Journée APHAL, préparateurs en pharmacie hospitalière Dr SCHIRMEYER C. Septembre 2015 • Appareil tubulaire destiné à être introduit, généralement sans effraction, dans un canal naturel • Une sonde est amenée à être au contact des muqueuses • Elle est délivrée stérile et non réutilisable en sachet double face papier, pelable. • Caractéristiques : longueur (85-150cm), diamètre ( 8-16 Ch, charrière ou french 1Ch=1Fr = 1/3 mm ) , matériau (polyuréthane, silicone…) } Le médecin : ◦ prescrit la pose de l’abord digestif et les médicaments à administrer le cas échéant. Le choix des formes galéniques les plus appropriées se font en collaboration avec le pharmacien. ◦ pose la sonde dont le site d’instillation se situe en postpylorique (duodénal ou jéjunal). } L’infirmier(ère) : ◦ est habilité(e), sur prescription médicale, à poser une sonde nasogastrique en vue de l’alimentation entérale. ◦ assure les soins et la surveillance des patients en assistance nutritive entérale, administre les médicaments et en surveille les effets . } Il existe différentes possibilités d’abord: ◦ sondes naso-gastriques ou gastrostomies apport des nutriments dans l’estomac ◦ sondes naso-duodénales ou duodenostomie apport des nutriments au niveau du duodénum ◦ sondes naso-jéjunales ou jéjunostomie apport des nutriments au niveau du jéjunum Généralement: pour des NE < à 1mois } Voie d’administration de « référence » : placement facile et immédiat, peu de complications immédiates et un coût faible. } Doit être changée toutes les 4 à 6 semaines } Remarque :changement de la sonde (pas de fréquence recommandée par l’ANAES) } Patients avec un risque important d’inhalation bronchique, durée < 1mois } Inconvénients: absence de réservoir gastrique, pas de possibilité de bolus, pas d’activité anti bactéricide du suc gastrique } Remarque : Le site duodénal n’est plus utilisé (effets secondaires importants: diarrhée, risque de reflux persistant, perte du frein pylorique …) } • Pose : patient à jeun depuis 6 heures • Marquage centimétrique • Longueur de sonde à introduire :Mesurer la distance nez-oreille appendice xiphoïde ajouter 10-15 cm • ligne O.R.X. : contrôle radiologique • Fixer la sonde au nez • Faire passer la sonde derrière l’oreille et la fixer à la joue et au cou • Faire un repère au marqueur indélébile sur la sonde à 2 cm de l’aile du nez, une fois la position contrôlée radiologiquement • Rq :Choisir une charrière 12 pour le passage des médicaments } Marquage et fixation de la sonde : } } Surveiller quotidiennement la position de la sonde naso-gastrique en insufflant de l’air et/ou avec une radiographie de contrôle. Surveiller la position au niveau du nez pour les SNG avec marquage et changement des strips pour éviter l’apparition d’escarres. } Installation en position assise ou tête surélevée pour éviter le reflux gastrooesophagien et le risque d’inhalation (et 2 h après). Quel que soit l’abord digestif, assurer une bonne hygiène buccale et maintenir les apports hydriques par la bouche chaque fois que cela est possible : éviter la sécheresse des muqueuses. } Surveiller la distension abdominale et le transit.. } Contrôle du résidu gastrique : si trouble de la vidange gastrique, le débit doit être diminué } } Rincer très régulièrement les sondes avec 40 à 50 ml d’eau après le passage de traitement et la fin d’une poche. S’assurer que l’eau administrée n’est pas trop froide . Seringue embout sonde } La Sonde naso gastrique : changée toutes les 3 à 4 semaines. ◦ Reposer la sonde 4 à 6 heures après le passage du dernier repas. } La tubulure est changée toutes les 24h . } Complications locales: ◦ épistaxis, ◦ ulcérations nasales, ◦ irritation ORL avec dysphagie, ◦ otites, sinusites … } Complications à distance: ◦ Oesophagite ◦ Mauvaise position de la sonde àFausse route, Pneumopathies par inhalation. ◦ Obstruction de la sonde : prévention àrinçage 60 ml d’eau avant et après le passage des poches. ◦ Perforation oesophagienne, pneumothorax, … Définition : une intervention qui permet de créer une communication entre la peau et l'estomac au travers de la paroi abdominale (une stomie). } Réalisation : } ◦ Voie endoscopique : gastrostomie percutanée endoscopique (GPE) , ◦ radiologique, ◦ chirurgicale ( limité) Procédure à haut risque infectieux } Procédure invasive: bien peser l’indication } } Les différentes localisations possibles : } Technique : GEP } Indications: ◦ NE au long cours > 4 – 6 semaines, ◦ la nutrition entérale par sonde nasogastrique est mal tolérée : si elle occasionne des nausées, des vomissements, des reflux, des régurgitations, au cours de certaines chimiothérapies } Contre indications: ◦ HTP, Δ coagulation, carcinose, néoplasie gastrique, ATCD de chirurgie gastrique, ascite abondante, occlusion • Utilisation: introduction de l'alimentation directement dans l'estomac. • Envisagé si : temps de traitement sous nutrition entérale est supérieur à 1 mois. • Après chirurgie le dispositif initial est une sonde de gastrostomie. • Un bouton de gastrostomie est posé après cicatrisation de la stomie ( environ 2 mois). – Esthétique, discret. } Bouton de gastrostomie Bouton Et prolongateur } } } } Le prolongateur amovible : le déconnecter en dehors de la nutrition ou de l’administration de médicament. Entretien : Nettoyer le prolongateur à l’eau et au savon: rincer , sécher, conserver dans un endroit propre et sec. Le changer une fois par semaine. Durée d’utilisation : environ 6 mois } Si bouton perdu ou arraché : mettre en place rapidement un nouveau dispositif ou à défaut une sonde urinaire. La stomie se referme en quelques heures. C’est une urgence médicale. } } Une jéjunostomie est un tube inséré via l'abdomen directement dans le jéjunum par lequel va passer une alimentation liquide. } Indications : ◦ Défaillances de l’estomac : ◦ le patient a déjà subi des opérations au niveau de l’estomac ou de l’œsophage. ◦ Inflammation du pancréas (pancréatite aiguë). } Technique : ◦ Sonde en silicone, sans ballonnet, de grande longueur ; Charrière de 10 à 16 ◦ Pose chirurgicale Nettoyer la stomie à l’eau et au savon ; } Eviter toute macération ; } Surveiller l’orifice de la sonde : rougeur, suintement... } Pour les jéjunostomies et les gastrostomies, les pansements doivent être réalisés tous les deux à trois jours pour s’assurer de l’intégrité cutanée. } } Complications: ◦ hématome de paroi, ◦ douleurs, ◦ obstruction de la sonde ◦ fuites péristomiales, ◦ nécroses cutanées, inflammation ou infection locale, ◦ pneumopéritoine, péritonites, décès (1%) Informer le patient } S’assurer d’une prescription médicale complète qualitative et quantitative, datée et signée. Elle précise le matériau de la sonde, la charrière et la longueur, du site d’installation } Assurer les soins d’hygiène et de confort } Identifier les complications et les prévenir }