Troubles d`apprentissage et défis dans le monde d`aujourd`hui

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Troubles d’apprentissage
et défis dans le monde
d’aujourd’hui
LEARNING DISABILITIES AND CHALLENGES IN TODAY’S
WORLD
22 au 24 mars 2017
March 22-24th 2017
PROGRAMME DÉTAILLÉ
BRIGITTE STANKÉ, Ph.D., M.O.A., M.Sc.
2
Présidente du congrès 2017
Professeure à l’Université de Montréal.
Chaire de recherche Normand-Maurice
DÉROULEMENT DU CONGRÈS
Mardi 21 mars 2017
Jeudi 23 mars 2017
15h00 – 21h30
6 h 30
Ouverture du comptoir
d’inscription
7 h 00
Ouverture du salon des
exposants – Petit-déjeuner
8 h 30 – 12 h 00
Conférences (J1)
8 h 30 – 12 h 00
Symposium Dépistage précoce (SJ1)
8 h 30 – 17 h 00
Symposium
Mathématiques (SJ2)
8 h 30 – 17 h 00
Symposium French
Immersion (en anglais)
(SJ3)
Ouverture du comptoir
d’inscription
FAITES VOS CHOIX...
Mercredi 22 mars 2017
2
6h30
Ouverture du comptoir
d’inscription
7h00
Ouverture du salon des
exposants – Petit-déjeuner
8h30 – 10h00
Cérémonie d’ouverture (M1)
10h30 – 12h00
Conférences (M2)
8h30 – 12h00
Symposium Maternelles 4 ans
(SM1.1)
10 h 00 – 10 h 30
Pause-café
10h00 – 10h30
Pause-café
10 h 30 – 12 h 00
Conférences (J2)
12h00 – 13h30
Pause-repas
12 h 00 – 13 h 30
Pause-repas
13h30 – 17h00
Conférences (M3 et M4)
13 h 30 – 15 h 00
Conférences (J3)
13h30 – 17h00
Symposium Maternelles 4 ans
(SM1.2)
15 h 00 – 15 h 30
Pause-café
15 h 30 – 17 h 00
Conférences (J4)
15 h 00 – 15 h 30
Pause-café
20 h 00
Fermeture du salon des
exposants
21 h 00
Fermeture du comptoir
d’inscription
15 h 00 – 15 h 30 Pause-café
18 h 00
Fermeture du salon des exposants
22 h 00
Fermeture du comptoir d’inscription
Vendredi 24 mars 2017
6 h 30
Ouverture du comptoir
d’inscription
7 h 00
Ouverture du salon des
exposants – Petit-déjeuner
08 h 30 – 10 h 00
Conférences (V1)
10 h 00 – 10 h 30
Pause-café
10 h 30 – 12 h 00
Conférences (V2)
12 h 00 – 13 h 30
Pause-repas et présentation
éclair aux salons des
exposants
13 h 30
Fermeture du comptoir
d’inscription
13 h 30 – 15 h 00
Conférences (V3)
15 h 00 – 15 h 30
Pause-café
15 h 30
Fermeture du salon
des exposants
15 h 30 – 17 h 00
Conférences (V4)
MESSAGE DE LA PRÉSIDENTE DU CONGRÈS 2017
Troubles d’apprentissage et défis dans le monde d’aujourd’hui
La 42e édition du congrès de l’Institut des troubles d’apprentissage (TA) traitera plus
particulièrement de deux thèmes, soit celui de la prévention et de l’intervention précoce
ainsi que des troubles d’apprentissage face à la diversité grandissante des apprenants
de la société d’aujourd’hui.
Prévention et intervention précoces
La prévention des difficultés d’apprentissage et du décrochage scolaire joue un rôle
primordial, non seulement pour le devenir du jeune apprenant, mais également pour notre
société. Cette prévention nécessite de repérer ces difficultés le plus tôt possible afin de
mettre en place une prise en charge précoce pour favoriser le développement optimal de l’enfant. La recherche
a fait des avancées spectaculaires dans le domaine de la prévention mettant en lumière les multiples facteurs
permettant de prédire les risques de difficultés d’apprentissage ainsi que les risques de décrochage scolaire.
Diversité des apprenants, nouvelle réalité du monde d’aujourd’hui
Le Canada accueille un nombre croissant de nouveaux immigrants de cultures et de langues de plus en plus
diversifiées et le Québec ne fait pas exception. Dans les grandes métropoles, par exemple à Montréal, plus de
56 % des élèves sont allophones. Le multiculturalisme et le multilinguisme font partie de la nouvelle réalité du
monde d’aujourd’hui. L’hétérogénéité de la population scolaire constitue une très grande richesse, mais peut
également représenter une source de défis à relever pour les intervenants œuvrant en milieu scolaire. Afin de
favoriser l’intégration et la réussite scolaires de tous les élèves, dont les allophones, il est important de connaître
les facteurs langagiers, psychologiques, socioculturels et sociolinguistiques qui influencent les apprentissages
scolaires afin de ne pas sous-estimer ou surestimer la présence d’un trouble d’apprentissage.
Troubles d’apprentissage à l’ère d’aujourd’hui
Le monde d’aujourd’hui n’est pas uniquement marqué par l’éclatement des frontières. Le développement
fulgurant des technologies de l’information et des communications (TICs) bouscule et révolutionne également
notre savoir-faire. La 43e édition du congrès de l’Institut des troubles d’apprentissage sera consacrée à la
recherche sur les impacts et les usages des TICs sur la réussite éducative des apprenants présentant ou non
un trouble d’apprentissage.
Bon congrès à tous !
BRIGITTE STANKÉ,
Présidente du 42e congrès de l’Institut TA
Professeure titulaire à l’Université de Montréal
3
3
MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION ET DE L’ADMINISTRATRICE
DÉLÉGUÉE DE L’INSTITUT TA
Troubles d’apprentissage et défis dans le monde d’aujourd’hui
C’est avec enthousiasme que nous vous dévoilons la programmation de notre 42e congrès
sur les troubles d’apprentissage et les troubles associés. Nous croyons que cette dernière
mouture offrira à l’ensemble des congressistes une occasion de perfectionnement et de
formation continue à la hauteur de vos attentes.
C’est avec beaucoup de rigueur et de professionnalisme que l’équipe scientifique a réuni
de nombreux chercheurs du domaine des troubles d’apprentissage pour mettre au point
cette programmation. Les contenus de ces dizaines de conférences et symposiums
sauront nourrir vos multiples questionnements et en feront émerger bien d’autres. Pour
favoriser vos échanges sur l’état de la recherche, nous vous proposons des espaces de
discussion tant à l’heure du lunch qu’en fin de journée.
Nous avons la conviction que ce congrès d’envergure sur les troubles d’apprentissage
saura vous offrir, encore cette année, une occasion de vous surprendre par ces multiples
conférences et symposiums durant ces trois jours.
Au nom de l’équipe de l’Institut des troubles d’apprentissage, nous vous souhaitons un
congrès inspirant et un séjour avec nous qui continuera de nourrir le feu sacré qui vous
habitent et représente un gage d’espoir pour tous ceux qui vivent avec des troubles
d’apprentissage.
LUCILLE DOIRON,
Administratrice déléguée
Institut des troubles d’apprentissage (Institut TA)
ROGER CASGRAIN,
Président du Conseil d’administration de l’Institut TA
Vice-président exécutif
Casgrain & Compagnie Ltée
4
MESSAGE DES DIRECTEURS SCIENTIFIQUE ET
DE LA PROGRAMMATION DU CONGRÈS
Troubles d’apprentissage et défis dans le monde d’aujourd’hui
Nous voici à l’aube du 42e congrès de l’Institut des troubles d’apprentissage !
Cette fois, nous avons relevé ce défi avec la complicité de Madame Brigitte Stanké, professeure
agrégée à l’Université de Montréal et présidente d’honneur attitrée pour les 42 e et 43e congrès de
l’Institut des troubles d’apprentissage. C’est ensemble que nous avons poursuivi notre mission de
représenter les intérêts des personnes atteintes d’un trouble d’apprentissage en offrant nos services
d’information et de formation aux congressistes pour une meilleure compréhension des troubles
d’apprentissage et des troubles associés.
Cette année est marquante, car l’organisation célèbre son 50 e anniversaire. À l’approche de cette
année charnière, l’AQETA est devenue l’Institut des troubles d’apprentissage pour mieux servir
encore les personnes atteintes d’un trouble d’apprentissage, leurs proches et les intervenants
chargés de les soutenir. Nous militons ouvertement pour la déstigmatisation des personnes atteintes
d’un trouble d’apprentissage et pour leur inclusion à part entière dans la société. Pour appuyer cette
cause, nous souhaitons faire du congrès de l’Institut un carrefour d’idées et d’initiatives pour stimuler
la recherche et le transfert des avancées scientifiques dans les milieux de pratique. Nous souhaitons
également réunir nos alliés et nos partenaires pour former un front commun et coordonner nos
actions. Le congrès de l’Institut constitue un lieu de rencontre idéal pour assurer une communication
interdisciplinaire, l’échange des idées et la mobilisation des décideurs et des intervenants.
La préparation du congrès de l’Institut est un travail d’équipe, un travail assorti d’une merveilleuse effervescence. Nous
assumons le rôle de directeurs du congrès pour la deuxième fois et avec toujours la même énergie et la même
détermination à nous surpasser. Pour ce 42 e congrès, nous vous offrons, avec la collaboration des conférenciers, plus
de 70 exposés et six symposiums sur des sujets d’actualité. Les symposiums constituent des évènements uniques, car
ils nous donnent l’occasion d’entendre plusieurs experts traiter d’un thème commun. Ces évènements peuvent mettre en
relief la convergence ou la divergence des conclusions auxquelles les experts sont arrivés en menant leur réflexion
indépendamment les uns des autres. Les exposés et les symposiums offrent aux conférenciers et à l’auditoire une
occasion de remettre en question des idées, de stimuler la réflexion et de faire avancer l’état des connaissances et
l’efficacité des pratiques à l’intention des personnes qui vivent avec d’un trouble d’apprentissage. Le congrès favorise
également la création de réseaux de chercheurs et d’intervenants nationaux et internationaux. Pour mieux soutenir cette
fonction du congrès, nous vous offrons, cette année, des « dîners réseautage ». Il s’agit de moments particuliers pour
partager votre repas avec des collègues qui, comme vous, s’intéressent aux troubles d’apprentissage. Pour aviver les
échanges, nous avons invité des "conférenciers surprises" qui viendront, pendant le dîner, commenter un sujet de l’heure
concernant l’éducation, les troubles d’apprentissage ou les troubles associés.
Au terme de quelques mois de préparation, nous sommes heureux de vous présenter le programme du 42e congrès de
l’Institut des troubles d’apprentissage. Nous croyons que ce programme saura combler tous les congressistes, peu
importe leur rapport aux troubles d’apprentissage ou leur fonction professionnelle. Chacun y trouvera son compte, de la
petite enfance à la transition de l’école à la vie active, des troubles d’apprentissage aux divers troubles associés.
Que vous soyez parents, enseignants, orthopédagogues, techniciens en éducation spécialisée, psychoéducateurs,
psychologues, orthophonistes, conseillers en orientation, conseillers pédagogiques, directeurs d’établissement,
étudiants, employeurs, professeurs, formateurs ou chercheurs, sachez que c’est d’abord pour vous que ce congrès
existe. Ce forum constitue une occasion pour toutes les personnes concernées d’échanger pour mieux comprendre les
antécédents, la nature et les conséquences des troubles d’apprentissage et un lieu de réflexion sur les moyens que nous
pourrions mettre en œuvre pour aider les apprenants à surmonter leurs difficultés. Le moment est maintenant venu de
nous en remettre aux conférenciers pour nous aider collectivement à atteindre ces objectifs. Le monde d’aujourd’hui est
complexe et les défis sont de taille pour les personnes concernées par un trouble d’apprentissage. Travaillons ensemble
à réduire les obstacles et la stigmatisation qu’affrontent actuellement les personnes atteintes d’un trouble
d’apprentissage.
ALAIN DESROCHERS Ph.D.
Directeur scientifique du congrès de l’Institut TA
Professeur titulaire, Université d’Ottawa
GUY AUBLET
Directeur de la programmation du congrès de l’Institut TA
Conseiller pédagogique, Commission scolaire Marie-Victorin
5
5
CONSEIL
D’ADMINISTRATION
ÉQUIPE DE
LA PERMANENCE
Roger Casgrain
Lucille Doiron
L’EQUIPE DE L’INSTITUT
Président du conseil d’administration
Vice-président exécutif
Casgrain & compagnie limitée
Alain Desrochers
Sébastien Côté
Directeur scientifique du congrès
Vice-président du conseil d’administration Vice-
Guy Aublet
président ressources humaines
Directeur de la programmation du congrès
Stingray
Stéphanie Leblanc
Jérémie Desport
Chargé de projets – Congrès & événements spéciaux
Trésorière
Associée CPA, CA, CIRP
PwC
Philippe L. Labelle
Christine Couston
Coordonnatrice au développement des
services
Secrétaire
Danna Janvier
Président et chef de la direction
Viandes Seficlo Inc.
Coordonnatrice aux formations et services
aux membres
François Labrie
Benjamin Dunn
Administrateur
Enseignant
HEC Montréal
Pierre Ladouceur
Administrateur
Président
Turbo Marketing
Jean-Pierre Léger
Responsable des ressources financières
Équipe des personnes ressources
spécialisées dans les troubles
d’apprentissage
Madeleine Fauteux
Personne-ressource spécialisée
Administrateur
Odette Raymond
Président du conseil et chef de la direction
Groupe St-Hubert Inc.
Personne-ressource spécialisée
Michel Leblanc
Administrateur
Président et chef de la direction
Chambre de commerce du Montréal métropolitain
Alain Simard
Administrateur
Président-fondateur
Équipe Spectra
Mario Asselin
Administrateur
Consultant
Mario Tout de Go
6
Administratrice déléguée
Annie Parenteau
Personne-ressource spécialisée
Mélanie Bédard
Personne-ressource spécialisée
COMITÉ SCIENTIFIQUE DU
CONGRÈS 2017
Brigitte Stanké
Université de Montréal
Alain Desrochers
Université d’Ottawa
Guy Aublet
Commission scolaire Marie-Victorin
Michelle Comeau
Ex-directrice de la programmation
Congrès de l’Institut et de l’AQETA
Godelieve Debeurme
Université de Sherbrooke
Anne Lessard
Université de Sherbrooke
Daniel Daigle
Université de Montréal
Nathalie Chapleau
UQÀM
Rachel Berthiaume
Université de Montréal
Véronique Parent
Université de Sherbrooke
Steve Bissonnette
TELUQ
Mélanie Paré
Université de Montréal
Annie Parenteau
Commission scolaire Marie-Victorin
Madeleine Fauteux
Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys
Odette Raymond
Institut des troubles d’apprentissage
Laurent Matte
OCCOQ
Pascale Nootens
Université de Sherbrooke
Chantal Ouellet
UQÀM
Jean Chouinard
Le Récit
Mario Godin
RNE TED
Nathalie Bisaillon
Université de Montréal
Julie Guillemette
Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys
France Capuano
UQÀM
Marc Bigras
UQÀM
Éric Morissette
Université de Montréal
Chantale Couturier
Université de Sherbrooke
Line Massé
UQTR
Nadia Desbiens
Université de Montréal
Julie McIntyre
Université de Montréal
7
Un grand merci à tous nos évaluateurs
pour le temps bénévole qu’ils ont
accordé à l’Institut afin de vous offrir
une programmation de choix et
validée par des experts de l’éducation
et des troubles d’apprentissage.
7
LES PARTENAIRES DE L’INSTITUT TA
8
TARIFS & INSCRIPTIONS 2017
L’inscription au 42e congrès annuel de l’Institut TA
se fait exclusivement en ligne au institutta.com
(onglet congrès 2017, section tarifs et
inscriptions).
Après avoir rempli le formulaire d’inscription en ligne,
vous aurez la possibilité de retourner dans votre fiche
d’inscription afin de modifier ou compléter les
informations concernant l’adresse de facturation ou vos
choix de conférences.
Pour ce faire, suivez les instructions du courriel de
confirmation.
Cette année encore, nous offrons aux groupes de 10
personnes et plus (hors tarif étudiant) la possibilité de
profiter d’un rabais de 20% sur la facture finale du
groupe.
Pour plus de détails, contacter le secrétariat des
inscriptions.
Aucune inscription papier, les inscriptions seront
exclusivement électroniques.
Tarif Lève-tôt
Jusqu’au
vendredi 9
Nondécembre
Membre
Étudiant
membre
2016
Lundi 7 Novembre 2016 à midi
Une place gratuite pour le dînerconférence avec notre
« conférencier mystère » du
vendredi 24 mars 2017 aux 20
premiers inscrits
Inclus dans les frais d’inscription :
Cartable du congressiste (sac du congrès, guide du
congressiste, infos sur nos exposants et partenaires)
accès aux conférences sélectionnées ainsi qu’au salon
des exposants, pauses-café et petits- déjeuners.
Les forfaits « journée » ne sont pas décomposables. Les
inscriptions sont nominales et non transférables.
Il est impératif de récupérer votre cocarde à l’accueil afin
d’accéder aux espaces du congrès.
NOUVEAUTÉ :
Parlons TA !
Les
diners-réseautage :
Venez écouter un conférencier vedette, partager et
débattre d’un fait d’actualité en lien avec les troubles
d’apprentissage le temps d’un repas. Le fruit de votre
réflexion commune servira à faire avancer la
recherche et à développer des pistes d’intervention
favorisant la réussite scolaire.
3 jours
500 $
450 $
Nondisponible
Chaque midi, réservez votre place et votre boite à
lunch pour seulement 30$.
2 jours
400 $
350 $
Nondisponible
Réservez votre place en cliquant ici maintenant
1 jour
300 $
250 $
Nondisponible
À compter du 10 décembre 2016,
Jusqu’au
congrès
Nonmembre
Membre
Étudiant
3 jours
2 jours
600 $
550 $
115 $
500 $
450 $
90 $
1 jour
400 $
350 $
65 $
Numéro d’organisme de charité :
130487788RR0001.
Attention les places sont limitées. Aucune réservation ne
sera prise sur place, réservation exclusivement en ligne
au moment de votre inscription au congrès (en
supplément des frais d’inscription au congrès).
ENVIE DE VISITER LE SALON
EXPOSANTS UNIQUEMENT ?
Tarif régulier
L’Institut TA ayant le statut d’OBNL, les tarifs d’inscription
sont exempts de taxes.
9
OUVERTURE DES INSCRIPTIONS
DES
Présentez-vous au comptoir d’inscription pour obtenir
votre accès journée à seulement 15$ (entrée unique, prix
par personne, non-remboursable et non-transférable).
Horaire du salon des exposants :
Mercredi 22 mars 2017
Jeudi 23 mars 2017
Vendredi 24 mars 2017
7h00-18h00
7h00-20h00
7h00-15h30
9
PAIEMENT
Les modes de paiement autorisés sont :
- Cartes de crédit Visa ou MasterCard
- Par chèque à l’ordre de l’Institut des troubles
d’apprentissage à nous faire parvenir à l’adresse
suivante :
42e congrès de l’Institut TA
740, rue Saint-Maurice, bureau 502
Montréal QC, H3C 1L5 Canada
Le chèque devra nous parvenir dans les 30
jours suivant la réception du courriel de
confirmation. Si le paiement ne peut pas être émis
dans ce délai, le participant doit faire parvenir au
secrétariat un justificatif d’endossement des
frais d’inscription de sa commission scolaire ou
de son employeur. Ce justificatif lui sera demandé
par un courriel de rappel.
POLITIQUE D’ANNULATION
Toute annulation d’inscription doit être envoyée par
écrit au secrétariat du congrès.
Merci de fournir aussi un justificatif valable :
- Attestation de décès
- Grossesse
- Congés maladie sur ordre médical.
Jusqu’au 19 février 2017 inclus :
Avec justificatif valable :
Remboursement complet excluant des frais
administratifs de 20% calculés sur le montant de
l’inscription au congrès.
A compter du 20 février 2017 :
Aucune demande de remboursement ne sera
traitée.
Les remboursements seront
effectués après la tenue du congrès.
10
HORAIRE DES INSCRIPTIONS
SUR PLACE
Mardi 21 mars 2017
15 h 00 – 21 h 30
Mercredi 22 mars 2017
6 h 30 – 22 h 00
Jeudi 23 mars 2017
6 h 30 – 21 h 00
Vendredi 24 mars 2017
6 h 30 – 13 h 30
Notez que sur place, les choix de conférences
peuvent être plus restreints.
LES LIEUX DU CONGRÈS
MOT DE LA DIRECTRICE
DES VENTES ET DU
MARKETING DU WESTIN
MONTRÉAL
Depuis maintenant 5 ans,
l’équipe du Westin Montréal
collabore à l’organisation et
au succès du congrès de
l’Institut des troubles d’apprentissage. C’est donc
avec un immense plaisir et beaucoup de fierté
que nous renouvelons notre association pour une
5e année d’affilée.
Pour notre équipe, l’Institut des troubles
d’apprentissage se veut beaucoup plus qu’une
simple institution. C’est une organisation
essentielle qui aide les gens à trouver leur place
dans les différents milieux de travail tout en
sensibilisant les employeurs à ce phénomène
grandissant. Nous sommes à préparer votre
arrivée et mettons encore une fois tout en place
afin que vous y trouviez confort et bien-être
durant votre séjour.
N’hésitez surtout pas à faire appel à nous pour
toutes demandes, nous sommes là pour vous.
Bon congrès !
TARIFS WESTIN 2017
Tarifs spéciaux valables
jusqu’au 20 Février 2017,
hâtez-vous !
Chambre régulière tarif Institut TA
(Occupation simple ou double)
164 $
Personne supplémentaire
(3e et 4e personne)
30 $
par personne et
par nuit
Stationnement
20 $ / jour avant
Minuit 32 $/nuit
RÉSERVATION PAR INTERNET :
Cliquez ici
Vous pourrez aussi réserver par téléphone
en mentionnant que vous participez au
congrès de l’Institut TA, en composant le
numéro sans frais 1-866-837-4262.
MYLÉNE GAGNON
Directrice des ventes et du marketing
Hôtel Westin Montréal
11
11
MERCREDI 22 MARS 2017
Ouverture des portes dès 7h00
M1
8h00 – 9h45
Cérémonie d’ouverture 2017
Pause-café 10h00 – 10h30
M2.1
Difficultés de
comportement
Nancy
Gaudreau
M2.2
M2.3
Mathématiques Inclusion scolaire
Laurent
Theis
Dulciane
Houde
M2.4
M2.5
Plan
Trouble auditif
d’intervention
Geneviève
Bédard
Benoit
Jutras
M2.6
M2.7
M2.8
Lecture
TSA
Services
adaptés
Linda
Siegel
Héléne
Massé
Hélène
Savard
Quel soutien aux
élèves en difficulté
Démarche de
La gestion du
Solutions to the
intégrés lors de la L’inclusion scolaire soutien à l’élève Le trouble du
comportement, ça
traitement auditif
Problems of
résolution de
– partage de nos
qui rencontre
chez l’enfant Learning Disabilities
s’apprend !
situationsréflexions
des difficultés
problèmes
mathématiques ?
M2.9
SM1.1
Inclusion
Maternelles 4 ans
Christelle
Maillart
SYMPOSIUM (FR)
Les retombées Poursuivre ses
Que sait-on de
inattendues d’une
études au
l’apprentissage
activité de
collégial,
connaissance de mission possible chez les enfants
dysphasiques ?
soi pour les TSA
!
