25/01/2016 SANI Johan L2 CR : PAYRASTRE Clémentine

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BTIME – L'imagerie par rayons X
25/01/2016
SANI Johan L2
CR : PAYRASTRE Clémentine
BTIME
Pr. C. CHAGNAUD
16 pages
L'imagerie par rayons X
A.
B.
C.
D.
E.
Plan
A. Introduction
B. Radiologie « conventionnelle » : composition et fonctionnement
1. Généralités
II. Production du faisceau
III. Atténuation
IV. Détecteurs
C. Corps humain vis-à-vis des rayonnements X
D. Bases physiques : tangence faisceau / objet
E. Avantages et inconvénients de la radiologie
I. Avantages
II. Limites
III. Solutions proposées
F. Conclusion
A. Introduction
L'imagerie médicale est l'ensemble des techniques qui permettent l'acquisition et le traitement des images
internes du corps humain. En vue de :
• établir un diagnostic
• surveiller une pathologie connue (sous ou sans traitement)
• réaliser un traitement : « radiologie interventionnelle » (partie de la radiologie qui se développe de plus en
plus)
• recherche scientifique (anatomie, physiologie, physiopathologie..) sur le corps humain ou chez l'animal.
C'est une méthode d'analyse des tissus in
vivo. Dans toutes ces représentations, on
s’intéresse au même organe.(Articulation du
genou humain)
Cependant, elles ne se ressemblent pas sur
le plan visuelle et informatif.
1.Photographie
2.Radiographie
3.Échographie
4. Scanner
5. IRM
6. Scintigraphie
Une image ne rend pas compte de la
totalité de l'information que l'on peut
avoir.
On
aura
que
certaines
propriétés/réalités qui différeront du
procédé physique qui crée l'image.
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L'imagerie médicale concerne un certain nombre de procédés d'acquisition des images :
Certaines utilisent des radiations ionisantes :
C'est le cas pour l'imagerie par rayons X comme la radio « conventionnelle » et le scanner
(tomodensitométrie/TDM) ainsi que pour l'imagerie par radio-isotope comme la scintigraphie et la tomographie
par émissions de positons (TEP).
D'autres techniques utilisent des radiations non ionisantes :
C'est le cas de l'imagerie par ultra-sons comme l'échographie ou l'échographie couplée au Doppler et l'imagerie
par onde radio qui correspond à l'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM).
B. Radiologie « conventionnelle » : Composition et fonctionnement
I.Généralités
C'est une technique d'imagerie qui fonctionne en transmission / atténuation.
Elle nécessite une source (1) (tube radiogène), qui va produire un faisceau de rayon X primaire(2), un objet
(patient)(3) qui va être traversé par le faisceau, un faisceau de sortie/transmis (4) qui n'a plus les mêmes
propriétés physiques que le faisceau (2) et un détecteur (5) pour enregistrer le nouveau faisceau et la variation.
C'est une technique très ancienne, elle date de 1896.
Le tube radiogène est l'objet qui va produire le faisceau de RX.
On bombarde une cible métallique (en tungstène) par un faisceau d' électrons, et lorsqu'ils entrent en contact, ils
produisent des rayons X.
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II. Production du faisceau
La production des rayons se fait par deux procédés :
•
Un freinage qui est l'interaction entre le noyau (qui compose la cible) et les électrons accélérés
incidents. Interaction du noyau et électron peut aller du choc frontal où la totalité de l'énergie de l’électron est
absorbée, et émission de photon de freinage, et si le contact se fait de manière plus éloignée, il y a une
déviation de l’électron avec émission de photon X de freinage. On obtient un spectre continu, de la valeur
maximum à la valeur infime.
•
Une fluorescence qui est l'interaction entre les électrons incidents et les électrons qui composent la
cible. Les électrons vont interagir avec les électrons des couches électroniques, vont être arrachés, et puis
ensuite se produit le phénomène de réorganisation/réarrangement des couches électroniques. Chaque fois
qu'un électron change de couche, il y a une émission de photon X. Spectre de raie, discontinu, le spectre de
raie est caractéristique de la cible.
En pratique, si on analyse le spectre d'un rayonnement X qui sort d'un tube, on a la superposition d'un spectre
continu qui ne dépend pas de la nature de la cible que l'on a utilisée et un spectre discontinu (ou spectre de
raies) qui est caractéristique de la nature de la cible.
CR : Le tube radiogène est enclavé dans du plomb pour éviter d'irradier autour de l'appareil.
