intervention. Les pratiques sont possibles en classe, en sous-groupe, en individuel et même dans le milieu familial. Les participants seront en mesure de comprendre les cibles d'intervention et des exemples d'application. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Éducation aux adultes Public cible: Tout public J3.7 Développer les compétences et mieux comprendre l'enfant ayant un TSA par le jeu PM 13 h 30 à 17 h 00 Nathalie Poirier, Doctorat en psychologie, Psychologue, professeure, chercheuse, UQÀM Ariane Leroux-Boudreau, Étudiante au doctorat, Doctorante en psychologie, UQÀM L'objectif de cet atelier est de présenter des activités d'apprentissage selon l'âge de développement de l'enfant qui présente un trouble du spectre de l'autisme (TSA), une déficience intellectuelle (DI) ou tout autre trouble neuro-développemental. La méthode s'inspire de plusieurs programmes d'interventions précoces reconnus utilisant le modèle d’Analyse Appliquée du Comportement (AAC). Les suggestions d’interventions sont basées sur des jeux déjà existants et du matériel abordable permettant d’augmenter l’accessibilité des interventions chez les enfants. Les retombées permettent d’accompagner et d’outiller les intervenants du milieu éducatif et du préscolaire ainsi que les parents désirant s’impliquer dans le cheminement de l’enfant présentant un TSA ou une DI. Les implications permettent une description des programmes pour les enfants ayant un âge développemental de 3 à 6 ans. Les objectifs d’enseignement seront décrits et des exemples d'activités seront présentés. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire Public cible: Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Psychoéducateurs, Centre de Petite-enfance (CPE) 35 Ergothérapeute, Parents, Psychologues, 35 PAUSE-CAFÉ 15H 00 - 15H 30 Rendez-vous au salon des exposants... J4.1 Les principaux changements du "Diagnostic and Statistical Manual ", 5ème édition, communément appelé DSM 5 PM 15 h 30 à 17 h 00 Chantale Couturier, Ph. D., Psychologue clinicienne pour enfants et adolescents, Pratique privée Pour un certain nombre d’enfants et d’adolescents, des problématiques de santé mentale se retrouvent simultanément aux difficultés et troubles d’apprentissage. Cette conférence a pour objectif de présenter un survol des principaux changements apportés à la 5ème édition du manuel de référence en Amérique du Nord pour l’établissement d’un diagnostic en santé mentale, le DSM, parue en 2013. Des précisions au plan des diagnostics touchant particulièrement l’enfance et l’adolescence seront brièvement abordés. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire, Secondaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Ergothérapeute, Médecins, Psychologues, Psychoéducateurs, Conseillers d'orientation J4.2 Évolution et caractéristiques de la dyspraxie verbale : comprendre et aider ces enfants en contexte scolaire PM 15 h 30 à 17 h 00 Line Charron, Maîtrise en orthophonie, Orthophoniste, IRDPQ A travers le temps et les apprentissages : une atteinte plus sévère montrera une évolution plus lente et laborieuse alors que pour des atteintes plus légères les progrès seront parfois étonnants. Quelles capacités ou incapacités cachent ces enfants qui arrivent à l'école souvent après de nombreuses années d'efforts pour apprendre à parler et avec encore bien des défis à relever sur le plan de la communication ? Sur quels plans et comment faut-il les soutenir en classe ? Cet atelier s'adressant aux personnes désirant en connaitre un peu plus sur la DV présentera les caractéristiques de la DV et les différents tableaux cliniques dans lesquels elle peut se retrouver. Nous aborderons les impacts de la DV sur tout le développement de l'enfant : ses apprentissages, sa socialisation et son langage. Nous discuterons des pistes de réflexion pour les aider de façon à faire une différence positive dans leur cheminement scolaire. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Ergothérapeute, Parents, Médecins, Psychologues, Psychoéducateurs, Centre de Petite-enfance (CPE) J4.3 Les cinq "fantastiques" PM 15 h 30 à 17 h 00 Égide Royer, Doctorat en psychopédagogie et adaptation scolaire, Professeur associé, Université de Laval - Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage Lorsque les éducateurs des meilleurs systèmes scolaires du XXIe siècle racontent l’histoire de leurs succès, ils affirment fièrement que l’éducation est, chez eux, un service public aussi important que les soins de santé, qu’intervenir très tôt pour éviter que les jeunes prennent du retard y est une absolue nécessité, que l’excellence en enseignement est valorisée par leur société et qu’enfin on s’attend des adultes qu’ils soient des modèles de persévérance, d’audace et de détermination. Égide Royer vous propose, dans cette conférence, cinq idées importantes, pour ne pas dire fantastiques, pour faire en sorte que ce narratif devienne enfin celui du Québec. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Universitaires Public cible: Enseignants, Cadres scolaires, Conseillers d'orientation, Directions d'entreprise 36 J4.4 Les prédicteurs d’une transition réussie vers la vie adulte chez les jeunes ayant des besoins particuliers PM 15 h 30 à 17 h 00 Pascale Dubois, Maîtrise professionnelle en orthophonie, Orthophoniste et étudiante au doctorat, Commission scolaire des Affluents, Clinique Multi Sens et Université Laval L’objectif de cette communication est de faire un état des lieux quant aux prédicteurs de réussite, documentés dans les écrits scientifiques, relativement à la transition de l’école vers la vie active pour les jeunes présentant des besoins particuliers sur le plan des apprentissages et du langage. Une démarche systématique de recension des plus récentes données de la recherche dans ce domaine servira de contenu à cet atelier. Au cours de celui-ci, les prédicteurs, tels que l’autodétermination et l’engagement parental, seront d’abord explicités. Ensuite, les retombées concrètes de ces données seront abordées par la présentation des caractéristiques qu’il serait souhaitable de retrouver dans les milieux où ces jeunes se développent. Les implications seront importantes pour les intervenants qui œuvrent auprès d’eux, puisqu’ils auront accès à des savoirs et à des outils qui peuvent soutenir l’actualisation du potentiel des jeunes sur le plan de l’éducation, de l’emploi et de la vie indépendante. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire, Universitaires, Éducation aux adultes, Marché de l'emploi Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Ergothérapeute, Parents, Psychologues J4.5 TDAH mon amour PM 15 h 30 à 17 h 00 Karine Jacques, Bacc. en adaptation scolaire et sociale, Conseillère en rééducation, CSRS En octobre 2015, Télé-Québec présentait une série de trois épisodes sur le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité. Animé par Claire Lamarche, TDAH mon amour présente les réalités d’enfants, d’adolescents et d’adultes vivant avec ce trouble. Afin de sensibiliser, de démystifier et d’outiller les jeunes et les adultes vivant avec des difficultés d’attention, trois ateliers ont été créés et sont présentés aux gens intéressés à développer de nouvelles stratégies pour eux et leurs enfants. Faites le survol des différentes activités afin de pouvoir présenter ces ateliers dans votre centre. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire, Éducation aux adultes, Marché de l'emploi Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Parents, Psychoéducateurs 37 37 SYMPOSIUMS DU JEUDI 23 MARS 2017 « En tant que congressiste, à quoi puis-je m’attendre en choisissant de participer à un symposium ? Un symposium est une journée thématique où plusieurs spécialistes ont été sélectionnés pour faire le tour d’une question précise ou d’un sujet particulier. Un symposium est ainsi fait qu’en début de journée une question, une situation problématique ou un thème précis est lancé aux participants. Tout au long de la journée, divers intervenants spécialisés ou des experts du sujet tentent d’apporter une réponse, un éclairage précis ou une explication. Au fil des exposés, les divers intervenants proposent aux congressistes des avenues pour leur permettre de parfaire leurs connaissances ou pour assurer une certaine forme de formation continue. Comme le nombre de conférenciers est variable dans un symposium, il est parfois nécessaire d’ajuster la durée des exposés et de modifier la durée des pauses et de la période du dîner. Nous vous alertons à ce détail d’organisation, car il a pour conséquence que les exposés constitutifs d’un symposium peuvent ne pas être parfaitement coordonnés à la grille horaire de l’ensemble du congrès. À la pause de 10 h à 10 h 30, par exemple, vous pourriez arriver au milieu d’un exposé dans un symposium. Un symposium pourrait aussi reprendre à 13 h plutôt qu’à 13 h 30 après le dîner. L’organisation de la journée, dans un symposium, est typiquement annoncée au tout début de l’évènement à 8 h 30. » SJ1.1 Symposium : Dépistage précoce AM 8 h 30 à 11 h 30 (partie 1) Dépistage précoce des élèves à risque de difficultés d’apprentissage ou de décrochage scolaire et intervention préventive Description générale du symposium Alain Desrochers, Université d’Ottawa Brigitte Stanké, Université de Montréal Ce symposium vise à présenter des travaux réalisés au Québec sur le dépistage des élèves à risque de difficultés d’apprentissage ou de décrochage scolaire et sur les interventions qui visent à réduire le risque que ces difficultés deviennent insurmontables ou que le désengagement scolaire devienne irréversible. Dans ce symposium, nous nous proposons d’aborder plusieurs questions inter-reliées : la logique du dépistage des enfants à risque, les indicateurs prédictifs de difficultés en lecture-écriture ou de décrochage scolaire, le lien entre le moment du dépistage et l’efficacité de l’intervention préventive, la justesse et la stabilité du classement des élèves à risque, l’interaction entre les facteurs de risque proximaux et distaux et, enfin, les caractéristiques d’un programme de prévention efficace. L’ensemble des communications s’inscrit dans une approche éducative axée sur la prévention des difficultés d’apprentissage, des comportements négatifs et du désengagement des élèves. La logique du dépistage précoce des élèves à risque de difficultés d’apprentissage à l’école Alain Desrochers, Université d’Ottawa Le dépistage des élèves à risque de difficultés d’apprentissage à l’école est une opération qui consiste à vérifier auprès de tous les élèves la présence de signes avant-coureurs de ces difficultés. Ce dépistage permet d’identifier les élèves qui pourraient profiter d’une intervention préventive. Le but de cet exposé est de faire un retour sur la logique d’un programme universel de dépistage et sur quelques-unes des conditions qui assurent sa justesse. Nous abordons spécifiquement les classes et les critères de sélection d’indicateurs prédictifs, la validation de ces indicateurs et les types d’erreurs dans le classement des élèves à risque. Nous illustrons chacun de ces aspects à l’aide d’exemples afférents à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture au primaire. Enfin, nous discutons deux fonctions complémentaires du dépistage : la rétroaction sur la situation de l’élève et la rétroaction sur les apprentissages antérieurs au dépistage. 