Faire face aux manques d`énergie

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LES PATIENTS AU QUOTIDIEN
| N°2
Fatigue
Faire face
aux manques d’énergie
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Fatigue :
Plus de six Français sur dix se disent
concernés
Entre leur vie professionnelle et leur vie de famille, les
Français ressentent un manque de vitalité général. Selon une
étude récente réalisée auprès d’un échantillon représentatif
de la population, 61 % des Français affirment s’être sentis
fatigués au cours des douze derniers mois, et 10 % évoquent
même un «état extrême de fatigue ». (1)
Parmi les principales causes citées de cet état de fatigue,
on retrouve le manque de sommeil (44 %), la difficulté
à s’adapter aux changements de rythme tout au long de l’année
(35%) et la pression liée à la vie professionnelle (34 %). (1)
Face à ces facteurs fréquemment
associés au mode de vie et
difficilement modifiables,
beaucoup sont à la recherche
de solution rapide et efficace
pour leur permettre de lutter
contre la fatigue et retrouver
leur vitalité.
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Quand le quotidien devient source de fatigue
•
•
•
•
La fatigue en définition
Les causes de fatigue
La fatigue physiologique, réactionnelle
Des apports nutritionnels insuffisants dans la population
générale
• Un lien entre mode de vie, déficit en micronutriments et fatigue
Focus : le microbiote, un acteur caché
du métabolisme énergétique
• Un partenaire de notre santé
• Un récupérateur d’énergie pour l’organisme
Probiotiques : une nouvelle stratégie pour aider
l’organisme à faire le plein d’énergie
• Qu’entend-on par probiotiques ?
• Comment les probiotiques contribuent au métabolisme
énergétique de l’organisme ?
Vitamines & minéraux : des nutriments clés dans
l’équilibre énergétique de l’organisme
• Des éléments essentiels pour le métabolisme énergétique
• Des bénéfices reconnus pour la santé
• Des critères à prendre en compte dans le choix d’une
supplémentation
Association probiotiques, vitamines & minéraux :
une efficacité clinique démontrée sur la fatigue
et la vitalité
Évaluer la vitalité des patients, un nouveau critère
de santé
• Interview du Professeur ALLAERT
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Quand le quotidien de vien
Fa
La fatigue en définition
La fatigue est une plainte subjective dont il n’existe pas de définition précise
et consensuelle.
En effet, elle recouvre différents aspects allant du besoin de se reposer à la
somnolence aiguë en cours de journée en passant par des difficultés à réfléchir
ou à se concentrer. (2)
La fatigue peut se définir comme une plainte résultant d’un déséquilibre entre
ce qui doit être accompli et ce qui peut l’être. (2)
Elle recouvre aussi différentes sensations : un manque d’énergie, une vitalité
amoindrie, un état d’épuisement, une perte d’intérêt…(2-4)
Prévalence en consultation en médecine générale
La fatigue est un symptôme fréquemment rencontré en médecine générale.
Si elle ne représente que 1 à 5 % des motifs de consultation en Amérique du
Nord et en Europe, elle touche 10 à 40 % des personnes lorsqu’on la recherche
à l’interrogatoire. (5)
Une étude française réalisée auprès de 3 784 personnes consultant en
médecine générale montre une prévalence de la plainte de fatigue de 41 %
avec environ 8 % des personnes déclarant que la fatigue est la raison principale
de leur consultation. (6)
Les femmes consultent deux à quatre fois plus que les hommes pour ce motif. (2)
Les causes de fatigue
Les causes sont multiples, somatiques, psychiques mais le plus souvent la fatigue
correspond simplement à une fatigue physiologique, réactionnelle, associée
à des circonstances ou des conditions de vie pénibles.(7)
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D
a
n de vient source de fatigue
se
la
hir
Fatigue physiologique, réactionnelle
Les fatigues «réactionnelles » sont la conséquence physiologique d’un surmenage
qui peut être professionnel, familial, social, ou mixte, et peuvent aboutir à un
véritable épuisement physique et moral. Certaines causes a priori évidentes
sont parfois méconnues : hyperinvestissement dans le travail avec des horaires
éprouvants responsables de privations de sommeil ou de perturbations du
rythme circadien du sommeil (horaires décalés, changements fréquents de
fuseaux horaires, syndrome du jet-lag), charges familiales lourdes, surmenage
sportif, etc. (Figure 1) (7)
re
Figure 1 - Exemples de causes de fatigue physiologique (5, 7, 8)
té
Surmenage
professionnel,
familial
ue
ée
Entraînement
physique intense
Grossesse,
post partum
Période
post-opératoire
Fatigue
Sommeil insuffisant
Syndrome
prémenstruel
Conditions
climatiques
Décalage
horaire
Déséquilibre
alimentaire
Cette fatigue se caractérise souvent par un horaire mixte : elle apparait initialement
le soir à l’origine d’une hypersomnie ne procurant pas un repos suffisant, et
laissant persister une fatigue matinale.
