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PROJET D’ÉDUCATION
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Année scolaire 2015/2016
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Le mot du Président
La Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences s’est résolument tournée vers une démarche
active de développement durable de son territoire depuis sa création et plus encore depuis 2009.
C’est parce que chaque geste éco-citoyen contribue à la préservation de notre territoire que les élus ont
souhaité en faire une des priorités d’action mais aussi de sensibilisation des jeunes.
C’est avec fierté que je vous présente ce livret qui résulte des recherches et de l’imagination débordante de
plusieurs élèves de cycle III de notre territoire.
Je vous invite, petits et grands, à découvrir le changement climatique au travers de la réflexion de nos chères
petites têtes blondes. Un grand bravo à eux ainsi qu’à leurs enseignants !
Bonne lecture et bonne découverte à toutes et à tous !
Roland ROTH,
Président de la Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences
Lauréate de l’appel à projet « Territoire à énergie positive pour la croissance verte » (TEPCV) du Ministère de l’Ecologie, du Développement
Durable et de l’Energie, la Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences a proposé, pour l’année scolaire 2015-2016, son
4e projet d’Education au Développement Durable (EDD). A l’occasion de la 21e Conférence des Parties (COP21), ce projet a évolué autour de
la transition énergétique et du changement climatique. Son objectif était de sensibiliser les élèves au dérèglement climatique par le biais de la
création collaborative de ce livret.
Ce projet a été développé en partenariat avec l’Inspection de l’Éducation Nationale Sarreguemines Ouest. Son soutien nous permet d’organiser,
chaque année depuis quatre ans, des projets EDD en accord avec le programme scolaire. Cette année, nous nous sommes rapprochés de
l’association Les Petits Débrouillards afin de proposer un projet complet sur les changements climatiques. Dix classes du territoire ont
répondu favorablement à notre appel.
Après avoir investi le projet grâce à la formation et aux animations en classe des Petits Débrouillards, charge étaient aux
enseignants de créer avec leurs élèves deux pages scientifiques et une page artistique sur la problématique qui leur
avait été attribuée.
Le mot de l’Inspecteur
Pour cette 4ème année de collaboration avec la CASC portant
sur l’éducation au développement durable, dix classes
de la circonscription de Sarreguemines ouest, soit deux
cents élèves ont investi durant cette année scolaire, la
problématique du changement climatique.
« Je remercie fortement l’ensemble des directeurs, directrices,
et enseignants pour l’intérêt qu’ils ont porté à ce projet ; il
est important que les enfants soient sensibilisés très tôt aux
questions environnementales » souligne Jean-Bernard Barthel, Vice-président délégué en charge du Développement
Durable.
Leurs productions, présentées dans ce livret, témoignent
de leur engagement et de la qualité de leurs réflexions.
Que tous les acteurs qui ont permis la réalisation de ce
projet éducatif soient remerciés.
Introduction
Enseignants, conseiller pédagogique, association Les Petits Débrouillards
et Vice-président délégué
Christophe Hoff,
Inspecteur de l’éducation nationale,
circonscription de Sarreguemines Ouest
Animation en classe par les Petits Débrouillards.
Le changement climatique, c’est quoi ?
Pourquoi ?
La température moyenne à la surface de la Terre continue d’augmenter et les dérèglements climatiques ne cessent de se faire ressentir. Le réchauffement cause la fonte des glaces et la montée des océans, ce qui multiplie le risque de catastrophes naturelles (tsunamis, inondations…).
Au rythme de sa progression, il perturbera irrémédiablement les équilibres planétaires et menacera certaines espèces.
Ce réchauffement est dû à l’homme, à ses comportements et à ses activités. Les sources d’énergie que nous utilisons émettent des gaz à
effet de serre lorsqu’elles brûlent. Et nous en émettons beaucoup trop ! Les conséquences seront très graves, entraînant un fort déséquilibre
sur la planète d’ici 50 à 100 ans. Pourtant, ce bouleversement n’est pas une fatalité. Nous pouvons sérieusement le limiter, en réduisant dès
maintenant nos rejets polluants et en adaptant nos comportements vers une consommation responsable.
Les gaz à effet de serre
Pour bien comprendre le changement climatique, il faut déjà comprendre ce qu’est l’effet de serre. La planète est entourée d’une couche de
gaz qui permet de retenir la chaleur du soleil et de réchauffer la surface de la Terre. Ces gaz sont communément appelés « gaz à effet de
serre » (GES). Si ce phénomène n’existait pas, il ne ferait que -18°C sur Terre !
D’un autre côté, si la quantité de ces gaz augmentait fortement, il ferait encore
plus chaud qu’aujourd’hui !
Le problème du réchauffement climatique est donc dû au volume de gaz à
effet de serre qui est en trop forte augmentation depuis plusieurs décennies.
Résultat : la température moyenne globale de notre planète s’élève (+ 0,85 °C
depuis 1850) et entraîne un bouleversement du climat.
Afin d’éviter que notre climat ne s’emballe, les scientifiques recommandent que
la température moyenne n’augmente pas de plus de 2 °C d’ici 2100 par rapport
à 1850. Cela signifie que la quantité de gaz à effet de serre dans notre atmosphère doit immédiatement diminuer. Sans cela, les bouleversements risquent
d’être irréversibles.
Animation en classe de CM1-CM2 de Mme Leick,
école de Lixing-les-Rouhling
Que faire pour éviter ces bouleversements ? Nos élèves ont enquêté...
Hausse du niveau de la mer, fonte des glaces, canicule, inondation, pollution de l’air..., dix classes du territoire se sont penchées sur ces questions. Au fil des pages, découvrez le résultat de leurs recherches :
Que faire pour que dans le futur...
1.
... nous puissions encore profiter des larges plages du Languedoc-Roussillon ? p6
2.
... nous ne soyons pas régulièrement victimes de crues ? p9
3.
... nous puissions encore trouver des pêcheurs près de nos rivières et sur les océans ? p 12
4.
... nous puissions voir des ours polaires ailleurs que dans les zoos ? p 15
5.
... nous puissions sortir chaque jour sans avoir besoin de porter un masque ? p 18
6.
... il y ait encore de la neige dans les Vosges ? p 21
7.
... nous arrêtions de polluer en raison de la nourriture que nous consommons ? p 24
8.