On peut modifier la nature du faisceau de rayon X de deux manières :
• Soit on augmente le nombre de photons X sans en modifier la morphologie du faisceau, en augmentant
l'intensité à l'intérieur du dispositif (fait chauffer plus fort le filament par courant électrique). Cela ne
modifie en rien l'énergie des photons X.
• Soit en modifiant la différence de potentiel au borne du tube a rayon X. On va augmenter l'énergie
maximum des rayons produits. Plus la différence de potentiel est élevée, plus le spectre va se déplacer vers
la droite (haut niveau énergétique).
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Les tubes à rayons X travaillent avec des potentiels entre 80 et 140 kV
Remarque 1 :Faisceau incident = faisceau primaire : n'a pas de relief (Si on se place n'importe où, à
équidistance du foyer ,l'intensité est la même)
Remarque 2 : L'objet soumis au rayonnement X est un milieu hétérogène avec des épaisseurs et constitutions
variées.
III. Atténuation
a) Loi de Lambert-Beer
Ce phénomène d'atténuation répond à une loi, celle de Lambert-Beer : l'atténuation par un objet homogène
d'épaisseur identique en tout point. CR : c'est une décroissance exponentielle.
I=I°.e−μx
I : énergie du vaisseau sortant
I°: énergie du faisceau incident
μ : coefficient linéaire d'atténuation (CLA) X : épaisseur de l'objet
Donc l'atténuation va varier en fonction du milieu, de l'épaisseur de l'objet.
Si épaisseur est invariante, on a en sorti un faisceau qui est sans relief.
Si on a une variation soit de l’épaisseur soit de la constitution de l'objet ,on va avoir un relief dans le faisceau
sortant avec des zones plus ou moins atténuées.
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Objet qui ont des épaisseurs constantes mais des CLA différents, en différents points : représente la réalité du
corps humain qui est un milieu composite.
L'atténuation va être la somme des atténuations par la somme des différents objets élémentaires qui composent
l'objet à radiographier.
b) Interactions des rayons X avec la matière :
Aux énergies du radio-diagnostic, on a 2 effets principaux :
- Effet photo-électrique
- Effet Compton
• Effet photo-électrique
Un photon X va interagir avec un électron d'une couche profonde, avec absorption complète de l'énergie du
photon X et éjection de cet électron de la couche profonde
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Masse volumique est proportionnelle au cube du numéro atomique de l'objet et inversement proportionnelle au
cube de l’énergie du faisceau.
Quand l'énergie augmente = le CLA par effet photo électrique s'effondre rapidement.
• Effet Compton :
Il y a interaction d'un rayon X avec un électron d'une couche superficielle. Il y a éjection d'une électron appelé
électron Compton ,et émission de photon X, qui est une déviation du photon incident qui peut partir dans
n’importe quelle direction, on l'appelle le photon diffusé, il est à l'origine de nos malheurs en radioprotection
car c'est ce dernier qui irradie le personnel médical autour des patients. (c'est pourquoi radiologue porte un
tablier de plomb)
Lorsque l'énergie augmente, il y a diminution plus lente de l'atténuation.
L'effet photo électrique prédomine aux faibles énergies (<50keV). Il y a un rôle très important du numéro
atomique et de l'énergie du faisceau. Il n'y a pas de rayonnement diffusé.
L'effet Compton prédomine aux hautes énergies (>120keV). Il y a de faibles variations aux énergies et c'est
une source de rayonnement diffusé.
Remarque : ces deux effets n'interviennent pas aux mêmes énergies et dépendent du numéro atomique ainsi que
de l'énergie du faisceau incident.
Densité physique et densité radiologique :
• La densité dans le langage scientifique courant signifie la masse volumique.
• En radiologie on parle de densité en référence au coefficient linéaire d'atténuation.(atténuation des
rayons X)
La densité/masse volumique et la densité atténuation varient dans le même sens mais pas de manière linéaire
car cela dépend beaucoup de l'énergie et du numéro atomique.
Le relief du faisceau émergent (à intensité ondulé), aussi appelé l'image radiante, est quelque chose de
virtuelle car nous ne les voyons pas à la vue. Comment va-t-on révéler l'information ? Par un détecteur sensible
au rayonnement X.
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IV. Détecteurs
a) Détecteurs analogiques
Écrans fluorescents : Ce sont les premiers qui ont permis la découverte des
rayons X.
L'écran est mis sur le patient. Le médecin regarde l'image directement, il doit être dans
le noir car la fluorescence (ou la luminosité de l'écran) émise est extrêmement faible.
