BTIME – L'imagerie par rayons X
II. Production du faisceau
La production des rayons se fait par deux procédés :
• Un freinage qui est l'interaction entre le noyau (qui compose la cible) et les électrons accélérés
incidents. Interaction du noyau et électron peut aller du choc frontal où la totalité de l'énergie de l’électron est
absorbée, et émission de photon de freinage, et si le contact se fait de manière plus éloignée, il y a une
déviation de l’électron avec émission de photon X de freinage. On obtient un spectre continu, de la valeur
maximum à la valeur infime.
• Une fluorescence qui est l'interaction entre les électrons incidents et les électrons qui composent la
cible. Les électrons vont interagir avec les électrons des couches électroniques, vont être arrachés, et puis
ensuite se produit le phénomène de réorganisation/réarrangement des couches électroniques. Chaque fois
qu'un électron change de couche, il y a une émission de photon X. Spectre de raie, discontinu, le spectre de
raie est caractéristique de la cible.
En pratique, si on analyse le spectre d'un rayonnement X qui sort d'un tube, on a la superposition d'un spectre
continu qui ne dépend pas de la nature de la cible que l'on a utilisée et un spectre discontinu (ou spectre de
raies) qui est caractéristique de la nature de la cible.
CR : Le tube radiogène est enclavé dans du plomb pour éviter d'irradier autour de l'appareil.
On peut modifier la nature du faisceau de rayon X de deux manières :
•Soit on augmente le nombre de photons X sans en modifier la morphologie du faisceau, en augmentant
l'intensité à l'intérieur du dispositif (fait chauffer plus fort le filament par courant électrique). Cela ne
modifie en rien l'énergie des photons X.
•Soit en modifiant la différence de potentiel au borne du tube a rayon X. On va augmenter l'énergie
maximum des rayons produits. Plus la différence de potentiel est élevée, plus le spectre va se déplacer vers
la droite (haut niveau énergétique).
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