... nous ayons encore des pommes dans nos vergers ? p 27
9.
... nous puissions continuer à nous déplacer avec des véhicules p 30
10.
... nous ayons suffisamment d’électricité pour tout le monde ?
p 33
Que faire pour que dans le futur nous puissions encore
profiter des larges plages du Languedoc-Roussillon ?
Comment le réchauffement climatique agit-il sur la montée des eaux ?
Nous avons identifié deux phénomènes importants :
Classe de CP - CM2 de Mme Nominé, école Maud Fontenoy à Sarreguemines
Les plages du littoral sont des milieux vivants et tout un écosystème s’y développe. La laisse de mer constituée d’algues et d’herbes marines
défend la plage contre l’érosion et la rend fertile. Les dunes marquent la frontière entre la mer et la terre. Elles nous protègent naturellement
des fortes vagues et hébergent de nombreuses espèces végétales et animales.
La fonte des glaciers de montagne et des calottes polaires.
La surface des glaciers de montagne a diminué de 50 à 85% dans le monde entier et certains ont totalement disparu ! Cette fonte des
glaces implique des problèmes de sécurité (inondations, coulées de boue,…), d’approvisionnement en eau potable des êtres vivants et
de production d’énergie (centrales hydro-électriques ou nucléaires). Les calottes glaciaires fondent et cette eau contribue à l’élévation du
niveau de la mer, modifie certains courants marins et localement la salinité et la densité de l’eau de mer.
La dilatation de l’eau de mer suite au réchauffement des eaux océaniques.
Pour expliquer ce phénomène nous avons réalisé une expérience :
Les conséquences de la montée des eaux :
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du Climat (GIEC) estime que la mer pourrait s’élever de 50 cm d’ici 2100. Cette
prévision aurait des conséquences désastreuses pour notre planète :
- Disparition de nombreuses plages
- Des îles rayées de la carte
- Migration de populations
- Infrastructures (routes, habitats,...) submergées
- Erosion des falaises et plages sableuses
- Salinisation des estuaires et des nappes phréatiques
Quel phénomène provoque cette montée des eaux ?
C’est le réchauffement climatique dû
à l’émission trop importante de gaz à
effet de serre dans l’atmosphère ! Les
principaux gaz rejetés par l’homme sont
la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone
(CO2), le méthane, le protoxyde d’azote
et l’ozone.
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L’eau réchauffée augmente de volume car elle se dilate. On observe ce même phénomène dans la tranche supérieure des eaux des mers et
océans et cela provoque l’élévation du niveau de la mer.
Comment empêcher cela ?
Il faut absolument réduire nos émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère pour ainsi diminuer le réchauffement climatique.
Quelles actions pouvons-nous tous mettre en place ?
- Limiter nos déplacements (covoiturage, marche à pied ou en vélo, transports en commun,...)
- Consommer responsable (fruits et légumes de saison, acheter directement chez les producteurs,...)
- Réduire nos déchets (composteur,...) et les trier
- Produire et utiliser de l’énergie renouvelable (éoliennes, panneaux photovoltaïques,...)
- Limiter notre consommation d’eau (douches, récupérateur d’eau de pluie,...)
- Préserver l’eau (lessive sans phosphates)
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Que faire pour que dans le futur
nous ne soyons pas régulièrement victimes de crues ?
Classe de CM1 de Mme Leuk, école de Neunkirch à Sarreguemines
Une crue, qu’est-ce que c’est ?
- Pourquoi est-ce un danger ?
- D’où vient l’eau ?
- Qu’est-ce qui aggrave le problème ?
- Comment s’en protéger ?
Définition : Une crue est une montée des eaux.
L’eau ne veut pas dormir dans son lit mineur et saute
sur le lit moyen, parfois même elle bondit sur le lit
majeur où elle fait la folle, causant des dégâts, des
accidents, parfois des catastrophes.
Les dégâts : L’eau, sur son passage, renverse ou emporte des affaires et des voitures. Des ponts peuvent
s’écrouler, des routes s’effondrer. Puis, en pénétrant
dans les maisons, elle dépose de la boue, abîme les
meubles et casse les appareils électriques. Elle détruit
ce que les familles possèdent et apporte beaucoup de chagrin. Cela revient aussi très cher aux compagnies d’assurance.
Les accidents : Les gens peuvent se noyer dans leur voiture ou dans leur lit, ils peuvent aussi être emportés par le débit très fort de la rivière. Des
objets peuvent heurter violemment des personnes et les assommer. Les secours ont beaucoup de mal à secourir tous ceux qui en ont besoin.
D’où vient l’eau ?
- Des pluies très abondantes, de longues durées ou des pluies orageuses.
- De la répétition de périodes de pluies moyennes mais fréquentes : l’eau infiltrée ne parvient plus à s’écouler, la nappe phréatique est
pleine et l’eau rejaillit hors de terre, l’eau ruisselle et ne peut plus s’évacuer.
- De l’obstruction du lit d’un cours d’eau par des arbres ou des pierres qui empêchent l’eau de s’évacuer.
- De la rupture d’une digue ou d’un pont.
- D’une élévation brutale de la température qui fait fondre les neiges et glaces.
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Qu’est-ce qui aggrave le problème ?
- La déforestation. Les plantes contribuent à la transformation de l’eau en vapeur.
- L’imperméabilisation des sols par le béton, le macadam
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Comment se protéger des crues ?
Les crues peuvent être bénéfiques. En Egypte, la crue annuelle du Nil a permis la naissance d’une des premières civilisations agricoles du
monde. Elles ne sont un danger que si l’homme s’installe en zone inondable, ce qui est trop souvent le cas.
- Interdire les constructions dans les zones inondables.
- Si les constructions existent déjà, il faut alors prévoir une surveillance de la montée des eaux et des
plans d’évacuation et de secours à la population.
Devenons plus responsables et participons à la protection de l’environnement :
Marchons, prenons le vélo ou les rollers quand nous le pouvons.
Faisons plus de place aux vélos pour qu’on puisse les utiliser sans crainte de se faire
renverser.
Développons les voitures électriques.
- Il faut construire uniquement des maisons sur pilotis.
Ne laissons pas tourner le moteur lorsque la voiture est à l’arrêt.
