À PARTIR DU 26 AOÛT 2015
Tarifs : 38 € - 30 € - 22 € (hors frais de location) / jeunes moins de 26 ans : 10 € (mardi, mercredi, jeudi)
Brian et Tom veulent vivre leur amour au sein de leur église, mais se heurtent au refus du Père Raymond.
Quand Irène, la sœur de Brian, cherche à le convaincre,
le prêtre se trouve à son tour confronté à un choix qui bouleverse ses convictions.
Quatre vies, quatre dilemmes, amour, conscience, sexualité, foi. En sortiront-ils tous indemnes ?
Attachés de presse :
Marie-Hélène Brian Vincent Serreau
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Note d’intention de mise en scène, par Anne Bourgeois
Il n’y a « théâtre » pour moi que lorsqu’un texte me passionne, me questionne, me trouble, et ne cesse de
nous montrer l’être humain aux prises avec les tourments de sa conscience. Et bien souvent, si les
tourments de nos cœurs et ceux de notre conscience se rejoignent, le monde que nous nous sommes
construit, avec nos certitudes et nos convictions, devient un fardeau pour l’homme ou la femme trop
fragile que nous sommes finalement, bien au-delà de nos prises de position idéologiques, religieuses,
philosophiques. C’est pour moi à cet endroit que se trouve la toute dernière pièce du célèbre Bill C. Davis
Les Vœux du cœur, en anglais « Avows », carrefour symbolique entre « vœux » et « aveux ».
Nous savons l’auteur passionné par la question religieuse, et plus spécialement par la nécessité d’une
religion adaptée au monde moderne. Dans son magnifique Affrontement, il donnait déjà à réagir sur
l’Eglise traditionnaliste, confrontée à une Eglise d’aujourd’hui réellement préoccupée par l’homme et son
fonctionnement. Dans Les Vœux du cœur, l’auteur s’attaque cette fois-ci à la non-reconnaissance de
l’homosexualité par le Vatican…Et plus spécifiquement, il donne à réfléchir de façon lancinante à la notion
de chasteté. Même si aujourd’hui le Pape François est capable de dire « qui suis-je pour juger les
homosexuels ? », c’est une Eglise hautement traditionnaliste qui l’emporte quand elle dit : « nous ne
pouvons nier qu’il y a parmi nos plus fervents catholiques des homosexuels. Mais nous ne pouvons
admettre les « actes » homosexuels »…
Nous voici donc au cœur de la pièce : Brian et Tom, (Julien Alluguette et Davy Sardou), homosexuels et
catholiques fervents, ressentent comme une nécessité que leur couple soit reconnu, admis, validé par leur
religion. Ils vont donc trouver le Père Raymond (Bruno Madinier), prêtre progressiste et moderne, mais il
se rallie à la position du Vatican.
Bouleversés par cette exclusion d’un acte qu’ils considèrent comme le seul acte d’amour possible, les deux
garçons vont réagir différemment à ce qui leur apparaît d’une immense violence : Tom, terrassé par un
besoin de pureté, traverse une crise d’identité qui l’éloigne de son compagnon tandis que Brian s’enfonce
dans la colère et lutte avec sa sœur (Julie Debazac) pour pousser le prêtre dans ses retranchements.
Nous connaissons le goût de Bill C. Davis pour le rythme et les dialogues corrosifs : il y a de la provocation
dans ce texte, aucune coquetterie, beaucoup d’humour, de véritables passions et des êtres dévastés et
courageux. C’est encore une fois une pièce audacieuse sur l’engagement, sur la totale liberté de choisir, sur
l’absurde et néanmoins vital besoin de reconnaissance de ce que nous sommes. Ce n’est pas une pièce sur
les homosexuels et le Vatican, c’est une pièce extraordinaire sur le chaos des hommes libres, sur leurs
choix, sur l’importance des mots, des actes et de la parole. C’est une pièce qui montre que le sacré n’est pas
aujourd’hui dans le religieux, mais dans le combat quotidien des hommes pour tenir leur parole, ne pas
blesser l’autre, être conforme à leur cœur. Quand l’amour et son acceptation sont traités d’un point de vue
quasi politique, la pièce devient, à mon avis, un sujet de société : on pourrait rétorquer que les couples
homosexuels n’ont qu’à se tenir en marge de la religion, comme le conseille Irène à Brian et Tom, en
s’étonnant de ce besoin de reconnaissance qu’elle trouve irrationnel « Puisqu’elle ne veut pas de toi,
nique l’Eglise ! », conclut-elle. Mais ce serait trop facile, pensent les amoureux. Et n’est-ce pas justement
cela qui définirait le mieux aujourd’hui une religion ouverte sur la réalité de la société, qui lutterait contre
toute forme d’exclusion ? La religion catholique qui a su, depuis la paration de l’Eglise et de l’Etat,
montrer pleinement sa dimension humaine et sociale, est peut-être la seule qui aurait pu, qui pourrait,
aller plus loin si elle trouvait le courage de regarder les croyants dans leur globalité.
