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5. Le cycle de l’eau
L’eau existe sous trois états : vapeur, liquide et solide, et passe d’un état à un autre en
fonction de l’endroit où elle se situe sur la planète : elle n’est donc jamais défi nitivement au
repos. On doit donc envisager un cycle planétaire de l’eau. Il existe quatre grands réservoirs
d’eau de l’hydrosphère : les mers et les océans, les eaux continentales (superfi cielles et
souterraines), l’atmosphère et la biosphère. Les échanges qui existent entre ces quatre
réservoirs constituent le cycle externe de l’eau. Le moteur du cycle est le rayonnement
solaire, qui maintient en mouvement permanent les masses d’eau.
Il existe aussi des cycles locaux de l’eau en fonction des conditions environnementales
(exemple : en altitude, ou en cas d’infi ltration sur des roches poreuses).
Le mouvement perpétuel de l’eau
Des circulations d’eau existent au sein et entre les différents réservoirs de l’hydrosphère.
Deux de ces réservoirs présentent des liens très étroits : l’atmosphère, où l’eau circule
essentiellement sous forme de vapeur, et la surface terrestre, où l’eau liquide s’écoule
sur les continents. Ainsi, durant l’année, à la surface du globe, 65 % des précipitations
s’évaporent, tandis que 24 % ruissellent et 11 % s’infi ltrent.
Les précipitations d’eau : pluie, grêle, neige, neige fondue, givre, rosée… apportent sur
le sol l’eau contenue dans l’atmosphère.
Les précipitations tombent sur le sol et apportent en altitude de la neige qui s’accumule
sur les sommets et les glaciers pendant la saison hivernale.
Dès le printemps, la fonte des neiges alimente les torrents, puis les lacs et les fl euves,
et l’eau retourne à la mer. L’eau de pluie et de fonte des neiges peut s’infi ltrer dans le
sol selon la nature des roches (poreuses ou fi ssurées) ; elle peut aussi ruisseler sur
les pentes des reliefs. Dans les deux cas, l’eau entraîne une érosion (du latin erodere :
ronger) et les éléments érodés ou dissous sont prélevés et entraînés par l’eau jusqu’à
la mer.
L’évaporation de l’eau des mers et des océans, qui couvrent les 2/3 de la surface de
la planète, alimente l’eau de l’atmosphère. L’évaporation, d’autant plus élevée que
l’on se rapproche des zones inter-tropicales, permet à de l’eau pure de s’élever de la
surface des océans sous forme de vapeur invisible. Les minéraux et autres substances
dissoutes restent dans l’eau de mer et participent au maintien de sa salinité.
Sur les continents, l’évaporation vient des lacs, des fl euves et des végétaux.
Les végétaux chlorophylliens libèrent par leurs surfaces foliaires de l’eau sous l’action
des rayonnements infrarouge du soleil et des vents : c’est l’évapotranspiration. Tous
les êtres vivants libèrent de l’eau sous forme de vapeur par leur respiration. La vapeur
d’eau se dissipe dans l’atmosphère.
La condensation de l’eau, présente sous forme de vapeur dans l’atmosphère, se fait
autour de particules de poussières. Elle se déclenche sous forme de gouttelettes d’eau
ou de cristaux de glace en fonction de la température de l’air ambiant.
Des nuages constitués de nombreux cristaux de glace ou de gouttelettes de pluie se
forment, ces éléments se rencontrent et s’agglomèrent et lorsque leur masse est
suffi sante, les précipitations naissent. Les nuages sont soumis à l’action des vents.
Chapitre 2. 5 : Le cycle de l’eau
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