- Il faut entretenir les systèmes d’écoulement des eaux pluviales, les canalisations, les réservoirs...
entretenir et nettoyer aussi les lits des rivières.
Economisons l’électricité, éteignons les lampes et la télé quand on n’en a plus besoin.
- Il faut aspirer toute l’eau avec des aspirateurs géants.
Utilisons moins de charbon et de pétrole.
- Il faut planter des arbres, faire des digues naturelles.
Arrêtons les engrais polluants.
- Il faut construire des digues pour empêcher l’eau de sortir de son lit, des barrages et des bassins de
rétention d’eau, des lacs réservoirs.
Faisons des jardins, plantons des haies pour préserver les insectes.
Economisons l’eau et ne la polluons pas.
N’utilisons pas de produits de traitement qui tuent les abeilles.
- Il faut s’équiper en bouées, masques et tubas.
Ne rejetons pas de produits polluants dans nos mers.
- On peut entraîner l’eau vers des champs réservés en amont, pour éviter l’inondation des villes en aval. On
se sert de zones inondables dans la nature, sans infrastructure (construction) et on y laisse s’écouler l’eau.
Achetons des fruits et légumes de saisons qui proviennent de notre région.
- Au lieu de construire des maisons, on s’installera dans des bateaux.
- On peut construire des barrages hydroélectriques qui contrôlent les crues et permettent de produire de l’électricité écologique.
- Il faut prévoir un arbre dans son jardin dans lequel on peut monter en cas d’inondation et où on aura prévu, accrochés aux branches,
des vivres et couvertures.
Arrêtons la déforestation et préservons la nature.
Utilisons moins d’emballages en plastique.
Consommons moins, réutilisons ou échangeons les affaires.
Recyclons davantage pour réutiliser les matières.
Mangeons moins de viande, pas plus de deux ou trois fois par semaine
Lexique :
Le lit mineur est l’espace recouvert habituellement par les eaux. Le lit majeur est la limite de la plus grande crue répertoriée.
Le débit est la quantité d’eau passant en un point donné par seconde.
La nappe phréatique est une réserve d’eau souterraine.
Une digue est une construction destiné à contenir les eaux et à protéger les riverains.
L’amont est la partie du cours d’eau qui est du côté de la source.
L’aval est la partie qui va plus loin, vers l’embouchure.
Conclusion :
Il faut respecter notre environnement et ne pas construire n’importe où, il faut garder une grande part de nature pour nous protéger des crues.
Il faut aussi lutter contre le réchauffement climatique à différents niveaux : celui des états, des entreprises, mais aussi à notre niveau. On peut
consommer moins, mieux, manger des produits locaux, marcher ou prendre le vélo au lieu de la voiture quand on le peut.
Il est urgent de limiter les gaz à effet de serre comme le gaz carbonique.
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Que faire pour que dans le futur nous puissions encore
trouver des pêcheurs près de nos rivières et sur les océans ?
Classe de CE2 - CM1 de Mme Raby, école de Wiesviller
Si on analyse l’eau douce on constate que dans de nombreux endroits les eaux sont polluées et que les petites espèces aquatiques (telles
les larves de prèle, les trichoptères) ont disparu entrainant la disparition de nombreuses espèces de poissons. La disparition de ces poissons
à un impact sur les espèces terrestres, comme les oiseaux, qui s’en nourrissent.
Nous avons expérimenté, cherché :
Dans leurs activités quotidiennes les hommes ont de plus en plus besoin d’énergie ce qui produit de plus en plus de gaz à effet de serre.
Ces gaz, notamment le gaz carbonique ou CO2, ont-ils un impact sur les océans et sur l’hydrosphère ?
Le CO2 est-il un gaz acide?
Que se passe-t-il si l’eau est plus acide ?
En quoi les activités de l’homme polluent les cours d’eau ?
Que se passe-t-il si une partie des animaux meure à cause de la pollution?
Analyse des gaz produits par la combustion des énergies sur terre : le CO2
A travers différents exemples nous constatons que les hommes par leurs déplacements mais aussi par leurs besoins en énergie produisent
de nombreux gaz (ex : voitures, camions, avions, chauffage, électricité, élevages, informatique, usines...). C’est le CO2 (gaz carbonique) qui
est le plus important.
Le CO2, se concentre dans la couche atmosphérique et crée l’effet de serre et cause le réchauffement climatique, qui devient de plus en
plus important.
Expérience 1 : fabrication de CO2. Dans une petite bouteille j’ajoute 2
cuillères à café de bicarbonate à 50ml de vinaigre, le mélange se met à
mousser : l’eau de chaux devient trouble, c’est du CO2
Expérience 2 : Nous fabriquons un révélateur d’acidité avec du jus de
chou rouge. Le jus de chou rouge est bleu à l’état neutre, il devient vert
en milieu basique, et rose en milieu acide. Lorsqu’on introduit du CO2
dans le jus de choux rouge, il devient rose : le CO2 est donc un gaz acide.
Mais la majeure partie de ce gaz est absorbée par les océans et les eaux douces: le CO2 se dissout dans l’eau.
 L’acidification des océans et des eaux douces.
Depuis le début des années 1970, l’océan a absorbé plus de 90 % de l’excès de chaleur liée à l’augmentation de l’effet de serre, limitant
ainsi la température de l’air mais en réchauffant l’eau et augmentant le niveau de la mer. Il a également absorbé plus du quart des émissions de CO2 produit par l’Homme depuis 1750, ce qui acidifie l’eau de mer.
A travers nos expériences nous avons pu voir qu’une augmentation de l’acidité des océans et des eaux douces avait des conséquences
dramatiques sur certaines espèces à coquille calcaire. Ainsi la disparition de ces animaux, tels le plancton et le corail, qui sont à la base
d’écosystèmes importants va entrainer la disparition de nombreuses autres espèces et la prolifération d’autres, créant ainsi un déséquilibre
dans la biodiversité marine. Lorsque les premiers maillons des réseaux trophiques disparaissent c’est tout le réseau qui est en danger.
La pollution des eaux.
Par ses activités l’Homme rejette dans la nature de nombreux déchets chimiques qui ont un impact important sur la faune aquatique, tels
les produits phytosanitaires (engrais et pesticides), des produits utilisés dans la fabrication de nos objets quotidiens (plastiques, vêtements,
peintures, emballages...), des résidus de médicaments, ou des produits issus de nos usines.