Des symptômes tels qu’une irritabilité, une sensation d’épuisement, de tension
musculaire et d’agressivité peuvent être présents, mais, dans la majorité des cas,
il n’y pas de symptôme dépressif vrai. (7)
Dans ces situations, la fatigue ou la sensation de manque d’énergie sont souvent
associées à un déficit en micronutriments essentiels (vitamines et minéraux). (8)
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Quand le quotidien de vien
U
m
Des apports nutritionnels insuffisants dans
la population générale
Idéalement, une alimentation équilibrée et en quantité suffisante permet de
répondre à l’ensemble des besoins en micronutriments de l’organisme.
Cependant, la réduction globale des apports énergétiques observée au cours
des dernières décennies et la part de plus en plus importante des aliments
fournissant des calories vides (aliments riches en sucres simples sans apport en
micronutriments) ont permis de prendre conscience du fait que la couverture
des besoins en certains minéraux et vitamines pouvait s’avérer insuffisante. (9)
En France, les études réalisées ont montré que des fractions non négligeables
au sein des populations étudiées présentaient des apports qui s’éloignent
des recommandations établies (Apports Nutritionnels conseillés pour la
population française, ANC). (Tableau 1) (9)
Tableau 1 - 1 % de sujets avec des apports en vitamines
et minéraux inférieurs aux ANC en France (9,10)
Femme
Homme
30 à 50 % < 2/3 des ANC
60 % < 2/3 des ANC
Vitamine C
20 % < 2/3 des ANC
20 % < 2/3 des ANC
Vitamine D
91 % < 1/2 des ANC
87 % < 1/2 des ANC
Vitamine E
40 à 90 % < 2/3 des ANC
(dont 2 à 17 % < 1/3)
40 à 90 % < 2/3 des ANC
(dont 2 à 17 % < 1/3)
Vitamine B1 et B6
Fer
90 % < ANC
Zinc
57 à 79 % < 2/3 ANC
25 à 50 % < 2/3 ANC
D
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n de vient source de fatigue
s
de
urs
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en
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(9)
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C
Un lien entre mode de vie, déficit en
micronutriments et fatigue
Certains groupes présentant un risque connu de déficit nutritionnel sont bien
connus (enfants, femmes enceintes et personnes âgées).
En dehors de ceux-ci, il existe aussi une catégorie d’individus à risque en raison
de leur mode de vie à l’origine d’un besoin accru et/ou d’un apport insuffisant
en micronutriments (Figure 2).
Ce groupe comprend principalement les jeunes adultes et les adultes d’âge
moyen, souvent des femmes, devant assumer un rythme de travail élevé ou la
double charge professionnelle et responsabilités familiales, et chez lesquels
le temps est toujours compté.
Chez ces personnes, le risque de déficit en vitamines et en minéraux est le résultat :
• de comportements liés au mode de vie : repas pris sur le pouce, choix
d’aliments peu nutritifs, régime alimentaire périodique ou chronique
• et de mauvaises habitudes d’hygiène de vie : consommation excessive de
tabac, d’alcool ou de café. (8)
Figure 2 – Impact du mode de vie
sur le statut vitaminique et minéral (11)
Comportements
alimentaires
➘ Statut en
vitamines
& minéraux
Mode
de vie
actif
Risque
de
déficit
Période d’activité
accrue
Fatigue,
manque
d’énergie
➚ Besoins en
vitamines
& minéraux
Dans le domaine de la nutrition, les récentes recherches ont permis de mettre en
évidence l’implication d’un acteur souvent méconnu dans l’homéostasie
énergétique de l’organisme : le microbiote.