« Ma fierté »
Les maternelles 4 ans à
temps plein en milieu
défavorisé au Québec
(partie 1)
Pause-dîner 12h00 – 13h30
M3.1
M3.2
Aides
technologiques
Formation continue
Madeleine
Fauteux
Geneviève
Carrier
M3.3
Développement
de l’autonomie
Jacques
Langevin
M3.4
M3.5
M3.6
TDAH
Transition de
l’école vers la vie
adulte
Langage oral/ écrit
Line Massé
AnneMarie CôtéProvençal
Borri-Anadon /
Mauroux / Virlet
M3.7
M3.8
Mathématiques
Inclusion
scolaire
Michel Lyons
Julia Ferrari
Évaluation du langage
oral en contexte
pluriethnique et
plurilingue :
mobilisation à la
CSMB
M3.9
Lecture
Beauregard /
Layes
SM1.2
Maternelles 4 ans
SYMPOSIUM (FR)
Lire avec fiston : un
projet de littératie
familiale gagnant
Un service
Compétence en
d’accompagnement
Conduire un entretien
Aides
Innovations pour
Quand ça ne va
lecture et
des
enseignants
Favoriser
métagraphique pour mieux
technologiques et
l’enseignement
pas avec le
habiletés
innovant
en
l’intégration
sociale
comprendre
les
dysphasie
d’habiletés
concept de
sociales au
fondements et les traces
formation
des enfants ayant
essentielles à
nombre …
écrites des jeunes
professionnelle
un TDAH en classe primaire : un
l’autonomie
scripteurs
programme
(Partie 1)
visant l’inclusion
scolaire
Identifying and
supporting
struggling
students in the
inclusive
classroom
(Part 1)
Syndrome de déficience
proprioceptive et troubles
spécifiques des
apprentissages :
fréquence et coefficient de
corrélation
Efficacité d’un
programme
d’entrainement
phonologique
auprès d’enfants
ayant un trouble
d’apprentissage de
la lecture
Les maternelles 4 ans à
temps plein en milieu
défavorisé au Québec
(partie 2)
Pause-café 15h00 – 15h30
M4.1
M4.2
M4.3
M4.4
M4.5
M4.6
Anxiété
Motivation & défis
Maternelle
TSA
Inclusion scolaire
Insertion socioprofessionnelle
Julie Beaulieu
Dubé / Godin
Marie-France
Morin
Nadia
Abouzeid
Claudia
Verret
Ouellet / Lessard
Enseigner à des
élèves
présentant un
trouble du
spectre de
l’autisme
L’Inclusion
scolaire des
élèves ayant
des besoins
particuliers en
EPS : état des
connaissance
s et pistes
d’action
L’anxiété en
milieu scolaire :
mieux
comprendre pour
mieux aider
Des projets
entrepreneuriaux pour
favoriser la motivation et
la réussite des élèves
avec un trouble
d’apprentissage
Les scripteurs ayant une
dysphasie relèvent-ils les
mêmes défis en
orthographe lexicale que
les normo scripteurs ?
Les effets de
dispositifs en
classe de
maternelle pour
accompagner les
enfants dans leurs
premières
tentatives en
écriture
Lire et mieux comprendre en
formation professionnelle du
secondaire : une recherche
action-formation
Quand ça ne va
pas avec le
concept de
nombre …
(Partie 2)
Identifying and
supporting
struggling
students in the
inclusive
classroom
(Part 2)
L’insertion professionnelle de
stagiaires en défi d’adaptation
en technique de la santé
17h00 - Fin de la journée
12
M4.9
Troubles associés
Nadeau /
Aubineau
Portrait québécois des
pratiques visant à
prévenir et à gérer les
difficultés
comportementales au
préscolaire/primaire
Stratégies d’inclusion
scolaire des élèves
présentant un trouble du
spectre autistique au
secondaire
Les maternelles 4 ans à
temps plein en milieu
défavorisé au Québec
(partie 2)
JEUDI 23 MARS 2017
8h30 - Début de la journée
J1.1
J1.2
J1.3
Aides technologiques
Dyslexie
Relations &
émotions
Marijo Émond
ANNULÉE
Claire Beaumont
Évolution de la
conception du
Outils technologiques
trouble de
gratuits, utiles en
lecture et en écriture l’apprentissage au
XXe siècle, le cas
de la dyslexie
Les mauvais
traitements
émotionnels par
les adultes de
l’école : identifier
les causes pour
mieux les prévenir
J1.4
J1.5
J1.6
J1.7
SJ1.1
Dépistage
précoce
Transition de l’école
vers la vie adulte
Écriture
Inclusion scolaire
Compétences
langagières : élèves
allophones
Johanne
Magloire
Denis
Alamargot
ANNULÉE
Martine
Lienhard
L’accommodem
ent raisonnable
et les troubles
d’apprentissage
: de l’école au
milieu du travail
Analyse du
décours temporel
des traitements
Conception
orthographiques
universelle de
et rédactionnels
l’apprentissage :
chez les enfants
cadre théorique et
dyslexiques.
applications
Vers de
concrètes (Partie 1)
nouveaux
critères
d’évaluation ?
SJ2.1
Mathématiques
SJ3.1
French immersion
program
SYMPOSIUM
SYMPOSIUM (FR) SYMPOSIUM (EN)
(FR)
Dépistage précoce
des élèves à
Développer les
risque de
compétences
difficultés
langagières des
élèves allophones d’apprentissage
en grand retard ou de décrochage
scolaire et
scolaire, c’est
intervention
possible !
préventive
(Partie 1)
(Partie 1)
Plaisir et
investissement
en
mathématiques :
là où le plaisir
peut supplanter
la détresse
(Partie 1)
Dealing with learning
disabilities in French
immersion program
(Part 1)
Dépistage précoce
des élèves à
Développer les
risque de
compétences
difficultés
langagières des
élèves allophones d’apprentissage
en grand retard ou de décrochage
scolaire et
scolaire, c’est
intervention
possible !
préventive
(Partie 2)
(Partie 2)
Plaisir et
investissement
en
mathématiques :
là où le plaisir
peut supplanter
la détresse
(Partie 2)
Dealing with learning
disabilities in French
immersion program
(Part 2)
Pause-café 10h00 – 10h30
J2.1
J2.2
J2.3
Intervention en
orthopédagogie
Estime de soi
Difficultés de
comportement
Annie Côté
Stéphanie
Deslauriers
Jonathan
Bluteau
Interventions
éclairées par la
recherche
J2.4
J2.5
Transition de
l’école vers la
vie adulte
Écriture
Jacques
Cossette
Martine
Cavanagh
Les impacts
économiques et
Comment
sociaux de
soutenir
Trouble
La discipline
d’adaptation ou l’intégration des l’apprentissage
positive : en route
élèves avec de l’écriture chez
troubles mentaux ?
vers une bonne
besoins
les élèves en
Différencier pour
estime de soi
particuliers sur difficulté de la 4e
mieux intervenir
le marché du
à la 8e année
travail
Conception
universelle de
l’apprentissage :
cadre théorique et
applications
concrètes (Partie 2)
Pause-dîner 12h00 – 13h30
J3.1
J3.2
J3.3
Compréhension
orale
Décrochage
scolaire
Nathalie Chapleau Nancy Granger
ANNULÉE
Écriture
J3.4
J3.5
J3.6
Transition de
l’école vers la vie Mathématiques Fonctions exécutives
adulte
Arline
Laforest
Benoit
Dumas
Julie-Soleil
Sabourin
J3.7
TSA
Nathalie
Poirier
SJ1.2
Dépistage précoce
SYMPOSIUM
(FR)
SJ2.2
Mathématiques
SYMPOSIUM
(FR)
SJ3.2
French immersion
program
SYMPOSIUM
(EN)
Dépistage précoce
des élèves à
Interventions
Plaisir et
L’oral comme
risque de
Développer les
orthopédagogiques en
investissement en
soutien
à
la
La
mobilisation,
un
Développement
de
Soutenir
la
réussite
difficultés
Dealing with learning
compétences
et
orthographe lexicale
mathématiques : là
Les 5 au
scolaire en utilisant les mieux comprendre d’apprentissage
diablities in French
auprès de l’élève compréhension et à vaccin contre le l’employabilité des
où
le
plaisir
peut
quotidien en
étudiants
fonctions exécutives l’enfant ayant un ou de décrochage
immersion program
dysorthographique la réussite scolaire décrochage social
supplanter
la
mathématiques
dans les différentes
et scolaire …
universitaires
scolaire et
(Part 3)
(Partie 1)
TSA par le jeu
détresse
disciplines
intervention
(Partie 1)
préventive
(Partie 3)
(Partie 3)
Pause-café 15h00 – 15h30
J4.1
J4.2
J4.3
J4.4
J4.5
Transition de
l’école vers la vie
adulte
TDAH
DSM5
Dyspraxie
Persévérance
scolaire
Chantale Couturier
Lyne Charron
Égide Royer
Pascale
Dubois
Karine
Jacques
Aspects théoriques
reliés à
l’établissement d’un
diagnostic en santé
mentale
Évolution et
caractéristiques
de la dyspraxie
verbale :
comprendre et
aider ces enfants
en contexte
scolaire
Les 5
« fantastiques »
Les prédicteurs
d’une transition
réussie vers la
vie adulte chez
les jeunes ayant
des besoins
particuliers
TDAH mon
amour
Plaisir et
Dépistage précoce
investissement
des élèves à
en
risque de
Développer les
Soutenir la réussite compétences et
difficultés
mathématiques :
scolaire en utilisant les mieux comprendre d’apprentissage
là où le plaisir
fonctions exécutives l’enfant ayant un ou de décrochage peut supplanter la
scolaire
et
TSA par le jeu
(Partie 2)
détresse
intervention
(Partie 2)
préventive
(Partie 4)
Dealing with learning
disabilities in French
immersion program
(Part 4)
(Partie 4)
17h00 - Fin de la journée
13
13
VENDREDI 24 MARS 2017
8h30 - Début de la journée
V1.1
V1.2
V1.3
V1.4
V1.5
V1.6
V1.7
SV1.1
Neuro-éducation
Mathématiques
Lecture
Apprentissage du
français
Lecture
Vision
TSA
RAI
Julien Mercier
Colette Picard
Catherine Turcotte
Audrey Boivin
Jean Écalle
Langis
Michaud
Nathalie Poirier
Neurosciences,
éducation, et
pratiques probantes Détresse face à la
auprès des personnes mémorisation des
faits numériques
qui présentent un
trouble
(Partie 1)
d’apprentissage
(Partie 1)
Stratégies de lecture
avec des élèves ayant
une déficience
intellectuelle légère
Les défis of
learning en
franglais.
Éclairage,
TBI, tablettes
: comprendre
Prévention des
leur impact
difficultés en
afin d’adapter
lecture : de
l’école et
l'évaluation aux
optimiser le
interventions
rendement
visuel des
enfants
Les troubles
psychologiques
et
d'apprentissage
associés au
trouble du
spectre de
l'autisme
SV2.1
Premières
Nations
SV3.1
Gestion de classe
SYMPOSIUM
SYMPOSIUM (FR) SYMPOSIUM (FR)
(FR)
Les fonctions de Les défis et les
l'évaluation dans
solutions
la mise en œuvre
associés à
du modèle de l'éducation chez
l'intervention en
les Premières
lecture-écriture
Nations
(Partie 1)
(Partie 1)
La gestion de classe
dans une approche
inclusive
(Partie 1)
Pause-café 10h00 – 10h30
Neurosciences,
éducation, et
pratiques probantes Détresse face à la
auprès des personnes mémorisation des
faits numériques
qui présentent un
trouble
(Partie 2)
d’apprentissage
(Partie 2)
V2.7
V2.4
V2.5
Décrochage scolaire
Orthographe
grammaticale
Lecture écriture
Vision
Aides
technologiques
Amanda Lopez
Édith
Lambert-Bonin
Nathalie
Prévost
Julie
Bourque
Annie Magnan
Un outil pour
Différences qui
Stimuler la
favoriser la
caractérisent les
conscience
transition des
élèves considérés à
morphologique
apprentissages en Bien voir
risque de décrochage
pour soutenir
scolaire de ceux non à l’apprentissage de lecture-écriture pour mieux
entre la
apprendre
risque dans leur
l’orthographe
maternelle et la
engagement scolaire: grammaticale ?
1ère année du
une analyse
C’est possible !
primaire
discriminante
Les difficultés
d’apprentissage
de la lecture :
l’apport des
systèmes d’aides
informatisées
V2.3
V2.6
Les fonctions de
Les défis et les
l'évaluation dans
solutions
la mise en œuvre
associés à
du modèle de
l'éducation chez
l'intervention en
les Premières
lecture-écriture
Nations
(Partie 2)
La gestion de classe
dans une approche
inclusive
(Partie 2)
(Partie 2)
Pause-dîner 12h00 – 13h30
V3.1
V3.2
ADOQ
(orthopédagogie)
Orthographe lexicale
Isabelle Gadbois
Raymond Nolin
V3.3
Gestion de la
différence
Isabelle Vachon
V3.4
V3.5
SV1.2
Écriture
Mathématiques
RAI
Christelle Maillart
Orthopédagogue, Comment enseigner
L’actualisation du
explicitement
collaboration et
PFEQ cycle-âge en
Soutenir le développement langagier
réussite éducative : l’orthographe lexicale
adaptation scolaire au des enfants d’âge préscolaire : SOLEM
à partir d'une
une profession à votre
secondaire : tout un
méthode
service !
programme !
d'apprentissage sans
erreur?
Lise St-Pierre
Ça fait du sens : je vois, je
nomme, je touche les maths !
J'organise MES maths…
(Partie 1)
SYMPOSIUM
(FR)
SV2.2
Premières Nations
SYMPOSIUM
(FR)
Les fonctions de Les défis et les
solutions
l'évaluation dans
associés à
la mise en œuvre
du modèle de l'éducation chez
les Premières
l'intervention en
Nations
lecture-écriture
(Partie 3)
SV3.2
Gestion de classe
SYMPOSIUM
(FR)
La gestion de classe
dans une approche
inclusive
(Partie 3)
(Partie 3)
Pause-café 15h00 – 15h30
V4.1
V4.2
V4.3
V4.4
Numératie
Littératie
Aides technologiques
Éveil à l’écrit
Annie Lussier
ANNULÉE
Géraldine Wickert
Corinne Toupin
Les petits héros de
la numératie
La bibliothèque
scolaire pour
soutenir les
compétences en
littératie d’élèves
ayant une
déficience
intellectuelle
Quand dyslexiedysorthographie rime
avec nouvelle
technologie
Travailler efficacement le vocabulaire
en classe au préscolaire et au 1er
cycle
Ça fait du sens : je vois, je
nomme, je touche les maths !
J'organise MES maths…
(Partie 2)
17h00 - Fin de la journée
14
Les défis et les
Les fonctions de
solutions
l'évaluation dans
associés à
la mise en œuvre l'éducation chez
du modèle de
les Premières
l'intervention en
Nations
lecture-écriture
(Partie 4)
(Partie 4)
La gestion de classe
dans une approche
inclusive
(Partie 4)
PROGRAMMATION DÉTAILLÉE
Mercredi 22 mars 2017
M1.1 Cérémonie et conférence d’ouverture
AM  8 h 00 à 9 h 45
Troubles d’apprentissage et défis dans le monde d’aujourd’hui
Brigitte Stanké, Ph. D., Présidente du 42e congrès de l’Institut TA.
Professeure titulaire à l’Université de Montréal
Le Canada accueille un nombre croissant de nouveaux immigrants de cultures et de langues de plus
en plus diversifiées et le Québec ne fait pas exception. Dans les grandes métropoles, par exemple à
Montréal, plus de 56 % des élèves sont allophones. Le multiculturalisme et le multilinguisme font partie
de la nouvelle réalité du monde d’aujourd’hui. L’hétérogénéité de la population scolaire constitue une
très grande richesse, mais peut également représenter une source de défis à relever pour les
intervenants œuvrant en milieu scolaire. Afin de favoriser l’intégration et la réussite scolaires de tous
les élèves, dont les allophones, il est important de connaître les facteurs langagiers, psychologiques,
socioculturels et sociolinguistiques qui influencent les apprentissages scolaires afin de ne pas sousestimer ou surestimer la présence d’un trouble d’apprentissage.
PAUSE-CAFÉ 10 H 00 - 10 H 30
Rendez-vous au salon des exposants...
M2.1 La gestion des comportements, ça s'apprend !
AM  10 h 30 à 12 h 00
Nancy Gaudreau, Ph. D. en psychopédagogie, Professeure agrégée, Université de Laval
Sylvie Dolbec, Maitrise en psychoéducation, Conseillère pédagogique en adaptation scolaire, Commission scolaire de Portneuf
L’enseignement aux élèves présentant des comportements difficiles (PCD) représente un défi pour toute l’école. Or,
l'inclusion de ces élèves demande que les enseignants présentent des attitudes d’ouverture, des habiletés spécifiques
d'intervention et la présence de ressources susceptibles de les soutenir dans leur action éducative. Pour ce faire, plusieurs
pratiques reconnues efficaces peuvent être mises en place. Cette conférence a pour objectif de faire connaitre un dispositif
de formation mettant à profit 37 capsules vidéo et un guide pédagogique illustrant des interventions probantes pour gérer
les comportements difficiles des élèves. Développé en collaboration avec des enseignants et des chercheurs, il s'adresse
aux professionnels responsables de la formation initiale et continue du personnel enseignant œuvrant au préscolaire et au
primaire. Les retombées souhaitées seraient d’outiller gracieusement les formateurs dans leur travail auprès des
enseignants.
Niveau : Avancé
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Conseillers pédagogiques, Psychologues, Psychoéducateurs
M2.2 Quel soutien aux élèves en difficulté intégrés lors de la résolution de
situations-problèmes mathématiques ?
AM  10 h 30 à 12 h 00
Laurent Theis, Ph. D., Professeur titulaire, Université de Sherbrooke
Nancie Charron, enseignante, commission scolaire des Hauts-Cantons
Carole Morelli, conseillère pédagogique, commission scolaire des Hauts-Cantons
Notre recherche-action collaborative avec des enseignants et orthopédagogues de la Commission Scolaire des
Hauts-Cantons avait comme objectif de soutenir les élèves en difficulté intégrés en classe ordinaire du primaire dans
la résolution de situations-problèmes mathématiques. Au niveau méthodologique, les enseignants et
orthopédagogues ont rencontré les élèves en difficulté en petits groupes avant et après la résolution de la situationproblème en classe, afin de leur faciliter l’entrée dans le problème (rencontre avant) et de revenir sur les
connaissances construites (rencontre après). Les résultats obtenus ont fait ressortir deux aspects principaux : les
caractéristiques que ces rencontres doivent avoir pour soutenir l’élève en difficulté lors de la résolution de la situationproblème. Les fonctions de ces dispositifs pour les élèves en difficulté. Nous discuterons également des implications
du dispositif sur la collaboration entre enseignants et orthopédagogues.
15
15
Niveau : Avancé
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues
M2.3 L'inclusion scolaire : partage de nos réflexions
AM  10 h 30 à 12 h 00
Dulciane Houde, Bacc. en éducation Français langue seconde, Conseillère pédagogique, Conseil scolaire francophone
Jacynthe Boucher, Bacc. en orthopédagogie, Conseillère pédagogique, Conseil scolaire francophone
Notre objectif est de présenter les principes de base de la pédagogie universelle, certaines stratégies ainsi que quelques
moyens que nous utilisons au conseil scolaire francophone (CSF) de la Colombie-Britannique pour faire vivre l'inclusion.
Notre démarche se base sur les principes de la pédagogie universelle. Les secteurs de la mise en œuvre des programmes
et de l'adaptation scolaire travaillent de concert pour favoriser la réussite de tous les élèves. Ensemble, nous sommes
confrontés à plusieurs défis émergeant de nos différents milieux et nous sommes en constant questionnement. Pendant
cet atelier, nous partagerons le résultat de nos réflexions sur nos pratiques d'inclusion. Au CSF, tous les élèves sont inclus
en classe régulière. Depuis plusieurs années, notre implication est de mettre en place des stratégies pour répondre aux
besoins de tous les élèves. L'inclusion est plus que jamais au cœur de notre pratique et devient le fil conducteur de nos
actions.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Parents
M2.4 Démarche de soutien à l'élève qui rencontre des difficultés
AM  10 h 30 à 12 h 00
Geneviève Bédard, Maîtrise en psychopédagogie, Responsable de la Politique de l'adaptation scolaire, Ministère de l'Éducation et
de l'Enseignement supérieur
Sylvie Trudeau, Maîtrise en psychopédagogie, Professionnelle en sciences de l'éducation, Ministère de l'Éducation et de
l'Enseignement supérieur
L’objectif de cette conférence est de favoriser une meilleure compréhension de la différenciation en milieu scolaire appuyée
sur une démarche de soutien à l'élève qui rencontre des difficultés. La démarche du plan d'intervention est maintenant
implantée depuis plusieurs années dans le milieu scolaire québécois. De récents travaux ont permis d'apporter au milieu
scolaire des précisions sur les pratiques et les enjeux liés à la différenciation pédagogique. Dans une perspective de
société inclusive, le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur propose une démarche de soutien à l'élève
qui rencontre des difficultés. Cette conférence permettra de voir comment la démarche liée au plan d'intervention permet
de soutenir les pratiques en différenciation. L'appropriation de la démarche de soutien par l'équipe d'apprentissage
accompagnant l'élève favorisera l'efficacité et la cohérence des interventions.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques,
Orthophonistes, Parents, Psychologues, Psychoéducateurs, Conseillers d'orientation
M2.5 Le trouble de traitement auditif chez l’enfant
AM  10 h 30 à 12 h 00
Benoit Jutras, Doctorat en Sciences biomédicales (option audiologie), Professeur titulaire et Directeur de programme en audiologie
à l'Université de Montréal, Chercheur au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine
Le but de la conférence est de présenter les caractéristiques propres au trouble de traitement auditif et celles partagées
avec d’autres troubles, dont ceux du langage écrit, de faire un survol des outils d’évaluation et de proposer des moyens
pour aider les élèves ayant ce trouble. Les propos de la conférence proviendront de la littérature et aussi d’études menées
dans notre laboratoire auprès d’enfants ayant un trouble de traitement auditif. Les résultats d’études montrent que des
moyens existent afin de limiter les situations où les élèves ayant un trouble de traitement auditif éprouvent de la difficulté
à comprendre à cause de leur problème auditif pouvant avoir des conséquences au plan du langage écrit. En appliquant
des moyens d’intervention, il est possible de changer positivement la trajectoire éducative d’un élève ayant un trouble de
traitement auditif.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques
16
M2.6 Solutions to the Problems of Learning Disabilities
AM  10 h 30 à 12 h 00
Attention, cette conférence sera donnée entièrement en Anglais (aucun dispositif de traduction ne sera fourni sur place).
Linda Siegel, Professor Emeritus, University of British Columbia
Undetected and untreated learning disabilities represent serious problems for society. The emotional and social
consequences for the individual and his/her family can be devastating. This presentation will describe an effective,
inexpensive, and efficient system for detecting learning disabilities. In addition, children at risk for learning disabilities can
be identified, before they begin reading instruction and successful intervention can be used in the classroom. The solutions
to the problems created by learning disabilities are within our grasp.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques
M2.7 Les retombées inattendues d’une activité de connaissance de soi pour les TSA :
« Ma fierté »
AM  10 h 30 à 12 h 00
Hélène Massé, Bacc. en adaptation scolaire, Enseignante et conseillère auprès d'élève autistes, Commission scolaire des GrandesSeigneuries
Lise Vaillancourt, Maîtrise de Conseillère en orientation, Conseillère en orientation, Commission scolaire des Grandes-Seigneuries
Une conseillère d’orientation et une enseignante vous partageront l’activité « Ma fierté » qui fut un grand succès auprès
de nos élèves autistes de haut niveau du 2e cycle du secondaire. Nous dévoilerons également les activités mises en place
à l’automne 2016 qui feront suite à ce projet. Avec des témoignages, des vidéos, on vous présente l’activité en tant que
telle, les retombées positives attendues et celles qui furent inattendues. En tenant compte des caractéristiques des
autistes, on explique comment cette activité a permis de développer leur empathie, leur écoute, leur estime d’eux-mêmes
et leur motivation relativement à leurs apprentissages scolaires. Des liens seront faits avec les concepts théoriques en
orientation : l’importance de la connaissance de soi pour s’orienter, la contribution du groupe au dévoilement de soi,
l’alliance de travail, etc. Les auteurs auxquels on se réfère sont J. Limoges, Amundson, Johari, Lecomte et R. Savard, etc.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire
Public cible: Tout public
M2.8 Poursuivre ses études au collégial, mission possible !
AM  10 h 30 à 12 h 00
Hélène Savard, Maitrise psychopédagogie (mention adaptation scolaire), Coordonnatrice du centre collégial de soutien à l'intégration
CCSI pour les cégeps de l'est du Québec, Cégep de Sainte-Foy
Donner une information claire, pertinente et explicite de l'aide offerte aux étudiants du réseau collégial, de la démarche
pour accéder aux services et aux accommodements, du processus pour être détecté ou dépisté, du soutien par les services
adaptés et l'ensemble des acteurs du collège pour favoriser d'emblée le développement de leur autonomie et leur estime
de soi s'avère plus qu'essentiel. Devenir vraiment une société inclusive passe d'abord par une information où l'on fait une
place à la différence et par la présence active de gestes quotidiens, concrets qui prouvent que nos jeunes et moins jeunes
réussissent, diplôment et travaillent. Plus différentes personnes seront bien au fait de ce qui se vit au collégial plus nos
classes seront comblées d'étudiants motivés, engagés et prêts à relever des défis à leur mesure. Pour ce faire une tribune,
la bonne tribune est importante, la vôtre !