CR : on voit sur l'image que dans les débuts de la radiologie, le médecin tenait l'écran
à la main, ce qui est bien évidemment interdit aujourd'hui à cause des risques
encourus.
•
•
Papier photographique :(CR : a servi pour réaliser la première image en 1896)
Film radiographique : C'est un film photographique particulier car très généralement on utilise du film
recouvert d'émulsion de bromure d'argent sur ces 2 faces.(comme ça il y a interaction du rayons X a la
fois à la face postérieure et antérieure)
Aujourd'hui il est interdit d'utiliser le film radiographique en exposition direct (sauf en radiologie dentaire), il
doit être utilisé sous forme de couple écran/film, on met ce film a l'intérieur d'une cassette.
•
•
Couple écran/film
Dans cette cassette a 'l’intérieur il y a 2 faces (qui sont très blanches et
réfléchissantes) qui sont des écrans renforçateurs, ces écrans ont pour mission de
transformer le rayons X en rayonnement lumineux. Pour augmenter le rendement
du dispositif.
On met des écrans renforçateurs à la face antérieure et face postérieure du film et
ces écrans renforçateurs sont fluorescents.
Interaction entre rayons X et écrans renforçateurs qui va émettre une lumière
(visible ou proche visible) qui vient éclairer la face antérieure du film et de même pour la face postérieure.De
cette manière là ,on augmente le rendement d'un facteur de 100.
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• Tube amplificateur de brillance :
Il y a 2 écrans : un écran primaire qui est situé à la face antérieure (au contact du patient) Le principe est de
transformer l'image radiante, photonique en une image électronique, les électrons vont être accélérés dans
l'amplificateur de brillance par une différence de potentiel entre l'écran primaire et l'écran secondaire (à la face
postérieure) et on va concentrer ce faisceau électronique par des lentilles électroniques de manière à le
connecter sur une surface beaucoup plus petite (diamètre de 4 à 5cm).
Sur l'écran secondaire va apparaître une image qui est une image inversée par rapport à l'écran primaire, mais
avec une luminosité qui est de l'ordre 10000 fois supérieur à celle qui se formerait sur l'écran fluorescent.
Cette image peut être regardée à l'oeil nu par un médecin.
Pour pouvoir analyser, enregistrer cette image par amplification de brillance :
- On peut tout simplement utiliser un appareil photographique qui photographie l’image qui se forme sur l'écran
secondaire = Ampli-photographie (10x10) avec une cadence de 3 à 4 images par seconde, on s'en servait pour
les radios thoraciques et en radio vasculaire.
- On peut le filmer avec une caméra de cinéma (36mm). Le radio cinéma permet d'avoir jusqu'à 50 images par
seconde, utilisé pour faire de la coronarographie, ventriculographie, pour analyser la déglutition et mobilité de
l’œsophage
- On peut utiliser un tube analyseur d'image (le plus utilisé). Cela consiste a placer derrière l'écran secondaire
un tube analyseur image ,c'est à dire une caméra de télévision ,et de retransmettre l'image sur un écran. On
parle de scopie télévisée
Ces détecteurs analogiques sont de moins en moins utilisés.
b) Détecteurs numériques ou numérisés
Le 1er système numérique utilisé est la numérisation du signal vidéo d'un amplificateur de brillance
•
Numérisation du signal vidéo d'un AB (=amplificateur de brillance)
Cela consiste à numériser le signal vidéo de la caméra de tv branchée sur l'amplificateur de brillance.
Écrans radio-luminescents à mémoire (ERLM) (appelé « écran au phosphore » mais n'en contiennent
pas)
Utilisé de moins en moins. Ressemble aux cassettes conventionnelles de radiologie, à part qu'il contient un
écran numérique qui garde en mémoire l'information, car c'est un écran fluorescent et phosphorescent
•
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BTIME – L'imagerie par rayons X
(fluorescence retardée), il y a un dispositif qui permet de transformer le phénomène de phosphorescence en
phénomène de fluorescence, car on soumet l'écran à un faisceau laser qui va l'activer, et va réémettre de
l'énergie qui l'a absorbée, et cela va être enregistré par des capteurs. La cassette est utilisable immédiatement
après
•
Les tambours au sélénium (très peu utilisés)
• Capteurs plan matriciels/numériques (très utilisés)
Reliés soit par cable ou wifi à un ordinateur, produisent une image de manière instantanée (pas de phase de
balayage par un faisceau laser). L'image est immédiatement disponible.