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Focus : le microbiote, un a
du métabolisme énerg étiq
U
Un partenaire de notre santé
Le microbiote intestinal humain constitue l’ensemble des micro-organismes
(principalement des bactéries) vivant dans l’intestin. Il est composé d’environ
1014 bactéries et 1000 espèces bactériennes, représentant un génome de
150 fois le génome humain. (12)
Le microbiote exerce de nombreuses fonctions bénéfiques pour l’hôte. Parmi
les grandes fonctions du microbiote la fermentation des substrats disponibles
au niveau du côlon, le rôle de barrière à la colonisation par les micro-organismes
pathogènes, la synthèse de vitamines, le développement et la maturation du
système immunitaire et les interactions avec les cellules épithéliales participent
au maintien de la santé de l’hôte (Figure 3). (13,14)
Figure 3 - Principales fonctions
du microbiote intestinal vis-à-vis de l’hôte (14)
Fonctions de protection
Fonctions de barrière
• Déplacement des bactéries pathogènes
• Induction de la sécrétion d’IgA
• Compétition avec les bactéries
pathogènes (nutriments, récepteurs)
• Renforcement des jonctions serrées
entre les cellules épithéliales
• Production de facteurs antimicrobiens
• Développement du système immunitaire
Microbiote
Fonctions métaboliques
é
p
• Absorption d’ions
• Récupération d’énergie
• Synthèse de vitamines (biotine, folate,
vitamine K…)
• Métabolisme des carcinogènes
alimentaires
• Fermentation des résidus alimentaires
non digestibles et du mucus intestinal
• Prolifération et différenciation des cellules
épithéliales intestinales
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ote, un acteur caché
nerg étique
es
on
de
mi
es
es
du
nt
Un récupérateur d’énergie pour l’organisme
Le microbiote intestinal permet à l’organisme de «profiter » de la capacité de
synthèse de nutriments particuliers (synthèse de vitamines), mais également
de «récupérer» une part de l’énergie qui échappe à la digestion dans la partie
haute du tractus gastro-intestinal.
Certains glucides non digestibles sont métabolisés par les bactéries du microbiote
en acides gras à chaîne courte (acétate, propionate, butyrate…) dans le côlon. (15)
Ces acides gras, une fois absorbés, vont servir de substrat énergétique au niveau
de trois principaux sites de l’organisme (Figure 4) :
1. les cellules de l’épithélium colique qui utilisent le butyrate comme substrat
énergétique majeur,
2. les cellules hépatiques utilisent l’acétate et le propionate comme substrat
pour la lipogénèse et la gluconéogénèse,
3. et les cellules musculaires qui produisent de l’énergie à partir de l’oxydation
de l’acétate. (16, 17)
Figure 4 - Récupération énergétique par le microbiote (16,17)
Epithélium intestinal
Métabolisme
énergétique
Côlon
Foie
e
Lipogenèse
Gluconéogenèse
Glucides non
digestibles
Dégradation
par le microbiote
Acides gras à
chaîne courte
Source d’énergie
Muscle
Production
d’énergie
Les connaissances acquises sur le rôle du microbiote dans le métabolisme
énergétique de l’organisme ont permis de développer des stratégies innovantes
pour lutter contre les états de fatigue, reposant sur la modulation du microbiote
par le biais de probiotiques.
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Probiotiques : une nou vell
pour aider l’organisme à fa
C
m
Qu’entend-on par probiotiques ?
Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et la FAO des Nations Unies
(Food and Agriculture Organization), les probiotiques sont définis comme
des micro-organismes vivants, qui lorsqu’ils sont administrés en quantité
suffisante, exercent un effet bénéfique pour la santé de l’hôte. Les propriétés
des probiotiques et leurs effets sur la santé sont souche-dépendants.
Ces micro-organismes doivent répondre à des caractéristiques précises.
(Figure 5).
Figure 5 - Caractéristiques des souches probiotiques (18)
Identification
phénotype et
génotype
Fi
Résistance au stress
physiologique
acidité gastrique,
intestinale
Stabilité : au cours
de la fabrication,
du stockage et de
l’utiisation
Fatigue
Innocuité
souche non pathogène,
sans résistance aux
antibiotiques transférables
Adhésion
à la muqueuse
intestinale
Effets bénéfiques
sans effets
secondaires
Actuellement, les principaux probiotiques utilisés appartiennent au genre
Lactobacillus et Bifidobacterium issus du microbiote intestinal humain et
reconnus comme dénués de pathogénicité chez l’homme. (18)
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nou velle stratégie
sme à faire le plein d’énergie
es
me
té
és
es.
re
et
Comment les probiotiques contribuent au
métabolisme énergétique de l’organisme ?