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Expérience 3 : action du vinaigre sur
une coquille d’escargot : elle se dissout.
Afin de stopper la dégradation des océans et des cours d’eaux, de freiner la disparition de certaines espèces animales et de
permettre encore aux hommes de se nourrir des produits de la mer, nous proposons les actions suivantes :
- Limiter nos déplacements avec des véhicules qui produisent beaucoup de CO2. Marcher ou prendre son vélo dès que cela est possible.
- Favoriser les énergies renouvelables (éoliennes, panneaux solaires, barrages hydrauliques, hydroliennes...)
- Limiter notre consommation d’électricité : éteindre les lumières, baisser le chauffage, limiter les connexions internet et les SMS, ne pas
laisser les appareils en veille.
- Moins consommer et favoriser les échanges ou la vente d’occasion au lieu d’acheter du neuf.
- Ne plus utiliser des pesticides, des désherbants et des engrais chimiques mais favoriser les produits biologiques.
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Que faire pour que dans le futur
nous puissions voir des ours polaires ailleurs que dans les zoos ?
Classe de CM1 - CM2 de Mme Leick, école de Lixing-Les-Rouhling
L’ours polaire : qui est ce Seigneur du Grand Nord ?
L’ours polaire ou ours blanc (latin : ursus maritimus) appartient à la famille des ursidés : il mesure 1,50 m au garrot et pèse de 500 à 700 kg.
Il vit en Arctique (Pôle Nord) et sa longévité peut atteindre 25 années. Il chasse sur la banquise (glace faite d’eau de mer) et se nourrit essentiellement de phoques (il peut en manger 40 kg par jour).
L’ours polaire adore la glace mais elle fond : pourquoi ?
De nos jours, cette banquise fond de plus en plus tôt dans l’année en raison des changements climatiques et de ce « Coup de chaud sur la
planète ! ». La Terre se transforme, le niveau des océans monte, les glaciers rétrécissent de plus en plus et beaucoup d’animaux comme l’ours
polaire sont obligés de changer leurs habitudes s’ils veulent continuer à chasser, à se nourrir, à survivre et à se reproduire.
Les scientifiques sont tous d’accord : la Terre se réchauffe trop vite à cause de l’Homme. D’ici la fin du siècle, la température augmenterait de
2° à 5°C sur notre planète. Depuis la révolution industrielle au XIXème siècle, l’Homme a besoin de plus en plus d’énergie pour les usines, les
transports, le chauffage. Qui dit consommation d’énergie dit rejet de gaz à effet de serre (comme le CO2) et réchauffement climatique.
En Arctique et au Groenland (qui perd 100 milliards de tonnes de glace tous les ans) les glaciers fondent et libèrent de l’eau dans la mer, qui
monte alors de niveau. En plus, quand l’eau monte, elle se dilate et gonfle. Résultats : d’ici 2100 le niveau moyen de la mer devrait monter de
1 mètre. Ce serait catastrophique pour nos seigneurs des glaces !!! Nos dirigeants se sont réunis en décembre 2015 lors de la COP21 pour
trouver des solutions afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le monde. C’est bien que les adultes réagissent et agissent : en
fin de compte, ils sont enfin conscients du problème...
Mais nous les enfants, que pouvons-nous faire ?
Ta mission, si tu l’acceptes !
1ère mission : enfourche ton vélo et évite de prendre la voiture
2ème mission : croque dans la bonne pomme : celle de ton jardin qui n’est pas polluée
3ème mission : mets un pull et baisse le chauffage de ta chambre
4ème mission : prends une douche et réduis ta consommation d’eau chaude
5ème mission : fais-toi cuire un oeuf au lieu de consommer trop de viande
6ème mission : réduis ta liste de Noël et choisis des jouets plus écolos
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Petits jeux amusants et poésie
Le savais-tu ?
Tu vas en vélo au foot à 2,5 km de chez toi : tu économises 1 kg de C02
Tu baisses le chauffage de 1°C dans ta maison : tu économises 190 kg de CO2
Tu manges une omelette à midi à la place d’un steak, tu économises 2,5 kg de CO2
Mission accomplie : tu as économisé 193,5 kg de CO2
Le mardi 19 avril 2016, nous sommes allés voir l’ours blanc au zoo d’Amnéville avec notre maîtresse : quel mammifère merveilleux, grand, fort,
puissant et si attendrissant malgré sa dangerosité. Il adore l’eau et c’est un mammifère presque marin car il peut nager jusqu’à 100 km des
côtes. Le bassin dans lequel il évolue est si petit par rapport à l’océan et à la banquise: il serait bien mieux dans son milieu naturel à chasser
les phoques et les poissons.
Pour aller plus loin en France : savais-tu que...
- la cigogne blanche passe l’hiver en Charente au lieu d’aller en Afrique ?
- le moustique tigre, la grenouille taureau et la tortue de Floride (originaires des pays chauds) colonisent le nord de la France et dérèglent
l’environnement local ?
- la marmotte hiberne moins longtemps ?
- le lilas et la perce-neige fleurissent quelques semaines en avance ?
Le changement climatique change les
habitudes de la faune et de la flore
qui s’adaptent peu à peu à leur nouvel
environnement...
Qui suis-je ?
je ne suis pas insectivore comme le hérisson
je ne suis pas herbivore comme le mouton
je ne suis pas frugivore comme le lérot
je ne suis pas omnivore comme le cochon
je mange de la viande et du poisson comme l’ours polaire JE SUIS _ _ _ _ _ VORE
Quel bazar !
Remets les lettres dans l’ordre pour découvrir le repas préféré des ours blancs
Q-P-E-H-O-U-S
->
................................................................................
Juste pour rire !
Pourquoi les ours blancs portent-ils une fourrure ?
Notre petite création poétique : « Qu’est-ce qui fait le tour de la banquise ? »
C’est le petit phoque à la peau grise
C’est l’ours blanc sur la banquise
C’est le froid qui se déguise
C’est l’Arctique surprise
C’est la glace qui se brise
C’est le blanc de la neige et la bise
C’est le morse qui s’épuise
C’est la plume du pingouin qui se frise
C’est le narval qui fait sa crise
C’est le bélouga qui improvise
C’est aussi le paysage nordique qui se fragilise...