Ce qui fait l’intérêt théâtral des ux du cœur c’est le chemin de la dramaturgie, la psychologie des
personnages qui se vit comme dans les grandes pièces du théâtre américain, avec des personnages drôles,
à bout de nerfs, terriblement vivants, dans des situations d’échange toujours très cinématographiques qui
permettent aux acteurs de jouer organiquement des débats qui ne peuvent demeurer des débats d’idées.
On pense à Angels in America, à Tennesse Williams, à Thé et Sympathie de Minelli, et même à Bergman,
tant les êtres sont poussés par quelque chose de plus grand qu’eux… Qu’on ait la foi ou pas, que l’on haïsse
la religion pour ce qu’elle crée de conflits dans le monde, ou qu’on la pratique librement, « à la carte »
comme disent avec beaucoup d’humour les deux ros de la pièce, on aimera ce texte parce qu’il parle
avec une très grande clarté de tout ce qui est obscur dans notre besoin de nous sentir relié à l’indicible.
Mais aussi à l’humanité, aux vivants, à nos voisins…Dans un constant et culpabilisant devoir de rendre
compte de la nature de notre amour.
Bill C. Davis, l’auteur
Bill C. Davis est l’auteur de Mass Appeal (L’Affrontement), créé d’abord au Manhattan Theatre Club, produit
par Lynne Meadow, dans une mise en scène de Geraldine Fitzgerald, avec Milo O'Shea.
Le spectacle, repris à Broadway, a reçu le Outer Critic's Circle Award. L’auteur a adapté la pièce pour le
cinéma, et le film, servi par Jack Lemmon et Charles Durning a été classé parmi les dix meilleurs films cette
année-là par le National Board of Review.
Bill C. Davis a également jole rôle de Mark Dolson aux côtés de Milo O'Shea, CharlesDurning et Brian
Keith. L’Affrontement s’est joué dans le monde entier : Paris, Rome, Pologne, Brésil, Argentine, Suède,
Afrique du Sud, Australie, Allemagne.
Une autre de ses pièces, Dancing in the End-Zone, créée au State Theatre de Miami, dans une mise en scène
de Jose Ferrer avec Elaine Stritch a été reprise à Broadway dirigée par Melvin Bernhardt's. La pièce a
également été jouée à Los Angeles par Lois Nettleton, et récompensée par un Dramalogue award.
Dancing in the End-Zone a été re-publiée dans une nouvelle édition par Samuel French.
Wrestlers (Les Lutteurs), a été créée à Los Angeles, jouée par Bill C. Davis et Mark Harmon et choisie par LA
Times comme meilleure pièce. Elle a été jouée au Hudson Guild mise en scène par Geraldine Fitzgerald
avec l’auteur, Dan Butler et Elizabeth Berridge. La version française (Les Lutteurs) a été créée en Belgique.
Bill C. Davis a lui-même monté sa pièce Spine à Los Angeles avec Meredith Baxter and Mackenzie Astin,
puis au The George Street Playhouse dans le New Jersey.
Avow (Les Vœux du Cœur), a été créée Off-Broadway au Century Center for the Performing Arts après un
workshop au George Street Playhouse et au Director's Company, puis reprise à New York en 2009.
Bill C. Davis est l’auteur de deux comédies musicales (paroles et livret) : Village Rites avec le compositeur
Brett Bolesan, produite en workshop par le Firehouse Theatre de Richmond Va. et Brooklyn College, et
Open For Me avec le compositeur Scott Perkins.