• Chambre à fils de Charpak :
Est un dispositif qui est extrêmement sensible de détection,
Très faible irradiation pour les patients, ce dispositif fonctionne par balayage c'est à dire qu'il y a un faisceau
plat qui balaye le patient de haut en bas ou de bas en haut ,et un détecteur qui se déplace parallèlement à la
source de rayon X. Permet de faire radiographie du corps en entier (utilisé en orthopédie : analyse des angles du
genou et analyse des courbures du rachis) (CR : c'est peu irradiant)
Il y a avait eu une sur-incidence du cancer du sein chez les filles qui avaient été suivies pour scoliose avec des
procédés analogiques anciens.
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C. Corps humain vis-à-vis des rayonnement X
• Composition naturelle du corps humain :
- Air-gaz (tube digestif, voies aériennes)
- Graisse (tissu adipeux, moelle osseuse)
- Eau (tissu non adipeux et non minéralisé)
- Os minéralisé (numéro atomique du calcium : 20)
• Composants artificiels :
- Corps étrangers métalliques (projectiles, implants)
- Produits de contrastes radiologiques.
Sur le film ou l'écran : 4 + 1 tonalités radiologiques (relatives)
- tonalité gazeuse ou aérique (noir à l'image) (le moins atténuant)
- tonalité graisseuse (gris foncé)
- tonalité hydrique (gris claire)
- tonalité calcique (blanc) (beaucoup atténuant)
- tonalité métallique, toujours artificielle (très blanc)
4 tonalités naturelles et 1 artificielle. Ces tonalités sont relatives les unes par rapport aux autres. Il faut avoir
différentes tonalités pour dire celle ci est plutôt graisseuse ou plutôt hydrique...
Le contraste (= luminosité d'un écran) entre les tonalités, est variable, cela va dépendre de la manière dont on
réalise le cliché et la manière de visualiser sur l'écran.
On peut modifier soit la quantité soit la qualité du rayonnement X :
Si on augmente le nombre de photon X, l'image va apparaître plus foncée, car plus de photons arrivent sur le
détecteur et si on utilise peu de photon, l'image apparaitra plus blanche.
Si on utilise des rayons X à haute énergie ,l'image sera beaucoup moins contrastée et les différences de niveau
de gris entre les différentes tonalités seront moins importantes. Si on utilise des rayons X à faible énergie, on
augmente le contraste de l'image (effet photo électrique).
Physiologie du cerveau : L’illusion d'optique
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BTIME – L'imagerie par rayons X
Par exemple, sur le dessin ci dessus, si on nous demande si la case A ou B est la plus foncée, n'importe quel
humain normalement constitué répondra que la case A est plus foncée. Or les deux cases sont de la même
couleur.
Si on a une case foncée à coté d'une case claire, on ne la verra pas de la même manière que si on a avait cette
case à coté d'une autre case encore plus foncée. C'est vrai également au scanner.
Notre cerveau relativise le niveau de gris d'une zone en fonction des niveaux de gris qui l'entourent.
(relativité et subjectivité ++)
D'autres effets optiques :
Prolongement de ligne, et complète les cercles.
D.
Bases physiques
Par endroit, on a des variations de tonalité brutales.
A d'autres endroits, on a des dégradés pas forcement perceptibles.
Pour comprendre comment vont se former ces images avec des plages nettes
ou des dégradés, imaginons un verre avec de l'huile et de l'eau :
Incidence axiale : faisceau de rayon X qui a une direction
verticale.
L'image est un cercle qui va avoir une tonalité homogène
car l'épaisseur d'eau et d'huile traversée est la même ,quelle
que soit la direction du faisceau.
Tube incliné à 45° sur l'horizontale : On obtiendra une ellipse dégradée
continue car on a d'abord une faible épaisseur d'eau et cette épaisseur va
augmenter progressivement, puis on a toujours la même quantité d'eau puis une
petite épaisseur d'huile, et on continue puis on repart en sens inverse.
→ Cliché horizontal : On obtient une image rectangulaire avec une
plage de tonalité homogène de deux couleurs différentes, il y a une
limite nette entre les deux plages appelée « bord » en radiologie. Pour
le voir, il faut 2 conditions:
• Que dans l'objet il y ait 2 sous objets qui ont des niveaux
d'atténuation (CLA) très différents l'un de l'autre.
•
Que le faisceau soit tangent à l'interface entre les deux sous
objets.
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On reproduit la même expérience avec : un verre d'huile avec un papier d'aluminium.
