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N O T R E S I T E W E B : w w w . t r e s o r . e c o n o m i e . g o u v . f r / p a y s / a u t r i c h e
Veille mensuelle sur la
situation économique et
financière de lAutriche
novembre 2016
© DG Trésor
Une croissance stable malgré un commerce extérieur en berne
L’économie du pays alpin, soutenue par la consommation intérieure et le tourisme, a cru de 0,4 % entre juin et
septembre par rapport au deuxième trimestre 2016, selon les chiffres publiés par l’institut de conjoncture Wifo
(Österreichisches Institut für Wirtschaftsforschung).
Autant la consommation des ménages que la demande intérieure ont largement contribué à cette bonne
performance, ce qui conduit les prévisionnistes à rester confiants pour l’ensemble de l’année 2016, après un
premier trimestre à +0,4 % et un deuxième à +0,3 %.
Pendant les deux premiers trimestres 2016, la croissance était principalement portée par la consommation des
ménages, renforcée grâce aux effets positifs de la réforme fiscale. Le troisième trimestre s’est distingué par une
reprise des investissements des entreprises dans l’outil productif (machines et engins). La construction qui avait
retrouvé un certain dynamisme depuis le début de l’année (resp. +0,8 % et +0,7%) a légèrement fléchi au cours
du troisième trimestre 2016 (+0,3 %). Globalement, la formation brute de capital fixe a connu entre juin et
septembre une croissance de 0,7 %, après +1,2 % au deuxième trimestre 2016. La production manufacturière s’est
inscrite à la hausse de 0,4 %, après +0,5 % au premier et +0,2 % au deuxième trimestre. Le tourisme s’est avéré
particulièrement porteur avec une croissance de 0,8 % au troisième trimestre 2016.
En revanche, le commerce extérieur se développe mollement. Les exportations ont stagné entre juin et septembre
avec un gain de +0,2 % malgré la bonne tenue des prestations de services. Les importations ont cru de 0,3 %. Au
final, le commerce extérieur n’apporte pas de contribution à la croissance.
Dans ses prévisions de novembre, la banque centrale OeNB (Österreichische Nationalbank) voit l’économie
autrichienne engagée sur une trajectoire de croissance stable, portée par les investissements et la consommation.
Elle fait le même constat que le Wifo en matière de commerce extérieur. La contre-performance des exportations
serait, selon ses experts, due en partie à la perte de dynamisme de la croissance dans les PECO, destinations
particulièrement importantes pour les exports autrichiens, mais également au résultat du référendum britannique
(Brexit) qui laisse planer des incertitudes sur les perspectives de croissance à moyen terme en Europe. Les
prévisions de l’OeNB pour la fin de l’année 2016 et le début 2017 font état d’une croissance de 0,4 % au quatrième
trimestre 2016 et de 0,5 % au premier trimestre 2017, soit une révision à la hausse de 0,1 point.
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Situation économique et financière 3
Evolution des indicateurs et prévisions
................................................................................................................ 3
Inflation : les prix ont augmenté de 1,3 % en octobre 3
La nouvelle loi de péréquation financière bridera la spéculation des collectivités 3
Le pays alpin a lancé son premier emprunt à 70 ans 3
Echanges
.......................................................................................................................................................... 4
Les exportations de la France vers l’Autriche sont en hausse de 5 % 4
L’Autriche n’a pas pu profiter de l’augmentation générale des investissements en Europe en 2015 4
Politique économique et sociale 5
Emploi
.............................................................................................................................................................. 5
Le marché du travail continue de se dégrader, l’Autriche occupe la 11ème place européenne 5
Le gouvernement abaisse les conditions d’octroi de la carte « Rot Weiss-Rot » 5
Tour d’horizon des négociations salariales 2016 6
Réformes structurelles
....................................................................................................................................... 7
La réglementation du commerce et de l’artisanat ne sera finalement pas réformée en profondeur 7
Questions sociales
.............................................................................................................................................. 7
Les pensionnés et retraités bénéficieront d’une prime de 100 EUR 7
Questions sectorielles 8
Services financiers
............................................................................................................................................. 8
La fusion avec la Raiffeisen Zentralbank pèserait sur les résultats de Raiffeisen Bank International 8
BAWAG-PSK visée par une plainte du ministre chargé de la protection du consommateur 8
Assurances Uniqa : la structure d’actionnariat changera d’ici la fin de l’année 8
Energie et environnement