38 Dépistage précoce d’élèves de maternelle à risque de présenter des difficultés d’apprentissage du langage écrit Brigitte Stanké, Université de Montréal Nombre d’études anglophones ont montré qu’il est possible de dépister les élèves ayant un risque de présenter des difficultés d’apprentissage du langage écrit de façon précoce, grâce à un dépistage réalisé dès la maternelle. L’objectif de cette communication est de présenter les résultats d’une étude longitudinale visant à dépister les élèves à risque de présenter des difficultés d’apprentissage de la lecture et de l’orthographe, à partir d’épreuves évaluant trois capacités cognitives sous-tendant l’apprentissage du langage écrit (conscience phonologique, attention visuelle et mémoire lexicale orthographique). Les résultats de l’étude ont permis de montrer que les facteurs prédictifs étudiés en maternelle apportent tous une contribution unique à l’ensemble du niveau des compétences orthographiques ultérieures évaluées en première et deuxième année. Ces résultats montrent qu’il est possible de mettre en place au Québec un dépistage et des interventions précoces, une pratique ayant déjà cours dans certains pays. PAUSE-CAFÉ 10 H 00 - 10 H 15 Juste le temps d’un café et on repart ! Améliorations de l'indice de prédiction du décrochage (IPD) et nouveautés à la Trousse d’évaluation pour décrocheurs potentiels (TEDP 2.0) Michel Janosz, Isabelle Archambault, Sophie Pascal et Jonathan Lévesque Groupe de recherche sur les environnements scolaires, Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal, Université de Montréal L’indice de prédiction du décrochage (IPD) permet d’identifier les élèves qui risquent d’abandonner l’école secondaire. Cet indice repose sur la mesure de la performance moyenne des élèves (français et mathématique), le nombre d’années scolaires redoublées, et leur motivation scolaire générale (sept questions). La dernière validation et calibration de l’indice remonte à 2009. L’IPD est disponible à l’intérieur de la Trousse d’évaluation pour décrocheurs potentiels (TEDP) qui fournit également des informations sur divers aspects de l’expérience scolaire et familiale. Cette présentation introduit les récentes améliorations apportées à l’IPD et à la nouvelle TEDP 2.0, à l’aide d’échantillons longitudinaux de 30 000 adolescents québécois. La validité prédictive de l’IPD a été améliorée et la TEDP 2.0 contient maintenant une trentaine de mesures standardisées en fonction du sexe et de l’âge des élèves sur leur expérience scolaire et psychosociale, rendant l’outil encore plus sensible pour mesurer les effets des interventions. Validation d’un outil de dépistage au primaire pour prévenir l’échec et l’abandon scolaire au secondaire Isabelle Archambault, Michel Janosz, Sophie Pascal et Mélissa Goulet, École de psychoéducation, Université de Montréal Les programmes de prévention de l’échec et du décrochage sont relativement nombreux. Par contre, les effets de plusieurs de ces programmes demeurent limités, notamment parce qu’ils sont implantés trop tardivement et qu’ils parviennent ainsi moins à répondre aux besoins des élèves plus vulnérables dont la trajectoire d’échec et de désengagement scolaires est amorcée depuis de nombreuses années. Mais pour pouvoir intervenir de manière précoce et mieux répondre aux besoins spécifiques de ces élèves, il importe avant tout de pouvoir les dépister le plus tôt possible et surtout de manière complète et rigoureuse. Dans le but de répondre à cet objectif, la présente étude vise à évaluer la validité d’un outil de dépistage précoce destiné aux élèves du primaire. Cet outil complété par les enseignants vise à identifier les élèves qui, dès le 2e et le 3e cycle du primaire, présenteront des risques d’échec et d’abandon scolaires à l’école secondaire. En plus de répondre aux besoins exprimés par les milieux d’intervention, cet outil permettra ultimement de mieux cibler et orienter les actions auprès des élèves plus vulnérables, avant que leurs problèmes deviennent ancrés et plus difficiles à modifier. PAUSE-REPAS 11 H 30 - 13 H 00 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! 39 39 SJ1.2 Symposium : Dépistage précoce PM 13 h 00 à 17 h 00 (partie 2) Examen des trajectoires d’élèves identifiés à risque de décrocher au secondaire : vers une typologie développementale Marie-Philippe Priouzeau et Michel Janosz, École de psychoéducation, Université de Montréal Pour prévenir le décrochage, les milieux scolaires ont recours à des outils qui permettent de repérer les élèves à risque et de les catégoriser selon des profils distincts. Ceci permet d’adapter les interventions selon leurs besoins spécifiques. Or, les études sur lesquelles se basent ces classifications d’élèves n’abordent pas la stabilité ou le caractère potentiellement évolutif des catégories qu’elles proposent, suggérant qu’un jeune ne puisse pas changer de profil avec le temps. À ce jour, aucune étude publiée n’a étudié la stabilité des typologies d’élèves. Pourtant, l’aspect d’instabilité serait cohérent avec les théories actuelles qui conçoivent le décrochage comme l’aboutissement d’un processus de désengagement. Comment réconcilier cette perspective développementale du décrochage avec l’approche typologique apparemment plus statique ? La présente étude vise à modéliser l’hétérogénéité des trajectoires scolaires d’élèves à risque de décrocher au secondaire et à examiner la stabilité des classes dans le temps et leur association avec le décrochage. Les fluctuations du risque de décrochage en fonction des évènements de vie stressants : comment en tenir compte pour mieux détecter les périodes de haute vulnérabilité au secondaire ? Véronique Dupéré, École de psychoéducation, Université de Montréal Éric Dion, Département d’éducation et formation spécialisées, UQAM Le décrochage scolaire peut se conceptualiser comme le résultat d’une interaction entre deux types de processus : les processus distaux au long cours, et les processus proximaux plus immédiats. Les processus au long cours incluent par exemple les difficultés d’apprentissage ou le fait de grandir au sein d’une famille à faible revenu. Les processus proximaux réfèrent quant à eux aux circonstances plus immédiates pouvant précipiter la décision de décrocher, et peuvent inclure par exemple les grossesses adolescentes ou l’émergence de conflits avec les autres élèves ou avec un membre du personnel scolaire. Cette étude se penche sur ces processus proximaux, en tenant compte de diverses caractéristiques des élèves (p. ex., genre, région). Les résultats suggèrent que le risque de décrochage fluctue au gré des évènements stressants auxquels les adolescents sont exposés. La question de la prise en considération de ces circonstances dans l’évaluation du risque est abordée. PAUSE-CAFÉ 14 H 30 - 14 H 45 Juste le temps d’un café et on repart ! Élèves à risque au préscolaire et primaire : dépister et agir dès les premiers signes Pierre Potvin, Université du Québec à Trois-Rivières Marie-Claude Nicole, Centre de transfert pour la Réussite Éducative du Québec Marie-Josée Picher, Université du Québec à Trois-Rivières L’on reconnait maintenant que le processus menant à l’échec scolaire et ultimement au décrochage scolaire commence dès le préscolaire et le primaire, qu’il est possible d’identifier tôt les élèves à risque et qu’on doit agir dès les premiers signes. Cette communication présentera dans un premier temps le logiciel de dépistage des élèves à risque au préscolaire et primaire « Premiers signes » et dans un deuxième temps le projet de développement d’un répertoire de bonnes pratiques pour les enseignantes « Agir dès les premiers signes ». Le répertoire présente des pratiques universelles et ciblées (en cohérence avec le modèle RAI). Les pratiques universelles sont : la relation enseignant-élève, le soutien à la motivation et à l’autonomie, la gestion des comportements en classe, la gestion de classe ; les pratiques ciblées concernent les difficultés de comportement tel : l’agressivité, l’impulsivité, l’opposition, la peur, l’anxiété et la tristesse. 40 Enjeux des aspects organisationnels et pédagogiques structurants liés à l’amélioration des données d’apprentissage d’élèves typiques et ceux à risque d’échec en littératie André C. Moreau, Université du Québec en Outaouais Brigitte Stanké, Université de Montréal Les facteurs de risque et mesures de prévention d’échec scolaire d’élèves typiques et atypiques interpellent particulièrement les milieux scolaires et de la recherche en raison d’une récurrence de difficultés à s’approprier les compétences d’un niveau attendu en lecture. Toutefois, l’arrimage de mesures organisationnelles et pédagogiques robustes mène à mieux comprendre l’importance d’actions structurantes à plusieurs niveaux : équipes du conseil scolaire, équipes-écoles et enseignants. Cette communication présente des résultats d’une recherche longitudinale menant à préciser les liens entre différents dispositifs mis en place, du préscolaire à la troisième année, et les améliorations d’apprentissage en littératie. Les aspects relatifs aux outils d’observation en lecture, aux dispositifs d’enseignement et de régulation d’interventions ciblées, ainsi qu’au dépistage d’élèves à risque sont décrits. Les résultats, mesures répétées des apprentissages sur une période de quatre ans, permettent de porter un regard critique sur ces outils et dispositifs mis en place en milieu minoritaire francophone. SJ2.1 Symposium : Mathématiques AM 8 h 30 à 11 h 30 (partie 1) Plaisir et investissement en mathématiques : là où le plaisir peut supplanter la détresse La dyscalculie développementale : définitions, difficultés, évaluation Anne Lafay, Ph.D., Docteure en Médecine expérimentale, Orthophoniste, membre de l'Ordre des Orthophonistes et Audiologistes du Québec, Université Laval Annie Lussier, Bacc. en adaptation scolaire, Orthopédagogue, CENOP La dyscalculie est un trouble d’apprentissage et de développement des habiletés mathématiques qui est très souvent à l’origine d’anxiété mathématique. On estime en général entre 1 et 10 % d’enfants dyscalculiques. Les troubles mathématiques représentent un handicap majeur pour l’intégration scolaire, sociale et professionnelle. Les professionnels ont besoin de comprendre la dyscalculie et de disposer d’outils pour repérer et diagnostiquer les enfants susceptibles d’être dyscalculiques et, dans le but ultime, intervenir de manière adaptée. Un état des lieux des connaissances actuelles est proposé. Il consiste à : définir la dyscalculie, décrire les hypothèses relatives à l'origine de ces troubles et décrire les difficultés scolaires et quotidiennes observées, recenser et critiquer les tests à disposition pour l’évaluation des troubles mathématiques. Ces informations donneront ainsi des pistes concrètes de réflexion quant à l’évaluation des troubles du calcul chez l'enfant. Influence de la didactique sur la confiance en soi et la motivation des élèves Michel Lyons, M.Sc. en mathématiques, Chargé de cours, programme ME/DE, Université de Sherbrooke, Formateur et conseiller pédagogique chez Expertises didactiques Lyons Inc. La plupart des élèves éprouvant des difficultés en mathématiques affichent peu de confiance en eux ainsi qu’une faible motivation au moment de résoudre des problèmes mathématiques. Parallèlement, la très grande majorité de ces élèves s’engagent aisément dans des jeux vidéo aussi complexes que Minecraft, SimCity, etc., et prennent plaisir à y affronter des défis logiques pourtant très relevés. Les sujets suivants seront abordés en référant systématiquement à des activités pratiques touchant le nombre et les opérations : Comment expliquer ces différences d’engagement, de concentration et de plaisir entre l’activité mathématique et l’activité ludique ? Comment modifier notre approche didactique des mathématiques pour permettre à l’élève de s’investir davantage ? Comment adapter notre approche pédagogique à un environnement plus ludique ? Comment redonner à l’élève l’essentielle confiance en soi qu’exige la résolution de problèmes en mathématiques ? 