l'armée allemande un mouvement tournant vers Paris et se rabattre sur les
troupes françaises de Lorraine.
Le problème pour l'Allemagne est que l'alliance franco-russe a fonctionné et que
seulement 8 jours après la déclaration de guerre, les Russes attaquent en Prusse
Orientale.
On retire donc 100 000 hommes du front
français vers le front russe si bien que la
crainte de Schlieffen sur son lit de mort en
1905 (« renforcer l'aile droite) l'armée
allemande de Von Kluck est obligée de
passer à l'Est de Paris.
Les français subissent la supériorité de
l'artillerie allemande mais se retirent
progressivement et contre attaquent à
partir du 6 septembre 1914 avec la 1ère
Bataille de la Marne avec une armée crée en
1 semaine par Joffre : la 6ème armée
transportée par des taxis.
L'armée française épuisée, la guerre et le
front se fige malgré la course à la mer pour
fixer le front à l'Ouest : à l'Ouest rien de
nouveau (cf. livre d’Erich Maria Remarque).
En décembre 1914, les Russes ont été vaincu et sont irrémédiablement condamné
à la retraite et Joffre sait que si la Russie est écrasée, les Allemands se reporteront
sur le front Ouest et battront la France.
Joffre décide donc, en conscience, de retarder la défaite russe en menant des
séries de petites offensives pour progresser de quelques mètres, d'où malgré le
peu de mouvements mais le grand nombre de morts.
En 1916, les 2 Etats-majors ont la même idée : concentrer toutes leurs forces en un
point et enfoncer le front en 1 coup.
A Verdun, le 20 février 1916 à 7h05, plus de 2000 canons lourds allemands
bombardent les forts français, cette bataille fera 700.000 morts sur 8 mois et
commencera un mouvement de réconciliation franco-allemande par l'estime
mutuelle des combattants.
Les français attaquent eux en Somme qui est elle aussi un échec, car les canons
lourds permettent une avancée mais ne peuvent pas franchir les cratères d'obus
qu'ils ont eux-mêmes crées, la bataille de la Somme se solde par 900.000 morts
sans grande avancée.
En 1917, près de Reims, l'offensive du Chemin des Dames est elle aussi un échec
mais Pétain redonne le moral aux troupes aidé par le début de l'aide américaine
malgré l'effondrement de la Russie devenue bolchévique.
La 3ème bataille d’ Ypres (bataille de Passchendaele) voit le sacrifice de l'armée
anglaise pour maintenir la France en lisse.