L'animation sera faite avec mes 2 collègues : Marie-Pierre Aubert et Isabelle Quirion, conseillères en SA pour les collèges
de l'est du Québec.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Universitaires, Éducation aux adultes, Marché de l'emploi
Public cible: Tout public
17
17
M2.9 Que sait-on de l’apprentissage chez les enfants dysphasiques ?
AM  10 h 30 à 12 h 00
Christelle Maillart, Doctorat en sciences psychologiques : logopédie, Professeure, Université de Liège
L’objectif de la présentation est d’outiller les personnes intervenant avec des enfants dysphasiques dans le domaine des
apprentissages. La démarche adoptée consiste à s’intéresser aux capacités d’apprentissage des enfants dysphasiques
en leur proposant des situations expérimentales d’apprentissage, ciblant plus particulièrement les compétences utiles pour
l’apprentissage du langage oral. Les principaux résultats de ces travaux montrent que travailler sur la variabilité, distribuer
les apprentissages et être attentif aux difficultés séquentielles leur permet d’améliorer leurs apprentissages et de mieux
les généraliser. En conclusion, nous discuterons des implications pratiques de ces découvertes.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention : Petite enfance, Primaire, Secondaire
Public cible : Enseignants, Orthopédagogues, Orthophonistes, Ergothérapeute, Médecins, Psychologues
PAUSE-REPAS 12 H 00 - 13 H 30
Rendez-vous au salon des exposants...
M3.1 Aides technologiques et dysphasie
PM  13 h 30 à 15 h 00
Madeleine Fauteux, Bacc. Éducation et Orthopédagogie, Personne-ressource spécialisée, Institut des troubles d’apprentissage
Les aides technologiques à l’écriture sont souvent utilisées avec les élèves dysphasiques de la même façon qu’on les
utilise avec les élèves dyslexiques et dysorthographiques. Cependant, les besoins des élèves qui éprouvent des difficultés
ou troubles langagiers sont fort différents. Leurs difficultés à l’oral se reflètent directement à l’écrit et entravent l’efficacité
des aides technologiques. À partir du modèle des fonctions d’aide, nous verrons quelle fonction peut venir en aide aux
élèves dysphasiques et surtout quelles stratégies proposer à ces derniers. Voici quelques aspects, à titre d'exemple, qui
seront explorés : comment enrichir le vocabulaire, comment chercher un mot dans le dictionnaire quand on éprouve un
trouble d’accès lexical, comment améliorer la syntaxe de la phrase et ainsi rendre le correcteur orthographique plus
efficace. Les participants sont invités à apporter leur ordinateur portable. Avoir le dictionnaire Antidote serait un atout.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Éducation aux adultes
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Parents
M3.2 Un service d'accompagnement des enseignants innovant en formation
professionnelle visant l’inclusion scolaire
PM  13 h 30 à 15 h 00
Geneviève Carrier, Bacc. Éducation, Conseillère en stratégie d'enseignement, Commission scolaire de la Capitale
Maude Plourde, Maîtrise Éducation, Directrice SFPÉA, Commission scolaire de la Capitale
Cette présentation vise à partager le processus de développement d’un modèle d’accompagnement des enseignants en
formation professionnelle issu d'un projet de recherche-action mené au sein de deux centres de formation professionnelle
de la région de Québec en 2012-2013 puis, implanté dans tous les centres FP. Nous présenterons différentes mesures
concrètes permettant d’offrir une formation continue et un accompagnement de qualité aux enseignants œuvrant dans ce
secteur. Notre service d'accompagnement s'inspire, entre autres, du modèle Gaudreau (2013). Nous sensibiliserons les
participants aux stratégies et mesures de soutien reconnues par la recherche dans le domaine, tout en bénéficiant
d’exemples d’applications concrètes au sein de centres de formation professionnelle. Des pistes de réflexion et d'actions
seront également présentées afin de guider les administrateurs dans l'élaboration et la mise en œuvre de plans de
formation et d'accompagnement dynamique du personnel enseignant en formation professionnelle dans une perspective
de transférabilité et de pérennité.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Éducation aux adultes
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Cadres scolaires, Conseillers pédagogiques, Parents, Conseillers d'orientation
18
M3.3 Innovations pour l’enseignement d’habiletés essentielles à l’autonomie
PM  13 h 30 à 15 h 00
Jacques Langevin, Doctorat en psychologie, Professeur titulaire, Université de Montréal
Manon Jolicoeur, Doctorat en éducation, Chargée de cours, Université de Montréal
Marjolaine St-Pierre, Doctorat en sciences de l’éducation, Professeure associée, Université de Montréal
Le Groupe DÉFI Accessibilité (GDA) est une équipe de recherche qui travaille en partenariat avec des milieux scolaires et
communautaires. Le GDA s’est donné pour mission d’aider les élèves qui éprouvent le plus de difficultés à apprendre des
habiletés essentielles à l'autonomie et ce, à l’âge approprié à chaque habileté (ex. reconnaître les chiffres à 4-5 ans, suivre
un horaire à 5-6 ans, utiliser un calendrier à 6-7 ans, utiliser les nombres au moins jusqu’à 100 à 6-8 ans, lire à 6-8 ans,
payer moins de 10$ à 9-10 ans, etc.). En partenariat avec le Centre de transfert pour la réussite éducative (CTREQ), le
GDA se prépare à placer en accès libre sur un site internet des moyens éprouvés d’enseignement de ces habiletés. Cette
conférence présente des résultats de recherche, des exemples de moyens d’enseignement et la date de lancement du
site. D’autres projets innovateurs sont aussi dévoilés.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Enseignants, Parents
M3.4 Favoriser l’intégration sociale des enfants ayant un TDAH en classe
PM  13 h 30 à 15 h 00
Line Massé, Doctorat, Enseignante, Université du Québec à Trois-Rivières
Claudia Verret, Doctorat, Professeure, UQÀM
Les enfants ayant un TDAH présentent souvent des déficits sur le plan social et sont victimes de rejet ou d’isolement
social. Certaines manifestations liées à son trouble rendent particulièrement difficiles le travail en équipe ou les activités
libres comme la récréation. Cet atelier a pour objectifs de présenter les principaux déficits sociaux retrouvés chez les
enfants ayant un TDAH et de proposer différentes stratégies qui se sont révélées efficaces pour favoriser l’intégration et
l’adaptation sociales de ces enfants en classe. Les stratégies proposées reposent sur les données probantes retrouvées
dans les écrits scientifiques. Il y sera notamment question de stratégies pour maximiser le travail d’équipe, l’acceptation
par les pairs et l’adoption de comportements sociaux adaptés. Les pistes d’actions proposées seront utiles tant aux
enseignants réguliers qu’aux enseignants en adaptation scolaire. Les moyens proposés sont concrets et facilement
adaptables selon l'âge des enfants.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Psychologues, Psychoéducateurs
M3.5 Les défis de l’orientation scolaire et professionnelle avec un ou des troubles
d’apprentissage.
PM  13 h 30 à 15 h 00
Anne-Marie Côté-Provençal, Maîtrise en Sciences de l'orientation, Doctorante et Auxiliaire d'enseignement et de recherche au
Département des fondements et pratiques en éducation, Université de Laval
Alain Dubois, Doctorat en Sciences de l'orientation, Conseiller d'orientation et psychothérapeute ; Professeur adjoint au Département
des fondements et pratiques en éducation, Université de Laval
La transition à la vie adulte ainsi que l’orientation scolaire et professionnelle représentent des défis pour tout adolescent,
mais plus particulièrement pour ceux vivant avec un ou des troubles d’apprentissage. En plus de faire face à certains
obstacles au niveau scolaire, plusieurs peuvent se sentir différents et moins compétents. L’objectif de cette communication
est de présenter les principaux défis, au niveau de l’orientation scolaire et professionnelle, rencontrés par les adolescents
et adolescentes aux prises avec un ou des troubles d’apprentissage, dont plus particulièrement un TDA/H. En se basant
sur les résultats d’une recension des écrits scientifiques et cliniques, il sera question de leur perception de soi, de leur
sentiment d’efficacité personnelle et du sens de leurs expériences sur leur parcours scolaire et professionnel. Les
retombées visées sont de permettre aux participants de mieux comprendre cette problématique et de la réfléchir
différemment. La communication conclura avec la proposition de pistes d’intervention.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Parents, Conseillers d'orientation
19
19
M3.6 3 Conférences de 30 minutes chacune
PM  13 h 30 à 15 h 00
Ces conférences seront présentées les unes après les autres et sont par conséquent non-décomposables.
M3.6.1 Évaluation du langage oral en contexte pluriethnique et plurilingue :
mobilisation à la CSMB
PM  13 h 30 à 14 h 00
Corina Borri-Anadon, Ph. D. Éducation, Professeure, Université du Québec à Trois-Rivières
Geneviève Lemieux, MOA, orthophoniste, Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys
Le Groupe de travail sur l’évaluation orthophonique des habiletés langagières orales en contexte pluriethnique et
plurilingue de la CSMB s’est constitué afin de contribuer à l’instauration de pratiques d’évaluation équitables des
besoins des élèves issus de l’immigration. En effet, des travaux récents sur la réussite des élèves issus de
l’immigration ont documenté différents profils de réussite de ces derniers et ont réaffirmé la nécessité de distinguer
les élèves en intégration linguistique scolaire et sociale et ceux présentant des difficultés d’apprentissage. Cette
communication présentera le contexte d’origine du Groupe de travail, les objectifs poursuivis et le fonctionnement
adopté, de même que ses principales réalisations. Par la suite nous aborderons l’approche de l’évaluation
dynamique et compréhensive reposant sur diverses conditions dont la reconnaissance des limites
psychométriques des tests formels en contexte de diversité, la préparation de l’élève à la situation de testing et la
familiarisation de l’élève aux contenus évalués.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants,
Orthophonistes, Parents, Psychologues, Psychoéducateurs
Orthopédagogues,
Conseillers
pédagogiques,
M3.6.2 Conduire un entretien métagraphique pour mieux comprendre les
fondements des traces écrites des jeunes scripteurs
PM  14 h 00 à 14 h 30
Florence Mauroux, Doctorat en Sciences du langage, Assistante d'enseignement et de recherche, Université Toulouse
Jean Jaurès (France)
L’objectif de l’entretien métagraphique est d’étudier conjointement les traces écrites par l’élève et l’explicitation de
ses choix graphiques. Recouper les informations entre le faire et le dire de l’élève permet ainsi de mieux
comprendre son fonctionnement cognitif pour prévenir l’apparition de difficultés d’apprentissage. Il est cependant
difficile, pour les intervenants scolaires, de faire verbaliser des phénomènes mentaux et de gérer l’hétérogénéité
des capacités des enfants à expliciter leurs processus cognitifs. Face à ce constat, nous avons mis en œuvre une
démarche d’analyse de 105 entretiens métagraphiques, menés auprès de 15 élèves suivis de façon longitudinale
de la dernière année du préscolaire à la fin de la deuxième primaire. Les résultats de notre étude ont permis de
dégager une méthodologie de conduite de l’entretien métagraphique.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues
M3.6.3 Syndrome de déficience proprioceptive et troubles spécifiques des
apprentissages : Fréquence, coefficient de corrélation
PM  14 h 30 à 15 h 00
Luc-Marie Virlet, DU Perception-Action (trouble des Apprentissages), Médecin libéral, Université de Bourgogne
Nous verrons comment déterminer la fréquence du syndrome de déficience proprioceptive (SDP) et du
coefficient de corrélation avec les troubles spécifiques des apprentissages au travers d’une étude
observationnelle sur 100 patients de 6 à 25 ans vues au hasard, en consultation de médecine générale.
Les résultats de cette étude montrent l’importance du lien entre la présence d’un syndrome de déficience
proprioceptive et la présence d’un trouble spécifique des apprentissages. L’absence d’un syndrome de
déficience proprioceptive doit faire remettre en cause le diagnostic de trouble spécifique des
apprentissages. Ces résultats sont d’autant plus importants qu’une étude en double insu a montré une
amélioration significative de la lecture chez l’enfant dyslexique en cas de correction du syndrome de
déficience proprioceptive.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Orthophonistes, Ergothérapeute, Médecins
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M3.7 Quand ça ne va pas avec le concept de nombre...
PM  13 h 30 à 17 h 00
Michel Lyons, Maîtrise ès sciences mathématiques, Chargé de cours, Université de Sherbrooke
Nathalie Bisaillon, Maîtrise ès arts didactique, Chargée de cours, Université de Montréal
Amélie Denis, Bacc. en adaptation scolaire, Enseignante ressource, Commission scolaire de Montréal
L’atelier vise à présenter les étapes d'acquisition du sens du nombre chez les 0 - 7 ans ainsi que certains moyens
d’adaptation. Nous avons développé un continuum de référence sur le nombre qui a été publié dans la Revue de
l’Association des Orthopédagogues du Québec sous le titre « Les incontournables du nombre » (2008). En
collaboration avec plusieurs enseignants et orthopédagogues, nous poursuivons notre réflexion notamment auprès
d’élèves TSA. Nos travaux sur le terrain ont exigé divers moyens d’adaptation de notre continuum à la réalité de
certains élèves en difficulté : matériel de manipulation, logiciels pour le TNI ou pour la tablette intelligente, stratégies
de présentation, etc. Des activités visant le développement de la logique ont également été intégrées à
l’apprentissage du nombre. Cette expérimentation nous a permis de consolider le continuum des incontournables
du nombre tout en proposant des activités pratiques mieux adaptées à certains élèves TSA au cheminement
atypique.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Centre de Petite-enfance (CPE)
M3.8 Identifying and Supporting Struggling Students in the Inclusive Classroom
PM  13 h 30 à 17 h 00
Attention, cette conférence sera donnée entièrement en Anglais (aucun dispositif de traduction ne sera fourni sur place).
Julia Ferrari, Ph. D. Developmental Psychology and Education, Lecturer, University of Toronto
Todd Cunningham, Ph. D., School and Child Clinical Psychology, Professor Assistant, University of Toronto
The objective will be to introduce participants to brief literacy and math screening and assessment tools used to flag
kindergarten to grade six students needing additional support in inclusive classrooms. Teachers will gain the skills to
monitor the progress of at-risk students with introduction to literacy and numeracy assessments, video
demonstrations, administering and scoring hands-on practice. Teachers will become familiar with curriculum-based
measures with which to identify and monitor the progress of at-risk students. They will also acquire the skills to make
instructional decisions for these students. Implications Teachers will be empowered to provide more effective,
targeted, and timely instruction.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues
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M3.9 2 Conférences de 45 minutes chacune
PM  13 h 30 à 15 h 00
Ces conférences seront présentées les unes après les autres et sont par conséquent non-décomposables.
M3.9.1 Lire avec fiston : un projet de littératie familiale gagnant
PM  13 h 30 à 14 h 15
France Beauregard, Ph. D. Sciences de l'éducation (volet andragogie), Professeure agrégée,
Université de Sherbrooke Faculté d'éducation, BEPP
Isabelle Carignan, Ph. D., Professeure, TELUQ
Le projet « Lire avec Fiston » (2010, 2011, 2012) est un projet de littérature familiale qui cherche à mieux faire
aimer la lecture chez les garçons du 2e cycle au primaire. Ce projet implique des trios masculins formés d’un élève
de 3e année qui n’aime pas lire ou a de la difficulté à lire, de son parent (père, grand-père, beau-père) et d’un
étudiant masculin en enseignement au préscolaire primaire. En partant des intérêts de l’enfant, ils décident du
déroulement (où, quand, comment) des activités de littératie. Après quelques années d’exploitation au Québec, il
ressort de ce projet des résultats forts intéressants notamment en ce qui concerne le changement des perceptions
à l’égard de la lecture, cela autant chez l’élève, le parent l’étudiant que le personnel enseignant.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire, Secondaire
Public cible: Orthophonistes, Parents, Centre de Petite-enfance (CPE)
M3.9.2 Efficacité d'un programme d’entrainement phonologique auprès d’enfants
ayant un trouble d’apprentissage de la lecture
PM  14 h 15 à 15 h 00
Smail Layes, Enseignant chercheur, Université de El Oued (Algérie)
Nous avons examiné l’effet d'un programme d’entrainement phonologique basé sur la manipulation, l’identification
et la segmentation en phonèmes / syllabes, sur le développement de la conscience phonologique et la lecture de
mots et de pseudo-mots, chez des enfants ayant un trouble d’apprentissage de la lecture (n= 10), en comparaison
avec des normo lecteurs (n = 10) dans un contexte d’apprentissage scolaire bilingue (arabe/français). Les résultats
ont montré que, contrairement aux normo lecteurs, les enfants ayant des troubles en lecture ont nettement
amélioré leurs performances dans toutes les mesures post-intervention, indiquant une forte association entre
l’efficience en lecture et ces variables. L’impact de l’entrainement phonologique est constaté également sur la
conscience morphologique et la dénomination rapide automatisée (RAN), comme principaux prédicteurs
métalinguistiques de la lecture /dyslexie. Ces résultats sont discutés dans le cadre des facteurs métalinguistiques
universaux prédictifs de la lecture, et de certaines caractéristiques orthographiques de la langue étudiée.
Niveau : Intermédiaire
Publics cibles : Enseignants, Orthopédagogues
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SYMPOSIUM DU MERCREDI 22 MARS 2017
« En tant que congressiste, à quoi puis-je m’attendre en choisissant de participer à un
symposium ?
Un symposium est une journée thématique où plusieurs spécialistes ont été sélectionnés pour faire le tour d’une question
précise ou d’un sujet particulier. Un symposium est ainsi fait qu’en début de journée une question, une situation
problématique ou un thème précis est lancé aux participants. Tout au long de la journée, divers intervenants spécialisés
ou des experts du sujet tentent d’apporter une réponse, un éclairage précis ou une explication. Au fil des exposés, les
divers intervenants proposent aux congressistes des avenues pour leur permettre de parfaire leurs connaissances ou pour
assurer une certaine forme de formation continue.
Comme le nombre de conférenciers est variable dans un symposium, il est parfois nécessaire d’ajuster la durée des
exposés et de modifier la durée des pauses et de la période du dîner. Nous vous alertons à ce détail d’organisation, car il
a pour conséquence que les exposés constitutifs d’un symposium peuvent ne pas être parfaitement coordonnés à la grille
horaire de l’ensemble du congrès. À la pause de 10 h à 10 h 30, par exemple, vous pourriez arriver au milieu d’un exposé
dans un symposium. Un symposium pourrait aussi reprendre à 13 h plutôt qu’à 13 h 30 après le dîner. L’organisation de
la journée, dans un symposium, est typiquement annoncée au tout début de l’évènement à 8 h 30. »
SM1.1 Symposium : Maternelles 4 ans
AM  10 h 30 à 12 h 00 (partie 1)
Description générale du symposium
France Capuano, Université du Québec à Montréal
Ce symposium propose un survol des principales questions qui tournent autour de l’implantation de la maternelle 4 ans à
temps plein en milieu défavorisé. Plus précisément, nous abordons la question de l’impact des services préscolaires sur le
développement des habiletés cognitives et socio-affectives des enfants ainsi que la pertinence des approches universelles
et ciblées dans le déploiement des services éducatifs préscolaires. Des concepts fondamentaux de l’éducation préscolaire
seront ensuite abordés tels que le jeu, de même que la régulation des émotions, du comportement et des idées dans le
processus d’apprentissage. Finalement, les différents éléments qui assurent la qualité éducative des milieux préscolaires
seront présentés. Tous ces thèmes seront abordés en fonction des données probantes et illustrés à l’aide d’exemples
concrets relevant de la pratique.
Historique des services préscolaires au Québec
Monique Brodeur, Université du Québec à Montréal
Déjà dans les années 1960, le rapport Parent reconnaissait l’importance de l’éducation préscolaire et soulignait la nécessité
d’offrir des services à tous les enfants dans le but de les soutenir dans le développement des habiletés qui favorisent la
réussite éducative. Dans les années 1970, on voit apparaître les premières mesures pour favoriser l’égalité des chances.
Le ministère de l’Éducation met ainsi sur pied les maternelles 4 ans à demi temps et les maternelles 5 ans à temps plein
dans les quartiers défavorisés urbains. D’autres changements importants surviennent à la fin des années 1990 via la
nouvelle politique familiale du ministère de la Famille, qui vise le développement d’un réseau de services de garde éducatifs
accessibles à tous les enfants âgés de 0 à 4 ans. En même temps, le ministère de l’Éducation réajuste sa programmation
en offrant la maternelle 5 ans à temps plein à tous les enfants, et en ajoutant un bloc éducatif aux enfants qui fréquentent
la maternelle 4 ans à demi temps en milieu défavorisé. Suite à des projets pilotes, en 2013, les premières maternelles 4
ans à temps plein voient le jour à travers le Québec. Les éléments clés de l’un de ces projets pilotes seront présentés.
La maternelle 4 ans à temps plein ; pour qui et dans quel but ?
Marc Bigras, Université du Québec à Montréal
Les services éducatifs préscolaires réservés aux enfants de milieu défavorisé visent le rétablissement de leurs chances de
réussite à des niveaux comparables à l’ensemble des élèves. Mais, est-ce la bonne gageüre ? Nous ferons le point sur les
connaissances scientifiques des dernières décennies, au Québec et ailleurs dans le monde, en ce qui concerne l’atteinte
de l’objectif de l’égalité des chances en éducation et des conditions d’application de telles mesures. Deux approches
d’implantation de programmes préscolaires souvent concurrentes seront présentées et discutées. D’une part, on postulera
qu’un bon programme universel aurait un effet positif sur tous les élèves dans la mesure des besoins de chacun et, au
contraire, que tout investissement en éducation profite surtout aux enfants les mieux disposés aux apprentissages. Dans
ce dernier cas de figure, les services éducatifs préscolaires universels ne feraient que contribuer aux inégalités sociales
que l’on observe déjà au primaire.
PAUSE-REPAS 11 H 30 - 13 H 00
Rendez-vous au salon des exposants...
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SM1.2 Symposium : Maternelles 4 ans
PM  13 h 00 à 17 h 00 (partie 2)
L’impact des services préscolaires ici et ailleurs
Christa Japel, Université du Québec à Montréal
Les résultats de diverses études menées au cours des dernières décennies ont confirmé les effets à la fois immédiats et
durables des services préscolaires sur le développement cognitif et langagier des enfants ainsi que sur leur réussite
scolaire. Les effets bénéfiques de la fréquentation d’un service préscolaire sont particulièrement évidents chez les enfants
de milieu défavorisé. Toutefois, les gains observés pourraient être plus importants si la qualité des services préscolaires
se situait à un niveau plus élevé que ‘minimal’ ou ‘acceptable’, un niveau de qualité qui favoriserait le développement global
des enfants. Investir dans un réseau de services préscolaires de bonne qualité garantit l’atteinte de nos objectifs de prime
importance qui sont de réduire les inégalités sociales en assurant une meilleure préparation à l’école qui est associée à la
réussite éducative et ultérieurement à une meilleure adaptation sociale et économique à la vie adulte.
Que savons- nous de la qualité des services préscolaires ?
Christa Japel, Université du Québec à Montréal
La qualité des services préscolaires est un élément crucial pour assurer le bien-être des enfants et leur développement
optimal. Mais quels sont les éléments qui constituent la qualité d’un service préscolaire ? Et que savons-nous de la qualité
de nos services ? Et comment est-ce que l’on peut l’évaluer ? Depuis les années 1980, plusieurs études ont examiné la
qualité des services préscolaires à travers le Canada. Au Québec, deux études de grande envergure, soit « l’Étude
longitudinale sur le développent des enfants du Québec »(ÉLDEQ) et « Grandir en qualité » (2004 et 2014) ont observé la
qualité éducative du réseau des services de garde. Même si des instruments différents ont été utilisés dans les deux
études, leurs résultats soulignent la nécessité d’améliorer le niveau de qualité du réseau. Quant aux services préscolaires
en milieu scolaire, il est incontournable d’examiner la qualité de ce programme qui est destiné aux enfants les plus
vulnérables.
Vers une définition plus claire de la notion de jeu à la maternelle
France Capuano, Université du Québec à Montréal
La nature et le nombre d’activités de stimulation proposées dans les programmes préscolaires font l’objet d’un vif débat
entre les chercheurs, les praticiens et les décideurs. Au Québec, on s’entend bien sur l’importance du jeu à l’âge préscolaire
pour favoriser le développement global des enfants. Mais qu’est-ce que l’on entend par « le jeu » ? Quel est son objectif ?
Quel est le rôle de l’enseignant dans le jeu ? Quelle est sa place dans nos services préscolaires ? Un continuum de « jeu »
comportant différents objectifs de développement sera présenté en lien avec les connaissances actuelles dans le domaine.
Sera également abordé le défi de mettre en place une approche équilibrée qui tient compte des besoins des enfants.