(1)image homogène, on a un cercle et pas de bord
(2)image hétérogène, on a une ellipse avec un dégradé progressif
(3)image homogène, on a un rectangle et on obtient une « ligne » (on n'appelle pas ça un bord)
Pour avoir une ligne : objet lamellaire très fin avec un coefficient d’atténuation très différent du milieu dans
lequel il est situé ,et que le faisceau soit tangent.
Si l'objet est plus épais (quelques mm), on appelle ça une « bande ».
Rappel de terminologie :
Dans les clichés radiographiques on ne parle pas de tonalité mais de clarté et d'opacité.
Quand quelque chose qui apparaît blanc : on parle d'opacité, (image d'un objet qui est opaque au rayon X).
image foncé : on parle de clarté (image claire car l'objet qui a donné naissance à l'image est clair vis a vis du
rayon X il est dit radio transparent.)
En scanner, on parle d'hypodensité ou d'hyperdensité.
Limite :
Bord : limite nette entre 2 plages de tonalité différente
Ligne : limite nette entre 2 plages de même tonalité
Bande : comme une ligne mais en plus épais
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E. Avantages et inconvénients du radiodiagnostic
I. Avantages
Les images sont informatrices s'il existe des contrastes naturels entre les éléments anatomiques qui constituent
le segment du corps humain qui nous intéresse.
Par exemple, cela est avantageux pour le thorax, le contraste étant important avec :
- Gaz : air dans voies aériennes et alvéoles
- Eau : tissus de soutien, vaisseaux, cœur, diaphragme...
On a également de l'os (les côtes) qui peuvent gêner, sauf si c'est ce qu'on souhaite regarder.
Les bronches ont les voit mal car elles sont gorgées d'air.
C'est également avantageux pour le squelette, le contraste étant important avec :
- Calcium : tissu osseux minéralisé
- Eau : muscles, cartilages, épanchements
- Graisse : comblement entre les muscles.
Radiographie et radioscopie standard :
La sémiologie est basée sur des signes directs comme la détection d'opacités ou de clartés anormales (parasites
kystes, métastases calcifiés..).
Elle est également basée sur des signes indirects comme la déformation des structures osseuses et le
déplacement des calcifications normales.
Chez l'adulte, il y a des structures du cerveau qui se calcifient comme la glande pinéale.
CR : Exemple : si l'on observe une selle turcique à double fond, cela peut signifier qu'il y a une tumeur d'une
moitié latérale de l'hypophyse.
II. Limites
C'est une sémiologie qui a certes, une excellente résolution spatiale, mais il y a beaucoup de superpositions
(côtes qui se superposent au parenchyme pulmonaire).
On a pour certains organes une résolution en densité qui est médiocre : C'est le cas des parenchymes pleins,
des canaux (vasculaires, biliaires, urinaires...) qui se comportent de la même manière vis à vis des rayons X et
où il n'y a pas de contraste avec les structures anatomiques, et les processus pathologiques qui se développent à
l'intérieur de ces organes pleins, ont un comportement vis à vis des rayons X qui sont très voisins.
=> Beaucoup de structures anatomiques et pathologiques se comportent comme de l'eau vis à vis des rayons X,
et on n'obtient pas de contraste pour les détecter.
D'où l’intérêt de modifier artificiellement le contraste à l'intérieur du corps humain.
III. Solutions proposées
Pour régler le problème des superpositions, on a crée la tomographie (= imagerie en coupe)
Pour régler le problème de résolution en densité (ou problème de contraste), on a inventé les produits de
contrastes.
Pour régler les deux problèmes d'un coup, on utilise la tomodensitométrie.
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Examens avec contrastes :
Le principe est l'introduction dans l'organisme d'agents de contrastes destinés à rendre visible des structures
anatomiques qui ne le sont pas naturellement.
On a des contraintes physiques comme la consistance du produit injecté, la tolérance par l'organisme et les
modes d'introduction.
Certains produits de contraste persistent toute la vie dans la moelle osseuse, rate, foie … = D'où l'importance de
la Tolérance
On utilise en contrastes positifs :
- Sulfate de Baryum (Ba56) = baryte
- PdC Iodés (I53)
On utilise des contrastes négatifs :
- Air (beaucoup utilisé en radiologie digestive et ostéoarticulaire)
- CO, CO2
Pour introduire à l'intérieur du corps humain les produits de contrastes, tous les moyens ont été utilisés :
Ingestion : (ex : sulfate de baryum à l'état liquide) pour faire un transit de l’œsophage, gastro-duodénal ou des
anses grêles.