Il travaille à la production de cinq nouvelles pièces : Expatriate , créée en workshop au printemps 2009
avec Tandy Cronyn au Manhattan Theatre Source. (et traduite en français par Alain Malraux) et
All Hallowed montée au Texas en 2013.
Sa pièce Escorting The Verdict devrait être créée à Londres par Jeff Lee et DDQ productions.
Sa nouvelle pièce, Coming2Terms, a été mise en scène par l’auteur à l’été 2011 au Vineyard Playhouse,
Martha's Vineyard.
Household Accounts adapté par l’auteur pour l’écran et tourné en mai est actuellement en post production.
Sa toute dernière pièce, Father-Land, a été mise en espace au Sheen Center de New York en 2014.
Dominique HOLLIER, l’adaptatrice
Dominique Hollier est née au Québec et a passé son enfance à Londres. Elle est d’abord comédienne,
notamment avec la compagnie Laurent Terzieff, avec qui elle joue Saunders (Ce que voit Fox), Pirandello,
Mrozek, Asmussen, David Hare (Mon Lit en Zinc) et joue aussi avec d’autres compagnies, des textes
d’Eugène Durif (L’Arbre de Jonas), Maryse Pelletier, Frank Bertrand, J.-M. Benet y Jornet, Robert Angebaud,
Céline Champinot. Elle joue à Glasgow et à Edimbourg le rôle de Simone Signoret dans une pièce de Sue
Glover, Marilyn, et crée au Théâtre des Halles d’Avignon la pièce de Naomi Wallace La Carte du Temps
(mise en scène R. Timsit).
C’est aussi pour Laurent Terzieff qu’elle traduit sa première pièce (Temps contre Temps de R. Harwwod)
en 1993. Depuis, elle a traduit plus de 75 pièces, dont celles de Don DeLillo, Caryl Churchill, Muray
Shisgall, JP Shanley (Doute), Michael Frayn (Démocratie), Ariel Dorfman, Sean O’Casey, David Mamet ainsi
que les pièces de Ronald Harwood, (dont Temps contre Temps, À Torts et à Raisons, et L’Habilleur qui lui
ont valu trois nominations aux Molières en 1993, 2000 et 2010). Elle participe activement aux travaux du
Comité Anglophone de la Maison Antoine Vitez, Centre de la Traduction Théâtrale, et s’attache à traduire
et faire découvrir les nouvelles écritures britanniques et américaines : Joe Penhall, Gregory Burke
(Gagarin Way), Zinnie Harris (Plus Loin Que Loin, Hiver…), Naomi Wallace (Une Puce,(épargnez-la), Au
cœur de l’Amérique, Au Pont de Pope Lick, La Carte du Temps…), Simon Stephens (nommée aux Molières
pour Harper Reagan en 2011) Rajiv Joseph, David Greig (Lune Jaune, Le Monstre du Couloir, Nuit d’Eté)
etc...
Anne BOURGEOIS, metteur en scène
Sortie de l’Ecole de la Rue Blanche en 1989, elle débute comme assistante à la mise en scène puis se
passionne pour le théâtre de troupe itinérant où elle signera les mises en scène et les adaptations
scéniques des succès musicaux de la Troupe du Phénix, notamment La Double Inconstance de Marivaux, Le
Petit Monde de Georges Brassens (joué plus de deux saisons à Bobino et aux Bouffes parisiens), La Nuit des
Rois de Shakespeare et Splendeur et Mort de Joaquin Murieta de Pablo Neruda.
Actuellement à Paris et en tournée :
- Les Cavaliers, d’après Joseph Kessel, co-mis en scène avec Eric Bouvron. Prix de Avignon Off 2014
- Les Diablogues, de Roland Dubillard, lecture-spectacle avec Michel Galabru et Martin Lamotte.
- Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran, de Eric-Emmanuel Schmitt, avec l’auteur ou Francis Lalanne.
- Mur, de Amanda Sthers, avec Rufus et Nicole Calfan.
- Les Lois de la gravité, de Jean Teulé. Avec Dominique Pinon, Florence Loiret-Caille et Pierre Forest
- Des Gens bien, de David Lindsay-Abaire. Avec Miou-Miou, Patrick Catalifo, Brigitte Catillon, Aïssa Maïga,
Isabelle de Botton et Julien Personnaz.