La régulation des idées, des émotions et du comportement à 4 ans
Marc Bigras, Université du Québec à Montréal
Devant les premières difficultés d’adaptation à l’école de certains élèves, les enseignants s’inquiètent souvent de
l’insuffisance de la régulation des comportements en classe. Ces enfants semblent en effet vivre des déséquilibres du
traitement de l’information scolaire ou sociale qui contribuent à de l’agitation et au désengagement lors des apprentissages.
Nous verrons comment la régulation du comportement, du raisonnement et des émotions utiles à la réussite éducative peut
se comprendre du point de vue du développement des fonctions exécutives (FE) dès l’âge préscolaire. Des exemples
d’activités de stimulation des FE adaptées à la période préscolaire nous permettront d’exemplifier une approche dite de
domaine-spécifique où l’enseignement se concentre sur la stimulation de chaque fonction exécutive et, d’autre part, une
approche dite de domaine-général où on fait faire aux enfants des exercices de posture, de respiration et de méditation.
Nous présenterons leurs effets potentiels sur la régulation du comportement, des émotions et de la cognition des jeunes
élèves.
Conditions de succès de la maternelle 4 ans temps plein
Christa Japel, Université du Québec à Montréal
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Le succès de la maternelle 4 ans à temps plein se reflètera dans un moindre pourcentage d’enfants de
milieu défavorisé qui commencent leur scolarisation avec des défis sur le plan cognitif ou
comportemental. Ce succès dépend en grande partie de certaines conditions qui doivent être mises en
place pour pouvoir répondre adéquatement aux besoins de ces jeunes enfants. D’une perspective
systémique, seront abordés des éléments essentiels associés au succès d’un programme qui vise à
favoriser le développement global des enfants à risque d’échec scolaire, comme, entre autres, le
financement et la structure du programme, les caractéristiques de l’environnement éducatif, le type de
curriculum à privilégier, la formation initiale et continue du personnel enseignant et le soutien qui leur est
offert.
PAUSE-CAFÉ 15 H 00 - 15 H 30
Rendez-vous au salon des exposants...
M4.1 L'anxiété en milieu scolaire : mieux comprendre pour mieux aider
PM  15 h 30 à 17 h 00
Julie Beaulieu, Doctorat en psychopédagogie, Professeure, UQAR-Campus de Lévis
Trop souvent banalisée, l’anxiété constitue la forme la plus commune de détresse psychologique chez les enfants. Elle
entraine ainsi d’importantes conséquences sur le développement scolaire et social de ces jeunes affectant grandement
leur réussite éducative. Une intervention de la part d’un adulte, entre autres des enseignants, joue un rôle important dans
la prévention et la gestion efficace des problèmes d’anxiété chez les élèves. Basée sur une démarche à la fois magistrale
et interactive, cette conférence a pour objectif de comprendre le processus de l’anxiété et de sensibiliser les enseignants
aux stratégies efficaces pour aider les élèves à composer avec cette problématique. Les principales retombées consistent
en une meilleure connaissance pour les enseignants des stratégies de prévention et d’intervention face à l’anxiété
favorisant la réussite scolaire et sociale chez leurs élèves. En conclusion, cette communication favorisera une meilleure
compréhension des problèmes anxieux pour une meilleure adaptation scolaire et sociale des élèves !
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants
M4.2 2 Conférences de 45 minutes chacune
PM  15 h 30 à 17 h 00
Ces conférences seront présentées les unes après les autres et sont par conséquent non-décomposables.
M4.2.1 Des projets entrepreneuriaux pour favoriser la motivation et la réussite des
élèves en difficulté d'apprentissage
PM  15 h 30 à 16 h 15
France Dubé, Doctorat en psychopédagogie, Professeure-chercheuse, UQÀM
Lyne Bessette, Bacc. en adaptation scolaire, Orthopédagogue, Commission scolaire des Hautes-Rivières
Marie-Josée Barbeau, Maîtrise, Conseillère pédagogique, Commission scolaire des Hautes-rivières
La présente recherche-action visait à atteindre deux objectifs : implanter des projets entrepreneuriaux dans
différentes écoles auprès d’élèves HDAA et documenter leur mise en œuvre, évaluer les effets de différents projets
entrepreneuriaux sur divers indicateurs relatifs à la motivation et la réussite des élèves HDAA. En misant sur la
pédagogie à valeur entrepreneuriale (Samson et Gingras, 2015) pour favoriser la réussite et la persévérance
scolaires d’élèves HDAA du 2e et 3e cycle primaire, nous en avons évalué les effets sur la motivation et les
résultats scolaires. Les résultats en français et en mathématiques ont été analysés et des élèves (n=10) ont
participé à un entretien visant à décrire les effets sur leurs apprentissages et leur motivation.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Parents, Conseillers d'orientation
M4.2.2 Les scripteurs ayant une dysphasie relèvent-ils les mêmes défis en
orthographe lexicale que les normoscripteurs ?
PM  16 h 15 à 17 h 00
Marie-Pier Godin, Maîtrise en didactique des langues (difficultés langage oral et écrit), chargée de cours, UQÀM
Andréanne Gagné, professeure au Département de didactique des langues, UQÀM
Nathalie Chapleau, professeure au Département d'éducation et de formation spécialisée, UQÀM
Bien qu’il soit reconnu que l’apprentissage de l’orthographe lexicale représente un défi pour les scripteurs ayant
une dysphasie, peu d’études ont décrit avec précision leurs productions orthographiques. Cette présentation a
comme objectif de décrire les principales difficultés en orthographe lexicale des apprentis scripteurs ayant une
dysphasie et de les comparer à celles de normo scripteurs. Dans un premier temps, un portrait des habiletés
générales en orthographe des élèves dysphasiques sera dressé. Puis, les résultats d’une recherche descriptive
(méthodologie) en orthographe lexicale menée en classe de langage et en classe ordinaire de niveau 2e année
du primaire seront présentés. Des exemples de productions orthographiques, tirés de dictées de mots isolés,
seront décrits et analysés afin de montrer les différents profils orthographiques des élèves. En conclusion, des
pistes didactiques seront proposées afin de soutenir l’apprentissage de l’orthographe lexicale chez ces élèves.
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Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques
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M4.3 Les effets de dispositifs en classe de maternelle pour accompagner les enfants
dans leurs premières tentatives en écriture
AM  8 h 30 à 10 h 00
Marie-France Morin, Ph. D. en Psychopédagogie, Professeure titulaire, Université de Sherbrooke
Loïc Pulido, Professeur régulier, Département des sciences de l’éducation, Université du Québec à Chicoutimi
Des recherches montrent que des interventions spécifiques à l’égard des tentatives d’écriture d’enfants de maternelle
soutiennent le développement de compétences littératiques. L’objectif de la présente étude vise à examiner les effets de
ces différents types d’intervention en écriture sur le développement des habiletés à l’écrit. Dans ce contexte, des enfants
de maternelle (6 ans), répartis en trois groupes expérimentaux -selon la nature des situations en écriture- et un groupecontrôle bénéficiant d’un entrainement phonologique, ont été évalués avant et après les entrainements. Les variables
suivantes ont été retenues : connaissance de l’alphabet, sensibilité phonologique, habiletés orthographiques et habiletés
en décodage. Globalement, même si tous les groupes constitués ont progressé, les résultats laissent apparaître un impact
différencié des différents types d’accompagnement. Ces effets différenciés seront présentés et discutés avec les différents
intervenants dans la perspective de prévenir les difficultés d’apprentissage dès la maternelle.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Ergothérapeute
M4.4 Enseigner aux élèves présentant un trouble du spectre de l’autisme
PM  15 h 30 à 17 h 00
Nadia Abouzeid, Doctorat, Psychologue, Centre d'évaluation Voyez les choses à ma façon
Catherine Taieb-Lachance, Bacc. en psychologie, Étudiante, UQÀM
Érika Lyne-Smith, Bacc. en psychologie, Étudiante, UQÀM
L’objectif de la communication orale est de présenter les résultats d’une recherche visant à mieux comprendre les services
éducatifs offerts aux élèves ayant un trouble du spectre de l’autisme fréquentant une classe spécialisée. Au-delà des
caractéristiques découlant de leur TSA, ils rencontrent d’importantes difficultés d’apprentissage entravant ainsi leur
réussite éducative. Les données recueillies par le biais de questionnaires quantitatifs et d’entrevues semi-structurées
réalisées auprès de parents et d’enseignants permettront d’exposer, selon la perception des parents et des enseignants,
les services dispensés au primaire et secondaire, les connaissances des enseignants et les modalités d’intervention
privilégiées pour favoriser les apprentissages des élèves. Les résultats indiquent des lacunes importantes, notamment en
regard des ressources pour encadrer le travail des enseignants. Les conclusions soulignent la nécessité d’étudier de plus
près les profils d’apprentissage de ces élèves afin de bonifier les services scolaires actuels afin de favoriser leur réussite
éducative.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Tout public
M4.5 L'inclusion scolaire des élèves ayant des besoins particuliers en ÉPS : état des
connaissances et pistes d'action
PM  15 h 30 à 17 h 00
Claudia Verret, Ph. D. Sciences de l'activité physique, Professeure, UQÀM
Line Massé, Doctorat, Enseignante, Université du Québec à Trois-Rivières
Cette conférence présente un tour d'horizon de l’inclusion scolaire en ÉPS. Un regard particulier est porté aux élèves ayant
des troubles d'apprentissage. Une revue de la littérature scientifique et des ouvrages à caractères pédagogiques est
réalisée pour relever les interventions préventives probantes concernant l'inclusion scolaire en ÉPS. Les perspectives sont
présentées sous les angles des perceptions des enseignants en formation initiale ou en exercice, sur les perceptions des
élèves et des parents ainsi que sur les impacts pour les élèves ayant des besoins particuliers. Les pistes d'intervention
pédagogiques préventives permettront d'outiller les participants à mieux répondre aux besoins des élèves ayant des
besoins particuliers en ÉPS.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Enseignants, Conseillers pédagogiques, Ergothérapeute
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M4.6 2 Conférences de 45 minutes chacune
PM  15 h 30 à 17 h 00
Ces conférences seront présentées les unes après les autres et sont par conséquent non-décomposables.
M4.6.1 Lire et mieux comprendre en formation professionnelle du secondaire : une
recherche-action formation
PM  15 h 30 à 16 h 15
Chantal Ouellet, Doctorat, Professeure, UQÀM
Nathalie Boudrias, Bacc. en histoire, Conseillère pédagogique, Commission scolaire de Montréal
Christine Bissonnette, Bacc. en enseignement en formation professionnelle, Enseignante en formation professionnelle
(comptabilité), Commission scolaire de Montréal
Les centres de formation professionnelle (CFP) du secondaire accueillent des jeunes adultes ayant souvent un
faible niveau de littératie, ou des difficultés ou troubles d’apprentissage, et leur offrent une voie intéressante
puisqu’elle les plonge rapidement dans l’apprentissage et l’exercice d’un métier. Une démarche de rechercheaction a été mise en place avec, pour objectif, de former des enseignants de secrétariat, comptabilité et soutien
informatique à une approche éprouvée (Reading Apprenticeship) afin d’améliorer la compréhension en lecture des
élèves d’un CFP, majoritairement allophones et issus de différentes communautés culturelles. Les résultats
obtenus s’avèrent positifs tant pour les enseignants que pour les élèves. Des exemples de séquences où des
stratégies de lecture sont intégrées à des mises en situation en comptabilité seront présentés. Ces conclusions
nous apprennent qu’il est tout à fait possible pour des enseignants de la formation professionnelle d’adopter des
pratiques qui améliorent la compréhension de lecture de tous leurs élèves.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire
Public cible: Tout public
M4.6.2 Application de la pédagogie de l’inclusion en stage en technique de la santé
PM  16 h 15 à 17 h 00
Manon Lessard, DE maîtrise en éducation collégiale, Enseignante, Collège Ahuntsic
Julie Lyne Leroux, Professeure agrégée, Responsable de la MEC, Université de Sherbrooke – Campus de Longueuil
Les stages des programmes de technique de la santé sont exigeants. Ils sont toutefois un incontournable pour
atteindre la diplomation. Dans ces formations, on retrouve une population étudiante diversifiée. Parmi ceux-ci,
certains vivent des défis d’adaptation qui peuvent influencer leur réussite. Les troubles d’apprentissage en font
partie. Les intervenantes et intervenants et les enseignantes et enseignants se retrouvent souvent seuls,
confrontés à des problématiques diverses. La relation pédagogique entre ces derniers et les stagiaires en défi
d’adaptation, ainsi que le rôle de médiation sont très importants dans le cursus scolaire. Comment accompagner
ces derniers dans leur rôle de soutien ? Comment la pédagogie de l’inclusion serait- elle aidante ? Est-il possible
de reproduire les stratégies utilisées en milieu scolaire ? Des réflexions et des pistes de solutions sont proposées
pour favoriser la réussite du stage de cette population étudiante.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Marché de l'emploi
Public cible: Enseignants, Conseillers pédagogiques, Parents, Psychologues, Psychoéducateurs, Conseillers d'orientation
27
27
M4.9 2 Conférences de 45 minutes chacune
PM  15 h 30 à 17 h 00
Ces conférences seront présentées les unes après les autres et sont par conséquent non-décomposables.
M4.9.1 Portrait québécois des pratiques visant à prévenir et gérer les difficultés
comportementales au préscolaire/primaire
PM  15 h 30 à 16 h 15
Marie-France Nadeau, Ph. D. en Psychologie, Professeure, Université de Sherbrooke
Nancy Gaudreau, Ph. D. en Psychopédagogie, Professeure, Université de Laval
Line Massé, Doctorat, Enseignante, Université du Québec à Trois-Rivières
Claudia Verret, Ph. D en Sciences de l’activité physique, Professeure, UQAM
Plusieurs recherches américaines montrent un écart entre les pratiques jugées efficaces pour favoriser la réussite
scolaire des élèves présentant des difficultés de comportement (PDC) et celles utilisées par les enseignants en
classe ordinaire. Qu’en est-il des pratiques adoptées par les enseignants québécois ? Réalisée auprès de 1325
enseignants du préscolaire et du primaire, notre recherche dresse un portrait des pratiques enseignantes
déclarées pour prévenir et gérer les difficultés comportementales des élèves PDC en classe ordinaire.
Les analyses effectuées permettent de dégager certains constats : plusieurs pratiques recommandées sont
fréquemment utilisées par la majorité des enseignants tandis que d’autres sont moins utilisées ; une proportion
élevée d’enseignants utilise fréquemment certaines pratiques non recommandées ; des différences sont
observées, notamment selon le genre, le poste occupé et le niveau d’enseignement. Des pistes d’intervention
seront suggérées de manière à soutenir les enseignants dans la mise en place de pratiques favorables à l’inclusion
des élèves PDC en classe.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Conseillers pédagogiques, Psychologues, Psychoéducateurs
M4.9.2 Stratégies d’inclusion scolaire des élèves présentant un trouble du spectre
autistique au secondaire
PM  16 h 15 à 17 h 00
Morgane Aubineau, Diplôme Universitaire "Sciences Neuropsychologiques" (Neurosciences), Doctorante, Université
Toulouse 2 Jean Jaurès (France)
À l’aide d’entrevues et de questionnaires, ce programme de recherche a notamment eu pour objectifs de
premièrement analyser les facteurs facilitant l’inclusion scolaire ; ensuite examiner les effets de l’accompagnement
du jeune sur la qualité de son inclusion ; analyser et comparer les perceptions des jeunes et de leurs parents sur
le parcours au secondaire ; et investiguer l’impact possible des différences de politiques d’inclusion françaises et
québécoises sur le vécu des participants. A l’issue de ce projet, un guide de stratégies sera mis à disposition des
familles et des professionnels, pour soutenir ceux qui en sont au début de cette démarche d’inclusion.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Parents, Psychologues
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Jeudi 23 mars 2017
J1.1 Outils technologiques gratuits, utiles en lecture et en écriture.
AM  8 h 30 à 10 h 00
Marijo Émond, Maitrise en orthopédagogie, Conseillère pédagogique TIC et animatrice au RÉCIT local
Peu importe la raison, l'utilisation de logiciels payants n'est pas toujours possible. Cependant, les besoins sont
présents. L'objectif de cet atelier est de vous faire connaitre des ressources gratuites (application web, fonction
intégrée à un appareil mobile ou à un logiciel commun) pouvant être utilisées dès le lendemain avec vos élèves
ayant besoin d'une aide technologique. La démarche utilisée sera une présentation et une démonstration de
l'utilisation d'outils technologiques tels que des outils de synthèse vocale, d'autres permettant d'identifier le
vocabulaire à travailler dans un texte écrit ou lu, des outils de révision de texte, d'enregistrement de la voix, de
correction de texte, ainsi que des sites de livres audio. Les retombées de l'utilisation de ces outils peuvent être en
lecture, en écriture ou dans l'apprentissage d'une nouvelle langue. Vous saurez maintenant où trouver et comment
utiliser différents outils d'aide technologique pour vos élèves ayant des besoins particuliers d'apprentissage.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Universitaires, Éducation aux adultes
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Orthophonistes, Parents
J1.2 Évolution de la conception du trouble de l’apprentissage au XXe siècle, le
cas de la dyslexie AM  8 h 30 à 10 h 00
Cette conférence a dû être annulée pour des raisons indépendantes de notre volonté.
Merci de votre compréhension.
Giselle Boisvert, Baccalauréat en psychologie, retraitée de la CSDM
L’objectif de cette présentation est de mieux comprendre le trouble d’apprentissage par l’historique de sa définition
au cours du XXe siècle. Pendant le siècle passé, la conception de ce qui constitue un trouble d’apprentissage a
évolué selon deux dimensions indissociables : d’un côté celle de la démocratisation scolaire et des réformes des
systèmes d’éducation occidentaux et de l’autre le développement des connaissances sur l’apprentissage. La
présentation retrace les mouvements sociaux des réformes scolaires en occident et au Québec, les mettant en
relation avec les différents modèles théoriques explicatifs de l’apprentissage et des troubles reliés. Selon ces deux
tendances, on peut mieux comprendre les solutions envisagées et le rôle attribué aux différents intervenants
(enseignants, spécialistes, parents…) Le cas de l'apprentissage de la lecture et de son trouble spécifique, la
dyslexie, servira à illustrer cette évolution. On peut ainsi éclairer la prise de décision pour aider les personnes qui
vivent ces difficultés.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire, Secondaire, Universitaires, Éducation aux adultes,
Marché de l'emploi
Public cible: Tout public
J1.3 Les mauvais traitements émotionnels par les adultes de l’école : en identifier
les causes pour mieux les prévenir
AM  8 h 30 à 10 h 00
Claire Beaumont, Ph. D. en éducation, Professeure titulaire, Université de Laval
Caroline Levasseur, Ph. D. en Psychopédagogie, Agente de recherche, Université de Montréal
L’école québécoise doit être en mesure de reconnaitre que certains enfants et adolescents rapportent subir des
mauvais traitements de la part des adultes sensés les guider avec bienveillance dans leur parcours scolaire. Qu’il
s’agisse d’humiliations, de cris et de gestes de mépris, ou encore de réactions de désengagement lorsqu’un élève
est insulté ou ridiculisé, certaines pratiques nuisent directement au bien-être des jeunes ciblés et au climat
d’apprentissage, pouvant même encourager un traitement similaire par les pairs. Les données de l’enquête
nationale SEVEQ, qui dresse un portrait de la violence à l’école dans les établissements d’enseignement
québécois, seront utilisées pour illustrer la prévalence du phénomène et identifier les jeunes les plus à risques.
Cette présentation questionnera les pratiques mises en place pour gérer les différences en classe, proposera un
cadre explicatif pour mieux comprendre ces mauvais traitements par des adultes de l’école et offrira des pistes de
prévention pour les intervenants scolaires.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Orthopédagogues, Psychologues, Psychoéducateurs
29
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J1.4 L'accommodement raisonnable et les troubles d’apprentissage : de l'école
au milieu du travail
AM  8 h 30 à 10 h 00
Johanne Magloire, Maîtrise en science de l'éducation, Agente d'éducation-coopération, Commission des droits de la
personne et des droits de la jeunesse
Comprendre la notion d’accommodement raisonnable en lien avec les besoins des personnes ayant des TA;
se familiariser avec certains articles de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec; explorer les
différents recours pour assurer le respect du droit à l'égalité. Les personnes ayant des TA traitent l'information
différemment. Certains croient que le système d'éducation ne s'est pas adapté, mais qu'il fournit plutôt à sa
clientèle des services « taille unique » auxquels tous sont censés s'adapter. Souvent, lorsque l'on demande
d'aménager certains accommodements pour ces personnes, cela est perçu comme une faveur à leur égard autant
dans le milieu scolaire que sur le marché du travail. Comment s'y retrouver ? Jusqu’où accommoder ? Quelles
sont nos obligations ? Comment aider les différents intervenants dans leur recherche de solutions exemptes de
discrimination ? Ces questions sont traitées dans le contexte de la Charte.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire, Secondaire, Universitaires, Éducation aux adultes,
Marché de l'emploi
Public cible: Tout public
J1.5 Analyse du décours temporel des traitements orthographiques et
rédactionnels chez les enfants dyslexiques. Vers de nouveaux critères
d’évaluation ?
AM  8 h 30 à 10 h 00
Denis Alamargot, Professeur des universités en Psychologie, Université de Paris-Est Créteil Val de Marne (France)
Marie-France Morin, Ph. D. en Psychopédagogie, Professeure titulaire, Université de Sherbrooke
Dans deux précédentes études, nous avons pu montrer que des enfants dyslexiques âgés de 11 ans éprouvaient,
en plus d’un retard avéré en lecture, des difficultés graphomotrices dont les variations corrèlent fortement avec
celles des performances orthographiques à une tâche de dictée de mots, contrairement à des enfants de même
âge. Nous proposons ici d’approfondir les difficultés de production écrite rencontrées par ce groupe d’enfants
dyslexiques en analysant leurs performances à différentes tâches : orthographiques ; de copie d’un pangramme
et d’un texte de plusieurs lignes et d’élaboration d’un texte narratif à partir d’une série d’images. Afin de préciser
la nature des difficultés rencontrées par les enfants dyslexiques, leurs performances écrites ont été comparées à
celles d’un groupe d’enfants de même âge et d’un groupe d’enfants de même niveau orthographique. Les
différentes productions écrites ont été réalisées sur une tablette à digitaliser pour recueillir les pauses et débits
d’écriture des trois groupes d’enfants. Cette analyse du décours temporel de la production, alliée à celle de la
réussite orthographique et rédactionnelle, permet d’approfondir et mieux comprendre les difficultés rencontrées
par les élèves dyslexiques. La présentation de ces résultats originaux amènera en conclusion à questionner les
critères et les modalités d’évaluation de la production écrite chez les enfants dyslexiques.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques
J1.6 Conception universelle de l’apprentissage : Cadre théorique et applications
concrètes AM  8 h 30 à 12 h 00
Cette conférence a dû être annulée pour des raisons indépendantes de notre volonté.
Merci de votre compréhension.
Cet atelier a deux objectifs : dépeindre le cadre théorique de la C.U.A. et offrir des moyens
d’application concrets. D’abord conçu dans une démarche d’accompagnement pour des
enseignants de F.P., il a évolué pour inclure des C.P. et des directions d’établissement comme
public cible (pour une conférence VIA du MEESR). Les retombées souhaitées de l’atelier sont une
adhésion à cette approche, ainsi qu’une modification des pratiques pour permettre une réelle
inclusion plutôt qu’une intégration des élèves à risque ou en difficulté. Ma conclusion face au
virage pris par le milieu collégial et universitaire est que le secteur public doit suivre la voie et c’est
pourquoi je m’investis en ce sens.
30
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire, Éducation aux adultes
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques
J1.7 Développer les compétences langagières des élèves allophones en grand
retard scolaire, c’est possible !
AM  8 h 30 à 12 h 00
Martine Lienhard, Bacc. en adaptation scolaire, Orthopédagogue, Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur
Diane Alain, Bacc. éducation préscolaire primaire, Responsable des programmes de français langue seconde,
Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur
Danièle Courchesne, Bacc. en enseignement, Collaboratrice à Livres ouverts,
Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur
Accueillir de nouveaux immigrants éprouvant des difficultés d’apprentissage dans nos classes représente un défi
pour tous. L’objectif de cet atelier est de vous faire découvrir comment la littérature jeunesse peut favoriser
l’implication des élèves dans leur processus d’apprentissage. À partir d’une vidéo, nous présenterons donc une
démarche pédagogique qui a donné des résultats surprenants dans un groupe où les élèves étaient tous en grand
retard scolaire. Nous verrons différentes manières d’exploiter les albums afin de développer les compétences
langagières (orales et écrites), tout en créant des liens avec le monde qui les entoure. Vous serez également
invités à réfléchir, en sous-groupes, aux multiples possibilités d’exploitation de ces ressources en classe. En
conclusion, vous repartirez avec des outils prêts et faciles à utiliser.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques
PAUSE-CAFÉ 10 H 00 - 10H 30
Rendez-vous au salon des exposants...