41 41 SJ2.1 Symposium : Mathématiques PM 13 h 30 à 17 h 00 (partie 2) Secrets ludiques et visuels de la numération et du calcul Nathalie Bisaillon, M. ès arts, didactique des mathématiques, Chargée de cours, BEAS, BPEP et Maîtrise en orthopédagogie, Université de Montréal et programme ME/DE, Université de Sherbrooke, Doctorante en ortho didactique des mathématiques, Université de Montréal La numération et le calcul sont des sujets aussi essentiels qu’omniprésents dans les activités mathématiques du primaire. Deux siècles d’école publique ont façonné une séquence plutôt encyclopédique de ces sujets, dans nos programmes ; la matière y est généralement organisée en fonction du langage mathématique et de ses procédés symboliques et écrits. Cette tendance lourde favorise principalement le raisonnement formel et l’efficacité procédurale, mais elle accorde bien peu de place à la compréhension. La présentation sera fondée sur le principe didactique COMPRENDRE, C’EST VOIR ! Présentation pratique des secrets VISUELS de la numération, du matériel de manipulation adapté à cette approche, une application concrète au calcul mental, qui devient l’aboutissement naturel d’une approche VISUELLE de la numération, des références et outils disponibles en ligne pour vivre ces activités avec les élèves. Pistes didactiques pour stimuler le plaisir et l’investissement à faire des mathématiques Jacinthe Giroux, Université du Québec à Montréal Anik Ste-Marie, Université du Québec à Montréal Catherine Tourigny, Université du Québec à Montréal Les mathématiques, ce ne sont pas qu’une « matière scolaire », c’est aussi tout un domaine à explorer, éprouver et s’approprier. Cependant, les difficultés scolaires en mathématiques peuvent freiner certains élèves à s’engager et s’investir dans une activité mathématique. Il arrive aussi, parfois, que les enseignants se sentent peu à l’aise dans le soutien à l’élève en mathématiques. Notre proposition vise à présenter aux enseignants et orthopédagogues, quelques pistes qu’offre la didactique pour stimuler l’investissement cognitif et mathématique des élèves. Les pistes didactiques font une place importante à l’enjeu de savoir et visent à dynamiser l’interaction de l’élève avec une situation mathématique. Des situations mathématiques qui présentent à la fois une certaine complexité et un défi adapté au profil de connaissances de l’élève doivent être privilégiées. S’appuyant sur une démarche d’investigation des connaissances et des activités expérimentées par des enseignants et des orthopédagogues, la présentation vise à introduire les participants à quelques pistes qui stimulent l’engagement des élèves telles que le couplage anticipation/rétroaction et le jeu de l’enseignant pour relancer l’activité de l’élève. 42 SJ3.1 Symposium (entièrement en anglais) : French immersion program AM 8 h 30 à 11 h 30 (partie 1) Dealing with learning disabilities in French immersion program General description of the symposium Becky Xi Chen, University of Toronto This symposium consists of five presentations that address learning difficulties in French immersion (FI) programs by experts across Canada. The first presentation, by Andrea MacLeod and colleagues, describes the range of language abilities of four-year old children acquiring both English and French in Montreal. In the second presentation, Stefka Marinova-Todd compares French language outcomes between early and late FI programs in British Columbia. The third presentation, by Marie-France Côté, features a study that investigated cross-linguistic transfer between English and French following a remediating small-group intervention among at-risk students enrolled in grade 1 FI programs. The fourth presentation, by Becky Chen, consists of two studies. The first study compared the language and literacy development of English language learners and English first language children in a FI program in Toronto. The second study demonstrated the effectiveness of a phonological awareness intervention among at-risk FI children upon entry to grade 1. Finally, in a joint presentation Caroline Erdos and Corinne Haigh provide teachers and professionals with evidence-based information and tools to identify students at-risk for reading difficulty as early as kindergarten and to help them improve reading performance. Taken together, the presentations provide valuable information of FI children’s language and literacy development and offer useful tools for early identification and intervention. Bilingual language profiles among young children acquiring English and French Andrea MacLeod, University of Montreal Pascal Lefebvre, Lautentian University Phyllis Schneider, University of Alberta Ann Sutton, University of Ottawa Natacha Trudeau, University of Montreal The goal of this study was to document the “typical” range of language abilities of bilingual four-year-old children acquiring both English and French. Specifically, we sought to understand how age of language learning and amount of exposure would impact their language abilities in English and French as measured by clinical assessment tools. The children’s language abilities were measured using parallel assessments in English and French for receptive vocabulary, expressive vocabulary, morphology and syntax, and phonology. In addition, the parents completed a questionnaire about their child’s language use and exposure, and general development. Despite similar profiles with regards to age of language learning and among of exposure, children showed varied profiles: some with balanced language abilities across both languages, others with stronger language abilities in a single language, and still others with language abilities that are distributed or shared between their two languages. These results underscore the importance of assessing children in both their languages. PAUSE-CAFÉ 9 H 45 - 10H 00 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! Factors contributing to success in early and late French Immersion programs Stefka Marinova-Todd, University of British Columbia The expected French language outcomes in French Immersion (FI) programs in British Columbia are the same for both early and late FI programs, yet it is commonly believed that an early start to language learning will lead to a greater level of second language proficiency. However, a variety of possible factors have the potential to influence second language learning and outcomes and foreign language aptitude and motivation have been found to be the most consistent predictors of second language success. This study compared the language proficiency of Grade 11 students from early French immersion (EFI) versus late French immersion (LFI) programs in Western Canada. Results showed that overall the two groups had similar levels of language aptitude and did not differ in their attitudes toward or motivation for learning French. Language aptitude was shown to be related to French vocabulary knowledge and listening comprehension skills for both EFI and LFI students, while motivation was associated with pronunciation (i.e., French accent) more for LFI than EFI students. Findings suggest that language aptitude relates to French language outcomes regardless of age of onset and is perhaps a better predictor of foreign language outcomes than age or amount of time spent learning a language. 43 43 The impact of a remedial small-group intervention on French word reading skills of bilingual students enrolled in French immersion programs Marie-France Côté, McGill University Many correlational studies suggest that cross-linguistic transfer exists and that reading development in first language (L1) is strongly related to reading development in a second language (L2). However, the ways in which knowledge and skills are transferred between languages are still unknown. Our study investigated cross-linguistic transfer between English and French, following a remediating small-group intervention among at-risk students enrolled in French immersion programs. Grade 1 (n = 100) and Grade 2 (n = 100) students were randomly assigned to one of three experimental conditions (DAIR, CBP, control). Students’ word reading skills (irregular words, regular words and non-words) were measured before and after the intervention. Multilevel analyzes provided causal proofs of the presence of cross-linguistic transfer in Grade 1. A qualitative analysis also led to the description of common error patterns. The adoption of teaching practices supporting cross-linguistic transfer is essential. PAUSE-REPAS 12 H 00- 13H 00 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! SJ3.2 Symposium (entièrement en anglais) : French Immersion program PM 13 h 30 à 17 h 00 (partie 2) Risk Factors in French Immersion Becky Chen, OISE/University of Toronto In this presentation, I will describe two studies that address risk factors in French immersion. The first study compared the performance of English Language Learners (ELLs) and English first-language children (EL1s) on language and literacy development. Results showed that for children who came from high SES backgrounds, the two groups performed similarly on all French measures and most English measures with the exception of English vocabulary, suggesting that French immersion is a viable option for multilingual children. When children from diverse SES backgrounds were analyzed, differences were found in English/French phonological awareness, English receptive vocabulary and English reading comprehension, in favour of high SES and/or EL1 children. These results suggest low SES ELL children need additional support in French immersion programs. The second study provided an 18-week intervention on English phonological awareness for at-risk readers who just entered French immersion programs. Children who received the intervention scored significantly higher on French phonological awareness and French word reading than those in the control group immediately after the intervention and two years later, highlighting the importance of early identification and early intervention in French immersion programs. PAUSE-CAFÉ 14 H 00- 14H 15 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! Evidence-based identification and intervention for all elementary-school students in French immersion who struggle with literacy Caroline