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la philosophie politique. A l’origine, Montesquieu se décrivait comme juriste et non
comme philosophe. Les problèmes de la philosophie politique lui sont donnés par la
vie en société. Son objet est l’homme non pas comme u être mais comme un animal
politique.
2nd écueil. Voie dans la philosophie politique une simple mise en forme des idées
politiques.
L’originalité de la philosophie politique est ce rapport absolument nécessaire mais en même
temps infiniment problématique entre les opinions et les circonstances réelles de la vie
politique. Le problème de la philosophie politique est la tension permanente entre le
philosophe politique et la société. Cette tension est enrichissante mais aussi mortifère.
L’exemple même en est Socrate. A donner des leçons à tout me monde, il a été condamné à
mort. Arendt appelle donc à une nouvelle philosophie avant Socrate pour éviter cette tension.
Arendt essayait de résoudre la tension entre philosophie et philosophie politique par un
voyage dans le temps qui remontrait avant la mort de Socrate. En opposition à cette vision,
Strauss, bien qu’issu du même milieu intellectuel pense qu’i faut revenir aux antiques parce
que la philosophie moderne a échoué. Plan de cours qui oppose une philosophie classique à
une philosophie moderne. Vision manichéenne entre ces deux philosophies. Ferry pense qu’il
faut relire les modernes et corriger les erreurs de la modernité. La position du prof n’est pas
encore arrêtée même s’il retient l’opposition de Strauss.
Opposition entre philosophie classique et moderne. Vraie rupture dans la pensée à la sortie du
moyen Age qui a signé la naissance de la philosophie politique moderne. On peut avec
Strauss l’adapté à Machiavel. Cela tendrai à faire naitre la modernité de la philosophie
politique (Machiavel) serait antérieure à la philosophie moderne tout court (Descartes).
Philosophie politique classique. Il y a en apparence une unanimité. Mais elle cache un vrai
débat en -450, débat qui oppose Socrate avec les sophistes. L’enjeu est de savoir si la
politique est un art ou une technique. Les sophistes répondaient que c’était une technique. La
politique s’apprend. Le but est de gagner. La part du beau, du bien, du vrai et insignifiante. Ce
qui compte est de convaincre. Ce qui est important c’est l’homme. L’homme est la mesure de
toute chose.
A côté de cas, une seconde Ecole, l’Ecole socratique, s’oppose. Socrate considère que la
politique n’est pas une technique, c’est un art. On l’apprend peut être mais on ne l’apprend
pas comme les sophistes apprenaient la technique (bien parler, rhétorique). Socrate n’enseigne
pas une technique pour séduire et tromper. Il enseigne à ce que chaque personne trouve par
elle-même, par les questions qu’on lui pose, le chemin du vrai du beau et du bien, le chemin
de la vérité. Il fait du beau, du bien et du vrai, le point cardinal de la vie politique. L’Ecole
sophistique était de loin la plus forte. On décrivait ainsi Socrate comme quelqu’un
d’insignifiant. La maïeutique : on fait accoucher la vérité. Socrate remet moins l’homme au
cœur de la politique. Il s’intéresse à l’homme mais en philosophie politique, il considère que
ce n’est pas l’homme (le mot individu est moderne) qui va être la mesure de toute chose. Le
beau, le bien et le vrai vont pouvoir se réaliser par des synergies qui se réalisent dans la Cité.
En politique, cette recherche ne peut se faire qu’au travers de la cité. Sinon on réveille des
égoïsmes (un tel va vouloir le pouvoir pour lui). Quand on étudie la philosophie politique
classique, on a l’impression d’un silence assourdissant de la part des sophistes. Ce n’est pas
un débat énorme. Les socratiques ont fini par gagner malgré la mort de Socrate. Mais ce n’est
qu’un échec dans la vie de Socrate. Grâce à Platon qui fait l’apologie de Socrate, ils ont fini
par gagner. On connait Socrate mais peu les noms des sophistes. Mais l’idée que la scène de
la philosophie politique classique a été un combat entre ces deux conceptions.
La philosophie politique moderne. Les enjeux sont radicalement différents. Mais on peut voir
des similitudes avec le premier débat. La modernité scientifique. L’homme va finir par
comprendre tous les phénomènes de l’univers et les maitriser et ce par le progrès.
En philosophie politique, les enjeux de la modernité sont
Le fait de comprendre l’humanité de l’homme comme la faculté de se détacher de
toute appartenance et de focaliser sur l’individu. (l’originalité de Hobbes et de Locke