J2.1 Interventions éclairées par la recherche
AM  10 h 30 à 12 h 00
Annie Côté, Bacc. en enseignement du français au secondaire, Conseillère en transfert de connaissances,
Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur
Toutes les personnes issues de l’immigration ont-elles de faibles compétences en littératie? Utiliser les
caractéristiques visuelles des mots peut-il aider les élèves dyslexiques et dysorthographiques ? C’est à ces
questions et à bien d’autres que la conseillère en transfert des connaissances du ministère de l’Éducation et de
l’Enseignement supérieur (MÉES) se propose de répondre. L’objectif étant de faire connaître aux participants les
résultats directement reliés aux troubles d’apprentissage en leur présentant différentes démarches expérimentées
sur le terrain. Depuis 2002, le MÉES finance des projets de recherche en éducation. Ces projets apportent de
nouvelles connaissances sur la persévérance et la réussite scolaires ainsi que sur l’enseignement et
l’apprentissage de l’écriture et de la lecture. Un survol des outils de vulgarisation des résultats ainsi que des
conclusions des recherches financées est proposé.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Éducation aux adultes
Public cible: Tout public
J2.2 La discipline positive : en route vers une bonne estime de soi
AM  10 h 30 à 12 h 00
Stéphanie Deslauriers, Maitrise en psychoéducation, Psychoéducatrice et auteure, CIUSSS ODI
Offrir des pistes de réflexion et d'intervention aux participants afin de favoriser le développement de l'estime de
soi dans leur pratique quotidienne. Via un exposé magistral et des exemples concrets, les informations recueillies
au cours des 10 années d'intervention de la conférencière et de recherche pour la rédaction de son livre "Attention
: estime de soi en construction", qui a reçu une mention pour son excellence par l'Association des Auteurs de la
Montérégie en 2014. En voyant les actions que les adultes peuvent poser dans le quotidien ou encore, les paroles
et leur attitude. En étant sensibilisé aux moyens d'optimiser l'estime personnelle des jeunes ayant des troubles
d'apprentissage. La façon d’interagir avec un jeune, peu importe son diagnostic, peut avoir un impact majeur sur
le développement et la consolidation de son estime personnelle.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire, Secondaire
Public cible: Tout public
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J2.3 Trouble d'adaptation ou trouble mentaux, comment différencier pour mieux
intervenir ?
AM  10 h 30 à 12 h 00
Jonathan Bluteau, Maitrise en psychoéducation, Professeur, UQÀM
Cette communication présentera un modèle théorique de l’émergence des troubles de l’adaptation intériorisés et
extériorisés. À partir d’une revue des écrits scientifiques, cette proposition théorique exposera comment se
manifestent les troubles de l’adaptation, qu’ils soient avec une prédominance à l’agression ou à l’inhibition. Les
troubles de l’adaptation génèrent des difficultés liées à la régulation comportementale et à l’apprentissage. Ce
modèle théorique permettrait aux intervenants de mieux distinguer les profils comportementaux selon une
approche dimensionnelle et bio comportementale. Les intervenants seront mieux outillés dans l’application
d’interventions ciblées et pour prévenir l’aggravation des difficultés afin d’assurer une gestion plus efficace des
comportements. Les difficultés peuvent engendrer des conséquences importantes pour les pairs, la famille et le
jeune lui-même. Le défi pour les intervenants psychosociaux est de bien distinguer le profil comportemental afin
d’intervenir mieux et de façon différenciée sur les comportements manifestes.
Niveau : Avancé
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Enseignants, Conseillers pédagogiques, Ergothérapeute, Médecins, Psychologues, Psychoéducateurs, Conseillers
d'orientation
J2.4 Les impacts économiques et sociaux de l’intégration des élèves avec des
besoins particuliers sur le marché du travail
AM  10 h 30 à 12 h 00
Jacques Cossette, Maîtrise en administration scolaire, Conseiller pédagogique, Commission scolaire de Montréal
Pierre Fortin, Doctorat en économie à l'Université de Californie à Berkeley, Économiste, UQÀM
Michel Morin, Président du collectif des entreprises d’insertion du Québec
Le marché actuel de l’emploi regorge d’offres pour lesquelles des compétences techniques sont nécessaires. Les
élèves qui éprouvent d’importants troubles d’apprentissage et qui ont un intérêt pour ces emplois ont encore de la
difficulté à y avoir accès. L’atelier propose de tracer un portrait des coûts économiques engendrés lorsqu’on se
prive de ces clientèles et, en contrepartie, de voir comment ces mêmes clientèles peuvent jouer un rôle actif dans
la société lorsqu’ils sont adéquatement formés et accompagnés.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Éducation aux adultes, Marché de l'emploi
Public cible: Cadres scolaires, Directions des Ressources humaines (DRH), Directions d'entreprise
J2.5 Comment soutenir l’apprentissage de l’écriture chez les élèves en difficulté
de la 4e à la 8e année
AM  10 h 30 à 12 h 00
Martine Cavanagh, Doctorat en éducation, Professeur titulaire, Université de l'Alberta, Faculté Saint-Jean
Sylvie Bergevin, Bacc. en enseignement, Enseignante, Conseil scolaire Centre-nord
Les élèves en difficulté ont du mal à rédiger de bons textes notamment car ils ne sont pas familiers avec la structure
du texte visé et ils ne savent pas comment planifier et réviser leur texte. L’objectif de la conférence est de se
familiariser avec une séquence didactique incluant des activités sur la structure du texte narratif et les stratégies
qui sous-tendent sa production et d’explorer l’expérience d’un élève autiste et d’un élève ayant des difficultés
graves en lecture qui ont participé aux activités prévues dans la séquence dans le cadre d’une recherche. Nous
utiliserons une démarche interactive avec discussions et analyse de productions d’élèves pour aider les
participants à s'approprier la démarche d’apprentissage proposée. Comme retombées nous anticipons qu’ils
pourront adapter les outils proposés selon les besoins particuliers de leurs élèves. En conclusion, ils seront invités
à identifier un élément nouveau qu’ils aimeraient intégrer à leur pratique.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques,
Parents
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PAUSE-REPAS 12H 00 - 13H 30
Rendez-vous au salon des exposants...
LES DÎNERS-RÉSEAUTAGE : Parlons-TA
Venez écouter un conférencier vedette, partager et débattre d’un fait d’actualité en lien avec les troubles
d’apprentissage le temps d’un repas. Le fruit de votre réflexion commune servira à faire avancer la recherche et
développer des pistes d’intervention favorisant la réussite scolaire.
Chaque midi, réservez votre place et votre boite à lunch pour seulement 30$.
Attention les places sont limitées. Aucune réservation ne sera prise sur place, réservation exclusivement en ligne au
moment de votre inscription au congrès (en supplément des frais d’inscriptions au congrès).
Jeudi 23 mars 2017
Conférencier vedette : Monsieur Égide Royer
Ses sujets de prédilection :

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Réussite scolaire
Problèmes émotifs et comportementaux à l’école
Violence et conduites agressives à l’école
Adaptation scolaire, problème de comportement et réussite scolaire, violence scolaire
J3.1 Interventions orthopédagogiques en orthographe lexicale auprès de l’élève
dysorthographique
PM  13 h 30 à 15 h 00
Nathalie Chapleau, Doctorat en éducation, Professeure, UQÀM
Kathy Beaupré-Boivin, Bacc. en adaptation scolaire, Assistante de recherche, UQÀM
Cette communication présentera les modalités d’interventions rééducatives et leurs effets sur les connaissances et les
stratégies permettant de produire les mots écrits d’élèves dysorthographiques. Lors de cette étude, deux types
d’interventions ont été proposés, les premières portent sur des déficits fréquents chez l’élève dysorthographique soit les
correspondances phonèmes-graphèmes et les règles orthographiques alors que les deuxièmes abordent une stratégie
compensatoire soit la morphologie dérivationnelle. Donc, un des objectifs spécifiques de cette étude est de vérifier dans
quelle mesure chacun de ces deux types d’interventions a un effet sur la performance en production orthographique. Afin
de réaliser cette étude, la méthodologie privilégiée a été celle d’un protocole individuel (AB1AB2A) avec cas multiples
(N=12). Les résultats présentés lors de cette communication permettront d’observer les effets de ces deux types de
rééducation et contribueront au développement des connaissances au regard de l’intervention en orthographe lexicale
auprès des jeunes dysorthographiques.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues
33
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J3.2 L’oral comme soutien à la compréhension et à la réussite scolaire dans les
différentes disciplines
PM  13 h 30 à 15 h 00
Nancy Granger, Ph. D., Enseignante-chercheure, Commission scolaire des Grandes-Seigneuries
Christian Dumais, Ph. D., Enseignant, UQTR
L’oral comme soutien à l’apprentissage dans l’ensemble des disciplines scolaires est peu documenté (Plessis-Bélair, 2012
et 2015). En partenariat avec un enseignant du secondaire, nous avons déterminé deux pratiques langagières identifiées
comme favorables à la construction de sens au cœur des activités courantes de la classe. Ainsi, la reformulation et la
justification ont été enseignées afin d’aider les élèves à s’approprier les contenus propres aux disciplines scolaires. Pour
appuyer cette démarche, nous avons utilisé l’organisateur graphique comme indicateur de la compréhension et aussi
comme base au dialogue métacognitif en salle de classe. Les résultats obtenus nous permettent de croire que l’oral pourrait
jouer un rôle crucial dans la réussite des élèves en difficulté. Dans cette communication, nous expliciterons notre démarche
et nous présenterons des témoignages ainsi que des exemples vécus en classe de routines discursives.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques
J3.3 La mobilisation, un vaccin contre le décrochage social et scolaire...
PM  13 h 30 à 15 h 00
Cette conférence a dû être annulée pour des raisons indépendantes de notre volonté.
Merci de votre compréhension.
Annie Reddy, Doctorante, Diplôme de 3ème cycle en Gestion de l'Éducation, Directrice d’école, Université de Sherbrooke
Louise Nolin, Bacc. en enseignement, Directrice adjointe, Commission Scolaire de la Rivière du Nord
À la fin de cet atelier-conférence, face au phénomène de la défavorisation, le participant aura une meilleure compréhension
des étapes à poursuivre en vue d'une mobilisation de l'équipe- école vers l'atteinte d'un objectif commun, soit la réussite
de nos élèves en situation de vulnérabilité. À l'aide de situations concrètes, la conférencière fournira une démarche issue
d’un cadre théorique inspiré de Senge (1992) qui saura être un référentiel transférable dans les milieux éducatifs à indice
de défavorisation élevée. Des outils seront mis à la disposition des participants. Des témoignages feront état de l'impact
des retombées dans le milieu. En conclusion : un atelier qui place l'enfant au cœur de nos préoccupations !
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants
J3.4 Développement de l'employabilité des étudiants universitaires
PM  13 h 30 à 15 h 00
Arline Laforest, Maitrise en psychoéducation, Conseillère en intégration, Université de Moncton, campus de Shippagan
Marie-France Breau, Maitrise en orientation, Conseillère en orientation et en placement, Université de Moncton, campus de
Shippagan
L'objectif de l'atelier consiste à présenter le programme d'accompagnement de développement de l'employabilité des
étudiants présentant un diagnostic inscrit à l'Université de Moncton, campus de Shippagan. Ce programme comprend une
démarche volontaire d'une durée de 4 années auprès d'étudiants présentant, entre autres, un trouble d'apprentissage qui
sont intéressés à développer des compétences reliées au marché du travail. Il leur permettra de prendre conscience des
défis et limites qui pourraient nuire à leur insertion et leur évolution professionnelles et d'identifier les forces qui les aideront
à assumer pleinement leurs responsabilités futures. À de tels résultats s'ajoute une expérience universitaire complète et
positive qui permettra aux participants d'obtenir les mesures d'adaptation dont ils ont besoin tout en développant une
meilleure connaissance d'eux-mêmes et de leurs troubles. En conclusion, ce programme assurera une continuité de
services de l'entrée universitaire jusqu'à l'insertion au marché du travail.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Universitaires, Éducation aux adultes, Marché de l'emploi
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Conseillers pédagogiques, Parents,
Psychoéducateurs, Conseillers d'orientation, Directions des Ressources humaines (DRH), Directions d'entreprise
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Psychologues,
J3.5 Les 5 au quotidien en mathématiques
PM  13 h 30 à 15 h 00
Benoit Dumas, Maîtrise en éducation, Personne-ressource pour les élèves en difficulté d'apprentissage, Service régional de soutien
et d'expertise
Isabelle Vachon, Diplôme de 3e cycle en pédagogie de l'enseignement supérieur, personne-ressource, service régional de soutien
et d'expertise-MTL
Cet atelier a pour but de sensibiliser les participants au 5 au quotidien en mathématiques, projet développé pour les élèves
HDAA en classe d’adaptation scolaire au primaire et au secondaire. Quels sont les cinq démarches et les principes
didactiques et pédagogiques retenus? Quelles sont les modalités physiques et organisationnelles à considérer?
Quels sont les leviers, les défis relatifs à la mise en œuvre, les avantages et les limites de cette gestion organisationnelle?
Ce sont les questions auxquelles nous vous proposons de répondre au cours de cet atelier.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Enseignants, Conseillers pédagogiques
J3.6 Soutenir la réussite scolaire en utilisant les fonctions exécutives
PM  13 h 30 à 17 h 00
Julie Soleil-Sabourin, Maîtrise en psychoéducation, Psychoéducatrice, Commission scolaire Vallée des Tisserands
Claudia Pilon, Maîtrise en éducation, Programme en évaluation des compétences, gestion, B.E.S au secondaire, Enseignante,
Commission scolaire Vallée des Tisserands
Caroline Primeau, Bacc, en enseignement adaptation scolaire, Enseignante, Commission scolaire Vallée des Tisserands
L'atelier consiste à comprendre et identifier les difficultés reliées aux fonctions exécutives en milieu scolaire dans le but de
fournir des interventions adaptées et probantes. Issus de la recherche, les concepts des fonctions exécutives sont
décortiqués afin de fournir des pistes d'intervention concrètes dans les différents milieux d'éducation et selon les conditions
de développement. Un volet familial est également élaboré pour soutenir le développement des fonctions exécutives. La
formation s'appuie sur un projet mis en pratique depuis 2 ans dans des classes d'adaptation scolaire avec des clientèles
variées présentant des troubles d'apprentissage légers à sévères. Des outils seront suggérés pour appuyer la démarche
et l'intervention. Les pratiques sont possibles en classe, en sous-groupe, en individuel et même dans le milieu familial. Les
participants seront en mesure de comprendre les cibles d'intervention et des exemples d'application.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Éducation aux adultes
Public cible: Tout public
J3.7 Développer les compétences et mieux comprendre l'enfant ayant un TSA par le jeu
PM  13 h 30 à 17 h 00
Nathalie Poirier, Doctorat en psychologie, Psychologue, professeure, chercheuse, UQÀM
Ariane Leroux-Boudreau, Étudiante au doctorat, Doctorante en psychologie, UQÀM
L'objectif de cet atelier est de présenter des activités d'apprentissage selon l'âge de développement de l'enfant qui présente
un trouble du spectre de l'autisme (TSA), une déficience intellectuelle (DI) ou tout autre trouble neuro-développemental.
La méthode s'inspire de plusieurs programmes d'interventions précoces reconnus utilisant le modèle d’Analyse Appliquée
du Comportement (AAC). Les suggestions d’interventions sont basées sur des jeux déjà existants et du matériel abordable
permettant d’augmenter l’accessibilité des interventions chez les enfants. Les retombées permettent d’accompagner et
d’outiller les intervenants du milieu éducatif et du préscolaire ainsi que les parents désirant s’impliquer dans le
cheminement de l’enfant présentant un TSA ou une DI. Les implications permettent une description des programmes
pour les enfants ayant un âge développemental de 3 à 6 ans. Les objectifs d’enseignement seront décrits et des exemples
d'activités seront présentés.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire
Public cible: Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes,
Psychoéducateurs, Centre de Petite-enfance (CPE)
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Ergothérapeute,
Parents,
Psychologues,
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PAUSE-CAFÉ 15H 00 - 15H 30
Rendez-vous au salon des exposants...
J4.1 Les principaux changements du "Diagnostic and Statistical Manual ", 5ème édition,
communément appelé DSM 5
PM  15 h 30 à 17 h 00
Chantale Couturier, Ph. D., Psychologue clinicienne pour enfants et adolescents, Pratique privée
Pour un certain nombre d’enfants et d’adolescents, des problématiques de santé mentale se retrouvent simultanément
aux difficultés et troubles d’apprentissage. Cette conférence a pour objectif de présenter un survol des principaux
changements apportés à la 5ème édition du manuel de référence en Amérique du Nord pour l’établissement d’un
diagnostic en santé mentale, le DSM, parue en 2013. Des précisions au plan des diagnostics touchant particulièrement
l’enfance et l’adolescence seront brièvement abordés.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire, Secondaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Ergothérapeute, Médecins, Psychologues,
Psychoéducateurs, Conseillers d'orientation
J4.2 Évolution et caractéristiques de la dyspraxie verbale : comprendre et aider ces
enfants en contexte scolaire
PM  15 h 30 à 17 h 00
Line Charron, Maîtrise en orthophonie, Orthophoniste, IRDPQ
A travers le temps et les apprentissages : une atteinte plus sévère montrera une évolution plus lente et laborieuse alors
que pour des atteintes plus légères les progrès seront parfois étonnants. Quelles capacités ou incapacités cachent ces
enfants qui arrivent à l'école souvent après de nombreuses années d'efforts pour apprendre à parler et avec encore bien
des défis à relever sur le plan de la communication ? Sur quels plans et comment faut-il les soutenir en classe ? Cet atelier
s'adressant aux personnes désirant en connaitre un peu plus sur la DV présentera les caractéristiques de la DV et les
différents tableaux cliniques dans lesquels elle peut se retrouver. Nous aborderons les impacts de la DV sur tout le
développement de l'enfant : ses apprentissages, sa socialisation et son langage. Nous discuterons des pistes de réflexion
pour les aider de façon à faire une différence positive dans leur cheminement scolaire.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Ergothérapeute, Parents, Médecins,
Psychologues, Psychoéducateurs, Centre de Petite-enfance (CPE)
J4.3 Les cinq "fantastiques"
PM  15 h 30 à 17 h 00
Égide Royer, Doctorat en psychopédagogie et adaptation scolaire, Professeur associé, Université de Laval - Département d'études
sur l'enseignement et l'apprentissage
Lorsque les éducateurs des meilleurs systèmes scolaires du XXIe siècle racontent l’histoire de leurs succès, ils affirment
fièrement que l’éducation est, chez eux, un service public aussi important que les soins de santé, qu’intervenir très tôt pour
éviter que les jeunes prennent du retard y est une absolue nécessité, que l’excellence en enseignement est valorisée par
leur société et qu’enfin on s’attend des adultes qu’ils soient des modèles de persévérance, d’audace et de détermination.
Égide Royer vous propose, dans cette conférence, cinq idées importantes, pour ne pas dire fantastiques, pour faire en
sorte que ce narratif devienne enfin celui du Québec.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Universitaires
Public cible: Enseignants, Cadres scolaires, Conseillers d'orientation, Directions d'entreprise
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J4.4 Les prédicteurs d’une transition réussie vers la vie adulte chez les jeunes ayant des
besoins particuliers
PM  15 h 30 à 17 h 00
Pascale Dubois, Maîtrise professionnelle en orthophonie, Orthophoniste et étudiante au doctorat, Commission scolaire des Affluents,
Clinique Multi Sens et Université Laval
L’objectif de cette communication est de faire un état des lieux quant aux prédicteurs de réussite, documentés dans les
écrits scientifiques, relativement à la transition de l’école vers la vie active pour les jeunes présentant des besoins
particuliers sur le plan des apprentissages et du langage. Une démarche systématique de recension des plus récentes
données de la recherche dans ce domaine servira de contenu à cet atelier. Au cours de celui-ci, les prédicteurs, tels que
l’autodétermination et l’engagement parental, seront d’abord explicités. Ensuite, les retombées concrètes de ces données
seront abordées par la présentation des caractéristiques qu’il serait souhaitable de retrouver dans les milieux où ces jeunes
se développent. Les implications seront importantes pour les intervenants qui œuvrent auprès d’eux, puisqu’ils auront
accès à des savoirs et à des outils qui peuvent soutenir l’actualisation du potentiel des jeunes sur le plan de l’éducation,
de l’emploi et de la vie indépendante.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire, Universitaires, Éducation aux adultes, Marché de l'emploi
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques,
Orthophonistes, Ergothérapeute, Parents, Psychologues
J4.5 TDAH mon amour
PM  15 h 30 à 17 h 00
Karine Jacques, Bacc. en adaptation scolaire et sociale, Conseillère en rééducation, CSRS
En octobre 2015, Télé-Québec présentait une série de trois épisodes sur le trouble de l’attention avec ou sans
hyperactivité. Animé par Claire Lamarche, TDAH mon amour présente les réalités d’enfants, d’adolescents et d’adultes
vivant avec ce trouble. Afin de sensibiliser, de démystifier et d’outiller les jeunes et les adultes vivant avec des difficultés
d’attention, trois ateliers ont été créés et sont présentés aux gens intéressés à développer de nouvelles stratégies pour
eux et leurs enfants. Faites le survol des différentes activités afin de pouvoir présenter ces ateliers dans votre centre.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire, Éducation aux adultes, Marché de l'emploi
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Parents, Psychoéducateurs
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SYMPOSIUMS DU JEUDI 23 MARS 2017
« En tant que congressiste, à quoi puis-je m’attendre en choisissant de participer à un
symposium ?
Un symposium est une journée thématique où plusieurs spécialistes ont été sélectionnés pour faire le tour d’une question
précise ou d’un sujet particulier. Un symposium est ainsi fait qu’en début de journée une question, une situation
problématique ou un thème précis est lancé aux participants. Tout au long de la journée, divers intervenants spécialisés
ou des experts du sujet tentent d’apporter une réponse, un éclairage précis ou une explication. Au fil des exposés, les
divers intervenants proposent aux congressistes des avenues pour leur permettre de parfaire leurs connaissances ou pour
assurer une certaine forme de formation continue.
Comme le nombre de conférenciers est variable dans un symposium, il est parfois nécessaire d’ajuster la durée des
exposés et de modifier la durée des pauses et de la période du dîner. Nous vous alertons à ce détail d’organisation, car il
a pour conséquence que les exposés constitutifs d’un symposium peuvent ne pas être parfaitement coordonnés à la grille
horaire de l’ensemble du congrès. À la pause de 10 h à 10 h 30, par exemple, vous pourriez arriver au milieu d’un exposé
dans un symposium. Un symposium pourrait aussi reprendre à 13 h plutôt qu’à 13 h 30 après le dîner. L’organisation de
la journée, dans un symposium, est typiquement annoncée au tout début de l’évènement à 8 h 30. »
SJ1.1 Symposium : Dépistage précoce
AM  8 h 30 à 11 h 30 (partie 1)
Dépistage précoce des élèves à risque de difficultés d’apprentissage ou de décrochage
scolaire et intervention préventive
Description générale du symposium
Alain Desrochers, Université d’Ottawa
Brigitte Stanké, Université de Montréal
Ce symposium vise à présenter des travaux réalisés au Québec sur le dépistage des élèves à risque de difficultés
d’apprentissage ou de décrochage scolaire et sur les interventions qui visent à réduire le risque que ces difficultés
deviennent insurmontables ou que le désengagement scolaire devienne irréversible. Dans ce symposium, nous nous
proposons d’aborder plusieurs questions inter-reliées : la logique du dépistage des enfants à risque, les indicateurs
prédictifs de difficultés en lecture-écriture ou de décrochage scolaire, le lien entre le moment du dépistage et l’efficacité de
l’intervention préventive, la justesse et la stabilité du classement des élèves à risque, l’interaction entre les facteurs de
risque proximaux et distaux et, enfin, les caractéristiques d’un programme de prévention efficace. L’ensemble des
communications s’inscrit dans une approche éducative axée sur la prévention des difficultés d’apprentissage, des
comportements négatifs et du désengagement des élèves.