Synthèse de vitamines
Les probiotiques constituent par eux-mêmes une source de nutriments. En effet,
ils sont capables de produire un certain nombre de vitamines. (19)
C’est le cas par exemple des souches Lactobacillus gasseri et Bifidobactérium
bifidum qui synthétisent toutes les deux la vitamine B1. De plus, Bifidobactérium
bifidum produit les vitamines B6, B9 et B12. (20)
Production de substrats énergétiques
A l’instar des bactéries du microbiote, les probiotiques métabolisent les
glucides non digestibles en acides gras à chaines courtes (acétate, propionate,
butyrate) servant de substrats énergétiques pour l’organisme. (17, 21)
Amélioration de la biodisponibilité des minéraux
Les acides gras à chaines courtes produits permettent d’augmenter la solubilité
de certains minéraux et ainsi de favoriser leur absorption intestinale. (13, 22)
Figure 6 – Effets
des probiotiques sur
le métabolisme énergétique
Produc6on d’énergie Produc6on et régula6on énergé6que Hydrates de carbone non diges.bles Lumière intes.nale Glucose Produc6on de vitamines Foie Probio.ques Colon Facilita6on de l’absorp6on de nutriments Acétate Propionate Butyrate Produc6on de SCFA Précurseurs de la néoglucogénèse > Produc6on de glucose Propionate Acétate Epithélium intes.nal Substrats énergé6ques Veine porte Acétate Ac-­‐CoA Produc6on d’énergie Acétate Propionate Butyrate Vaisseau sanguin périphérique Mitochondrie Zoom myocyte ATP Mitochondrie Zoom colonocyte ATP Acétate Propionate 1088_21_BION-REMIS-ENERGIE CONTINUE.indd 11
Produc6on d’énergie Muscle 27/04/2015 10:21
Vitamines & minéraux : des
l’équilibre énergétique de l
Des éléments essentiels pour le
métabolisme énergétique
Les micronutriments sont indispensables pour la transformation des sources
énergétiques d’origine alimentaire (lipides, glucides, protéines) en
adénosine triphosphate (ATP), principale molécule de stockage d’énergie de
l’organisme. Au niveau du métabolisme énergétique, ils interviennent comme
coenzymes ou cofacteurs des réactions enzymatiques, comme composants
de la structure des enzymes ou des cytochromes, comme transporteurs au
niveau de la chaine respiratoire. (8)
D
Tableau 2 - Rôle(s) des vitamines et des minéraux dans le
métabolisme énergétique (8, 11, 23)
Micronutriments
Fonction dans le métabolisme énergétique
Vitamines
Vitamine B1
(Thiamine)
Cofacteur intervenant dans la transformation des glucides en
énergie
Vitamine B2
(Riboflavine)
Composant des coenzymes participant à la transformation des
glucides, lipides et protéines en énergie
Vitamine B3
(Niacine)
Précurseur des coenzymes intervenant dans les réactions d’oxydoréduction essentielles pour le métabolisme énergétique
Vitamine B5
(Acide
pantothénique)
Précurseur du coenzyme A intervenant dans le métabolisme des
glucides, des protéines et des acides gras
Vitamine B6
Cofacteur de plus de 100 réactions enzymatiques impliquées
principalement dans le métabolisme des protéines, des acides
aminés et dans l’hydrolyse du glycogène en glucose
Vitamine B8
(Biotine)
Cofacteur impliqué dans la production d’énergie à partir du
glucose et à des acides gras, des acides aminés
Vitamine B9
(Acide folique)
Coenzyme intervenant dans le métabolisme des acides aminés
Vitamine B12
Essentiel pour le métabolisme des acides gras et des glucides et la
synthèse des protéines
D
c
• *
m
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ux : des nutriments clés dans
que de l’organisme
es
en
de
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au
-
a
Vitamine C
Essentiel pour la synthèse de la carnitine (transporteur des acides
gras vers les mitochondries pour la production d’énergie)
Facilite l’absorption du fer
Minéraux
Fer
Composant essentiel de l’hémoglobine, de la myoglobine
Participe à la synthèse d’ATP
Zinc
Essentiel à l’activité de plus de 100 enzymes impliquées pour la
plupart dans le métabolisme énergétique
Des bénéfices reconnus pour la santé
Après examen des données scientifiques, les autorités de santé européennes
(EFSA, European Food Safety Authority et la Commission européenne) se sont
prononcées sur les réels bénéfices pour la santé associés à une supplémentation
contenant certaines vitamines et/ou minéraux.