Erdos, Montreal Children’s Hospital Corinne Haigh, Bishop’s University The goal of this session is to provide elementary school teachers and complementary services professionals with evidence-based information and tools that will allow them to identify students at-risk for reading difficulty as early as kindergarten and to suggest ways to help them, regardless of their language background. Many teachers and school professionals do not feel that they can confidently differentiate between students with true reading difficulty who are slow learning to read in a second language because they have an underlying reading impairment versus students who are in the early stages of second language learning and, thus, temporarily lack the oral language skills necessary to function well in the area of reading. We will present how to go about making this distinction in the process of identifying children from various language backgrounds (anglophones, francophones and students whose first language is not English or French) who struggle with reading. We will also outline some possible strategies and interventions that could be used to improve these students’ reading skills once they have been identified as being at-risk. 44 Vendredi 24 mars 2017 V1.1 Neurosciences, éducation, et pratiques probantes auprès des personnes qui présentent un trouble d’apprentissage AM 8 h 30 à 12 h 00 Julien Mercier, Ph. D. en sciences cognitives, Professeur - directeur centre de recherche, UQÀM Mélanie Bédard, Bacc. en adaptation scolaire, Étudiante au doctorat, NeuroLab Line Laplante, Ph. D. en didactique de la lecture-écriture, Professeure, UQÀM Une meilleure compréhension du cerveau peut-elle améliorer l’intervention auprès des personnes qui présentent un trouble d’apprentissage (TA) ? D’où proviennent les meilleures pratiques d’intervention auprès de ceux-ci ? Les thèmes abordés dans l’atelier incluent les interventions en lecture-écriture auprès des TA, les pièges des neurosciences chez les intervenants, et la démystification des données d’imagerie cérébrale. Cet atelier interactif s’adresse aux divers intervenants intéressés par ces questions et s’articule autour d’une recension des écrits récente sur le sujet des neurosciences en éducation. Il vise trois objectifs : comprendre et identifier les caractéristiques d’une pratique d’intervention éducative éprouvée par la recherche, comprendre les disciplines scientifiques qui permettent d’élaborer de telles pratiques. Les participants développeront un meilleur sens critique pour une intervention professionnelle basée sur les plus hautes normes éthiques, professionnelles et scientifiques. Il est possible d’évaluer les fondements scientifiques de pratiques d’intervention et ces dernières varient grandement à cet égard. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Universitaires Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Parents, Psychologues, Psychoéducateurs V1.2 Détresse face à la mémorisation des faits numériques AM 8 h 30 à 12 h 00 Colette Picard, Ph.D en fondements de l’éducation, Professeure en didactique des mathématiques au primaire, UQAT La mémorisation des tables de multiplications représente un défi pour tous les élèves et plus encore pour les élèves en difficultés. Cette situation amène une certaine frustration autant chez les élèves que chez les enseignants. Cette frustration teinte aussi la période des devoirs et les parents se sentent trop souvent démunis. Notre objectif est d'augmenter la performance des élèves en difficultés lorsqu'il s'agit de mémoriser les tables de multiplication. Notre démarche permet aux élèves de construire leur référentiel en passant par la manipulation et les représentations imagées avant d’en arriver à résoudre les faits numériques mentalement. Depuis plus de 10 ans, nos résultats démontrent que les élèves sont en mesure d’augmenter leurs résultats lorsqu’ils ont l’opportunité de donner du sens à ces opérations et de discuter des stratégies de mémorisation spécifiques à chaque table de multiplications. Concluons en disant que le plaisir peut supplanter la détresse ! Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Parents V1.3 Stratégies de lecture avec des élèves ayant une déficience intellectuelle légère PM 8 h 30 à 12 h 00 Catherine Turcotte, Ph. D., Professeure, UQÀM Céline Chatenoud, Ph. D., Professeure, UQÀM Julie Marchand, Baccalauréat, Enseignante, Commission scolaire Pointe-de-l’ Isle L’objectif de cette communication est de présenter des séquences d’enseignement visant à appuyer l’apprentissage des stratégies de lecture auprès d’élèves ayant une déficience intellectuelle légère (DIL) de 8 à 14 ans. Pendant 2 ans, ces séquences développées dans le cadre d’une recherche collaborative ont été expérimentées dans plusieurs classes accueillant des élèves ayant une DIL. Ces séquences consistent à choisir un texte qui est lu à quelques reprises. À chaque lecture, des objectifs différents liés à la compréhension, à l’orthographe et au vocabulaire sont visés. Selon les enseignantes participantes et des données de tests de lecture utilisés pendant le projet, cette approche a comme retombées de favoriser l’autonomie en lecture des élèves. Elle pourrait être bénéfique auprès d'autres élèves puisque le fait de répéter une lecture, même si les objectifs sont différents, suscite la confiance et un meilleur contrôle de la tâche chez les élèves. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes 45 45 V1.4 Les défis of learning en franglais AM 8 h 30 à 10 h 00 Audrey Boivin, Doctorat en Éducation (concentration en orthophonie), Directrice, orthophoniste, Réseau Cette présentation aura comme objectif d'explorer les nombreux défis de l'apprentissage en milieu francophone minoritaire et l’impact sur la sélection de pratiques pédagogiques appropriées. À travers une démarche active et réflexive, les participants seront amenés à se questionner sur et à discuter de l'impact du milieu minoritaire et de l'apprentissage multilingue sur l’apprentissage du langage oral et écrit. Les participants considéreront, par exemple, comment un vocabulaire réduit ou des erreurs de syntaxe/grammaire peuvent affecter l'apprentissage de tous les élèves. Ces échanges seront soutenus par des exemples de meilleures pratiques, basées sur des données probantes. Le résultat escompté sera que les participants puissent analyser leurs propres pratiques pédagogiques et s’approprier de nouvelles stratégies à mettre en place dans leur travail avec les enfants et les jeunes avec qui ils travaillent. L’implication sera de pouvoir mieux soutenir leur apprentissage dans un milieu rempli de défis. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire, Secondaire Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes V1.5 Prévention des difficultés en lecture : de l'évaluation aux interventions AM 8 h 30 à 10 h 00 Jean Écalle, Habilitation à Diriger des Recherches, Professeur des Universités, Université Lyon2 Les enquêtes nationales et internationales rappellent régulièrement qu'entre 12 et 20% des élèves sont en difficultés de lecture et que les écarts entre les bons lecteurs et les faibles lecteurs augmentent. La question récurrente est : comment réduire ces difficultés et ces écarts ? L'une des réponses se situe au niveau de la prévention. L'objectif de cette communication sera double et se proposera d'apporter deux types de réponses. 1. Comment détecter les enfants à risque d'échec en lecture ? La littérature scientifique internationale apporte des réponses précises sur les prédicteurs de réussite/échec dans les deux composantes de la lecture, identification de mots écrits et compréhension. 2. Quelles interventions peut-on proposer précocement pour réduire les difficultés avant et pendant l'apprentissage de la lecture ? Des expérimentations menées en France, de type "écologique" (menées par des enseignants formés) et des expérimentations de type "expérimental" (menées par des chercheurs) seront présentées. Niveau : Avancé Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire Public cible: Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Parents, Médecins, Psychologues, Psychoéducateurs V1.6 Éclairages, tableaux numériques et tablettes : comprendre leur impact afin d’adapter l’école et optimiser le rendement visuel des enfants AM 8 h 30 à 10 h 00 Langis Michaud, 3e cycle - École Nationale Administration Publique, Professeur, Université de Montréal Benoit Frenette, O.D. M. SC., Professeur Agrégé, École d’optométrie de L'Université de Montréal Le but sera de démontrer l'influence de facteurs technologiques liés aux conditions d'apprentissage des enfants en fonction de leur développement visuel. Nous ferons une revue de littérature sur les facteurs qui peuvent influencer le développement d'amétropies, de facteurs de fatigues visuelles se traduisant en difficulté d'apprentissage. Étude des impacts des changements technologiques (TBI, tablettes) sur le rendement visuel des enfants. L'organisation du milieu de vie de l'enfant (éclairage, contrastes, ergonomie), de son horaire (temps de travail vs jeu dehors), du type d'activités offertes (requis visuels) et l'utilisation des technologies modernes (tablettes, écrans) peuvent contribuer à faire apparaître ou progresser des déficits visuels qui, si présents, représentent des entraves à l'apprentissage. Il existe des moyens simples de limiter les effets négatifs et d'ainsi préserver une fonction visuelle optimale liée à l'apprentissage scolaire. Nous conclurons en disant que le milieu scolaire doit être adapté aux fonctions visuelles de l'enfant Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Universitaires Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Ergothérapeute, Parents, Médecins, Psychologues, Psychoéducateurs, Conseillers d'orientation, Centre de Petite-enfance (CPE) 46 V1.7 Les troubles psychologiques et d'apprentissage associés au trouble du spectre de l'autisme AM 8 h 30 à 10 h 00 Nathalie Poirier, Ph. D. en psychologie, Psychologue, professeure, chercheuse, UQÀM Un survol de la prévalence des troubles psychologiques et d'apprentissage liés au trouble du spectre de l'autisme sera présenté. Des entretiens ont été réalisés auprès de 30 parents et de 30 enseignants de niveau primaire et secondaire afin de connaitre leur expérience d'intégration en classe spécialisée. Les troubles psychologiques et d'apprentissage associés au TSA seront exposés. Des stratégies d'intervention et d'apprentissage seront abordées en fonction des troubles identifiés. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Tout public PAUSE-CAFÉ 10 H 00- 10H 30 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! V2.3 Différences qui caractérisent les élèves considérés à risque de décrochage scolaire de ceux non à risque dans leur engagement scolaire : une analyse discriminante AM 10 h 30 à 12 h 00 Amanda Lopez, Maitrise en structures et processus d'apprentissage, Doctorante en éducation, chargée de cours, Université de Sherbrooke Cette communication présente les résultats d’une étude quantitative auprès de 1 768 élèves fréquentant cinq écoles publiques du secondaire de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke. L’objectif de l’étude est d’établir les différences qui caractérisent les élèves du secondaire considérés à risque de décrochage scolaire de ceux non à risque dans leur engagement émotionnel et cognitif. Pour ce faire, une analyse discriminante a été effectuée. Les résultats montrent que ces deux groupes d’élèves se différencient entre eux dans la composante cognitive de l’engagement scolaire, et plus particulièrement dans le facteur « objectifs et aspirations futures ». Ces résultats ont des implications dans le domaine de l’intervention auprès des élèves à risque de décrochage scolaire, car ils offrent de nouvelles pistes d’intervention. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire Public cible: Tout public V2.4 Stimuler la conscience morphologique pour soutenir l’apprentissage de l’orthographe grammaticale ? C’est possible ! AM 10 h 30 à 12 h 00 Édith Lambert-Bonin, M. Sc. en orthophonie, Orthophoniste, Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys Marie-Catherine St-Pierre, Ph. D. en sciences biomédicales, Professeure, Université de Laval La conscience morphologique (CM) est l’un des ingrédients essentiels à l’apprentissage de l’orthographe. La recherche documente les apports d’une intervention ciblée sur cette habileté dans l’enseignement/ la rééducation chez les élèves ayant des difficultés. Cette conférence vise à outiller les participants dans la réflexion entourant la mise en place d’activités en CM flexionnelle (accords grammaticaux) pour favoriser l’apprentissage de l’orthographe grammaticale. Les notions entourant la CM, la structure des activités et les paramètres linguistiques à considérer dans le choix des items à travailler seront abordés. Chacun de ces aspects sera traité en regard des meilleures pratiques en littératie qui émergent des écrits scientifiques. Les participants seront en mesure de mieux comprendre le rôle de la CM et d’ajuster leurs actions dans le soutien offert en orthographe grammaticale, ce qui aura comme implication de favoriser l’apprentissage auprès de l’élève en difficulté. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Parents 47 47 V2.5 Un outil pour favoriser la transition des apprentissages en lecture-écriture entre la maternelle et la 1re année du primaire AM 10 h 30 à 12 h 00 Nathalie Prévost, Ph.D. en éducation, Professeure, UQÀM Catherine Turcotte, Ph.D. en éducation, Professeure, UQÀM Peu importe le niveau de familiarisation sur la langue écrite des enfants, il est attendu qu’en 1re année, les enseignements et les apprentissages sur l’écrit deviennent plus formels et plus systématiques qu’en maternelle. L’objectif de notre étude est donc de documenter cette question : comment favoriser une transition harmonieuse mettant de l’avant autant la découverte que la prise de conscience de la langue écrite entre la maternelle et la 1re année chez des élèves issus de milieux défavorisés ? Nous avons découvert des écoles qui se montraient engagées à modérer ce passage sensible chez les jeunes enfants. La méthodologie privilégiée auprès des écoles participantes (observations et focus groupes) a permis de développer un outil de planification des apprentissages et des pratiques d’enseignement. Cet outil pourrait servir de guide pour des écoles désirant favoriser la réussite de la transition des apprentissages sur l’écrit. En conclusion, des exemples de pratiques seront dévoilés. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Parents, Psychologues, Psychoéducateurs, Directions des Ressources humaines (DRH), Centre de Petite-enfance (CPE) V2.6 Bien voir pour mieux apprendre AM 10 h 30 à 12 h 00 Julie Bourque, Maîtrise en psychopédagogie, Personne-ressource, Commission scolaire des Premières-Seigneuries Julie Roy, Baccalauréat en adaptation scolaire, Personne-ressource en déficience visuelle, Service suprarégional de soutien et d'expertise en déficience visuelle Cet atelier a pour objectifs de faire connaître les aspects visuels susceptibles d'avoir une incidence sur les apprentissages en classe et ainsi, apporter une aide judicieuse à l'élève qui présente un trouble de la vision. Tout au long de la présentation, des activités pratiques permettront aux participants d'identifier les défis et enjeux auxquels les élèves ayant un trouble visuel sont confrontés dans les apprentissages et les tâches scolaires. Il ne fait pas de doute que les retombées de cet atelier permettront aux participants de mieux comprendre les problématiques visuelles, de développer leur compétence à observer les signes distinctifs d'un trouble de la vision et d'intervenir de façon à mieux aider l'élève. Les implications prévues sont que l'intervenant qui connait les impacts qu'a la vision sur les apprentissages sera davantage en mesure de dépister les élèves ayant des troubles visuels et ajuster les moyens visant à l'amener vers la réussite. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques V2.7 Les difficultés d’apprentissage de la lecture : l’apport des systèmes d’aides informatisées AM 10 h 30 à 12 h 00 Annie Magnan, Doctorat et Habilitation à Diriger des Recherches, Professeure, Université Lyon 2 Jean Écalle, Habilitation à Diriger des Recherches, Professeur des Universités, Université Lyon2 L’objet de cette conférence est de présenter l’élaboration et la validation de deux systèmes informatisés d’aide à la lecture correspondant aux deux composantes de la lecture : l’identification de mots et la compréhension. L’élaboration de ces logiciels repose sur des hypothèses théoriques récentes concernant pour l’un le rôle de la syllabe comme unité intermédiaire et fondamentale de décodage phonologique chez l’enfant francophone normo-lecteur et dyslexique, pour l’autre sur le rôle des informations littérales et inférentielles dont on connaît l’importance dans la compréhension en lecture. Ces systèmes d’aides ont été testés expérimentalement auprès d’échantillons d’enfants en difficulté d’apprentissage de la lecture (CP , CE1 et adolescents) répartis à l’issue d’un diagnostic différentiel selon trois profils : faibles identifieurs, faibles compreneurs et faibles lecteurs mixtes De la recherche fondamentale à la recherche appliquée: nous plaiderons en faveur d'interventions "raisonnées" (evidence-based practices), basées sur des travaux qui ont fait l'objet de validation empirique. 48 Niveau : Avancé Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Psychoéducateurs PAUSE-REPAS 12H 00 - 13H 30 Rendez-vous au salon des exposants... LES DÎNERS-RÉSEAUTAGE : Parlons-TA Venez écouter un conférencier vedette, partager et débattre d’un fait d’actualité en lien avec les troubles d’apprentissage le temps d’un repas. Le fruit de votre réflexion commune servira à faire avancer la recherche et développer des pistes d’intervention favorisant la réussite scolaire. Chaque midi, réservez votre place et votre boite à lunch pour seulement 30$. Attention les places sont limitées. Aucune réservation ne sera prise sur place, réservation exclusivement en ligne au moment de votre inscription au congrès (en supplément des frais d’inscriptions au congrès). Vendredi 24 mars 2017 Conférencier vedette : Invité-mystère du Ministère de l’Éducation de l’Enseignement supérieur (MEES) Un rendez-vous à ne pas manquer ! V3.1 Orthopédagogue, collaboration et réussite éducative : une profession à votre service ! PM 13 h 30 à 15 h 00 Isabelle Gadbois, Maîtrise en orthopédagogie, Présidente, Association des orthopédagogues du Québec Cette présentation a pour objectif de conscientiser les différents acteurs et professionnels de l'éducation, les parents et le grand public à l'importance de l'implication de l'orthopédagogue auprès des clientèles à risque, de préciser ses compétences spécifiques, de clarifier son rôle dans un contexte de professionnalisation et de confirmer la nécessité de sa contribution au sein de l'équipe multidisciplinaire qui intervient auprès des apprenants de tous âges ayant des difficultés d'apprentissage, incluant les troubles. Une démarche de réflexion et de conscientisation est proposée. Les différentes compétences de l'orthopédagogue sont présentées : évaluation-intervention, collaboration-coopération, communicationgestion. Des questions sont soulevées. La société bénéficie-t-elle pleinement de l'expertise et des compétences de l'orthopédagogue ? En quoi les compétences spécifiques de l'orthopédagogue peuvent-elles contribuer à l'amélioration des résultats obtenus sur le plan de la réussite éducative ? Quelles seraient les implications d'une collaboration interdisciplinaire impliquant l'orthopédagogue ? L'orthopédagogue, un professionnel au service de la réussite ! Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Parents 49 49 V3.2 Comment enseigner explicitement l’orthographe lexicale à partir d'une méthode d'apprentissage sans erreur ? PM 13 h 30 à 15 h 00 Raymond Nolin, Maîtrise en science de l'éducation, Enseignant au primaire, Commission scolaire de Montréal Christian Dumais, Ph. D., Enseignant, UQTR Brigitte Stanké, Doctorat en sciences biomédicales, Orthophoniste et professeure, Université de Montréal Les méthodes d’enseignement jouent un rôle primordial dans l’apprentissage de l’orthographe lexicale. Enseigner de manière explicite des régularités orthographiques, s'acquérant habituellement de façon implicite, permettrait de favoriser de façon significative l'apprentissage de l'orthographe lexicale de tous les élèves, mais plus particulièrement des faibles orthographieurs. Nous avons donc mis sur pied une démarche d’enseignement explicite de l’orthographe à partir d'une méthode d'apprentissage sans erreur. Dans le cadre d’une recherche, nous avons mené une pré-expérimentation en classe de 3e année primaire pendant six semaines. Elle avait pour objectif de permettre aux élèves de découvrir, de manipuler et de regrouper des mots selon leurs particularités orthographiques afin de favoriser un apprentissage durable de l'orthographe et le transfert de cet apprentissage à d’autres mots. Cette communication présentera cette démarche et les principaux résultats sur la performance en orthographe lexicale des élèves. Des exemples concrets et des outils permettant aux élèves de s’exercer seront montrés. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques V3.3 L’actualisation du PFEQ (programme de formation de l'école québécoise) cycleâge en adaptation scolaire au secondaire : tout un programme ! PM 13 h 30 à 15 h 00 Isabelle Vachon, Diplôme de 3e cycle en pédagogie de l'enseignement supérieur, personne-ressource, service régional de soutien et d'expertise-MTL Manon Langevin, Bacc. en adaptation scolaire, Conseillère pédagogique, Commission scolaire Du Val-des-Cerfs Marie-Claude Gaudreau-Pollen, Bacc. en adaptation scolaire, Enseignante, Commission scolaire Du Val-des-Cerfs Cet atelier démontre comment une équipe d’enseignants en adaptation scolaire a amélioré ses pratiques d’enseignement pour soutenir la modification des attentes en rapport avec les exigences du premier cycle du secondaire pour les élèves en difficulté d’apprentissage en classe d’adaptation scolaire. Depuis 2012-2013, les enseignants provenant de cinq écoles secondaires de la commission scolaire du Val-des-Cerfs, en collaboration avec des intervenants du réseau (CP, directeurs d’établissement, directrices des services éducatifs, personne-ressource du service régional) ont expérimenté des pratiques efficaces en lecture et en mathématique et développé des outils permettant de soutenir et d’actualiser le PFEQ du 1er cycle avec leurs élèves ayant des besoins particuliers. Leur expérience, leur démarche d’accompagnement et leurs outils vous seront présentés. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Conseillers pédagogiques V3.4 Soutenir le développement langagier des enfants d’âge préscolaire : SOLEM PM 13 h 30 à 15 h 00 Christelle Maillart, Doctorat en sciences psychologiques : logopédie, Professeure, Université de Liège Dans cet exposé, nous présenterons un outil destiné aux éducateurs et/ou enseignants travaillant avec des enfants de 4 ans qui vise à soutenir le développement langagier et communicatif de ces enfants. Le projet SOLEM (Soutenir et Observer le Langage des Enfants en Maternelle) a été élaboré en Belgique francophone à la demande des enseignantes préscolaires qui faisaient état d’un manque d’outils et de connaissances pour observer le développement langagier des enfants. Or, la qualité du soutien au développement langagier offert contribue à la réussite scolaire et dépend, entre autres, de la capacité de l’enseignante à observer et à s’adapter au niveau de développement langagier de chaque enfant. SOLEM a été construit à partir d’une analyse des besoins auprès de 39 enseignants, agents scolaires et directions d’écoles et a fait l’objet d’une étude pilote auprès d’une dizaine de classes. Une validation plus large est en cours. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Éducation aux adultes Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes 50 V3.5 Ça fait du sens : je vois, je nomme, je touche les maths ! J'organise MES maths... PM 13 h 30 à 17 h 00 Lise St-Pierre, Diplôme 2e cycle en psychopédagogie (mention en adaptation scolaire), Conseillère pédagogique en mathématiques au primaire, Commission scolaire des Navigateurs Base 10 est un parcours professionnalisant de trois ans. Les enseignants et les orthopédagogues sont accompagnés par la conseillère pédagogique (CP) afin de démystifier les concepts de base de l’arithmétique. L’objectif est d’augmenter le nombre d’activités en manipulation. Cette démarche repose sur les travaux de Van de Walle et Lovin ainsi que sur ceux de PRIME. D’abord, des modélisations en classe pour renforcer l’enseignement explicite auprès des élèves. Retombées chez l’intervenant : bonification des pratiques en développant une meilleure compréhension du sens. Ensuite, des coanimations visant à mettre en place des activités pour les sous-groupes de besoin tel que proposé dans le modèle de RAI (réponse à l’intervention). Retombées chez l’élève : raisonnement appuyé sur le matériel, la schématisation, le symbolique. Finalement, création d’activités et partage aux collègues de la communauté d’apprentissage. En conclusion, nous avons des élèves en action, en métacognition et des enseignants outillés qui développent la rétroaction mathématique. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques PAUSE-REPAS 15H 00 – 15 H 30 Rendez-vous au salon des exposants... V4.1 Les petits héros de la numératie PM 15 h 30 à 17 h 00 Annie Lussier, Bacc. en adaptation scolaire, Orthopédagogue, CENOP Cette conférence vise à outiller les intervenants qui œuvrent auprès d’élèves de tous âges, de niveau 1er cycle, présentant de grandes difficultés avec l’acquisition de la numération (dyscalculie, dyslexie, spectre de l’autisme, déficience, etc.). La formation permettra aux pédagogues de savoir comment pré et post évaluer simplement et rapidement le niveau de leurs élèves. Elle offrira aussi un canevas de rééducation micro graduée qui orientera leurs interventions. De nouvelles idées de jeux, de matériel pédagogique et d’astuces seront aussi partagées. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques V4.2 La bibliothèque scolaire pour soutenir les compétences en littératie d’élèves ayant une déficience intellectuelle PM 15 h 30 à 17 h 00 Cette conférence a dû être annulée pour des raisons indépendantes de notre volonté. Merci de votre compréhension. Valérie Cauchon, Maîtrise en psychopédagogie, Professionnelle en adaptation scolaire, Commission scolaire des Premières-Seigneuries Émilie Léger, Maîtrise en sciences de l'information, Bibliothécaire scolaire, Commission scolaire des Premières-Seigneuries Les enseignants manquent parfois de moyens pour favoriser l’apprentissage de la littératie auprès des élèves ayant une déficience intellectuelle moyenne à sévère (DIM-S) et la bibliothèque peut être un levier important pour soutenir leurs pratiques pédagogiques. Les objectifs sont de décrire les approches pédagogiques probantes d’enseignement de la littératie en DIM-S ; présenter la phase initiale d’accompagnement d’une école spécialisée en DI par l’établissement d’une communauté de pratique entre chercheurs et intervenants scolaires. Par une démarche de recherche collaborative, les retombées anticipées sont de favoriser un changement de pratiques en littératie et un transfert de la classe à la bibliothèque ; d’établir des critères pour enrichir les collections/animations de la bibliothèque, d’améliorer l’aménagement physique de la bibliothèque. La conférence mettra en évidence les actions à poser pour favoriser l’implication des enseignants et des conseillers pédagogiques pour développer la littératie auprès des élèves DIM-S. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire Public cible: Enseignants, Conseillers pédagogiques 51 51 V4.3 Quand dyslexie-dysorthographie riment avec nouvelles technologies PM 15 h 30 à 17 h 00 Géraldine Wickert, Maîtrise en orthophonie, Orthophoniste, Clinique privée Les tablettes tactiles permettent aux personnes souffrant de troubles d’apprentissage de devenir fonctionnelles tout en développant leur autonomie. La mise en place de cet outil de travail doit être graduelle, accompagnée, et organisée. L’entourage ayant un rôle primordial dans cette prise en main individualisée, le cadre d’appropriation de l’outil sera présenté, ainsi que l’aspect compensatoire de l’outil conjointement à l’aspect rééducatif. De plus, des témoignages et présentations de cas vécus seront exposés. Les personnes dont nous parlerons, ayant bénéficié de l’utilisation de cet outil, en lien avec un ordinateur et des adaptations aux examens, ont réussi leurs examens contre toute attente. Le iPad, conjointement à un ordinateur, va agir tel un outil compensatoire pour permettre aux personnes dyslexiquesdysorthographique de pouvoir fonctionner de manière optimale, et va leur permettre de réussir leurs études malgré les défis inhérents aux troubles qu’ils présentent. Niveau : Débutant Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Universitaires Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Orthophonistes, Ergothérapeute, Parents, Psychologues V4.4 Éveil à l'écrit : Travailler efficacement le vocabulaire en classe au préscolaire et au 1er cycle PM 15 h 30 à 17 h 00 Corinne Toupin, Maîtrise appliquée en Sciences de la communication humaine, Orthophoniste, Commission scolaire MargueriteBourgeoys Isabelle Marcoux, Maitrise professionnelle en orthophonie, Orthophoniste, Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys L’objectif principal de cet atelier est d’outiller les intervenants pour travailler le vocabulaire oralement, afin de soutenir le développement des habiletés langagières en lien avec l'éveil à l'écrit au préscolaire et au 1er cycle, et d’agir de façon préventive auprès des élèves à risque de développer des difficultés d’apprentissage en lecture/écriture. Après avoir posé les bases concernant l’acquisition du vocabulaire chez les enfants unilingues et multilingues et sur la place du vocabulaire dans les habiletés de langage écrit, nous illustrerons 4 grands principes pour le travailler en classe. Ensuite, une banque d’idées d’activités concrètes organisées par matière scolaire, avec photos et matériel à explorer, sera présentée. Les participants seront à même d’appliquer une démarche réflexive dans la sélection ou la confection d’activités visant le développement du vocabulaire et repartiront avec des idées concrètes à mettre en action en classe. Niveau : Intermédiaire Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire Public cible: Enseignants, Orthopédagogues 52 SYMPOSIUMS DU VENDREDI 24 MARS 2017 « En tant que congressiste, à quoi puis-je m’attendre en choisissant de participer à un symposium ? Un symposium est une journée thématique où plusieurs spécialistes ont été sélectionnés pour faire le tour d’une question précise ou d’un sujet particulier. Un symposium est ainsi fait qu’en début de journée une question, une situation problématique ou un thème précis est lancé aux participants. Tout au long de la journée, divers intervenants spécialisés ou des experts du sujet tentent d’apporter une réponse, un éclairage précis ou une explication. Au fil des exposés, les divers intervenants proposent aux congressistes des avenues pour leur permettre de parfaire leurs connaissances ou pour assurer une certaine forme de formation continue. Comme le nombre de conférenciers est variable dans un symposium, il est parfois nécessaire d’ajuster la durée des exposés et de modifier la durée des pauses et de la période du dîner. Nous vous alertons à ce détail d’organisation, car il a pour conséquence que les exposés constitutifs d’un symposium peuvent ne pas être parfaitement coordonnés à la grille horaire de l’ensemble du congrès. À la pause de 10 h à 10 h 30, par exemple, vous pourriez arriver au milieu d’un exposé dans un symposium. Un symposium pourrait aussi reprendre à 13 h plutôt qu’à 13 h 30 après le dîner. L’organisation de la journée, dans un symposium, est typiquement annoncée au tout début de l’évènement à 8 h 30. » SV1.1 Symposium: R.A.I. (réponse à intervention) AM 8 h 30 à 11 h 30 (partie 1) Les fonctions de l’évaluation dans la mise en œuvre du modèle de la réponse à l’intervention en lecture-écriture Description générale du symposium Alain Desrochers, Université d’Ottawa Marielle Bonneau, Commission scolaire des Bois-Francs Le modèle de la réponse à l’intervention en lecture-écriture constitue une approche préventive aux difficultés d’apprentissage scolaires. Pour prévenir les difficultés d’apprentissage chez les élèves, les intervenants dans le milieu scolaire doivent disposer d’un portrait juste du niveau de développement des habiletés chez chaque élève. Pour dresser ce portrait, on fait typiquement appel à des procédés d’évaluation. Dans ce symposium nous abordons trois fonctions de l’évaluation : le dépistage des élèves à risque de difficultés d’apprentissage ou des élèves déjà en difficulté ; le pistage des progrès effectués par les élèves à qui on offre une intervention supplémentaire et ciblée ; et l’évaluation orthopédagogique approfondie des forces et des faiblesses des élèves en difficulté. Nous décrivons en détail chaque fonction, des outils en français pour les actualiser et des outils informatisés pour dresser un portrait de classe. Les exposés sont suivis d’une période d’échange avec l’auditoire. Introduction aux fonctions de l’évaluation dans le modèle de la réponse à intervention Alain Desrochers, Université d’Ottawa L’objectif principal de cet exposé est de décrire brièvement trois fonctions de l’évaluation dans la mise en œuvre du modèle de réponse à l’intervention : le dépistage, le pistage et l’évaluation approfondie des difficultés d’apprentissage. Nous commençons par décrire les fondements d’une opération de dépistage des élèves à risque ou déjà en difficulté. Dans ce modèle, les élèves jugés à risque ou en difficulté reçoivent l’appui d’une intervention supplémentaire et ciblée. Pour vérifier l’impact réel de cette intervention supplémentaire, on piste les progrès effectués par chaque élève par rapport à une cible d’apprentissage. Lorsque l’intervention supplémentaire n’a pas l’impact prévu, il peut être utile de dégager un portrait plus large et plus détaillé des forces et des faiblesses de l’élève à l’aide d’une évaluation approfondie. Nous illustrons chacune de ces fonctions de l’évaluation à l’aide d’exemples concrets. 