La logique du dépistage précoce des élèves à risque de difficultés d’apprentissage à l’école
Alain Desrochers, Université d’Ottawa
Le dépistage des élèves à risque de difficultés d’apprentissage à l’école est une opération qui consiste à vérifier auprès de
tous les élèves la présence de signes avant-coureurs de ces difficultés. Ce dépistage permet d’identifier les élèves qui
pourraient profiter d’une intervention préventive. Le but de cet exposé est de faire un retour sur la logique d’un programme
universel de dépistage et sur quelques-unes des conditions qui assurent sa justesse. Nous abordons spécifiquement les
classes et les critères de sélection d’indicateurs prédictifs, la validation de ces indicateurs et les types d’erreurs dans le
classement des élèves à risque. Nous illustrons chacun de ces aspects à l’aide d’exemples afférents à l’apprentissage de
la lecture et de l’écriture au primaire. Enfin, nous discutons deux fonctions complémentaires du dépistage : la rétroaction
sur la situation de l’élève et la rétroaction sur les apprentissages antérieurs au dépistage.
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Dépistage précoce d’élèves de maternelle à risque de présenter des difficultés d’apprentissage du
langage écrit
Brigitte Stanké, Université de Montréal
Nombre d’études anglophones ont montré qu’il est possible de dépister les élèves ayant un risque de présenter des
difficultés d’apprentissage du langage écrit de façon précoce, grâce à un dépistage réalisé dès la maternelle. L’objectif de
cette communication est de présenter les résultats d’une étude longitudinale visant à dépister les élèves à risque de
présenter des difficultés d’apprentissage de la lecture et de l’orthographe, à partir d’épreuves évaluant trois capacités
cognitives sous-tendant l’apprentissage du langage écrit (conscience phonologique, attention visuelle et mémoire lexicale
orthographique). Les résultats de l’étude ont permis de montrer que les facteurs prédictifs étudiés en maternelle apportent
tous une contribution unique à l’ensemble du niveau des compétences orthographiques ultérieures évaluées en première
et deuxième année. Ces résultats montrent qu’il est possible de mettre en place au Québec un dépistage et des
interventions précoces, une pratique ayant déjà cours dans certains pays.
PAUSE-CAFÉ 10 H 00 - 10 H 15
Juste le temps d’un café et on repart !
Améliorations de l'indice de prédiction du décrochage (IPD) et nouveautés à la Trousse d’évaluation
pour décrocheurs potentiels (TEDP 2.0)
Michel Janosz, Isabelle Archambault, Sophie Pascal et Jonathan Lévesque
Groupe de recherche sur les environnements scolaires, Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal, Université
de Montréal
L’indice de prédiction du décrochage (IPD) permet d’identifier les élèves qui risquent d’abandonner l’école secondaire. Cet
indice repose sur la mesure de la performance moyenne des élèves (français et mathématique), le nombre d’années
scolaires redoublées, et leur motivation scolaire générale (sept questions). La dernière validation et calibration de l’indice
remonte à 2009. L’IPD est disponible à l’intérieur de la Trousse d’évaluation pour décrocheurs potentiels (TEDP) qui fournit
également des informations sur divers aspects de l’expérience scolaire et familiale. Cette présentation introduit les récentes
améliorations apportées à l’IPD et à la nouvelle TEDP 2.0, à l’aide d’échantillons longitudinaux de 30 000 adolescents
québécois. La validité prédictive de l’IPD a été améliorée et la TEDP 2.0 contient maintenant une trentaine de mesures
standardisées en fonction du sexe et de l’âge des élèves sur leur expérience scolaire et psychosociale, rendant l’outil
encore plus sensible pour mesurer les effets des interventions.
Validation d’un outil de dépistage au primaire pour prévenir l’échec et l’abandon scolaire au secondaire
Isabelle Archambault, Michel Janosz, Sophie Pascal et Mélissa Goulet,
École de psychoéducation, Université de Montréal
Les programmes de prévention de l’échec et du décrochage sont relativement nombreux. Par contre, les effets de plusieurs
de ces programmes demeurent limités, notamment parce qu’ils sont implantés trop tardivement et qu’ils parviennent ainsi
moins à répondre aux besoins des élèves plus vulnérables dont la trajectoire d’échec et de désengagement scolaires est
amorcée depuis de nombreuses années. Mais pour pouvoir intervenir de manière précoce et mieux répondre aux besoins
spécifiques de ces élèves, il importe avant tout de pouvoir les dépister le plus tôt possible et surtout de manière complète
et rigoureuse. Dans le but de répondre à cet objectif, la présente étude vise à évaluer la validité d’un outil de dépistage
précoce destiné aux élèves du primaire. Cet outil complété par les enseignants vise à identifier les élèves qui, dès le 2e et
le 3e cycle du primaire, présenteront des risques d’échec et d’abandon scolaires à l’école secondaire. En plus de répondre
aux besoins exprimés par les milieux d’intervention, cet outil permettra ultimement de mieux cibler et orienter les actions
auprès des élèves plus vulnérables, avant que leurs problèmes deviennent ancrés et plus difficiles à modifier.
PAUSE-REPAS 11 H 30 - 13 H 00
Un moment parfait pour aller voir nos exposants !
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SJ1.2 Symposium : Dépistage précoce
PM  13 h 00 à 17 h 00 (partie 2)
Examen des trajectoires d’élèves identifiés à risque de décrocher au secondaire : vers une typologie
développementale
Marie-Philippe Priouzeau et Michel Janosz,
École de psychoéducation, Université de Montréal
Pour prévenir le décrochage, les milieux scolaires ont recours à des outils qui permettent de repérer les élèves à risque et
de les catégoriser selon des profils distincts. Ceci permet d’adapter les interventions selon leurs besoins spécifiques. Or,
les études sur lesquelles se basent ces classifications d’élèves n’abordent pas la stabilité ou le caractère potentiellement
évolutif des catégories qu’elles proposent, suggérant qu’un jeune ne puisse pas changer de profil avec le temps. À ce jour,
aucune étude publiée n’a étudié la stabilité des typologies d’élèves. Pourtant, l’aspect d’instabilité serait cohérent avec les
théories actuelles qui conçoivent le décrochage comme l’aboutissement d’un processus de désengagement. Comment
réconcilier cette perspective développementale du décrochage avec l’approche typologique apparemment plus statique ?
La présente étude vise à modéliser l’hétérogénéité des trajectoires scolaires d’élèves à risque de décrocher au secondaire
et à examiner la stabilité des classes dans le temps et leur association avec le décrochage.
Les fluctuations du risque de décrochage en fonction des évènements de vie stressants : comment en
tenir compte pour mieux détecter les périodes de haute vulnérabilité au secondaire ?
Véronique Dupéré, École de psychoéducation, Université de Montréal
Éric Dion, Département d’éducation et formation spécialisées, UQAM
Le décrochage scolaire peut se conceptualiser comme le résultat d’une interaction entre deux types de processus : les
processus distaux au long cours, et les processus proximaux plus immédiats. Les processus au long cours incluent par
exemple les difficultés d’apprentissage ou le fait de grandir au sein d’une famille à faible revenu. Les processus proximaux
réfèrent quant à eux aux circonstances plus immédiates pouvant précipiter la décision de décrocher, et peuvent inclure par
exemple les grossesses adolescentes ou l’émergence de conflits avec les autres élèves ou avec un membre du personnel
scolaire. Cette étude se penche sur ces processus proximaux, en tenant compte de diverses caractéristiques des élèves
(p. ex., genre, région). Les résultats suggèrent que le risque de décrochage fluctue au gré des évènements stressants
auxquels les adolescents sont exposés. La question de la prise en considération de ces circonstances dans l’évaluation
du risque est abordée.
PAUSE-CAFÉ 14 H 30 - 14 H 45
Juste le temps d’un café et on repart !
Élèves à risque au préscolaire et primaire : dépister et agir dès les premiers signes
Pierre Potvin, Université du Québec à Trois-Rivières
Marie-Claude Nicole, Centre de transfert pour la Réussite Éducative du Québec
Marie-Josée Picher, Université du Québec à Trois-Rivières
L’on reconnait maintenant que le processus menant à l’échec scolaire et ultimement au décrochage scolaire commence
dès le préscolaire et le primaire, qu’il est possible d’identifier tôt les élèves à risque et qu’on doit agir dès les premiers
signes. Cette communication présentera dans un premier temps le logiciel de dépistage des élèves à risque au préscolaire
et primaire « Premiers signes » et dans un deuxième temps le projet de développement d’un répertoire de bonnes pratiques
pour les enseignantes « Agir dès les premiers signes ». Le répertoire présente des pratiques universelles et ciblées (en
cohérence avec le modèle RAI). Les pratiques universelles sont : la relation enseignant-élève, le soutien à la motivation et
à l’autonomie, la gestion des comportements en classe, la gestion de classe ; les pratiques ciblées concernent les difficultés
de comportement tel : l’agressivité, l’impulsivité, l’opposition, la peur, l’anxiété et la tristesse.
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Enjeux des aspects organisationnels et pédagogiques structurants liés à l’amélioration des données
d’apprentissage d’élèves typiques et ceux à risque d’échec en littératie
André C. Moreau, Université du Québec en Outaouais
Brigitte Stanké, Université de Montréal
Les facteurs de risque et mesures de prévention d’échec scolaire d’élèves typiques et atypiques interpellent
particulièrement les milieux scolaires et de la recherche en raison d’une récurrence de difficultés à s’approprier les
compétences d’un niveau attendu en lecture. Toutefois, l’arrimage de mesures organisationnelles et pédagogiques
robustes mène à mieux comprendre l’importance d’actions structurantes à plusieurs niveaux : équipes du conseil scolaire,
équipes-écoles et enseignants. Cette communication présente des résultats d’une recherche longitudinale menant à
préciser les liens entre différents dispositifs mis en place, du préscolaire à la troisième année, et les améliorations
d’apprentissage en littératie. Les aspects relatifs aux outils d’observation en lecture, aux dispositifs d’enseignement et de
régulation d’interventions ciblées, ainsi qu’au dépistage d’élèves à risque sont décrits. Les résultats, mesures répétées des
apprentissages sur une période de quatre ans, permettent de porter un regard critique sur ces outils et dispositifs mis en
place en milieu minoritaire francophone.
SJ2.1 Symposium : Mathématiques
AM  8 h 30 à 11 h 30 (partie 1)
Plaisir et investissement en mathématiques : là où le plaisir peut supplanter la détresse
La dyscalculie développementale : définitions, difficultés, évaluation
Anne Lafay, Ph.D., Docteure en Médecine expérimentale, Orthophoniste, membre de l'Ordre des Orthophonistes et Audiologistes du
Québec, Université Laval
Annie Lussier, Bacc. en adaptation scolaire, Orthopédagogue, CENOP
La dyscalculie est un trouble d’apprentissage et de développement des habiletés mathématiques qui est très souvent à
l’origine d’anxiété mathématique. On estime en général entre 1 et 10 % d’enfants dyscalculiques. Les troubles
mathématiques représentent un handicap majeur pour l’intégration scolaire, sociale et professionnelle. Les professionnels
ont besoin de comprendre la dyscalculie et de disposer d’outils pour repérer et diagnostiquer les enfants susceptibles d’être
dyscalculiques et, dans le but ultime, intervenir de manière adaptée. Un état des lieux des connaissances actuelles est
proposé. Il consiste à : définir la dyscalculie, décrire les hypothèses relatives à l'origine de ces troubles et décrire les
difficultés scolaires et quotidiennes observées, recenser et critiquer les tests à disposition pour l’évaluation des troubles
mathématiques. Ces informations donneront ainsi des pistes concrètes de réflexion quant à l’évaluation des troubles du
calcul chez l'enfant.
Influence de la didactique sur la confiance en soi et la motivation des élèves
Michel Lyons, M.Sc. en mathématiques, Chargé de cours, programme ME/DE, Université de Sherbrooke, Formateur et conseiller
pédagogique chez Expertises didactiques Lyons Inc.
La plupart des élèves éprouvant des difficultés en mathématiques affichent peu de confiance en eux ainsi qu’une
faible motivation au moment de résoudre des problèmes mathématiques. Parallèlement, la très grande majorité de
ces élèves s’engagent aisément dans des jeux vidéo aussi complexes que Minecraft, SimCity, etc., et prennent
plaisir à y affronter des défis logiques pourtant très relevés. Les sujets suivants seront abordés en référant
systématiquement à des activités pratiques touchant le nombre et les opérations : Comment expliquer ces
différences d’engagement, de concentration et de plaisir entre l’activité mathématique et l’activité ludique ?
Comment modifier notre approche didactique des mathématiques pour permettre à l’élève de s’investir davantage
? Comment adapter notre approche pédagogique à un environnement plus ludique ? Comment redonner à l’élève
l’essentielle confiance en soi qu’exige la résolution de problèmes en mathématiques ?
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SJ2.1 Symposium : Mathématiques
PM  13 h 30 à 17 h 00 (partie 2)
Secrets ludiques et visuels de la numération et du calcul
Nathalie Bisaillon, M. ès arts, didactique des mathématiques, Chargée de cours, BEAS, BPEP et Maîtrise en orthopédagogie,
Université de Montréal et programme ME/DE, Université de Sherbrooke, Doctorante en ortho didactique des mathématiques, Université
de Montréal
La numération et le calcul sont des sujets aussi essentiels qu’omniprésents dans les activités mathématiques du primaire.
Deux siècles d’école publique ont façonné une séquence plutôt encyclopédique de ces sujets, dans nos programmes ; la
matière y est généralement organisée en fonction du langage mathématique et de ses procédés symboliques et écrits.
Cette tendance lourde favorise principalement le raisonnement formel et l’efficacité procédurale, mais elle accorde bien
peu de place à la compréhension. La présentation sera fondée sur le principe didactique COMPRENDRE, C’EST VOIR !
Présentation pratique des secrets VISUELS de la numération, du matériel de manipulation adapté à cette approche, une
application concrète au calcul mental, qui devient l’aboutissement naturel d’une approche VISUELLE de la numération, des
références et outils disponibles en ligne pour vivre ces activités avec les élèves.
Pistes didactiques pour stimuler le plaisir et l’investissement à faire des mathématiques
Jacinthe Giroux, Université du Québec à Montréal
Anik Ste-Marie, Université du Québec à Montréal
Catherine Tourigny, Université du Québec à Montréal
Les mathématiques, ce ne sont pas qu’une « matière scolaire », c’est aussi tout un domaine à explorer, éprouver et
s’approprier. Cependant, les difficultés scolaires en mathématiques peuvent freiner certains élèves à s’engager et s’investir
dans une activité mathématique. Il arrive aussi, parfois, que les enseignants se sentent peu à l’aise dans le soutien à l’élève
en mathématiques. Notre proposition vise à présenter aux enseignants et orthopédagogues, quelques pistes qu’offre la
didactique pour stimuler l’investissement cognitif et mathématique des élèves. Les pistes didactiques font une place
importante à l’enjeu de savoir et visent à dynamiser l’interaction de l’élève avec une situation mathématique. Des situations
mathématiques qui présentent à la fois une certaine complexité et un défi adapté au profil de connaissances de l’élève
doivent être privilégiées. S’appuyant sur une démarche d’investigation des connaissances et des activités expérimentées
par des enseignants et des orthopédagogues, la présentation vise à introduire les participants à quelques pistes qui
stimulent l’engagement des élèves telles que le couplage anticipation/rétroaction et le jeu de l’enseignant pour relancer
l’activité de l’élève.
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SJ3.1 Symposium (entièrement en anglais) : French immersion program
AM  8 h 30 à 11 h 30 (partie 1)
Dealing with learning disabilities in French immersion program
General description of the symposium
Becky Xi Chen, University of Toronto
This symposium consists of five presentations that address learning difficulties in French immersion (FI) programs by
experts across Canada. The first presentation, by Andrea MacLeod and colleagues, describes the range of language
abilities of four-year old children acquiring both English and French in Montreal. In the second presentation, Stefka
Marinova-Todd compares French language outcomes between early and late FI programs in British Columbia. The third
presentation, by Marie-France Côté, features a study that investigated cross-linguistic transfer between English and French
following a remediating small-group intervention among at-risk students enrolled in grade 1 FI programs. The fourth
presentation, by Becky Chen, consists of two studies. The first study compared the language and literacy development of
English language learners and English first language children in a FI program in Toronto. The second study demonstrated
the effectiveness of a phonological awareness intervention among at-risk FI children upon entry to grade 1. Finally, in a
joint presentation Caroline Erdos and Corinne Haigh provide teachers and professionals with evidence-based information
and tools to identify students at-risk for reading difficulty as early as kindergarten and to help them improve reading
performance. Taken together, the presentations provide valuable information of FI children’s language and literacy
development and offer useful tools for early identification and intervention.
Bilingual language profiles among young children acquiring English and French
Andrea MacLeod, University of Montreal
Pascal Lefebvre, Lautentian University
Phyllis Schneider, University of Alberta
Ann Sutton, University of Ottawa
Natacha Trudeau, University of Montreal
The goal of this study was to document the “typical” range of language abilities of bilingual four-year-old children acquiring
both English and French. Specifically, we sought to understand how age of language learning and amount of exposure
would impact their language abilities in English and French as measured by clinical assessment tools. The children’s
language abilities were measured using parallel assessments in English and French for receptive vocabulary, expressive
vocabulary, morphology and syntax, and phonology. In addition, the parents completed a questionnaire about their child’s
language use and exposure, and general development. Despite similar profiles with regards to age of language learning
and among of exposure, children showed varied profiles: some with balanced language abilities across both languages,
others with stronger language abilities in a single language, and still others with language abilities that are distributed or
shared between their two languages. These results underscore the importance of assessing children in both their
languages.
PAUSE-CAFÉ 9 H 45 - 10H 00
Un moment parfait pour aller voir nos exposants !
Factors contributing to success in early and late French Immersion programs
Stefka Marinova-Todd, University of British Columbia
The expected French language outcomes in French Immersion (FI) programs in British Columbia are the same for both
early and late FI programs, yet it is commonly believed that an early start to language learning will lead to a greater level of
second language proficiency. However, a variety of possible factors have the potential to influence second language
learning and outcomes and foreign language aptitude and motivation have been found to be the most consistent predictors
of second language success. This study compared the language proficiency of Grade 11 students from early French
immersion (EFI) versus late French immersion (LFI) programs in Western Canada. Results showed that overall the two
groups had similar levels of language aptitude and did not differ in their attitudes toward or motivation for learning French.
Language aptitude was shown to be related to French vocabulary knowledge and listening comprehension skills for both
EFI and LFI students, while motivation was associated with pronunciation (i.e., French accent) more for LFI than EFI
students. Findings suggest that language aptitude relates to French language outcomes regardless of age of onset and is
perhaps a better predictor of foreign language outcomes than age or amount of time spent learning a language.
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The impact of a remedial small-group intervention on French word reading skills of bilingual students
enrolled in French immersion programs
Marie-France Côté, McGill University
Many correlational studies suggest that cross-linguistic transfer exists and that reading development in first language (L1)
is strongly related to reading development in a second language (L2). However, the ways in which knowledge and skills
are transferred between languages are still unknown. Our study investigated cross-linguistic transfer between English and
French, following a remediating small-group intervention among at-risk students enrolled in French immersion programs.
Grade 1 (n = 100) and Grade 2 (n = 100) students were randomly assigned to one of three experimental conditions (DAIR,
CBP, control). Students’ word reading skills (irregular words, regular words and non-words) were measured before and
after the intervention. Multilevel analyzes provided causal proofs of the presence of cross-linguistic transfer in Grade 1. A
qualitative analysis also led to the description of common error patterns. The adoption of teaching practices supporting
cross-linguistic transfer is essential.
PAUSE-REPAS 12 H 00- 13H 00
Un moment parfait pour aller voir nos exposants !
SJ3.2 Symposium (entièrement en anglais) : French Immersion program
PM  13 h 30 à 17 h 00 (partie 2)
Risk Factors in French Immersion
Becky Chen, OISE/University of Toronto
In this presentation, I will describe two studies that address risk factors in French immersion. The first study compared the
performance of English Language Learners (ELLs) and English first-language children (EL1s) on language and literacy
development. Results showed that for children who came from high SES backgrounds, the two groups performed similarly
on all French measures and most English measures with the exception of English vocabulary, suggesting that French
immersion is a viable option for multilingual children. When children from diverse SES backgrounds were analyzed,
differences were found in English/French phonological awareness, English receptive vocabulary and English reading
comprehension, in favour of high SES and/or EL1 children. These results suggest low SES ELL children need additional
support in French immersion programs. The second study provided an 18-week intervention on English phonological
awareness for at-risk readers who just entered French immersion programs. Children who received the intervention scored
significantly higher on French phonological awareness and French word reading than those in the control group immediately
after the intervention and two years later, highlighting the importance of early identification and early intervention in French
immersion programs.
PAUSE-CAFÉ 14 H 00- 14H 15
Un moment parfait pour aller voir nos exposants !
Evidence-based identification and intervention for all elementary-school students in French immersion
who struggle with literacy
Caroline Erdos, Montreal Children’s Hospital
Corinne Haigh, Bishop’s University
The goal of this session is to provide elementary school teachers and complementary services
professionals with evidence-based information and tools that will allow them to identify students at-risk for
reading difficulty as early as kindergarten and to suggest ways to help them, regardless of their language
background. Many teachers and school professionals do not feel that they can confidently differentiate
between students with true reading difficulty who are slow learning to read in a second language because
they have an underlying reading impairment versus students who are in the early stages of second
language learning and, thus, temporarily lack the oral language skills necessary to function well in the area
of reading. We will present how to go about making this distinction in the process of identifying children
from various language backgrounds (anglophones, francophones and students whose first language is not
English or French) who struggle with reading. We will also outline some possible strategies and
interventions that could be used to improve these students’ reading skills once they have been identified
as being at-risk.
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Vendredi 24 mars 2017
V1.1 Neurosciences, éducation, et pratiques probantes auprès des personnes qui
présentent un trouble d’apprentissage
AM  8 h 30 à 12 h 00
Julien Mercier, Ph. D. en sciences cognitives, Professeur - directeur centre de recherche, UQÀM
Mélanie Bédard, Bacc. en adaptation scolaire, Étudiante au doctorat, NeuroLab
Line Laplante, Ph. D. en didactique de la lecture-écriture, Professeure, UQÀM
Une meilleure compréhension du cerveau peut-elle améliorer l’intervention auprès des personnes qui présentent un trouble
d’apprentissage (TA) ? D’où proviennent les meilleures pratiques d’intervention auprès de ceux-ci ? Les thèmes abordés
dans l’atelier incluent les interventions en lecture-écriture auprès des TA, les pièges des neurosciences chez les
intervenants, et la démystification des données d’imagerie cérébrale. Cet atelier interactif s’adresse aux divers intervenants
intéressés par ces questions et s’articule autour d’une recension des écrits récente sur le sujet des neurosciences en
éducation. Il vise trois objectifs : comprendre et identifier les caractéristiques d’une pratique d’intervention éducative
éprouvée par la recherche, comprendre les disciplines scientifiques qui permettent d’élaborer de telles pratiques. Les
participants développeront un meilleur sens critique pour une intervention professionnelle basée sur les plus hautes
normes éthiques, professionnelles et scientifiques. Il est possible d’évaluer les fondements scientifiques de pratiques
d’intervention et ces dernières varient grandement à cet égard.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Universitaires
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques,
Parents, Psychologues, Psychoéducateurs
V1.2 Détresse face à la mémorisation des faits numériques
AM  8 h 30 à 12 h 00
Colette Picard, Ph.D en fondements de l’éducation, Professeure en didactique des mathématiques au primaire, UQAT
La mémorisation des tables de multiplications représente un défi pour tous les élèves et plus encore pour les élèves en
difficultés. Cette situation amène une certaine frustration autant chez les élèves que chez les enseignants. Cette
frustration teinte aussi la période des devoirs et les parents se sentent trop souvent démunis. Notre objectif est d'augmenter
la performance des élèves en difficultés lorsqu'il s'agit de mémoriser les tables de multiplication. Notre démarche permet
aux élèves de construire leur référentiel en passant par la manipulation et les représentations imagées avant d’en arriver
à résoudre les faits numériques mentalement. Depuis plus de 10 ans, nos résultats démontrent que les élèves sont en
mesure d’augmenter leurs résultats lorsqu’ils ont l’opportunité de donner du sens à ces opérations et de discuter des
stratégies de mémorisation spécifiques à chaque table de multiplications. Concluons en disant que le plaisir peut
supplanter la détresse !