Par exemple, l’utilisation d’une supplémentation en vitamines de la famille
du groupe B (B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12) ou de la vitamine C ou du fer
contribue à maintenir un métabolisme énergétique normal et/ou à réduire la
fatigue. (24)*
Des critères à prendre en compte dans le
choix d’une supplémentation
Les vitamines hydrosolubles, représentées par les vitamines du groupe B et la
vitamine C, ne sont pas (ou très peu) stockées par l’organisme et rapidement
éliminées dans les urines. Un apport régulier est donc indispensable.
Pour la majorité d’entre elles, l’absorption intestinale se fait par l’intermédiaire
de transporteurs actifs et saturables pour des doses supérieures aux apports
quotidiens recommandés. (23)
Ainsi, pour améliorer la biodisponibilité des vitamines et que l’organisme puisse
bénéficier d’un apport optimal tout au long de la journée, il est intéressant de
pouvoir disposer de galénique permettant une diffusion régulière des vitamines
notamment pour celles dont l’absorption implique un mécanisme saturable.
• * Maintien du métabolisme énergétique normal : vitamines B1 et B8 ; réduction de la fatigue : vitamine B9 ;
maintien du métabolisme énergétique normal et réduction de la fatigue : vitamines B2, B3, B5, B6, B12, C et fer.
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Association probiotiqu es, v
une efficacité clinique dé mon
Objectif de l’étude
Evaluer l’effet pendant 3 mois d’une supplémentation quotidienne associant
vitamines, minéraux et probiotiques sur le niveau de fatigue et de vitalité. (25)
Méthodologie
Etude observationnelle nationale portant sur 132 patients, âgés de 18 à 65 ans
1 comprimé par mois sur une période de 3 mois
Critères d’évaluation :
• évolution de la fatigue évaluée par le score de Pichot,
• évolution de la vitalité mesurée par le score du quotient de vitalité. (25)
Résultats
Réduction significative de la fatigue dès le 1er mois (25)
32 -
Evolution du score de Pichot entre j0 et m3
(0 = Aucune fatigue – 32 = fatigue extrême)
score de Pichot
28 24 20 -
Paired T-test (J0 vs M3), p < 0,0001
15,5  7,2
16 -
10,4  7,0
12 -
6,0  5,8
8-
- 33 %
40-
J0
M1
3,7  4,3
- 61 %
M2
- 76 %
M3
Plus de 7 personnes sur 10 éprouvent une amélioration
de leur fatigue de plus 50 % à 3 mois
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tiqu es, vitamines & minéraux :
e dé montrée sur la fatigue et la vitalité
Diminution significative du nombre de personnes présentant
une fatigue excessive (25)
Evolution du nombre de patients présentant une fatigue excessive
(score de Pichot ≥ 20) entre J0 et M3
nt
27,9 %
30 %
% de patients
25)
ns
20 %
10,3 %
10 %
3,1 %
0%
j0
M1
M2
0%
M3
Amélioration significative de la vitalité (25)
Score du quotient de vitalité
Evolution du quotient de vitalité entre j0 et M3
(10 = Vitalité minimale – 100 = Vitalité maximale)
100 90 -
+ 55 %
80 70 -
73,5  18,0
50 -
60,4  20,5
47,3  18,5
Paired T-test
(J0 vs M3), p < 0,0001
30 20 10 -
80,9  18,1
+ 28 %
60 40 -
+ 71 %
j0
M1
M2
M3
Une augmentation de plus de 70 % de la vitalité à 3 mois
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Evaluer la vitalité des pat
un nouveau critère de san
Interview du Pr ALLAERT
Docteur en médecine et en pharmacie
Professeur titulaire de la chaire d’évaluation
des allégations de santé ESC Dijon
Comment peut-on définir la vitalité sur le plan médical ?
Actuellement, il n’existe pas de définition précise de la vitalité dans le cadre médical
habituel où l’on parle essentiellement de fatigue, le terme de fatigue étant le plus
souvent relié à la maladie comme par exemple le syndrome de fatigue chronique.
Aujourd’hui de nombreux patients ont des demandes à l’égard de leur médecin,
notamment de leur médecin généraliste, qui dépasse le seul cadre de la maladie.
En effet, les sujets viennent aussi consulter pour une baisse de vitalité plus que
pour une véritable fatigue au sens médical du terme. Ils ressentent des difficultés
dans leur vie quotidienne qu’ils expriment au travers d’expressions du type «je n’ai
pas la pêche», «je manque de vitalité» ou «je n’arrive plus à faire face à toutes les
obligations».
En effet, les obligations de la vie moderne sont devenues parfois très lourdes. Il est
de plus en plus fréquent de devoir faire face à des charges de travail importantes,
de devoir cumuler vie professionnelle et vie familiale notamment pour les femmes.