.................................................................................................................................. 9
La consommation énergétique a augmenté de 3,0 % en 2015 9
E-Control poursuit sa lutte contre la scission de la zone de prix d’électricité Allemagne-Autriche 9
Industrie
........................................................................................................................................................... 9
Le groupe chinois de technologie électronique CETC érige à Graz son siège européen 9
OMV cède sa filiale britannique à un investisseur écossais 10
Transports
....................................................................................................................................................... 10
Aéroport de Klagenfurt : la Commission ordonne la récupération d'aides incompatibles auprès de Ryanair et de
TUIfly 10
Tourisme
......................................................................................................................................................... 10
Au premier semestre 2016, le tourisme a contribué à 5,8 Mrd EUR à l’excédent de la balance des opérations
courantes 10
Agriculture
...................................................................................................................................................... 11
La production fruitière en baisse d’un tiers en raison du gel 11
80 % des exploitants agricoles sont exonérés des cotisations sociales du 4ème trimestre, avancées par le ministère en
juin 11
Grippe aviaire : une exploitation de dindes touchée dans le Vorarlberg, un nouveau cas dans le Land de Salzbourg 12
Présence française 12
Atlantic annonce vouloir retirer Austria Email de la bourse de Vienne 12
Cofely, Proenergy et GDF Suez deviennent ENGIE Austria 12
Annexe 13
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Haut du document
Situation économique et financière
Evolution des indicateurs et prévisions
Inflation : les prix
ont augmenté de
1,3 % en octobre
Selon l’enquête réalisée par l’institut Statistik Austria, l’inflation des prix s’est élevée en
octobre à 1,3 %, après +0,9 % en septembre et +0,6 % en août. Contrairement aux premiers
mois de l’année, la tendance déjà engagée en septembre s’est poursuivie : l’évolution des
prix des carburants ne permet plus d’amoindrir la hausse globale des prix mais y participe
modérément. En revanche, les prestations de services, principalement dans la gastronomie et
l’hôtellerie, continuent de peser lourdement dans l’inflation. La gastronomie a vu ses prix
s’envoler de +3,2 %, l’hôtellerie de +3,7 %. Sans ces prestations, l’inflation restera contenue
à 1,0 %. Les prix relatifs au logement ont augmenté modérément de 1,3 %, tirés par les loyers
(+3,7 %). En contrepartie, les frais d’entretien de l’immobilier et de réparations n’ont évolué
que de +0,9 %. Le prix du fuel domestique a reculé de 2,7 % (septembre : -8,8 %), annulant
la sensible augmentation des prix des autres sources d’énergie (chauffage urbain : +1,2 %,
électricité : +1,5 %). L’alimentation a vu ses prix afficher une hausse de 1,1 % en glissement
annuel, portée par les produits carnés (+1,6 %), céréaliers (+1,8 %), les fruits et légumes
(+3,0 %). Les boissons alcoolisées voient leurs prix augmenter de 4,0 %. Les prix des
transports n’ont que peu évolué à +0,4 %, même si les réparations automobiles ont augmenté
de 3,6 % et les billets d’avion à l’international reculent de 11,1 %.
La nouvelle loi de
péréquation
financière
bridera la
spéculation des
collectivités
Dans un effort d’augmenter l’efficience des relations entre collectivités territoriales, après
plus de 18 mois de négociations, l’Etat fédéral (Bund), les régions (Länder) et les communes
(Gemeinden) ont finalement trouvé un accord début novembre pour une nouvelle loi de
péréquation financière (Finanzausgleich). Alors que la loi précédente était en vigueur depuis
2008, celle-ci entrera en vigueur le 1er janvier 2017 pour une période de cinq ans. La nouvelle
péréquation porte sur la redistribution d’environ 80 Mrd EUR. Par rapport à celle adoptée en
2008, elle prévoit d’augmenter la part des Länder et des communes de 300 MEUR par an
ainsi que 125 MEUR supplémentaires par an, dédiés à l’intégration des réfugiés. Dans le
cadre du contrat, il a été convenu que les garanties émises par le Bund et les Länder seront
limitées à 175 % des recettes à partir de 2018. Pour les communes cette limite s’élèvera à
75 %. Cette décision découle de la crise en Carinthie en liaison avec l’ancienne banque Hypo
Alpe-Adria. De plus, la nouvelle péréquation financière fait maintenant état de l’interdiction
faite aux collectivités locales d’effectuer des spéculations financières. L’Autriche tire ainsi
les leçons des scandales financiers à Salzbourg (début 2013 : opérations hautement
spéculatives sur devises et taux du Land de Salzbourg pour une valeur totale de
1,8 Mrd EUR) et de Haute-Autriche (en 2013, opération de swap déficitaire de la ville de
Linz dont les coûts ont atteint 520 MEUR).
