Moreggia PCSI 2011/2012
2.2. Introduction de la notation complexe
Par analogie avec la notation complexe définie en électrocinétique :
Expliquer l’intérêt de la notation complexe
Introduire les notations complexes nécessaires à l’étude
2.3. Résonance en vitesse
Etablir l’expression de l’amplitude complexe de la vitesse.
La mettre sous forme canonique
Etablir l’expression de l’amplitude et du déphasage de la vitesse en fonction de la pulsation de l’excitation
Démontrer l’existence d’un phénomène de résonance.
En considérant le système comme un filtre en vitesse, déterminer la bande passante.
Exprimer la largeur de la bande passante en fonction du facteur de qualité.
On retiendra les résultats suivants :
o Quelque soient les paramètres du système mécanique, il y a toujours résonance en vitesse
o La pulsation de résonance est égale à la pulsation propre
o L’amplitude à la résonance est d’autant plus grande que les frottements sont faibles (Q grand)
o La résonance est d’autant plus aiguë que les frottements sont faibles.
Plus l’oscillateur est amorti, plus la résonance est « floue »
o Le déphasage varie de Pi/2 à -Pi/2 quand la fréquence augmente
o L’évolution du déphasage se fait d’autant plus brusquement que les frottements sont faibles (Q grand)
o Le déphasage est nul à la résonance
2.4. Résonance en élongation
Déterminer l’amplitude complexe de l’élongation à partir de l’amplitude complexe de la vitesse.
Démontrer l’existence d’un phénomène de résonance sous certaines conditions que l’on précisera.
On retiendra les résultats suivants :
o Si les frottements sont trop grands, il n’y a pas résonance : il n’y a pas toujours résonance en élongation
o Condition de résonance :
o La pulsation de résonance est toujours inférieure à la pulsation propre.
Plus les frottements diminuent, plus elle s’en approche
o Quand elle existe, l’amplitude à la résonance est d’autant plus grande que les frottements sont faibles
o Quand elle existe, la résonance est d’autant plus aiguë que les frottements sont faibles
o Le déphasage varie de 0 à -Pi quand la fréquence augmente
o L’évolution du déphasage en élongation est strictement identique à celle du déphasage en vitesse, la
courbe est simplement translatée verticalement de -Pi/2