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Parents
V1.3 Stratégies de lecture avec des élèves ayant une déficience intellectuelle légère
PM  8 h 30 à 12 h 00
Catherine Turcotte, Ph. D., Professeure, UQÀM
Céline Chatenoud, Ph. D., Professeure, UQÀM
Julie Marchand, Baccalauréat, Enseignante, Commission scolaire Pointe-de-l’ Isle
L’objectif de cette communication est de présenter des séquences d’enseignement visant à appuyer l’apprentissage des
stratégies de lecture auprès d’élèves ayant une déficience intellectuelle légère (DIL) de 8 à 14 ans. Pendant 2 ans, ces
séquences développées dans le cadre d’une recherche collaborative ont été expérimentées dans plusieurs classes
accueillant des élèves ayant une DIL. Ces séquences consistent à choisir un texte qui est lu à quelques reprises. À chaque
lecture, des objectifs différents liés à la compréhension, à l’orthographe et au vocabulaire sont visés. Selon les
enseignantes participantes et des données de tests de lecture utilisés pendant le projet, cette approche a comme
retombées de favoriser l’autonomie en lecture des élèves. Elle pourrait être bénéfique auprès d'autres élèves puisque le
fait de répéter une lecture, même si les objectifs sont différents, suscite la confiance et un meilleur contrôle de la tâche
chez les élèves.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes
45
45
V1.4 Les défis of learning en franglais
AM  8 h 30 à 10 h 00
Audrey Boivin, Doctorat en Éducation (concentration en orthophonie), Directrice, orthophoniste, Réseau
Cette présentation aura comme objectif d'explorer les nombreux défis de l'apprentissage en milieu francophone minoritaire
et l’impact sur la sélection de pratiques pédagogiques appropriées. À travers une démarche active et réflexive, les
participants seront amenés à se questionner sur et à discuter de l'impact du milieu minoritaire et de l'apprentissage
multilingue sur l’apprentissage du langage oral et écrit. Les participants considéreront, par exemple, comment un
vocabulaire réduit ou des erreurs de syntaxe/grammaire peuvent affecter l'apprentissage de tous les élèves. Ces échanges
seront soutenus par des exemples de meilleures pratiques, basées sur des données probantes. Le résultat escompté sera
que les participants puissent analyser leurs propres pratiques pédagogiques et s’approprier de nouvelles stratégies à
mettre en place dans leur travail avec les enfants et les jeunes avec qui ils travaillent. L’implication sera de pouvoir mieux
soutenir leur apprentissage dans un milieu rempli de défis.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire, Secondaire
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes
V1.5 Prévention des difficultés en lecture : de l'évaluation aux interventions
AM  8 h 30 à 10 h 00
Jean Écalle, Habilitation à Diriger des Recherches, Professeur des Universités, Université Lyon2
Les enquêtes nationales et internationales rappellent régulièrement qu'entre 12 et 20% des élèves sont en difficultés de
lecture et que les écarts entre les bons lecteurs et les faibles lecteurs augmentent. La question récurrente est : comment
réduire ces difficultés et ces écarts ? L'une des réponses se situe au niveau de la prévention. L'objectif de cette
communication sera double et se proposera d'apporter deux types de réponses. 1. Comment détecter les enfants à risque
d'échec en lecture ? La littérature scientifique internationale apporte des réponses précises sur les prédicteurs de
réussite/échec dans les deux composantes de la lecture, identification de mots écrits et compréhension. 2. Quelles
interventions peut-on proposer précocement pour réduire les difficultés avant et pendant l'apprentissage de la lecture ?
Des expérimentations menées en France, de type "écologique" (menées par des enseignants formés) et des
expérimentations de type "expérimental" (menées par des chercheurs) seront présentées.
Niveau : Avancé
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire
Public cible: Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Parents, Médecins,
Psychologues, Psychoéducateurs
V1.6 Éclairages, tableaux numériques et tablettes : comprendre leur impact afin
d’adapter l’école et optimiser le rendement visuel des enfants
AM  8 h 30 à 10 h 00
Langis Michaud, 3e cycle - École Nationale Administration Publique, Professeur, Université de Montréal
Benoit Frenette, O.D. M. SC., Professeur Agrégé, École d’optométrie de L'Université de Montréal
Le but sera de démontrer l'influence de facteurs technologiques liés aux conditions d'apprentissage des enfants en fonction
de leur développement visuel. Nous ferons une revue de littérature sur les facteurs qui peuvent influencer le
développement d'amétropies, de facteurs de fatigues visuelles se traduisant en difficulté d'apprentissage. Étude des
impacts des changements technologiques (TBI, tablettes) sur le rendement visuel des enfants. L'organisation du milieu
de vie de l'enfant (éclairage, contrastes, ergonomie), de son horaire (temps de travail vs jeu dehors), du type d'activités
offertes (requis visuels) et l'utilisation des technologies modernes (tablettes, écrans) peuvent contribuer à faire apparaître
ou progresser des déficits visuels qui, si présents, représentent des entraves à l'apprentissage. Il existe des moyens
simples de limiter les effets négatifs et d'ainsi préserver une fonction visuelle optimale liée à l'apprentissage scolaire. Nous
conclurons en disant que le milieu scolaire doit être adapté aux fonctions visuelles de l'enfant
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Universitaires
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers
pédagogiques, Orthophonistes, Ergothérapeute, Parents, Médecins, Psychologues, Psychoéducateurs, Conseillers
d'orientation, Centre de Petite-enfance (CPE)
46
V1.7 Les troubles psychologiques et d'apprentissage associés au trouble du spectre de
l'autisme
AM  8 h 30 à 10 h 00
Nathalie Poirier, Ph. D. en psychologie, Psychologue, professeure, chercheuse, UQÀM
Un survol de la prévalence des troubles psychologiques et d'apprentissage liés au trouble du spectre de l'autisme sera
présenté. Des entretiens ont été réalisés auprès de 30 parents et de 30 enseignants de niveau primaire et secondaire afin
de connaitre leur expérience d'intégration en classe spécialisée. Les troubles psychologiques et d'apprentissage associés
au TSA seront exposés. Des stratégies d'intervention et d'apprentissage seront abordées en fonction des troubles
identifiés.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Tout public
PAUSE-CAFÉ 10 H 00- 10H 30
Un moment parfait pour aller voir nos exposants !
V2.3 Différences qui caractérisent les élèves considérés à risque de décrochage scolaire
de ceux non à risque dans leur engagement scolaire : une analyse discriminante
AM  10 h 30 à 12 h 00
Amanda Lopez, Maitrise en structures et processus d'apprentissage, Doctorante en éducation, chargée de cours, Université de
Sherbrooke
Cette communication présente les résultats d’une étude quantitative auprès de 1 768 élèves fréquentant cinq écoles
publiques du secondaire de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke. L’objectif de l’étude est d’établir les
différences qui caractérisent les élèves du secondaire considérés à risque de décrochage scolaire de ceux non à risque
dans leur engagement émotionnel et cognitif. Pour ce faire, une analyse discriminante a été effectuée. Les résultats
montrent que ces deux groupes d’élèves se différencient entre eux dans la composante cognitive de l’engagement scolaire,
et plus particulièrement dans le facteur « objectifs et aspirations futures ». Ces résultats ont des implications dans le
domaine de l’intervention auprès des élèves à risque de décrochage scolaire, car ils offrent de nouvelles pistes
d’intervention.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire
Public cible: Tout public
V2.4 Stimuler la conscience morphologique pour soutenir l’apprentissage de
l’orthographe grammaticale ? C’est possible !
AM  10 h 30 à 12 h 00
Édith Lambert-Bonin, M. Sc. en orthophonie, Orthophoniste, Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys
Marie-Catherine St-Pierre, Ph. D. en sciences biomédicales, Professeure, Université de Laval
La conscience morphologique (CM) est l’un des ingrédients essentiels à l’apprentissage de l’orthographe. La recherche
documente les apports d’une intervention ciblée sur cette habileté dans l’enseignement/ la rééducation chez les élèves
ayant des difficultés. Cette conférence vise à outiller les participants dans la réflexion entourant la mise en place d’activités
en CM flexionnelle (accords grammaticaux) pour favoriser l’apprentissage de l’orthographe grammaticale. Les notions
entourant la CM, la structure des activités et les paramètres linguistiques à considérer dans le choix des items à travailler
seront abordés. Chacun de ces aspects sera traité en regard des meilleures pratiques en littératie qui émergent des écrits
scientifiques. Les participants seront en mesure de mieux comprendre le rôle de la CM et d’ajuster leurs actions dans le
soutien offert en orthographe grammaticale, ce qui aura comme implication de favoriser l’apprentissage auprès de l’élève
en difficulté.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes, Parents
47
47
V2.5 Un outil pour favoriser la transition des apprentissages en lecture-écriture entre la
maternelle et la 1re année du primaire
AM  10 h 30 à 12 h 00
Nathalie Prévost, Ph.D. en éducation, Professeure, UQÀM
Catherine Turcotte, Ph.D. en éducation, Professeure, UQÀM
Peu importe le niveau de familiarisation sur la langue écrite des enfants, il est attendu qu’en 1re année, les enseignements
et les apprentissages sur l’écrit deviennent plus formels et plus systématiques qu’en maternelle. L’objectif de notre étude
est donc de documenter cette question : comment favoriser une transition harmonieuse mettant de l’avant autant la
découverte que la prise de conscience de la langue écrite entre la maternelle et la 1re année chez des élèves issus de
milieux défavorisés ? Nous avons découvert des écoles qui se montraient engagées à modérer ce passage sensible chez
les jeunes enfants. La méthodologie privilégiée auprès des écoles participantes (observations et focus groupes) a permis
de développer un outil de planification des apprentissages et des pratiques d’enseignement. Cet outil pourrait servir de
guide pour des écoles désirant favoriser la réussite de la transition des apprentissages sur l’écrit. En conclusion, des
exemples de pratiques seront dévoilés.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Petite enfance, Primaire
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques,
Orthophonistes, Parents, Psychologues, Psychoéducateurs, Directions des Ressources humaines (DRH), Centre de Petite-enfance
(CPE)
V2.6 Bien voir pour mieux apprendre
AM  10 h 30 à 12 h 00
Julie Bourque, Maîtrise en psychopédagogie, Personne-ressource, Commission scolaire des Premières-Seigneuries
Julie Roy, Baccalauréat en adaptation scolaire, Personne-ressource en déficience visuelle, Service suprarégional de soutien et
d'expertise en déficience visuelle
Cet atelier a pour objectifs de faire connaître les aspects visuels susceptibles d'avoir une incidence sur les apprentissages
en classe et ainsi, apporter une aide judicieuse à l'élève qui présente un trouble de la vision. Tout au long de la
présentation, des activités pratiques permettront aux participants d'identifier les défis et enjeux auxquels les élèves ayant
un trouble visuel sont confrontés dans les apprentissages et les tâches scolaires. Il ne fait pas de doute que les retombées
de cet atelier permettront aux participants de mieux comprendre les problématiques visuelles, de développer leur
compétence à observer les signes distinctifs d'un trouble de la vision et d'intervenir de façon à mieux aider l'élève. Les
implications prévues sont que l'intervenant qui connait les impacts qu'a la vision sur les apprentissages sera davantage en
mesure de dépister les élèves ayant des troubles visuels et ajuster les moyens visant à l'amener vers la réussite.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques
V2.7 Les difficultés d’apprentissage de la lecture : l’apport des systèmes d’aides
informatisées
AM  10 h 30 à 12 h 00
Annie Magnan, Doctorat et Habilitation à Diriger des Recherches, Professeure, Université Lyon 2
Jean Écalle, Habilitation à Diriger des Recherches, Professeur des Universités, Université Lyon2
L’objet de cette conférence est de présenter l’élaboration et la validation de deux systèmes informatisés
d’aide à la lecture correspondant aux deux composantes de la lecture : l’identification de mots et la
compréhension. L’élaboration de ces logiciels repose sur des hypothèses théoriques récentes concernant
pour l’un le rôle de la syllabe comme unité intermédiaire et fondamentale de décodage phonologique chez
l’enfant francophone normo-lecteur et dyslexique, pour l’autre sur le rôle des informations littérales et
inférentielles dont on connaît l’importance dans la compréhension en lecture. Ces systèmes d’aides ont
été testés expérimentalement auprès d’échantillons d’enfants en difficulté d’apprentissage de la lecture
(CP , CE1 et adolescents) répartis à l’issue d’un diagnostic différentiel selon trois profils : faibles
identifieurs, faibles compreneurs et faibles lecteurs mixtes De la recherche fondamentale à la recherche
appliquée: nous plaiderons en faveur d'interventions "raisonnées" (evidence-based practices), basées sur
des travaux qui ont fait l'objet de validation empirique.
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Niveau : Avancé
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Cadres scolaires, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes,
Psychoéducateurs
PAUSE-REPAS 12H 00 - 13H 30
Rendez-vous au salon des exposants...
LES DÎNERS-RÉSEAUTAGE : Parlons-TA
Venez écouter un conférencier vedette, partager et débattre d’un fait d’actualité en lien avec les troubles
d’apprentissage le temps d’un repas. Le fruit de votre réflexion commune servira à faire avancer la recherche et
développer des pistes d’intervention favorisant la réussite scolaire.
Chaque midi, réservez votre place et votre boite à lunch pour seulement 30$.
Attention les places sont limitées. Aucune réservation ne sera prise sur place, réservation exclusivement en ligne au
moment de votre inscription au congrès (en supplément des frais d’inscriptions au congrès).
Vendredi 24 mars 2017
Conférencier vedette : Invité-mystère du Ministère de l’Éducation de
l’Enseignement supérieur (MEES)
Un rendez-vous à ne pas manquer !
V3.1 Orthopédagogue, collaboration et réussite éducative : une profession à votre
service !
PM  13 h 30 à 15 h 00
Isabelle Gadbois, Maîtrise en orthopédagogie, Présidente, Association des orthopédagogues du Québec
Cette présentation a pour objectif de conscientiser les différents acteurs et professionnels de l'éducation, les parents et le
grand public à l'importance de l'implication de l'orthopédagogue auprès des clientèles à risque, de préciser ses
compétences spécifiques, de clarifier son rôle dans un contexte de professionnalisation et de confirmer la nécessité de sa
contribution au sein de l'équipe multidisciplinaire qui intervient auprès des apprenants de tous âges ayant des difficultés
d'apprentissage, incluant les troubles. Une démarche de réflexion et de conscientisation est proposée. Les différentes
compétences de l'orthopédagogue sont présentées : évaluation-intervention, collaboration-coopération, communicationgestion. Des questions sont soulevées. La société bénéficie-t-elle pleinement de l'expertise et des compétences de
l'orthopédagogue ? En quoi les compétences spécifiques de l'orthopédagogue peuvent-elles contribuer à l'amélioration
des résultats obtenus sur le plan de la réussite éducative ? Quelles seraient les implications d'une collaboration
interdisciplinaire impliquant l'orthopédagogue ? L'orthopédagogue, un professionnel au service de la réussite !
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Parents
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V3.2 Comment enseigner explicitement l’orthographe lexicale à partir d'une méthode
d'apprentissage sans erreur ?
PM  13 h 30 à 15 h 00
Raymond Nolin, Maîtrise en science de l'éducation, Enseignant au primaire, Commission scolaire de Montréal
Christian Dumais, Ph. D., Enseignant, UQTR
Brigitte Stanké, Doctorat en sciences biomédicales, Orthophoniste et professeure, Université de Montréal
Les méthodes d’enseignement jouent un rôle primordial dans l’apprentissage de l’orthographe lexicale. Enseigner de
manière explicite des régularités orthographiques, s'acquérant habituellement de façon implicite, permettrait de favoriser
de façon significative l'apprentissage de l'orthographe lexicale de tous les élèves, mais plus particulièrement des faibles
orthographieurs. Nous avons donc mis sur pied une démarche d’enseignement explicite de l’orthographe à partir d'une
méthode d'apprentissage sans erreur. Dans le cadre d’une recherche, nous avons mené une pré-expérimentation en
classe de 3e année primaire pendant six semaines. Elle avait pour objectif de permettre aux élèves de découvrir, de
manipuler et de regrouper des mots selon leurs particularités orthographiques afin de favoriser un apprentissage durable
de l'orthographe et le transfert de cet apprentissage à d’autres mots. Cette communication présentera cette démarche et
les principaux résultats sur la performance en orthographe lexicale des élèves. Des exemples concrets et des outils
permettant aux élèves de s’exercer seront montrés.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques
V3.3 L’actualisation du PFEQ (programme de formation de l'école québécoise) cycleâge en adaptation scolaire au secondaire : tout un programme !
PM  13 h 30 à 15 h 00
Isabelle Vachon, Diplôme de 3e cycle en pédagogie de l'enseignement supérieur, personne-ressource, service régional de soutien
et d'expertise-MTL
Manon Langevin, Bacc. en adaptation scolaire, Conseillère pédagogique, Commission scolaire Du Val-des-Cerfs
Marie-Claude Gaudreau-Pollen, Bacc. en adaptation scolaire, Enseignante, Commission scolaire Du Val-des-Cerfs
Cet atelier démontre comment une équipe d’enseignants en adaptation scolaire a amélioré ses pratiques d’enseignement
pour soutenir la modification des attentes en rapport avec les exigences du premier cycle du secondaire pour les élèves
en difficulté d’apprentissage en classe d’adaptation scolaire. Depuis 2012-2013, les enseignants provenant de cinq écoles
secondaires de la commission scolaire du Val-des-Cerfs, en collaboration avec des intervenants du réseau (CP, directeurs
d’établissement, directrices des services éducatifs, personne-ressource du service régional) ont expérimenté des pratiques
efficaces en lecture et en mathématique et développé des outils permettant de soutenir et d’actualiser le PFEQ du 1er
cycle avec leurs élèves ayant des besoins particuliers. Leur expérience, leur démarche d’accompagnement et leurs outils
vous seront présentés.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Secondaire
Public cible: Directions d'établissements scolaires, Enseignants, Cadres scolaires, Conseillers pédagogiques
V3.4 Soutenir le développement langagier des enfants d’âge préscolaire : SOLEM
PM  13 h 30 à 15 h 00
Christelle Maillart, Doctorat en sciences psychologiques : logopédie, Professeure, Université de Liège
Dans cet exposé, nous présenterons un outil destiné aux éducateurs et/ou enseignants travaillant avec des enfants de 4
ans qui vise à soutenir le développement langagier et communicatif de ces enfants. Le projet SOLEM (Soutenir et Observer
le Langage des Enfants en Maternelle) a été élaboré en Belgique francophone à la demande des enseignantes
préscolaires qui faisaient état d’un manque d’outils et de connaissances pour observer le développement langagier des
enfants. Or, la qualité du soutien au développement langagier offert contribue à la réussite scolaire et dépend, entre autres,
de la capacité de l’enseignante à observer et à s’adapter au niveau de développement langagier de chaque enfant. SOLEM
a été construit à partir d’une analyse des besoins auprès de 39 enseignants, agents scolaires et directions d’écoles et a
fait l’objet d’une étude pilote auprès d’une dizaine de classes. Une validation plus large est en cours.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Éducation aux adultes
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques, Orthophonistes
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V3.5 Ça fait du sens : je vois, je nomme, je touche les maths ! J'organise MES maths...
PM  13 h 30 à 17 h 00
Lise St-Pierre, Diplôme 2e cycle en psychopédagogie (mention en adaptation scolaire), Conseillère pédagogique en mathématiques
au primaire, Commission scolaire des Navigateurs
Base 10 est un parcours professionnalisant de trois ans. Les enseignants et les orthopédagogues sont accompagnés par
la conseillère pédagogique (CP) afin de démystifier les concepts de base de l’arithmétique. L’objectif est d’augmenter le
nombre d’activités en manipulation. Cette démarche repose sur les travaux de Van de Walle et Lovin ainsi que sur ceux
de PRIME. D’abord, des modélisations en classe pour renforcer l’enseignement explicite auprès des élèves. Retombées
chez l’intervenant : bonification des pratiques en développant une meilleure compréhension du sens. Ensuite, des coanimations visant à mettre en place des activités pour les sous-groupes de besoin tel que proposé dans le modèle de RAI
(réponse à l’intervention). Retombées chez l’élève : raisonnement appuyé sur le matériel, la schématisation, le symbolique.
Finalement, création d’activités et partage aux collègues de la communauté d’apprentissage. En conclusion, nous avons
des élèves en action, en métacognition et des enseignants outillés qui développent la rétroaction mathématique.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques
PAUSE-REPAS 15H 00 – 15 H 30
Rendez-vous au salon des exposants...
V4.1 Les petits héros de la numératie
PM  15 h 30 à 17 h 00
Annie Lussier, Bacc. en adaptation scolaire, Orthopédagogue, CENOP
Cette conférence vise à outiller les intervenants qui œuvrent auprès d’élèves de tous âges, de niveau 1er cycle, présentant
de grandes difficultés avec l’acquisition de la numération (dyscalculie, dyslexie, spectre de l’autisme, déficience, etc.). La
formation permettra aux pédagogues de savoir comment pré et post évaluer simplement et rapidement le niveau de leurs
élèves. Elle offrira aussi un canevas de rééducation micro graduée qui orientera leurs interventions. De nouvelles idées
de jeux, de matériel pédagogique et d’astuces seront aussi partagées.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Conseillers pédagogiques
V4.2 La bibliothèque scolaire pour soutenir les compétences en littératie d’élèves ayant
une déficience intellectuelle PM  15 h 30 à 17 h 00
Cette conférence a dû être annulée pour des raisons indépendantes de notre volonté.
Merci de votre compréhension.
Valérie Cauchon, Maîtrise en psychopédagogie, Professionnelle en adaptation scolaire,
Commission scolaire des Premières-Seigneuries
Émilie Léger, Maîtrise en sciences de l'information, Bibliothécaire scolaire, Commission scolaire des Premières-Seigneuries
Les enseignants manquent parfois de moyens pour favoriser l’apprentissage de la littératie auprès des élèves ayant une
déficience intellectuelle moyenne à sévère (DIM-S) et la bibliothèque peut être un levier important pour soutenir leurs
pratiques pédagogiques. Les objectifs sont de décrire les approches pédagogiques probantes d’enseignement de la
littératie en DIM-S ; présenter la phase initiale d’accompagnement d’une école spécialisée en DI par l’établissement d’une
communauté de pratique entre chercheurs et intervenants scolaires. Par une démarche de recherche collaborative, les
retombées anticipées sont de favoriser un changement de pratiques en littératie et un transfert de la classe à la bibliothèque
; d’établir des critères pour enrichir les collections/animations de la bibliothèque, d’améliorer l’aménagement physique de
la bibliothèque. La conférence mettra en évidence les actions à poser pour favoriser l’implication des enseignants et des
conseillers pédagogiques pour développer la littératie auprès des élèves DIM-S.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire
Public cible: Enseignants, Conseillers pédagogiques
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V4.3 Quand dyslexie-dysorthographie riment avec nouvelles technologies
PM  15 h 30 à 17 h 00
Géraldine Wickert, Maîtrise en orthophonie, Orthophoniste, Clinique privée
Les tablettes tactiles permettent aux personnes souffrant de troubles d’apprentissage de devenir fonctionnelles tout en
développant leur autonomie. La mise en place de cet outil de travail doit être graduelle, accompagnée, et organisée.
L’entourage ayant un rôle primordial dans cette prise en main individualisée, le cadre d’appropriation de l’outil sera
présenté, ainsi que l’aspect compensatoire de l’outil conjointement à l’aspect rééducatif. De plus, des témoignages et
présentations de cas vécus seront exposés. Les personnes dont nous parlerons, ayant bénéficié de l’utilisation de cet outil,
en lien avec un ordinateur et des adaptations aux examens, ont réussi leurs examens contre toute attente. Le iPad,
conjointement à un ordinateur, va agir tel un outil compensatoire pour permettre aux personnes dyslexiquesdysorthographique de pouvoir fonctionner de manière optimale, et va leur permettre de réussir leurs études malgré les
défis inhérents aux troubles qu’ils présentent.
Niveau : Débutant
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire, Secondaire, Universitaires
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues, Orthophonistes, Ergothérapeute, Parents, Psychologues
V4.4 Éveil à l'écrit : Travailler efficacement le vocabulaire en classe au préscolaire et au
1er cycle
PM  15 h 30 à 17 h 00
Corinne Toupin, Maîtrise appliquée en Sciences de la communication humaine, Orthophoniste, Commission scolaire MargueriteBourgeoys
Isabelle Marcoux, Maitrise professionnelle en orthophonie, Orthophoniste, Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys
L’objectif principal de cet atelier est d’outiller les intervenants pour travailler le vocabulaire oralement, afin de soutenir le
développement des habiletés langagières en lien avec l'éveil à l'écrit au préscolaire et au 1er cycle, et d’agir de façon
préventive auprès des élèves à risque de développer des difficultés d’apprentissage en lecture/écriture. Après avoir posé
les bases concernant l’acquisition du vocabulaire chez les enfants unilingues et multilingues et sur la place du vocabulaire
dans les habiletés de langage écrit, nous illustrerons 4 grands principes pour le travailler en classe. Ensuite, une banque
d’idées d’activités concrètes organisées par matière scolaire, avec photos et matériel à explorer, sera présentée. Les
participants seront à même d’appliquer une démarche réflexive dans la sélection ou la confection d’activités visant le
développement du vocabulaire et repartiront avec des idées concrètes à mettre en action en classe.