Le pays alpin a
lancé son premier
emprunt à 70 ans
La politique d’achat d’emprunts d’Etat menée par la Banque centrale européenne (BCE)
depuis mars 2015 pousse les gouvernements à allonger la durée de vie moyenne de leur dette.
Ainsi, pour la première fois dans l’histoire, l’Autriche a lancé un emprunt obligataire à
70 ans. Pour effectuer ce placement de 2 Mrd EUR (sursouscrit à hauteur de 8 Mrd EUR),
l’agence de financement de l’Etat (ÖBFA, Österreichische Bundesfinanzierungsagentur) a
fait appel à Barclays, Goldman Sachs, HSBC, Nomura et Raiffeisenbank International. Le
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coupon de ces obligations qui arriveront à échéance en novembre 2086 s’élève à 1,5 %. Sur
le marché secondaire, l’Autriche bénéficie de taux négatifs sur toutes les maturités jusqu’à
huit ans. Seuls le Mexique (1 Mrd GBP), l’Irlande (100 MEUR) et la Belgique (100 MEUR)
ont émis des emprunts à une plus longue durée (100 ans). En 2015, la durée de vie moyenne
de la nouvelle dette émise par l’Autriche dans l’année s’est élevée à huit ans, le rendement
moyen atteignant 0,49 %. Sur l’ensemble du stock, la maturité moyenne a atteint 8,39 % fin
2015, le taux moyen d’intérêt frôlant les 3 %.
Par ailleurs, le ministère des Finances vient de déposer au Parlement un projet d’amendement
visant à relever la limite de durée, fixée jusqu’ici à 70 ans, à 100 ans, afin de pouvoir , le cas
échéant, profiter des taux d’intérêt particulièrement bas actuellement.
Echanges
Les exportations
de la France vers
l’Autriche sont en
hausse de 5 %
Selon les Douanes françaises, les exportations françaises vers le pays alpin ont augmenté de
5 % au cours des neuf premiers mois 2016 à 2,7 Mrd EUR. Ce succès est notamment à
l’augmentation des exportations de matériels de transport et des produits métallurgiques et
métalliques à 580 MEUR (+8,0 %) et 319 MEUR (+16,1 %) respectivement. Les
importations en provenance de l’Autriche progressent de 1,3 % à 3,4 Mrd EUR. Notre déficit
s’améliore de 89 MEUR pour atteindre -614 MEUR, le poste le plus déficitaire étant les
machines industrielles et agricoles (-298 MEUR). On note un solde positif de 208 MEUR
pour les matériels de transport.
L’Autriche n’a
pas pu profiter de
l’augmentation
générale des
investissements
en Europe en
2015
Après le mouvement de consolidation en 2014 (lié à la restructuration du secteur bancaire)
qui avait vu les flux sortants de l’Autriche plonger dans le négatif (-547 MEUR), les
investissements à l’étranger ont atteint 8,57 Mrd en 2015. Un tiers des investissements est
constitué par des bénéfices réinvestis et plus de 2 Mrd EUR se présentent sous forme d’apport
de capital aux filiales en Europe du Sud-Est pour couvrir leurs pertes. Ainsi s’explique que
la première destination des IDE autrichiens est la Roumanie devant la Suisse et l’Italie. Selon
la banque centrale d’Autriche (OeNB, Österreichische Nationalbank), l’augmentation des
investissements en Roumanie à hauteur de 1,3 Mrd EUR se présente notamment sous la
forme d’un apport de capital pour réaliser la vente de la banque populaire Volksbank
Romania à la Banca Transilvania. De plus, Bank Austria a augmenté sa participation à
UniCredit Tiriac Bank de 50,6 % à 95,6 %. Pourtant, en vue du transfert des activités en
Europe de l’Est de Bank Austria vers sa maison-mère italienne, le groupe Unicredit, au
30 septembre 2016, cet investissement ne sera pas durable. Le stock des investissements
autrichiens à l’étranger a atteint 186,6 Mrd EUR en 2015 (2014 : 176,6 Mrd EUR) dont
122,8 Mrd EUR pour l’UE28.