53 53 Élaboration d’une instrumentation pour le dépistage des élèves à risque de difficulté en lecture au préscolaire et au primaire Marielle Bonneau, Commission scolaire des Bois-Francs Plusieurs travaux scientifiques sur les habiletés préalables à l’apprentissage de la lecture (Melby-Lervåg et coll. 2012) montrent qu’il existe un lien étroit entre le niveau de conscience phonémique atteint à la maternelle et la facilité avec laquelle les élèves apprennent à lire en 1re année du primaire. Les élèves ayant un faible niveau de conscience phonémique sont particulièrement à risque d’éprouver des difficultés sévères dans l’apprentissage de la lecture au primaire. L’objectif du présent exposé est de décrire deux collections d’épreuves, l’une servant à mesurer la conscience phonémique à la maternelle et l’autre la fluidité en lecture au primaire, leurs propriétés psychométriques et leur application dans le dépistage des élèves à risque de difficultés dans l’apprentissage de la lecture. Nous commentons aussi le transfert des connaissances scientifiques chez les orthopédagogues et les enseignants qui ont participé à ce projet ainsi que l’avancement de l’implantation du modèle de réponse à l’intervention. PAUSE-CAFÉ 10 H 00 – 10 H 15 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! Deux outils conçus pour dresser un portrait de la progression des apprentissages en lecture au primaire Marie-Hélène Morneau, Commission scolaire de la Côte du Sud Emmanuelle Frenette, Commission scolaire de la Côte du Sud La mise en œuvre du modèle RAI et des communautés de pratique nous a conduites à élaborer deux outils pour compiler, pour représenter graphiquement et pour analyser les données liées à l’identification visuelle des mots ou à la fluidité de la lecture orale. L’objectif de cet exposé est double. Nous présentons d’abord « Le Classeur », un outil complémentaire aux épreuves de fluidité en lecture de la Commission scolaire des Bois-Francs (2014) qui facilite la saisie des données et l’élaboration d’un portrait de classe à l’aide d’un code de couleurs. Ensuite, nous décrivons « L’évaluation pas-à-pas », un outil qui sert à compiler les résultats liés aux premiers apprentissages de la lecture en 1re année. Ces deux outils fournissent un support pour observer les progrès des élèves et pour dépister ceux qui sont à risque de difficultés sévères en lecture et qui nécessitent un soutien ponctuel. L’élaboration d’une trousse de dépistage des élèves à risque de difficultés en lecture à l’intention des enseignants Karine Lemieux, Commission scolaire des Trois-Lacs Nathalie Roulier, Commission scolaire des Trois-Lacs La Commission scolaire des Trois-Lacs s’est engagée dans l’implantation du modèle de réponse à l’intervention dans plusieurs écoles. Comme il s’agit d’un modèle centré sur la prévention des difficultés d’apprentissage, une des opérations prévues consiste à identifier, dès que possible, les élèves à risque de difficultés en langage écrit. Notre exposé portera sur le cheminement ayant mené à l’élaboration des épreuves pour suivre les progrès des élèves consécutivement à un enseignement collectif en classe ordinaire. Nous présenterons donc les épreuves retenues ainsi que le cadre normatif des outils développés pour les élèves du préscolaire et du 1er cycle du primaire. PAUSE-REPAS 11 H 30 – 13 H 00 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! 54 SV1.2 Symposium: R.A.I. PM 13 h 00 à 17 h 00 (partie 2) L’élaboration d’un système informatisé pour faciliter la gestion des données et augmenter la collaboration au sein des équipes-école Sylvie Nardone, Commission scolaire de Laval L’implantation de la réponse à l’intervention dans un modèle à trois niveaux nécessite une collaboration importante entre chacun des intervenants de l’équipe-école (direction, enseignants et enseignants en orthopédagogie). Pour relever ce défi, la CSDL a développé l’outil informatisé CIBLE : collaborer pour intervenir sur les besoins en littératie des élèves. Celui-ci facilite la consignation, la visualisation et l’analyse des données en équipe. Dans cet atelier, nous présenterons les différents rapports générés à partir des indicateurs ciblés en lecture et la structure des rencontres collaboratives. Ces rencontres d’équipe permettent de cibler les besoins des élèves en lecture, de développer un sentiment de responsabilité partagé et d’offrir un enseignement efficace et organisé basé sur l’analyse des données recueillies. Le pistage des progrès des élèves pris en charge dans une intervention supplémentaire et ciblée Line Laplante, Université du Québec à Montréal Le modèle à trois paliers d’intervention vise la prévention des difficultés d’apprentissage, notamment, de la lecture et de l’écriture. Pour atteindre ce but, on propose d’intensifier progressivement les interventions pour les élèves dont les progrès sont insuffisants afin de combler l’écart qui les sépare de leurs pairs. Les interventions du palier 2 sont à cheval entre les interventions pédagogiques du palier 1, dispensées par l’enseignante, et les interventions orthopédagogiques du palier 3, dispensées par l’orthopédagogue. L’objectif du présent exposé est de préciser les caractéristiques essentielles des interventions au palier 2 et celles des outils d’évaluation recommandés pour pister les progrès des élèves à ce palier. Les concepts que nous évoquons sont illustrés à l’aide de données issues d’études réalisées auprès d’élèves québécois. PAUSE-CAFÉ 14 H 30 - 14H 45 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! La construction d’une trousse pour l’évaluation des élèves qui n’atteignent pas les cibles prévues dans une intervention supplémentaire en lecture-écriture Alain Desrochers, Université d’Ottawa Plusieurs raisons peuvent expliquer l’absence de progrès chez un élève pris en charge dans une intervention supplémentaire en lecture-écriture. Sa conception ou son exécution peut être inadéquate ou la situation de l’élève peut être plus complexe qu’un retard dans le développement d’une seule habileté. Il est alors utile de dresser un portrait plus large et plus détaillé des habiletés spécifiques et non spécifiques à la lecture-écriture. Dans cet exposé, nous décrivons les éléments que devrait réunir une trousse conçue pour l’évaluation approfondie des élèves qui présentent des difficultés persistantes en lecture-écriture. Ces éléments comprennent un modèle d’apprentissage, la transposition des concepts d’apprentissage dans une collection d’épreuves qui permettent d’observer le comportement de l’élève systématiquement, un modèle de mesure qui permet de documenter les caractéristiques éducométriques des épreuves de la trousse et un cadre de référence normatif pour estimer le degré de sévérité des difficultés d’un élève. 55 55 SV2.1 Symposium : Premières Nations AM 8 h 30 à 11 h 30 (partie 1) Les défis et les solutions associés à l’éducation chez les Premiers Peuples Description générale du symposium Marco Bacon, Centre des Premières Nations Nikanite, Université du Québec à Chicoutimi De nos jours, on trouve des élèves autochtones dans les écoles des communautés ainsi que dans celles du réseau public au Québec ; de plus, les équipes-écoles sont souvent constituées d’intervenants autochtones et non autochtones. Les contacts interculturels font donc partie du quotidien d’un grand nombre d’élèves des Premiers Peuples. L’objectif de ce symposium est de soulever des questions fondamentales relativement à l’impact de la mixité culturelle sur l’atteinte de la réussite scolaire chez les jeunes autochtones. Qu’est-ce que les intervenants en éducation doivent savoir ou faire pour bien réaliser leur travail auprès de ces élèves ? Comment prendre en compte la mixité culturelle dans la gestion des établissements scolaires ? Quels types d’aménagements faut-il prévoir pour optimiser la qualité des services et, du même coup, pour favoriser la réussite scolaire des élèves autochtones ? Les conférenciers sont invités à préciser les défis que pose l’éducation autochtone et à offrir des pistes de solutions pour améliorer la préparation des intervenants auprès des élèves des Premiers Peuples. Intervenir auprès des jeunes des Premiers Peuples : de la sensibilité culturelle à la compétence interculturelle Roberto Gauthier, Centre d’études universitaires de l’est de la Côte-Nord, Université du Québec à Chicoutimi L’intervenant non autochtone qui désire intervenir de façon optimale auprès des jeunes des Premiers Peuples doit nécessairement s’inscrire dans une démarche de nature anthropologique. Sans être un expert du domaine, il doit tout de même se montrer apte à la décentration culturelle et ainsi contrer l’ethnocentrisme spontané et légitime en situation interculturelle. Il doit du même coup s’intéresser à la culture de l’autre : connaitre l’histoire culturelle et personnelle de l’apprenant auquel il s’adresse. En continuité du processus de décentration, il doit se familiariser aux défis de la problématique de la discontinuité culturelle vécue par le groupe minoritaire. En contrepartie, tout en étant sensible, il doit savoir établir un équilibre entre la souplesse nécessaire d’intégration culturelle et la rigueur exigée de l’apprentissage institutionnalisé. Les actions institutionnelles récentes visent d’ailleurs l’établissement de cet équilibre : elles développent des mécanismes visant l’intercompréhension des uns et des autres, pour que des compromis soient possibles. Enfin, les intervenants doivent aussi savoir réagir au phénomène du racisme inversé pour éviter qu’une situation irréconciliable s’instaure entre l’intervenant et l’apprenant. PAUSE-CAFÉ 10 H 00 – 10 H 30 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! Les défis de la collaboration des différents intervenants dans les établissements scolaires situés au sein de communautés autochtones Émilie Deschênes, Université de Sherbrooke Les intervenants scolaires désirant vivre et travailler au sein de communautés autochtones s’exposent à de nombreux défis. En plus de devoir jongler quotidiennement avec des problèmes sociaux, psychologiques et économiques vécus par certains membres des communautés, avec l’éloignement géographique et l’isolement social, l’adaptation à la culture et aux conceptions parfois différentes du travail ne permet pas toujours leur plein épanouissement professionnel. Dans ce contexte, il est essentiel de bien outiller les différents intervenants, afin de leur permettre de trouver rapidement un équilibre personnel et professionnel. Cet équilibre dépend en partie de leur adaptation au milieu et de leur capacité à bâtir des relations constructives avec la communauté et l’école. Nous proposons de discuter de dimensions impliquées dans la construction de ces relations qui permettent une dynamique de collaboration entre les divers intervenants. Ces dimensions principales que nous suggérons d’aborder sont historiques (pensionnats, génocide culturel), culturelles et ethnoculturelles (valeurs, croyances, visions de l’éducation et de la gestion), communautaires (enjeux socioéconomiques, généalogiques, éthiques) et organisationnelles (composition de l’équipe, diversités linguistiques, sociales et ethniques, gouvernance, systèmes de pilotage, travail d’équipe, imputabilité). 