Nous espérons qu’il en sera de même
pour notre seigneur de la banquise :
le magnifique ours polaire
de l’Antarctique
solutions : carnivore / phoques / car ils seraient ridicules en imperméables
16
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Que faire pour que dans le futur nous puissions
sortir chaque jour sans avoir besoin de porter un masque ?
Classe de CM1 de Mme Stillitano Nathalie, école de Welferding à Sarreguemines
Pour se protéger de la pollution de l’air à Tokyo, les japonais portent depuis longtemps un masque. À Paris les cyclistes sont de plus en plus
nombreux à le porter également. On peut se demander pourquoi certaines personnes éprouvent la nécessité de prendre de telles précautions.
Cela nous amène à nous poser des questions sur la qualité de l’air, sa composition. Y a-t ‘il des villes plus polluées que d’autres ? Surveille-t-on
la qualité de l’air ? Qu’est-ce que l’effet de serre et quelles sont les causes de la pollution de l’air ? Est-ce réellement dangereux pour la santé ?
N’y a-t ‘il pas de lois ou des précautions prises pour limiter tout cela ?
La composition de l’air : L’atmosphère est une masse d’air qui enveloppe la Terre jusqu’à 700 km d’altitude.
L’air y est constitué d’azote (à 78%), d’oxygène (à 21%) et d’autres gaz en faible quantité (gaz carbonique, hydrogène, méthane, ozone...)
L’air devient de plus en plus rare à mesure qu’on s’élève. L’homme rejette beaucoup de gaz dans l’atmosphère et modifie l’équilibre fragile.
La planète a le mal de l’air et s’asphyxie... L’atmosphère contient aussi de minuscules particules de poussière, de pollen et d’eau.
Y a-t-il des villes plus polluées que d’autres ?
Nous sommes surpris de voir que parmi les 15 villes les plus polluées au monde, aucune ne se trouve en Chine ou au Japon. Elles se
trouvent en Inde (New Delhi, Patna, Gwalior et Raipur) et au Pakistan (Karachi, Peshawar et Rawalpindi).
On entend parler du « « smog », mais qu’est-ce que c’est ?
Le smog est un nuage jaune qui vient des gaz d’échappement des voitures qui se transforment en ozone (un gaz qui pique les yeux et fait
tousser). Le smog apparaît au soleil donc dans les grandes villes ensoleillées. Le mot « smog » vient des mots anglais « smoke » (fumée)
et « fog » (brouillard).
Comment surveille-t-on la qualité de l’air ?
On surveille la qualité de l’air grâce à des capteurs installés
dans les villes.
Qu’est-ce que l’effet de serre ?
La Terre est la seule planète de notre système solaire à avoir
une atmosphère. Sans atmosphère, les rayons du soleil rebondiraient sur notre planète et disparaîtraient dans l’espace. Telle
une serre, l’atmosphère piège la chaleur. L’effet de serre protège donc notre planète du froid glacial de l’espace. C’est un
phénomène naturel indispensable à la vie sur terre. S’il n’était
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pas là, il ferait – 18°C au lieu de 15°C aujourd’hui en moyenne. Cependant la croissance des gaz liés aux activités humaines a aggravé
l’effet de serre (55 % de son augmentation entre les années 1980 et 1990). C’est pour cela qu’on parle de réchauffement climatique.
Quelles sont les causes d’origines humaines de la pollution de l’air ?
Les causes de la pollution sont multiples
- le pétrole avec lequel est fabriqué l’esssence des voitures libère du gaz carbonique lorsqu’il est utilisé dans un moteur comme par
exemple les voitures, les camions...
- le gaz naturel, employé pour chauffer nos maisons produit également des gaz à effet de serre.
- les usines dégagent des gaz polluants, notamment du gaz carbonique.
- les déchets constituent une pollution indirecte lorsqu’ils sont incinérés. Leur volume s’accroît avec la société de consommation. Chacun
de nous génère environ 400 kilos d’ordures par an.
Est-ce réellement dangereux pour la santé ?
Certains disent que la pollution atmosphérique tue chaque année 3 000 personnes en France. Les particules des moteurs diesel par
exemple sont si fines qu’elles pénètrent jusque dans nos poumons et y font de gros dégâts. Mercure, cadmium, plomb, chrome, cuivre,
zinc : à faible dose, ces métaux sont indispensables à notre organisme. Les ennuis commencent quand on en avale trop. Le cadmuim, par
exemple, provoque de graves problèmes aux reins. Le mercure et le plomb attaquent notre système nerveux. Tous les jours, nous respirons
de petites doses de gaz toxiques, nous mangeons d’infimes quantités de produits chimiques.
En France, le nombre d’enfants asthmatique a doublé en 10 ans à cause de la pollution atmosphérique. Les scientifiques estiment que 80%
des cancers sont dus à l’environnement et sa pollution.
Nous avons réalisé une expérience qui consistait à consumer une cigarette à l’aide d’une seringue, en intercalant un coton entre la cigarette et la seringue. Le coton a pris une couleur jaunâtre et on a pu observer ce qui entre dans nos poumons lorsqu’on fume ou respire un
air pollué. C’est catastrophique !
Des lois ou des précautions pour limiter la pollution ?
La loi sur l’air de 1996 reconnait « le droit pour chacun de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé ». Elle oblige à surveiller la qualité
de l’air et alerter le public en cas de pic de pollution. Des accords internationaux ont été signés pour réduire les émissions de gaz détruisant la couche d’ozone ou de gaz à effet de serre de 5,2% d’ici 2010. Les fabricants d’automobiles ont dû poser sur leurs voitures des
« pots catalytiques » qui transforment certains gaz polluants en gaz inoffensifs. Les rejets de substances chimiques ou radioactives sont
sévèrement réglementés...
Les derniers accords sont ceux de la cop21 le 12 décembre 2015 à Paris.
Il faut faire quelque chose...