S’agissant des flux entrants, l’Autriche n’a pas pu profiter de l’augmentation générale des
investissements en Europe et dans le monde entier. Les flux entrants se sont limités à
2,6 Mrd EUR soit un taux de croissance de 2,4 % par rapport au stock des IDE de
150,8 Mrd EUR, tandis que le taux de croissance mondial a atteint 6,5 %. L’OeNB déplore
ce manque d’investissements et demande de renforcer l’attractivité du pays et d’alléger la
bureaucratie. Les investissements réalisés se présentent quasi-exclusivement sous forme de
bénéfices réinvestis. L’investisseur le plus important a été l’Allemagne (2,9 Mrd EUR soit
plus que le total des investissements) qui en 2014 avait enregistré un sinvestissement à
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hauteur de -1,4 Mrd EUR. Elle est suivie par le Luxembourg (1,05 Mrd EUR) et la Russie
(1,04 Mrd EUR) qui malgré les sanctions a réussi à garder sa troisième position. Le stock
entrant a atteint 150,8 Mrd EUR en 2015 (2014 : 144,8) dont 80,8 Mrd EUR en provenance
de l’UE.
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Politique économique et sociale
Emploi
Le marché du
travail continue
de se dégrader,
l’Autriche occupe
la 11ème place
européenne
En raison des flux constants de main d’œuvre en provenance des PECO et d’une croissance
qui peine à retrouver sa vigueur, les conditions sur le marché du travail autrichien continuent
de se dégrader. Le chômage a atteint en septembre le taux de 6,3 %, en augmentation de
0,1 point par rapport à août 2016 et de 0,6 point en glissement annuel. L’Autriche occupe
désormais la 11ème place, dépassée par la République tchèque (3,9 %), l’Allemagne (4,2 %),
Malte (4,8 %), la Grande-Bretagne (4,9 %), la Hongrie (5,1 %), les Pays-Bas (5,7 %), la
Pologne (5,9 %), la Roumanie (6,0 %), le Danemark et le Luxembourg (6,2 %). Quant aux
jeunes, la situation semble moins alarmante mais reste préoccupante puisque l’Autriche
occupe la 5ème place avec un taux de chômage à 11,7 %. Toutefois, il convient de rappeler
que, selon l’institut européen eurostat, ce taux s’élevait à 11,0 % en juin 2016 et à 11,3 %
en juillet 2016. Ces récentes évolutions - pour mémoire, l’Autriche faisait en aout 2011 figure
de meilleur élève européen avec un chômage à 4,0 % - laissent les experts de l’institut de
conjoncture Wifo (Österreichisches Institut für Wirtschaftsforschung) présager d’une
poursuite de la dégradation du marché de l’emploi jusqu’en 2020. Selon l’étude menée, le
chômage en Autriche devrait atteindre son apogée en 2017. La création d’emploi devrait
croitre en moyenne de 1 % par an entre 2017 et 2021, mais elle ne suffira pas à absorber
l’afflux constant de nouvelle main-d’œuvre sur le marché (+1,4 % en 2016 ; + 1,3 % en 2017,
puis estimé se tassant vers +0,9 % en 2021). Ce sont principalement les arrivées de l’étranger
qui engendreront cet accroissement de main d’œuvre (+5,7 % en 2016 ; + 4,8 % en 2018 ; se
tassant à +3,9 % en 2021). Les experts reconnaissent tout de même un aspect positif de cette
immigration, principalement en provenance des nouveaux Etats-membres : elle permettra de
compenser le déclin démographique et le vieillissement de la population autrichienne. A
moyen terme, la population active devrait croître de 0,4 % par an.
A partir de 2021, les prévisionnistes estiment que le chômage devrait légèrement baisser à
6,1 % en raison d’un retour à une croissance dynamique.
Le gouvernement
abaisse les
conditions
d’octroi de la
carte « Rot
Weiss-Rot »
Mise en place au 1er juillet 2011, la carte Rot-Weiss-Rot (rouge, blanc, rouge) est destinée à
attirer en Autriche des ressortissants non européens hautement qualifiés et leur famille.
Toutefois, le dispositif ne semble pas assez attractif pour satisfaire les besoins du marché du
travail dans certains secteurs déficitaires. Par ailleurs, le gouvernement souhaiterait fidéliser
une partie des étudiants non européens qui ont obtenu leur qualification sur place. Ainsi,
après de longues négociations avec le ministère de l’Economie, le ministère du Travail et des
Affaires sociales vient de soumettre à l’examen parlementaire des amendements à la loi
régissant l’emploi de ressortissants étrangers (Ausländerbeschäftigungsgesetz). Les
principales avancées en vue de renforcer l’attractivité du dispositif prévoient (i) un
abaissement du niveau académique exigé de Master à Bachelor, (ii) l’étendue de la période
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