56 PAUSE-REPAS 12 H 00 – 13 H 00 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! SV2.2 Symposium : Premières Nations PM 13 h 00 à 17 h 00 (partie 2) Comprendre l’enfant innu pour mieux soutenir sa réussite scolaire Marie-Eve Vollant, Institut Tshakapesh Depuis son inauguration en 1978, l’Institut Tshakapesh ne cesse d’évoluer. De la mise sur pied d’un Conseil des ainés à la création d’outils pédagogiques, en passant par la formation, la publication de livres, le soutien aux artistes et l’interprétation de la culture innue, l’Institut Tshakapesh contribue à la transmission des savoirs d’une génération à l’autre. Au fil des années, les différents spécialistes de l’Institut (psychologue, neuropsychologue, orthophoniste, ergothérapeute, orthopédagogue et psychoéducateur) ont étudié les caractéristiques particulières des élèves innus dont il faut tenir compte en intervention, en enseignement ou lors des séances d’évaluation : par exemple, une préférence pour un traitement de l’information simultané plutôt que séquentiel, non verbal plutôt que verbal, kinesthésique plutôt que logicomathématique. Étant donné que les tests standardisés auprès des élèves non autochtones ne sont pas validés auprès de la clientèle autochtone, leur utilisation entraine beaucoup de controverse, car un nombre considérable d’enfants pourraient être diagnostiqués à tort comme étant dyslexiques, déficients intellectuels, etc. Les résultats aux tests doivent être interprétés avec prudence et en fonction d’un ensemble d’informations. Il est donc primordial pour les personnes désirant travailler au sein des communautés autochtones d’avoir un portrait juste de leurs élèves (dimensions affectives, sociales, familiales, etc.), mais aussi de la communauté (historique, services disponibles, etc.). Il faut aussi tenir compte des interactions de l’élève avec son environnement (facteurs de risque opposés à facteurs de protection). Avec les pensionnats indiens, la loi sur les Indiens, la création des « réserves », on a observé une perte considérable sur les plans de la langue et la culture innues. Il faut désormais miser sur une réappropriation identitaire en intégrant de plus en plus d’éléments culturels dans l’enseignement ou l’intervention auprès des jeunes. PAUSE-CAFÉ 14 H 15 – 14 H 30 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! L’évaluation et l’intervention en orthophonie en contexte autochtone bilingue Hélène Bodson, Clinique interdisciplinaire pour la communication SENC (CLIC) Les enfants ayant des difficultés d’apprentissage ou de communication dans les communautés autochtones bénéficient rarement d’un suivi après une évaluation professionnelle. De plus, la prise en compte de facteurs uniques à chaque communauté est essentielle à la réalisation d’une évaluation valide et à une prise en charge efficace. Pour favoriser le succès scolaire des jeunes, notre équipe a élaboré un modèle de service caractérisé par une sensibilisation des intervenants au contexte particulier des communautés autochtones, car nos intervenants doivent être conscients de l’influence des variables culturelles, linguistiques et sociales sur les résultats de l’évaluation. L’intervention inclut des visites en personne, des suivis par télé-orthophonie et une collaboration étroite avec les intervenants scolaires caractérisée par un soutien aux intervenants ainsi qu’un arrimage des objectifs. Pour appuyer la coordination du projet, des formations sont offertes aux intervenants dans le milieu scolaire et aux parents pour les outiller au quotidien. Le modèle proposé est actuellement à l’essai dans une communauté autochtone. SV3.1 Symposium : Gestion de classe AM 8 h 30 à 11 h 30 (partie 1) La gestion de classe dans une approche inclusive Description générale du symposium Guy Aublet, Conseiller pédagogique, Commission scolaire Marie-Victorin et Université de Sherbrooke Le concept de l’inclusion scolaire repose en grande partie sur l’ouverture à la diversité et fait référence à des valeurs telles que l’équité, l’égalité et la justice. En d’autres mots, cela signifie que tout élève, quel qu’il soit, a sa place dans la classe ordinaire. Nous pouvons donc considérer que l’inclusion s’oppose à l’exclusion et se distingue de l’intégration qui elle présuppose que l’on tente de réintégrer un élève déjà exclu de la classe ordinaire. Il va de soi que la pédagogie inclusive nécessitera de la part des enseignants qu’ils s’inscrivent dans une démarche de différenciation pédagogique dans le but de soutenir un peu ou beaucoup les élèves en classe ordinaire. Le but de notre symposium vise justement à proposer des avenues et des façons de faire pour assurer le soutien des élèves, tout en maintenant un climat de classe propice à l’apprentissage. De plus, au cours de cette journée thématique, nous présenterons les conditions gagnantes à mettre en place, autant pour les intervenants directs que les gestionnaires, pour assurer la réussite d’une telle transition. 57 57 L’inclusion scolaire au bénéfice de tous Sylvie Trudeau, Spécialiste en science d l'éducation, Direction de l'adaptation scolaire et des services éducatifs complémentaires, Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur Le programme de formation de l’école québécoise fournit aux enseignants l’information sur les compétences à faire développer chez les élèves qui leur sont confiés. Dans une perspective d’inclusion scolaire, l’enseignement universel est au cœur des pratiques en classe. Au quotidien, la différenciation pédagogique prend ainsi différentes formes pour permettre d’ajuster le travail de l’élève au bon moment en fonction de ses besoins. Ainsi, tous les élèves bénéficient à un moment ou un autre d’ajustements de différents niveaux visant à les placer dans des conditions optimales de développement des compétences. Des travaux sont réalisés actuellement au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur pour soutenir cette perspective d’une société inclusive au bénéfice de tous. Dans le cadre de ces travaux, les besoins des différents milieux sont pris en compte. L’état de ces travaux sera présenté lors de ce symposium. PAUSE-CAFÉ 10 H 00 – 10 H 30 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! Le rôle de la direction d’école dans l’inclusion scolaire : comment peut-elle affirmer un leadership pour le soutien des élèves en difficultés et leur inclusion ? Éric Morisset, Professeur adjoint, Département d’administration et fondements de l’éducation, Faculté des sciences de l'éducation, Université de Montréal La direction influence le changement de pratiques pédagogiques des enseignants de son école et particulièrement les pratiques auprès de la clientèle d’élèves en difficultés. Plusieurs recherches affirment l’importance du leadership pour l’amélioration de la réussite de tous les élèves. La conférence portera sur les actions concrètes à réaliser par les directions d’établissement afin de soutenir l’équipe-école dans l’inclusion des élèves nécessitant des besoins particuliers. Ces actions éducatives et pédagogiques permettent aux directions d’actualiser et d’affirmer un leadership efficace pour l’amélioration de l’école. PAUSE-REPAS 12 H 00 – 13 H 30 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! SV3.1 Symposium : Gestion de classe PM 13 h 30 à 17 h 00 (partie 2) Atteindre l’équilibre entre soutien émotionnel et soutien pédagogique pour une approche inclusive Anne Lessard, Ph. D., Titulaire de la Chaire de recherche de la CSRS sur l'engagement, la persévérance et la réussite des élèves, Professeure titulaire Département d'études en adaptation scolaire et sociale, Faculté d'éducation Université de Sherbrooke Dans une étude voulant documenter les liens entre les pratiques pédagogiques des enseignants et l’engagement des élèves, 45 enseignants ont été observés en interaction avec leurs élèves en classe, au secondaire. Les observations captées par vidéoscopie ont été analysées en utilisant l’outil le Classroom Assessement Scoring System (CLASS, Pianta, Hamre et Mintz, 2012). En considérant l’inclusion d’élèves ayant des difficultés d’apprentissage ou d’adaptation, les résultats démontrent des liens étroits entre les soutiens émotionnel et pédagogique et l’engagement des élèves. Plus précisément, la sensibilité de l’enseignant et son respect du point de vue de l’adolescent sont des dimensions du soutien émotionnel qui contribueraient à favoriser l’engagement de ces élèves. Par ailleurs, le développement de stratégies d’enseignement visant l’analyse et la résolution de problème de même que le dialogue pédagogique sont deux dimensions qui favoriseraient aussi l’engagement accru des élèves. La démarche d’accompagnement des enseignants, dans le temps (un an ou plus), sera décrite et des précisions seront apportées par rapport aux techniques d’accompagnement et aux retombées chez les enseignants et leurs élèves. 58 PAUSE-CAFÉ 15 H 00 – 15 H 30 Un moment parfait pour aller voir nos exposants ! Adapter l’enseignement n’est pas simple : regard sur des pratiques prometteuses Mélanie Paré, Professeure adjointe, département de psychopédagogie et d’andragogie, Université de Montréal, Chercheuse régulière au Laboratoire international d’inclusion scolaire (LISIS) L’ensemble du milieu scolaire s’entend pour affirmer que la mise en œuvre de la différenciation pédagogique est complexe, et parfois, impossible. L’objectif de cette présentation est d’approfondir certaines connaissances des participants quant à la démarche de différenciation pédagogique pour des groupes hétérogènes incluant des élèves qui ont des troubles d’apprentissage. Les participants seront d’abord informés des résultats de recherches canadiennes récentes sur la différenciation pédagogique telle que mise en œuvre par des enseignants expérimentés du primaire. Des démarches et des outils de travail seront décrits et présentés à l’aide de capsules vidéo. Enfin, on demandera aux participants d’identifier des éléments communs de ces pratiques qui sont susceptibles de créer une ambiance inclusive dans une classe. Les échanges mèneront les participants à identifier des actions qu’ils souhaitent soutenir dans leurs milieux en ouvrant leurs collaborations habituelles pour vivre collectivement ce processus d’inclusion scolaire de manière stimulante et réaliste. Aussi, une conférencière surprise ce joindra à ce symposium, encore un peu de patience pour découvrir l’identité de notre vedette-mystère… 59 59