Ces derniers temps, à Paris et en tournée : Une Journée Ordinaire d’Eric Assous, avec Alain Delon,
Anouchka Delon, Julien Dereims, Elisa Servier ; La Femme du Michel-Ange d’Eric Assous, avec Véronique
Boulanger ; Brigade Financière de Hugues Leforestier, avec Nathalie Mann et Jean-Marie Galley ; Mon
dernier Cheveu noir de et avec Jean-Louis Fournier, création au Théâtre du Rond-Point ; Bistro de Sylvie
Audcoeur et Marie Piton, création au Théâtre de l’Oeuvre ; Toutou de Daniel Besse avec Patrick Chesnais,
Josiane Stoléru et Sam Karman, Théâtre Hébertot ; Box-Office de David Mamet, avec Francis Lombrail,
Philippe Sivy et Nina Drecq ; Des Souris et des Hommes de John Steinbeck ; le one-man-show de Warren
Zavatta Ce soir dans votre ville ; Jacques Gamblin dans son spectacle Tout est normal, mon cœur scintille ;
Drôle de Couple de Neil Simon avec Martin Lamotte ; Cochons d’Inde de Sébastien Thiéry avec Patrick
Chesnais et Josiane Stoleru (Molières du spectacle comique et du meilleur acteur) ; Les Diablogues de
Roland Dubillard avec François Morel et Jacques Gamblin au Théâtre du Rond-Point (Molière d’honneur
pour Roland Dubillard).
Elle a également mis en scène Lacrimosa de et avec Régis Jauffret au Théâtre du Rond-Point ; Avec deux
Ailes de Danielle Mathieu-Bouillon avec Véronique Jannot, Jean-Michel Dupuis puis Marc Fayet ; La
Mouette de Tchekhov (Festival d’Avignon et Théâtre 14) ; Sur la Route de Madison avec Alain Delon et
Mireille Darc au Théâtre Marigny ; Cher Menteur de Jérôme Kilty avec Patrick Préjean au Théâtre du
Ranelagh ; Mobile Home de Sylvain Rougerie avec Corinne Touzet et Jean-Pierre Bouvier ; Sur le Fil de et
avec Sophie Forte et Philippe Sivy à la Comédie Bastille ; La Peau d’un Fruit de et avec Victor Haïm au
Théâtre du Rond-Point ; Les Montagnes Russes d’Eric Assous avec Alain Delon et Astrid Veillon au Théâtre
Marigny ; Cinquante-cinq Dialogues au Carré de et avec Jean-Paul Farré, Emmanuel Tudelat, Jean-Jacques
Moreau au Théâtre National de Chaillot ; La Boîte à Outils de Roland Dubillard au Théâtre du Rond-Point ;
Histoire d’un Merle Blanc de Musset et Hélas, petite Epopée apocalyptique de Stéphanie tesson, deux
monologues interprétés par Stéphanie Tesson ; Café-Chinois de Ira Lewis avec Richard Berry et François
Berléand, qu’elle a co-mis en scène avec Richard Berry.
Elle écrit les dialogues du film Coup de jeune avec Michel Duchaussoy réalisé par Samuel Tudela , signe
l’écriture des chansons des spectacles musicaux joués par la Troupe du Phénix ainsi que l’adaptation de
plusieurs pièces étrangères.
Elle participe en outre au festival Le Paris des Femmes et au Festival de la Correspondance pour soutenir
les auteurs et la création.
Elle dirige également des séances de jeu sur le travail du Clown utilisé comme outil de recherche pour
l’acteur et intervient comme formatrice en développement personnel dans le monde de l’entreprise.
LES COMÉDIENS
Julien ALLUGUETTE, Brian
Détenteur d'un bac scientifique et d'une licence Arts du Spectacle (option Théâtre et Danse), il suit
en parallèle les cours de l’Ecole Florent.
Au théâtre, Didier Long le dirige dans Equus de P. Shaffer dans le rôle d'Alan Strang (Th.