Nos recherches et les expériences faites nous font prendre conscience qu’il faut agir. Après réflexion, nous pensons qu’il faudrait limiter les
déplacements en véhicules en allant par exemple à l’école à pied ou à vélo. Il faudrait également avoir un jardin pour cultiver ses propres
légumes et acheter des produits locaux et de saison. Dans nos maisons, il faut limiter les produits chimiques et être vigilent à tout ce qu’on
achète (mobilier, peinture...) afin qu’ils contiennent le moins possible de produits toxiques. Enfin, il faut favoriser les énergies renouvelables
qui sont les plus propres : solaire, éolienne... Elles n’engendrent pas de pollution.
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Non à la pollution !
Notre planète est polluée
C’est mauvais pour notre santé
On a du mal à respirer.
Si notre vie ne change pas,
La pollution augmentera
Et alors là….
Prenez donc votre vélo
Pour aller jusqu’au boulot
Ce sera plus écolo.
Ramassez donc les papiers
Et arrêtez de fumer
On pourra mieux respirer.
Il faut protéger notre planète
Pour ne plus avoir mal à la tête
Et après on fera tous la fête.
Que faire pour que dans le futur
il y ait encore de la neige dans les Vosges ?
Classe de CE2 - CM1 - CM2 de Mme Michel, école de Folpersviller à Sarreguemines
Les Vosges
Le massif des Vosges est une montagne ancienne qui s’est formée il y a 65 millions d’années. Les Vosges culminent à 1 426 m (Grand Ballon). Les stations de ski se sont développées dès1905. Depuis 50 ans, il y a moins de neige dans les Vosges et la limite pluie/neige s’élève
(elle se situe à environ 900 m d’altitude aujourd’hui).
Pourquoi y a-t-il moins de neige dans les Vosges ?
Pour avoir de la neige, il faut :
- d es températures inférieures ou égales à 0°C
- d es nuages
- d es particules de poussière
Depuis la révolution industrielle (1850), le climat se réchauffe de façon anormale et les températures sont plus élevées, ce qui explique qu’il
y a moins de neige.
Quelles sont les conséquences du manque de neige ?
- L a limite pluie/neige s’élève en altitude
- L es stations de faible altitude ont dû fermer
- Il y a moins de skieurs dans les Vosges
Le coin des blagues :
Quelles pourraient être les conséquences dans quelques années ?
- L es températures augmenteraient encore et les hivers seraient moins froids.
- L es stations de ski de moyenne montagne (La Bresse, Gérardmer) pourraient fermer.
- L e climat serait plus chaud et plus sec
- Il y aurait moins de pluie
-C
ela provoquerait la disparition de certaines plantes et animaux
Un ballon parle avec un autre : - Salut, ça gaze ?
- Oui, je prends l’air.
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Sur un terrain de foot, un joueur arrive avec un ballon tout dégonflé et dit :
- Aujourd’hui on joue avec ce ballon-ci.
- Et bien, toi, tu ne manques pas d’air !
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La géographie des Vosges ne permet pas d’avoir des stations de ski de haute montagne. Il se pourrait que nous n’ayons plus de neige dans les
années à venir et que nous ne puissions plus skier.
Quelles sont les causes du réchauffement climatique ?
Certains gaz, et notamment le CO2, augmentent l’effet de serre et donc les températures sur Terre.
Depuis la révolution industrielle, les activités humaines sont responsables de plus d’émission de gaz à effet de serre : les moteurs à essence
(voitures, tracteurs, avions...), l’élevage des vaches, les usines, la déforestation. L’utilisation d’énergies fossiles comme le pétrole, le gaz, le
charbon, produit beaucoup de CO2.
Que peuvent faire les pays ?
Ils peuvent faire en sorte d’utiliser des énergies renouvelables :
- l’énergie éolienne
- l’énergie solaire
- la force de l’eau (les barrages)
- la géothermie
Que peut faire chaque citoyen ?
Nous pouvons :
- limiter notre consommation d’énergie - marcher ou prendre le vélo
- utiliser des énergies renouvelables
- planter des arbres
- manger moins de viande, pourquoi pas des insectes !
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- l’énergie marémotrice
- utiliser des voitures électriques
- éviter le gaspillage d’énergie et de nourriture
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Classe de CM1 de Mme Lampert, école de la Cité à Sarreguemines
La Cop 21 a pour objectif de limiter à 2°c l’augmentation de la température en réduisant les émissions de gaz à effet de serre tels que le CO2.
A travers notre problématique sur l’alimentation, nous allons essayer de trouver des solutions afin de réduire ces émissions.
Ce que l’on a appris
L’homme a besoin de manger équilibré pour être
en bonne santé. Chaque repas doit être composé
d’éléments bâtisseurs (viandes et produits laitiers),
d’éléments fonctionnels (fruits et légumes ) et d’éléments énergétiques (céréales et matières grasses).
Manger de la viande une fois par jour suffit pour
remplir les apports journaliers en protéines. On peut
la remplacer par les oeufs, le poisson. D’autres aliments riches en protéines existent telles que les légumineuses (les pois cassés, les lentilles et le quinoa).
Notre planète Terre est située idéalement, elle n’est
ni trop près, ni trop loin du soleil. Grâce à son atmosphère, et aux gaz permettant l’effet de serre, la
vie a pu se développer.
Les actions de l’homme ont augmenté l’émission de gaz à effet de serre qui ont contribué à l’accentuer de manière alarmante. L’effet de
serre est causée par divers gaz tels que :
- Le CO2, le dioxyde de carbone (éruptions volcaniques, feux de forêt, chauffage...)
- Le méthane (agriculture et élevage).
D’autres gaz, en plus d’augmenter l’effet de serre,
engendrent des pluies acides, qui acidifient les lacs, et
les rivières. Il s’agit :
- du SO2, le dioxyde de souffre qui est dégagé par
la fumée des usines
- du NO2, le monoxyde d’azote (combustion de
carburants)
- de l’ammoniac (agriculture et élevage)
Pourquoi dit-on que la forêt amazonienne est le
poumon de notre planète ?
En étudiant le développement des végétaux, nous
avons compris la nécessité de préserver les milieux naturels. La plante a besoin d’eau, de CO2 et avec l’énergie du soleil, elle fabrique du glucose pour se nourrir.
Elle rejette de l’oxygène : c’est la photosynthèse.
Les plantes chlorophylliennes absorbent le CO2 et
contribuent ainsi à la régulation des gaz à effet de serre.
Notre expérience
Nous avons réalisé une expérience montrant les conséquences néfastes des pluies acides sur les végétaux.