D’autre part, il ne faut pas sous-estimer dans les causes de cette baisse ou manque
de vitalité, l’introduction dans notre de vie des outils connectés qui nous sollicitent à
tout moment et de manière souvent intempestive. Dans ce contexte, on peut définir
la vitalité comme la capacité à faire face à la vie moderne.
Par conséquent, il est important de pouvoir répondre à cette demande par des
conseils d’hygiène de vie mais également de pouvoir les orienter sur la prise
d’une supplémentation nutritionnelle complète, associant micronutriments et
probiotiques, susceptible de les aider à retrouver leur forme.
Au-delà de la fatigue, pourquoi chercher à évaluer la vitalité ?
Le manque de vitalité correspond à une réelle gêne pour laquelle les personnes
utilisent parfois le mot fatigue.
Il existe un véritable besoin de la part des personnes qui viennent nous consulter
d’être entendues dans ce domaine. Il faut leur donner une écoute et prendre en
compte que leur demande est légitime. En effet, cette diminution de vitalité se
traduit fréquemment par un véritable état de mal être pour les personnes. Nous
sortons de la notion de maladie pour aborder le champ plus large de la santé qui ne
se résume pas simplement à ne «pas être malade» mais se définit comme un état de
complet bien-être à la fois physique, mental et social.
Le bien-être est un mot réellement important dans notre environnement actuel. Le
bien-être n’est pas une simple notion de confort mais correspond à «être» dans les
conditions permettant de faire face aux multiples sollicitations de la vie qui nous
entoure.
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en
se
us
ne
de
Le
es
us
Ainsi, en tant que médecin, nous nous devons d’apporter des réponses aux personnes
qui nous consultent pour les aider à passer parfois un cap difficile et surtout éviter
l’apparition de complications associées à la persistance de l’état de mal être. Dans
le cas contraire, le risque est de voir les personnes somatiser et/ou faire un transfert
psychologique avec apparition de troubles anxieux ou de troubles dépressifs.
Il est donc nécessaire de pouvoir mesurer de manière objective le manque de
vitalité et suivre son évolution dans le temps.
Comment évaluer la vitalité ?
Jusqu’à l’élaboration du Quotient de Vitalité en 2011, en collaboration avec
les laboratoires Merck Médication Familiale, il n’existait pas d’outil spécifique
d’évaluation clinique de la vitalité. En médecine, nous disposions d’échelles de
mesure de la fatigue telles que l’échelle de Pichot, de Piper (Piper fatigue selfreport scale ; CFS) ou encore de sévérité de la fatigue (Fatigue Severity Scale ; FSS).
Elles ont été développées pour évaluer la fatigue en tant que symptôme lié à une
pathologie mais aucune ne permettait d’évaluer le niveau de vitalité.
Un véritable travail de recherche scientifique a donc été mené pour mettre au point
le questionnaire du Quotient Vitalité. La conception et sa validation du Quotient
Vitalité ont été réalisées en respectant les démarches méthodologiques validées
pour l’élaboration d’un questionnaire dans le domaine biomédical, incluant une
phase d’évaluation qualitative suivi d’une phase d’évaluation quantitative.
Dans un premier temps, pour élaborer le questionnaire, des entretiens ont été
menés afin de sélectionner les items les plus pertinents et les plus couramment
utilisés par les patients pour décrire la perte de vitalité. Dans un deuxième temps,
la reproductibilité et la compréhension du questionnaire ont été testées. Par la
suite, le Quotient Vitalité a été utilisé au cours d’une étude ayant inclus plus de 130
patients consultant leur médecin pour un problème de fatigue. Cette étude a permis
de valider les propriétés psychométriques du questionnaire (cohérence entre les
questions pour mesurer la vitalité, corrélation avec d’autres éléments scientifiques
connus et validés comme l’échelle de Pichot, sensibilité au changement). (25)
Comment utiliser le Quotient Vitalité ?
Le Quotient Vitalité permet de bien quantifier la perte de vitalité des sujets et son
évolution sous l’effet de la prise en charge.
Il a été conçu de manière pragmatique avec les patients pour être directement
utilisable en pratique quotidienne.
Il est composé de seulement 10 questions décrivant le ressenti du patient, notées de
«1 : très souvent» à «10 : jamais». Il ne faut qu’une à deux minutes pour le remplir. Le
Quotient Vitalité représente le premier outil clinique validé permettant d’évaluer et
de suivre facilement et rapidement le niveau de vitalité des patients.
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