Niveau : Intermédiaire
Ordre d'enseignement ou milieu d'intervention: Primaire
Public cible: Enseignants, Orthopédagogues
52
SYMPOSIUMS DU VENDREDI 24 MARS 2017
« En tant que congressiste, à quoi puis-je m’attendre en choisissant de participer à un
symposium ?
Un symposium est une journée thématique où plusieurs spécialistes ont été sélectionnés pour faire le tour d’une question
précise ou d’un sujet particulier. Un symposium est ainsi fait qu’en début de journée une question, une situation
problématique ou un thème précis est lancé aux participants. Tout au long de la journée, divers intervenants spécialisés
ou des experts du sujet tentent d’apporter une réponse, un éclairage précis ou une explication. Au fil des exposés, les
divers intervenants proposent aux congressistes des avenues pour leur permettre de parfaire leurs connaissances ou pour
assurer une certaine forme de formation continue.
Comme le nombre de conférenciers est variable dans un symposium, il est parfois nécessaire d’ajuster la durée des
exposés et de modifier la durée des pauses et de la période du dîner. Nous vous alertons à ce détail d’organisation, car il
a pour conséquence que les exposés constitutifs d’un symposium peuvent ne pas être parfaitement coordonnés à la grille
horaire de l’ensemble du congrès. À la pause de 10 h à 10 h 30, par exemple, vous pourriez arriver au milieu d’un exposé
dans un symposium. Un symposium pourrait aussi reprendre à 13 h plutôt qu’à 13 h 30 après le dîner. L’organisation de
la journée, dans un symposium, est typiquement annoncée au tout début de l’évènement à 8 h 30. »
SV1.1 Symposium: R.A.I. (réponse à intervention)
AM  8 h 30 à 11 h 30 (partie 1)
Les fonctions de l’évaluation dans la mise en œuvre du modèle de la réponse à
l’intervention en lecture-écriture
Description générale du symposium
Alain Desrochers, Université d’Ottawa
Marielle Bonneau, Commission scolaire des Bois-Francs
Le modèle de la réponse à l’intervention en lecture-écriture constitue une approche préventive aux difficultés
d’apprentissage scolaires. Pour prévenir les difficultés d’apprentissage chez les élèves, les intervenants dans le milieu
scolaire doivent disposer d’un portrait juste du niveau de développement des habiletés chez chaque élève. Pour dresser
ce portrait, on fait typiquement appel à des procédés d’évaluation. Dans ce symposium nous abordons trois fonctions de
l’évaluation : le dépistage des élèves à risque de difficultés d’apprentissage ou des élèves déjà en difficulté ; le pistage des
progrès effectués par les élèves à qui on offre une intervention supplémentaire et ciblée ; et l’évaluation orthopédagogique
approfondie des forces et des faiblesses des élèves en difficulté. Nous décrivons en détail chaque fonction, des outils en
français pour les actualiser et des outils informatisés pour dresser un portrait de classe. Les exposés sont suivis d’une
période d’échange avec l’auditoire.
Introduction aux fonctions de l’évaluation dans le modèle de la réponse à intervention
Alain Desrochers, Université d’Ottawa
L’objectif principal de cet exposé est de décrire brièvement trois fonctions de l’évaluation dans la mise en œuvre du modèle
de réponse à l’intervention : le dépistage, le pistage et l’évaluation approfondie des difficultés d’apprentissage. Nous
commençons par décrire les fondements d’une opération de dépistage des élèves à risque ou déjà en difficulté. Dans ce
modèle, les élèves jugés à risque ou en difficulté reçoivent l’appui d’une intervention supplémentaire et ciblée. Pour vérifier
l’impact réel de cette intervention supplémentaire, on piste les progrès effectués par chaque élève par rapport à une cible
d’apprentissage. Lorsque l’intervention supplémentaire n’a pas l’impact prévu, il peut être utile de dégager un portrait plus
large et plus détaillé des forces et des faiblesses de l’élève à l’aide d’une évaluation approfondie. Nous illustrons chacune
de ces fonctions de l’évaluation à l’aide d’exemples concrets.
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Élaboration d’une instrumentation pour le dépistage des élèves à risque de difficulté en lecture au
préscolaire et au primaire
Marielle Bonneau, Commission scolaire des Bois-Francs
Plusieurs travaux scientifiques sur les habiletés préalables à l’apprentissage de la lecture (Melby-Lervåg et coll. 2012)
montrent qu’il existe un lien étroit entre le niveau de conscience phonémique atteint à la maternelle et la facilité avec laquelle
les élèves apprennent à lire en 1re année du primaire. Les élèves ayant un faible niveau de conscience phonémique sont
particulièrement à risque d’éprouver des difficultés sévères dans l’apprentissage de la lecture au primaire. L’objectif du
présent exposé est de décrire deux collections d’épreuves, l’une servant à mesurer la conscience phonémique à la
maternelle et l’autre la fluidité en lecture au primaire, leurs propriétés psychométriques et leur application dans le dépistage
des élèves à risque de difficultés dans l’apprentissage de la lecture. Nous commentons aussi le transfert des connaissances
scientifiques chez les orthopédagogues et les enseignants qui ont participé à ce projet ainsi que l’avancement de
l’implantation du modèle de réponse à l’intervention.
PAUSE-CAFÉ 10 H 00 – 10 H 15
Un moment parfait pour aller voir nos exposants !
Deux outils conçus pour dresser un portrait de la progression des apprentissages en lecture au primaire
Marie-Hélène Morneau, Commission scolaire de la Côte du Sud
Emmanuelle Frenette, Commission scolaire de la Côte du Sud
La mise en œuvre du modèle RAI et des communautés de pratique nous a conduites à élaborer deux outils pour compiler,
pour représenter graphiquement et pour analyser les données liées à l’identification visuelle des mots ou à la fluidité de la
lecture orale. L’objectif de cet exposé est double. Nous présentons d’abord « Le Classeur », un outil complémentaire aux
épreuves de fluidité en lecture de la Commission scolaire des Bois-Francs (2014) qui facilite la saisie des données et
l’élaboration d’un portrait de classe à l’aide d’un code de couleurs. Ensuite, nous décrivons « L’évaluation pas-à-pas », un
outil qui sert à compiler les résultats liés aux premiers apprentissages de la lecture en 1re année. Ces deux outils fournissent
un support pour observer les progrès des élèves et pour dépister ceux qui sont à risque de difficultés sévères en lecture et
qui nécessitent un soutien ponctuel.
L’élaboration d’une trousse de dépistage des élèves à risque de difficultés en lecture à l’intention des
enseignants
Karine Lemieux, Commission scolaire des Trois-Lacs
Nathalie Roulier, Commission scolaire des Trois-Lacs
La Commission scolaire des Trois-Lacs s’est engagée dans l’implantation du modèle de réponse à l’intervention dans
plusieurs écoles. Comme il s’agit d’un modèle centré sur la prévention des difficultés d’apprentissage, une des opérations
prévues consiste à identifier, dès que possible, les élèves à risque de difficultés en langage écrit. Notre exposé portera sur
le cheminement ayant mené à l’élaboration des épreuves pour suivre les progrès des élèves consécutivement à un
enseignement collectif en classe ordinaire. Nous présenterons donc les épreuves retenues ainsi que le cadre normatif des
outils développés pour les élèves du préscolaire et du 1er cycle du primaire.
PAUSE-REPAS 11 H 30 – 13 H 00
Un moment parfait pour aller voir nos exposants !
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SV1.2 Symposium: R.A.I.
PM  13 h 00 à 17 h 00 (partie 2)
L’élaboration d’un système informatisé pour faciliter la gestion des données et augmenter la
collaboration au sein des équipes-école
Sylvie Nardone, Commission scolaire de Laval
L’implantation de la réponse à l’intervention dans un modèle à trois niveaux nécessite une collaboration importante entre
chacun des intervenants de l’équipe-école (direction, enseignants et enseignants en orthopédagogie). Pour relever ce défi,
la CSDL a développé l’outil informatisé CIBLE : collaborer pour intervenir sur les besoins en littératie des élèves. Celui-ci
facilite la consignation, la visualisation et l’analyse des données en équipe. Dans cet atelier, nous présenterons les
différents rapports générés à partir des indicateurs ciblés en lecture et la structure des rencontres collaboratives. Ces
rencontres d’équipe permettent de cibler les besoins des élèves en lecture, de développer un sentiment de responsabilité
partagé et d’offrir un enseignement efficace et organisé basé sur l’analyse des données recueillies.
Le pistage des progrès des élèves pris en charge dans une intervention supplémentaire et ciblée
Line Laplante, Université du Québec à Montréal
Le modèle à trois paliers d’intervention vise la prévention des difficultés d’apprentissage, notamment, de la lecture et de
l’écriture. Pour atteindre ce but, on propose d’intensifier progressivement les interventions pour les élèves dont les progrès
sont insuffisants afin de combler l’écart qui les sépare de leurs pairs. Les interventions du palier 2 sont à cheval entre les
interventions pédagogiques du palier 1, dispensées par l’enseignante, et les interventions orthopédagogiques du palier 3,
dispensées par l’orthopédagogue. L’objectif du présent exposé est de préciser les caractéristiques essentielles des
interventions au palier 2 et celles des outils d’évaluation recommandés pour pister les progrès des élèves à ce palier. Les
concepts que nous évoquons sont illustrés à l’aide de données issues d’études réalisées auprès d’élèves québécois.
PAUSE-CAFÉ 14 H 30 - 14H 45
Un moment parfait pour aller voir nos exposants !
La construction d’une trousse pour l’évaluation des élèves qui n’atteignent pas les cibles prévues dans
une intervention supplémentaire en lecture-écriture
Alain Desrochers, Université d’Ottawa
Plusieurs raisons peuvent expliquer l’absence de progrès chez un élève pris en charge dans une intervention
supplémentaire en lecture-écriture. Sa conception ou son exécution peut être inadéquate ou la situation de l’élève peut être
plus complexe qu’un retard dans le développement d’une seule habileté. Il est alors utile de dresser un portrait plus large
et plus détaillé des habiletés spécifiques et non spécifiques à la lecture-écriture. Dans cet exposé, nous décrivons les
éléments que devrait réunir une trousse conçue pour l’évaluation approfondie des élèves qui présentent des difficultés
persistantes en lecture-écriture. Ces éléments comprennent un modèle d’apprentissage, la transposition des concepts
d’apprentissage dans une collection d’épreuves qui permettent d’observer le comportement de l’élève systématiquement,
un modèle de mesure qui permet de documenter les caractéristiques éducométriques des épreuves de la trousse et un
cadre de référence normatif pour estimer le degré de sévérité des difficultés d’un élève.
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SV2.1 Symposium : Premières Nations
AM  8 h 30 à 11 h 30 (partie 1)
Les défis et les solutions associés à l’éducation chez les Premiers Peuples
Description générale du symposium
Marco Bacon, Centre des Premières Nations Nikanite, Université du Québec à Chicoutimi
De nos jours, on trouve des élèves autochtones dans les écoles des communautés ainsi que dans celles du réseau public
au Québec ; de plus, les équipes-écoles sont souvent constituées d’intervenants autochtones et non autochtones.
Les contacts interculturels font donc partie du quotidien d’un grand nombre d’élèves des Premiers Peuples. L’objectif de
ce symposium est de soulever des questions fondamentales relativement à l’impact de la mixité culturelle sur l’atteinte de
la réussite scolaire chez les jeunes autochtones. Qu’est-ce que les intervenants en éducation doivent savoir ou faire pour
bien réaliser leur travail auprès de ces élèves ? Comment prendre en compte la mixité culturelle dans la gestion des
établissements scolaires ? Quels types d’aménagements faut-il prévoir pour optimiser la qualité des services et, du même
coup, pour favoriser la réussite scolaire des élèves autochtones ? Les conférenciers sont invités à préciser les défis que
pose l’éducation autochtone et à offrir des pistes de solutions pour améliorer la préparation des intervenants auprès des
élèves des Premiers Peuples.
Intervenir auprès des jeunes des Premiers Peuples : de la sensibilité culturelle à la compétence
interculturelle
Roberto Gauthier, Centre d’études universitaires de l’est de la Côte-Nord, Université du Québec à Chicoutimi
L’intervenant non autochtone qui désire intervenir de façon optimale auprès des jeunes des Premiers Peuples doit
nécessairement s’inscrire dans une démarche de nature anthropologique. Sans être un expert du domaine, il doit tout de
même se montrer apte à la décentration culturelle et ainsi contrer l’ethnocentrisme spontané et légitime en situation
interculturelle. Il doit du même coup s’intéresser à la culture de l’autre : connaitre l’histoire culturelle et personnelle
de l’apprenant auquel il s’adresse. En continuité du processus de décentration, il doit se familiariser aux défis de la
problématique de la discontinuité culturelle vécue par le groupe minoritaire. En contrepartie, tout en étant sensible, il doit
savoir établir un équilibre entre la souplesse nécessaire d’intégration culturelle et la rigueur exigée de l’apprentissage
institutionnalisé. Les actions institutionnelles récentes visent d’ailleurs l’établissement de cet équilibre : elles développent
des mécanismes visant l’intercompréhension des uns et des autres, pour que des compromis soient possibles. Enfin, les
intervenants doivent aussi savoir réagir au phénomène du racisme inversé pour éviter qu’une situation irréconciliable
s’instaure entre l’intervenant et l’apprenant.
PAUSE-CAFÉ 10 H 00 – 10 H 30
Un moment parfait pour aller voir nos exposants !
Les défis de la collaboration des différents intervenants dans les établissements scolaires situés au
sein de communautés autochtones
Émilie Deschênes, Université de Sherbrooke
Les intervenants scolaires désirant vivre et travailler au sein de communautés autochtones s’exposent à de nombreux
défis. En plus de devoir jongler quotidiennement avec des problèmes sociaux, psychologiques et économiques vécus par
certains membres des communautés, avec l’éloignement géographique et l’isolement social, l’adaptation à la culture et aux
conceptions parfois différentes du travail ne permet pas toujours leur plein épanouissement professionnel. Dans ce
contexte, il est essentiel de bien outiller les différents intervenants, afin de leur permettre de trouver rapidement un équilibre
personnel et professionnel. Cet équilibre dépend en partie de leur adaptation au milieu et de leur capacité à bâtir des
relations constructives avec la communauté et l’école. Nous proposons de discuter de dimensions impliquées dans la
construction de ces relations qui permettent une dynamique de collaboration entre les divers intervenants. Ces dimensions
principales que nous suggérons d’aborder sont historiques (pensionnats, génocide culturel), culturelles et ethnoculturelles
(valeurs, croyances, visions de l’éducation et de la gestion), communautaires (enjeux socioéconomiques, généalogiques,
éthiques) et organisationnelles (composition de l’équipe, diversités linguistiques, sociales et ethniques, gouvernance,
systèmes de pilotage, travail d’équipe, imputabilité).
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PAUSE-REPAS 12 H 00 – 13 H 00
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SV2.2 Symposium : Premières Nations
PM  13 h 00 à 17 h 00 (partie 2)
Comprendre l’enfant innu pour mieux soutenir sa réussite scolaire
Marie-Eve Vollant, Institut Tshakapesh
Depuis son inauguration en 1978, l’Institut Tshakapesh ne cesse d’évoluer. De la mise sur pied d’un Conseil des ainés à
la création d’outils pédagogiques, en passant par la formation, la publication de livres, le soutien aux artistes et
l’interprétation de la culture innue, l’Institut Tshakapesh contribue à la transmission des savoirs d’une génération à l’autre.
Au fil des années, les différents spécialistes de l’Institut (psychologue, neuropsychologue, orthophoniste, ergothérapeute,
orthopédagogue et psychoéducateur) ont étudié les caractéristiques particulières des élèves innus dont il faut tenir compte
en intervention, en enseignement ou lors des séances d’évaluation : par exemple, une préférence pour un traitement de
l’information simultané plutôt que séquentiel, non verbal plutôt que verbal, kinesthésique plutôt que logicomathématique.
Étant donné que les tests standardisés auprès des élèves non autochtones ne sont pas validés auprès de la clientèle
autochtone, leur utilisation entraine beaucoup de controverse, car un nombre considérable d’enfants pourraient être
diagnostiqués à tort comme étant dyslexiques, déficients intellectuels, etc. Les résultats aux tests doivent être interprétés
avec prudence et en fonction d’un ensemble d’informations. Il est donc primordial pour les personnes désirant travailler au
sein des communautés autochtones d’avoir un portrait juste de leurs élèves (dimensions affectives, sociales, familiales,
etc.), mais aussi de la communauté (historique, services disponibles, etc.). Il faut aussi tenir compte des interactions de
l’élève avec son environnement (facteurs de risque opposés à facteurs de protection). Avec les pensionnats indiens, la loi
sur les Indiens, la création des « réserves », on a observé une perte considérable sur les plans de la langue et la culture
innues. Il faut désormais miser sur une réappropriation identitaire en intégrant de plus en plus d’éléments culturels dans
l’enseignement ou l’intervention auprès des jeunes.
PAUSE-CAFÉ 14 H 15 – 14 H 30
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L’évaluation et l’intervention en orthophonie en contexte autochtone bilingue
Hélène Bodson, Clinique interdisciplinaire pour la communication SENC (CLIC)
Les enfants ayant des difficultés d’apprentissage ou de communication dans les communautés autochtones bénéficient
rarement d’un suivi après une évaluation professionnelle. De plus, la prise en compte de facteurs uniques à chaque
communauté est essentielle à la réalisation d’une évaluation valide et à une prise en charge efficace. Pour favoriser le
succès scolaire des jeunes, notre équipe a élaboré un modèle de service caractérisé par une sensibilisation des
intervenants au contexte particulier des communautés autochtones, car nos intervenants doivent être conscients de
l’influence des variables culturelles, linguistiques et sociales sur les résultats de l’évaluation. L’intervention inclut des visites
en personne, des suivis par télé-orthophonie et une collaboration étroite avec les intervenants scolaires caractérisée par
un soutien aux intervenants ainsi qu’un arrimage des objectifs. Pour appuyer la coordination du projet, des formations sont
offertes aux intervenants dans le milieu scolaire et aux parents pour les outiller au quotidien. Le modèle proposé est
actuellement à l’essai dans une communauté autochtone.
SV3.1 Symposium : Gestion de classe
AM  8 h 30 à 11 h 30 (partie 1)
La gestion de classe dans une approche inclusive
Description générale du symposium
Guy Aublet, Conseiller pédagogique, Commission scolaire Marie-Victorin et Université de Sherbrooke
Le concept de l’inclusion scolaire repose en grande partie sur l’ouverture à la diversité et fait référence à des valeurs telles
que l’équité, l’égalité et la justice. En d’autres mots, cela signifie que tout élève, quel qu’il soit, a sa place dans la classe
ordinaire. Nous pouvons donc considérer que l’inclusion s’oppose à l’exclusion et se distingue de l’intégration qui elle
présuppose que l’on tente de réintégrer un élève déjà exclu de la classe ordinaire. Il va de soi que la pédagogie inclusive
nécessitera de la part des enseignants qu’ils s’inscrivent dans une démarche de différenciation pédagogique dans le but
de soutenir un peu ou beaucoup les élèves en classe ordinaire. Le but de notre symposium vise justement à proposer des
avenues et des façons de faire pour assurer le soutien des élèves, tout en maintenant un climat de classe propice à
l’apprentissage. De plus, au cours de cette journée thématique, nous présenterons les conditions gagnantes à mettre en
place, autant pour les intervenants directs que les gestionnaires, pour assurer la réussite d’une telle transition.
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L’inclusion scolaire au bénéfice de tous
Sylvie Trudeau, Spécialiste en science d l'éducation, Direction de l'adaptation scolaire et des services éducatifs complémentaires,
Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur
Le programme de formation de l’école québécoise fournit aux enseignants l’information sur les compétences à faire
développer chez les élèves qui leur sont confiés. Dans une perspective d’inclusion scolaire, l’enseignement universel est
au cœur des pratiques en classe. Au quotidien, la différenciation pédagogique prend ainsi différentes formes pour permettre
d’ajuster le travail de l’élève au bon moment en fonction de ses besoins. Ainsi, tous les élèves bénéficient à un moment ou
un autre d’ajustements de différents niveaux visant à les placer dans des conditions optimales de développement des
compétences. Des travaux sont réalisés actuellement au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur pour
soutenir cette perspective d’une société inclusive au bénéfice de tous. Dans le cadre de ces travaux, les besoins des
différents milieux sont pris en compte. L’état de ces travaux sera présenté lors de ce symposium.
PAUSE-CAFÉ 10 H 00 – 10 H 30
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Le rôle de la direction d’école dans l’inclusion scolaire : comment peut-elle affirmer un leadership pour
le soutien des élèves en difficultés et leur inclusion ?
Éric Morisset, Professeur adjoint, Département d’administration et fondements de l’éducation, Faculté des sciences de l'éducation,
Université de Montréal
La direction influence le changement de pratiques pédagogiques des enseignants de son école et particulièrement les
pratiques auprès de la clientèle d’élèves en difficultés. Plusieurs recherches affirment l’importance du leadership pour
l’amélioration de la réussite de tous les élèves. La conférence portera sur les actions concrètes à réaliser par les directions
d’établissement afin de soutenir l’équipe-école dans l’inclusion des élèves nécessitant des besoins particuliers. Ces actions
éducatives et pédagogiques permettent aux directions d’actualiser et d’affirmer un leadership efficace pour l’amélioration
de l’école.
PAUSE-REPAS 12 H 00 – 13 H 30
Un moment parfait pour aller voir nos exposants !
SV3.1 Symposium : Gestion de classe
PM  13 h 30 à 17 h 00 (partie 2)
Atteindre l’équilibre entre soutien émotionnel et soutien pédagogique pour une approche inclusive
Anne Lessard, Ph. D., Titulaire de la Chaire de recherche de la CSRS sur l'engagement, la persévérance et la réussite des élèves,
Professeure titulaire Département d'études en adaptation scolaire et sociale, Faculté d'éducation Université de Sherbrooke
Dans une étude voulant documenter les liens entre les pratiques pédagogiques des enseignants et l’engagement des
élèves, 45 enseignants ont été observés en interaction avec leurs élèves en classe, au secondaire. Les observations
captées par vidéoscopie ont été analysées en utilisant l’outil le Classroom Assessement Scoring System (CLASS, Pianta,
Hamre et Mintz, 2012). En considérant l’inclusion d’élèves ayant des difficultés d’apprentissage ou d’adaptation, les
résultats démontrent des liens étroits entre les soutiens émotionnel et pédagogique et l’engagement des élèves. Plus
précisément, la sensibilité de l’enseignant et son respect du point de vue de l’adolescent sont des dimensions du soutien
émotionnel qui contribueraient à favoriser l’engagement de ces élèves. Par ailleurs, le développement de stratégies
d’enseignement visant l’analyse et la résolution de problème de même que le dialogue pédagogique sont deux dimensions
qui favoriseraient aussi l’engagement accru des élèves. La démarche d’accompagnement des enseignants, dans le temps
(un an ou plus), sera décrite et des précisions seront apportées par rapport aux techniques d’accompagnement et aux
retombées chez les enseignants et leurs élèves.
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PAUSE-CAFÉ 15 H 00 – 15 H 30
Un moment parfait pour aller voir nos exposants !
Adapter l’enseignement n’est pas simple : regard sur des pratiques prometteuses
Mélanie Paré, Professeure adjointe, département de psychopédagogie et d’andragogie, Université de Montréal, Chercheuse régulière
au Laboratoire international d’inclusion scolaire (LISIS)
L’ensemble du milieu scolaire s’entend pour affirmer que la mise en œuvre de la différenciation pédagogique est complexe,
et parfois, impossible. L’objectif de cette présentation est d’approfondir certaines connaissances des participants quant à
la démarche de différenciation pédagogique pour des groupes hétérogènes incluant des élèves qui ont des troubles
d’apprentissage. Les participants seront d’abord informés des résultats de recherches canadiennes récentes sur la
différenciation pédagogique telle que mise en œuvre par des enseignants expérimentés du primaire. Des démarches et
des outils de travail seront décrits et présentés à l’aide de capsules vidéo. Enfin, on demandera aux participants d’identifier
des éléments communs de ces pratiques qui sont susceptibles de créer une ambiance inclusive dans une classe. Les
échanges mèneront les participants à identifier des actions qu’ils souhaitent soutenir dans leurs milieux en ouvrant leurs
collaborations habituelles pour vivre collectivement ce processus d’inclusion scolaire de manière stimulante et réaliste.
Aussi, une conférencière surprise ce joindra à ce symposium, encore un peu de patience pour
découvrir l’identité de notre vedette-mystère…
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