Deux carrés de gazon ont été découpés, un a été vaporisé régulièrement avec un mélange eau / vinaigre afin
d’imiter les pluies acides : échantillon B, alors que l’autre
a été arrosé avec l’eau du robinet : échantillon A.
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Que faire pour que dans le futur nous arrêtions
de polluer en raison de la nourriture que nous consommons ?
Nous avons remarqué que l’échantillon B s’est développé moins vite voire à stopper sa croissance par rapport à l’échantillon A qui a continué à croître. L’échantillon B a jauni, qui confirme ainsi une destruction de la chlorophylle.
Ainsi les pluies acides perturbent la photosynthèse et détruisent les
éléments nutritifs du sol causant le dépérissement des végétaux et
des forêts.
Ex : L’agriculture intensive pollue par l’utilisation de produits phytosanitaires.
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Conclusion
Il ne faut pas ramener des fruits et des légumes de trop loin car le transport est polluant. Manger mieux en mangeant moins de viande
pour éviter l’élevage intensif. Nos solutions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre sont :
- Il faut faire son propre potager.
- Il faut privilégier le marché local en mangeant des produits de nos régions.
- Il faut maintenir les fermes artisanales, et éviter l’agriculture intensive.
Que faire pour que dans le futur
nous ayons encore des pommes dans nos vergers ?
Classe de CE2 - CM1 - CM2 de Mme Sztenda, école de Ippling
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La croissance de la plante
Le pommier vient de la graine. Elle se nourrit de ses réserves et
pousse. Elle a besoin : d’eau, de chaleur, d’une humidité optimale,
d’une température ni trop faible ni trop forte. La graine donne
naissance à une plante. Pour pousser la plante a besoin d’eau de
lumière d’une température assez élevée et de terre. Quand la plante
à suffisamment grandi, une fleur apparaît. Dans la fleur il y a l’organe
mâle (l’étamine) et l’organe femelle (pistil). L’étamine produit du
pollen, qui va se répandre et féconder d’autres fleurs. La fleur
fécondée fane et on obtient un fruit dans lequel il y a des graines.
Les pesticides
Les pesticides sont des produits chimiques déposés par l’homme
dans les cultures, pour tuer les insectes qui mangent et attaquent
les plantations des champs. Ainsi les récoltes seront bonnes et les
produits se vendront. Mais les pesticides ne sont pas bons pour
notre santé. Avec les précipitations, les pesticides se rependent
dans les rivières, l’eau s’évapore, ce qui fait que les pesticides
vont partout ! Même dans les endroits où on n’en veut pas : les
insectes dont on a besoin meurent aussi : les pollinisateurs ne
peuvent plus faire leur travail d’aide à la fécondation. Les pesticides peuvent entraîner des maladies graves chez l’homme.
Les insectes pollinisateurs
Les insectes pollinisateurs sont les abeilles, les bourdons, les papillons... Ils vont chercher du nectar sur une fleur pour se nourrir.
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Au passage, le pollen s’accroche grâce à
l’électricité statique. Quand l’insecte va
sur une autre fleur, il laisse le pollen ce
qui va féconder et produire un fruit ou
une autre fleur. Si les insectes pollinisateurs disparaissent, il n’y aura plus de
plantes. Pour éviter que cela arrive, on
peut installer : des ruches, des maisons
à insectes... et on peut aussi planter
des haies, installer un petit point
d’eau et surtout éviter les produits
chimiques dans le jardin.
Le réchauffement climatique
Les hommes et les êtres vivants émettent des gaz en vivant. Il y a le CO2 mais aussi d’autres gaz qui viennent de la combustion : on les
appelle les gaz à effet de serre (GES) car ils augmentent l ‘effet de serre naturellement présent autour de le Terre. Les gaz à effet de serre
ne sont pas dangereux en petite quantité mais quand il y en a beaucoup, ils empêchent les rayons du soleil de sortir de l’atmosphère. Cela
crée le réchauffement climatique. De plus, le dioxyde de carbone
va se répandre dans les océans et les rendre acide. Cela commence à faire du mal aux animaux marins car l ‘acide va faire
fondre leur coquille.
En conclusion : Pour voir toujours des pommes pousser dans nos vergers à l’avenir, il faut veiller à ce que les plantes aient de quoi
grandir et se reproduire, ne pas utiliser trop de pesticides car ils tuent les insectes pollinisateurs (entre autres) et que chacun limite l’émission
des gaz à effet de serre (par quelques éco-gestes...).
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Que faire pour que dans le futur nous puissions
continuer à nous déplacer avec des véhicules ?
Classe de CM2 de Mme Kopp et Mme Bidinger, école Maud Fontenoy à Sarreguemines
Nos propositions
Nous pourrions limiter l’utilisation de la voiture, aller à l’école à pied avec le pédibus, ou bien à vélo.
Agrandir les voitures pour qu’elles transportent plus de personnes, prendre le bus.
Acheter des produits qui sont fabriqués, produits dans la région, pas trop loin de chez nous donc qui demandent peu de transports, et qui
produisent peu de CO2.
Remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables ; biomasse, solaire, éoliennes, hydraulique.
Inventer un moteur qui fonctionne avec des déchets qu’on pourrait mettre dans les bus ou les voitures.
Quels sont les moyens de transport que nous utilisons ? La voiture, l’avion, le bateau, la moto, le train, le bus. Tous ces transports
polluent : émission de CO2, et de micro particules et fonctionnent grâce à une énergie fossile, le pétrole. Combien de temps auronsnous encore du pétrole ?
Il y a de plus en plus de voitures partout dans le monde. Quelles sont les conséquences de la pollution sur le climat et sur notre santé ?
Comment sera notre terre dans les années futures si nous continuons à polluer.
Les transports
Ils permettent la circulation des personnes et des marchandises dans le monde. Ils sont indispensables. Ils fonctionnent pour la plupart
grâce à la combustion d’une énergie fossile : le pétrole (essence, gasoil, kérosène).
C’est cette combustion qui produit du CO2 en grande quantité et des particules qui se répandent dans l’atmosphère.
Le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre. Il participe au réchauffement du climat.
Le réchauffement climatique
L’effet de serre est indispensable à la planète, sans lui il ne ferait pas chaud sur terre. Le problème est que ce phénomène augmente de
plus en plus rapidement ces dernières années et que les températures augmentent également.