Sur l'image, on a un transit qui est en double contraste : on utilise à la fois de la baryte qui va apparaître
blanche sur l'image et également un gaz pour distendre l'organe creux.
Inhalation : pour tapisser les bronches (bronchographie).
Cathétérisme d'orifices :
• Galactophore (sein)
• Voies lacrymales
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BTIME – L'imagerie par rayons X
•
•
•
Canaux salivaires (sialographie)
Rectum
Utérus (aussi utilisé pour examiner les trompes, Hystéro salpyngographie)
Autre moyen : la ponction percutané +/- cathétérismes
•
•
•
D'un vaisseau (artère, veine, lymphatique)
Une autre structure canalaire (voie biliaires et urinaires)
D'une cavité close (articulation et kyste).
Autre moyen : technique de dénudation :
• Lymphographie (vaisseau lymphatique):
On dénude le dos du pied pour trouver un canal lymphatique sous la peau, on injecte un colorant résorbé par le
système lymphatique. On pouvait, du coup, voir à travers la peau les canaux lymphatiques ,et lorsqu'on en
voyait un de taille suffisante, on injecte dans ce dernier un produit de contraste.
•
D'une autre structure canalaire (voies séminales)
•
Ponction percutanée d'un organe via splénoportographie, qui permettait de voir la veine splénique et le
tronc porte, mais cette technique n'est plus pratiquée car il y a un risque de faire exploser la rate en
injectant le produit de contraste.
•
Ponction percutanée d'un organe (phlébographie pertrochantérienne) Utilisée pour rechercher
ostéonécrose de la tête fémorale et pour voir des thromboses veineuses, des phlébites.
Pour l'appareil urinaire :
Méthode physiologique : injection intraveineuse du produit de contraste qui est éliminé par filtration
glomérulaire. On obtient donc progressivement de l'urine radio-transparente qui va d'abord apparaître au niveau
des reins, ensuite des uretères puis de la vessie.
Méthode rétrograde : mettre une sonde et injecter à contre courant du produit de contraste.(dans l'urètre)
Ponction directe : on injecte le produit avec une aiguille dans un bassinet ou un calice (plus besoin de nos
jours pour diagnostique car on a l’imagerie en coupe)
Radiologie avec contraste : objectifs
- étude des déplacement anormaux des organes dans l'organisme (CR : Les vaisseaux qui se déplacent au
niveau des tumeurs)
- étude des déplacements anormaux des conduits dans un organe (CR : Foie)
- étude des parois et de la lumière des organes creux (pour colon et paroi vasculaire)
- étude de la vascularisation des parenchymes et de lésions s'y développant (par artériographie)
Les installations :
• Appareils mobiles de radiologie : radiographie au lit
• Salle os- poumons (plateau flottant)
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BTIME – L'imagerie par rayons X
Table télécommandée : on peut la commander à distance avec laquelle on peut déplacer le patient et le
tube peut s'incliner.
Orthopanthomographe (permet faire des clichés déroulés du massif facial)
Mammographie : radiographie du sein comprimant le sein entre deux plaques
Arceau de bloc opératoire (sert a faire de la radioscopie)
Table de radiologie vasculaire
Table de radiologie vasculaire biplan
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F. Conclusion
Tomodensitométrie :
Tomographie axiale transverse assisté par un ordinateur
• 1917 : transformée de Radon
• 50's : travaux de Allen M. Cormack
• 60's travaux de Godfrey Hounsfield
• 1972 : premier appareil a Londres
Scanner :
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•
Image en coupe
Résolution en « densité » bien meilleure
Principe général : reconstruction d'une image a partir de projection multiples (transformé de Radon)
Mesure du coefficient d'atténuation de volumes élémentaires (voxel), représenté sur l’image sous la
forme d'un pixel, exprimé en [UH] au lieu de [m-1]
Atténuation en UH = 1000 x (μ- μeau)/μeau
Progrès du scanner :
1972
• FOV : 20cm
• Matrice 80x80
• épaisseur coupe 10 mm
• Rotation 4'
• temps de reconstruction : une nuit
• 8 niveau de gris
2011
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FOV : 50cm
Matrice 1024x1024
Epaisseur coupe 0,6mm
Rotation 0,33''
temps de reconstruction : 30i/sec
256 niveaux de gris
CR : Une petite dédicace pour ce dernier cours relu du quad, juste pour vous souhaiter du courage (et de la
chance, je crois qu'elle va jouer cette année ;) ) pour les exams ! Merde à tous !
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