Marigny, Nomination aux Molières 2009 en révélation théâtrale masculine, Nomination aux Trophées
Jeunes Talents 2010 dans la catégorie théâtre). Il joue également Eric-Emmanuel jeune dans Ma vie avec
Mozart de (et avec) E.-E. Schmitt, à la Salle Gaveau et en tournée (accompagnés de l'orchestre
symphonique de Lyon), ainsi que l’enfant dans Et l'enfant sur le loup de P. Notte (m. en sc. P. Kerbrat, Th.
du Rond-Point à Paris). Auparavant, Julien a interprété une quinzaine de personnages dans La Tectonique
des sentiments (de et m. en sc. E.-E. Schmitt, Th. Marigny). Nicolas Luquin lui confie le rôle de Puck au Th.
du Nord-Ouest dans Le Songe d'une nuit d'été, et celui d'Ariel dans La Tempête de Shakespeare.
Au cinéma, il a principalement tourné dans Mystères de Lisbonne (réal. Raoul Ruiz, Prix Louis Delluc
2010…), Louise Wimmer, de Cyril Mennegun (César 2013 du Meilleur premier film, Prix Louis Delluc 2012
du Meilleur premier film…), dans I bambini della sua vita, (réal. P. Marcias, Prix du Meilleur acteur dans
un film au Festival de Gavoi, nombreux Festivals…). Auparavant, il a été à l’affiche de Vivre !, de Yvon
Marciano., et de Le Charme des impossibilités de Nicolas Buenaventura.
Pour la télévision, Julien Alluguette a tourné avec des réalisateurs tels que Eric Duret (Meurtre au Pays
Basque), Jérôme Foulon (Le Secret de Manta Corridor), Renaud Bertrand (Les Petits meurtres d'Agatha
Christie), ou dernièrement Nina Companeez (Le Général du roi)...
En tant que metteur en scène, il a monté La Piste aux Ordures (S. Antoine, Spectacle de rue) ; Cendrillon (C.
Delaittre, d'après le conte de Perrault) ; Alpenstock (R. De Vos) et l'année dernière Emma est une putain de
princesse (dont il signe également le texte).
Julie DEBAZAC, Irène
Après avoir suivi des cours de danse classique, de jazz, de théâtre à Nice, elle poursuit sa formation au
cours Florent ainsi qu’à l’Ecole Nationale de Chaillot et participe à un stage à l’Actor’s studio avec Jack
Walzer.
Au théâtre, elle a été dirigée par Thierry Harcourt à deux reprises (Les Trois sœurs de Tchekhov et l’Ile de
Vénus de Gilles Costaz), par Christophe Lidon (Un homme trop facile d’Eric-Emmanuel Schmitt), par Gilbert
Desveaux et Jean-Marie Besset (A la guerre comme à la guerre, de Jean-Marie Besset et Régis Martrin-
Donos). Stéphanie Tesson l’a mise en scène dans Revue d’un monde en vrac (de St. Tesson) et Jean-Luc
Revol dans La Souris verte (de Douglas Carter Beane). Elle joue deux fois sous la direction de Jacques
Rosner (La Clairière de Jean-Pierre Amette et La Part du lion de Vladimir Yordanoff). Auparavant, elle a été
à l’affiche de Le Libertin d’Eric-Emmanuel Schmitt (m. en sc. Bernard Murat, avec Bernard Giraudeau), de
Le Rouge et le noir (m. en sc. Virgile Tanase), de Comédien du Roy (avec la Compagnie Antoine Degrasse) et
de La Ménagerie de verre de Tennessee Williams (m. en sc. Louis Guillaume).
Au cinéma elle tourne sous la direction de Slony Sow (Les Petites parisiennes), Laurent Boulanger, Pascale
Pouzadoux, Christian Gion, Miguel Courtois, Eric Rohmer, Claude Lelouch… et participe à plusieurs courts
métrages réalisés, entre autres, par Fabrice Dautcourt, Joseph Cahil, Sonia Janin, Laurent Boulanger,
Michel Kammoun, Thierry Binisti…
A la télévision, elle enchaîne divers rôles sous la direction de réalisateurs tels que Josée Dayan, Gérard
Marx, Peter Kassovitz (Beau masque), Hugues de Laugardière, Elisabeth RappeneauElle interprète plus
tard le rôle de Caroline Varennes dans la série Avocats et Associés, rôle qu’elle tiendra pendant les 40
premiers épisodes. Ces dernières années, elle a tourné en particulier dans La Permission (réal. Philippe
Nyang), Dangereuses retrouvailles (réal. Jérôme Debusschère), Empreintes criminelles (réal. Christian
Bonnet), Vidocq (réal. Alain Choquart)
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