Derrière, les pays émergents (BRIC Brésil/Russie/Inde/Chine) sont de plus en plus puissants et présents
(particulièrement la Chine).
Mais la mondialisation veut aussi dire :
Modification des équilibres et passage à une ère post-industrielle
Le secteur tertiaire regroupe environ 70% des actifs à peu près partout
Le secteur secondaire décline et se situe entre 25 et 30% des actifs dans les plus anciens pays
industrialises. Les délocalisations ont orienté des pans entiers de la production vers les pays du sud et
les « zones franches ». Partout les paysages sont marqués par des friches industrielles plus ou moins
reconverties et redynamisées.
Le secteur primaire est faiblement représenté chez les actifs des pays développés mais hyperproductif.
Mutation et fragilisation de la finance mondiale : de nouveaux produits envahissent le marché des
capitaux
Les fonds d’investissement ou fonds de pension : ils sont issus des retraites et de l’épargne salariale
d’un certain nombre de pays et ils alimentent les marchés financiers avec des sommes astronomiques.
Ils sont présents dans le capital des entreprises du CAC 40 mais appartiennent à des fonds anglo-
saxons.
Les fonds souverains : ce sont des placements financiers détenus par des Etats (souvent des BRIC). Ils
gèrent l’épargne nationale et s’investissent dans des placements variés. Ils tirent leurs ressources des
réserves des banques centrales (Chine) ou des matières premières (Russie, Qatar) ou bien encore des
réserves pour les retraites (Norvège). Ces fonds souverains représentaient 1,3% du marché total des
actions en 2007. Ils ont joué un rôle essentiel en refinançant plusieurs banques affaiblies par la crise
des subprimes. Il existe une quarantaine de fonds souverains (SWF : Sovereign wealth funds). Le
dernier crée l’a été au Chili.
Ces fonds souverains manquent toutefois de transparence et certains états sont tentés par une forme
de protectionnisme à leur égard. Les principaux en 2008 étaient Abu Dhabi, la Norvège, Singapour, le
Koweit, la Chine, la Russie et le Qatar. Ils sont un indéniable outil d’extraversion des économies des
pays émergents.
Concernant les fonds d’investissement le problème réside dans le fait qu’il cherche une rentabilité
élevée et à court terme pour satisfaire les actionnaires, par conséquent ils se dirigent plus volontiers
vers la spéculation que vers l’investissement et l’emploi.
L’économie mondiale a connu en 2008/2009 une grave crise mais qui succède à d’autres :
La crise mexicaine de 1992
La crise asiatique de 1998
La crise argentine de 2000
Le krach boursier d’octobre 2007
La crise du NASDAQ : l’indice a vu ses valeurs chuter de 75% à cause de la surévaluation des NTIC et
des « start up ». Celles-ci avaient vu leurs cours en bourse grimper de plus de 100% alors même que
leurs profits n’étaient pas encore enregistrés ! 10 compagnies avaient vu leur gain multiplié par 100. Le
cours de l’action AOL a été multiplié par 800 ! pour 1000 $ investis on en récupérait 800 000 !
La crise des subprimes dont l’onde de choc est a peine achevée
Les conséquences sont : la hausse du chômage et de la précarité. Le développement du phénomène des
« woorking poor » aux Etats-Unis (voir le dernier film de Mickaël Moore « a capitalism, a love story ») et
maintenant en Europe ; de la flexibilité et de la dérèglementation. Ces dernières années de mondialisation