Quelles sont les conséquences de cette forte augmentation des gaz à effet de serre ?
L’augmentation des températures provoque des dérèglements du climat au niveau de la planète.
Montée du niveau des eaux de quelques dizaines de centimètres, inondations
fréquentes, tempêtes, canicules augmentation des insectes donc des maladies. Les
récoltes sont moins bonnes et dans certaines régions il y a des risques de famine.
La pollution dans les villes provoque aussi des maladies. En chine les gens sortent
avec des masques sur le visage pour se protéger.
Nous avons expérimenté, cherché
Nous avons cherché comment identifier un gaz. Pour cela, nous avons étudié la
réaction entre le vinaigre et le bicarbonate de soude dans une bouteille. Le gaz
s’échappe par un tube et arrive dans un récipient contenant de l’eau de chaux.
L’eau se trouble, ce qui prouve la présence de CO2.
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Economisez l’électricité, sans ça, il n’y aura plus de télé !
J’ai besoin d’un véhicule
Pour effectuer mes trajets
Allez hop, on circule
En auto, en bus, ou en tramway
Prenons les transports en commun
Par exemple le train !
Faisons un noeud
Pour arrêter le CO2 !
Classe de CE1 - CE2 de Mme Rimlinger, école de la Blies à Sarreguemines
Le pétrole se fait rare
La combustion est nocive
Il est temps de changer notre regard
Et trouver d’autres énergies
moins agressives
En avant les Ecolo’s
Utilisons les moteurs à eau
Favorisons le covoiturage
Et les énergies renouvelables
Que faire pour que dans le futur nous ayons
suffisamment d’électricité pour tout le monde ?
Transformer les transports
Permet de sauver notre corps
Attention la pollution !
C’est sur la terre que nous vivons !
L’avenir de notre planète est en jeu
Alors qu’il suffirait de si peu
Pourquoi ne pas utiliser nos pieds
C’est très bon pour la santé !
Les questions que soulève cette problématique :
- Comment a évolué notre consommation énergétique ces dernières années ?
- Comment produit-on de l’électricité ? Quelles sont les différentes énergies fossiles ? D’où viennent-elles ?
- Quels sont les pays producteurs et consommateurs d’hydrocarbures ? Quels problèmes cela engendre t’il ?
- Quelles sont les limites des énergies fossiles ? Quelles sont les autres alternatives possibles en termes d’énergie ?
- Pourquoi faut-il privilégier les énergies renouvelables ?
- Que peuvent faire les citoyens au quotidien pour économiser de l’électricité ?
Quels sont les gestes éco-responsables pour assurer suffisamment d’électricité à l’avenir ?
- Comment peut-on changer notre comportement ?
Le passage des énergies fossiles aux énergies renouvelables :
Depuis de nombreuses années, notre consommation énergétique ne cesse d’augmenter dans différents domaines :
industries (construction d’usines, de machines, production dans les usines), transports (généralisation des voitures, des
motos...), chauffage, électricité.
Quelles sont ces énergies fossiles ?
Elles sont de quatre types : le charbon, le gaz et le pétrole.
La fumée des cheminées
Ce n’est pas bon pour la santé !
Alors arrêtons de polluer !
Faites gaffe au CO2
Ce n’est pas très merveilleux !
Arrêter de polluer
La vie c’est mérité !
D’où viennent -elles ?
Elles se sont formées à partir d’animaux et de végétaux morts depuis des millions
d’années. Les gisements de gaz et de pétrole se trouvent surtout sous les mers et les océans alors que le charbon se trouve dans des mines
sous la terre ferme.
Où peut-on trouver des gisements d’hydrocarbures ?
Le Moyen Orient (Qatar, Iran) est un gros producteur de pétrole et la Russie un gros producteur de gaz, alors que les principaux pays
consommateurs sont les Etats-Unis, l ‘Europe, le Japon et la Chine.
Quels sont les inconvénients de ces énergies fossiles ?
- Ces ressources énergétiques sont exploitées de façon massive dans le monde, or elles sont épuisables et non renouvelables. Elles ont mis
des millions d’années à se former et les réserves s’épuisent.
- La combustion de ces hydrocarbures libère dans l’air des gaz toxiques ce qui pollue l’atmosphère et devient dangereux pour les hommes,
les animaux et la nature.
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- Cette pollution sur le plan écologique participe malheureusement aussi au réchauffement climatique en augmentant l’émission de gaz
à effet de serre (CO2).
- L’extraction du charbon, du pétrole et du gaz est coûteuse.
- Dans les centrales nucléaires, se pose aussi le problème du stockage et du traitement des déchets nucléaires radioactifs.
- La pollution due aux marées noires (pétrole) est une réalité.
Face à ces inconvénients non négligeables
et à l’épuisement de ces ressources à plus
ou moins long terme, il faut trouver une
solution afin d’avoir encore assez d’électricité pour tout le monde à l’avenir dans
un monde sain et propre...
La solution nous la connaissons en fait
déjà, mais nous ne l’utilisons encore pas
assez à l’heure actuelle...
Nos conclusions, nos propositions :
1) S’orienter davantage vers des sources d’énergie renouvelable :
- L’énergie hydraulique (utilisée dans des barrages pour produire de l’électricité grâce à la force de l’eau.)
- L’énergie solaire, photovoltaïque (les rayons du soleil se reflètent sur des panneaux solaires et peuvent chauffer la maison et produire de
l’électricité).
- La biomasse (des déchets forestiers, agricoles et des ordures ménagères nous fournissent de l’électricité et du chauffage).
- L’énergie éolienne (la force du vent fait tourner des éoliennes qui pourront produire de l’électricité).
- L’énergie géothermique (la présence de nappes d’eau chaude sous la terre contribue à la production d’électricité).
2) Agir au quotidien par des gestes éco-responsables pour économiser l’électricité :
- Éteindre les appareils électriques plutôt que de les mettre en veille.
- Ne pas surchauffer une pièce.
- Privilégier le thermostat au radiateur.
- Éteindre les lumières d’une pièce si elle est inoccupée.
- Enclencher le lave-vaisselle lorsqu’il est complètement plein.
- Utiliser des ampoules basse-consommation.
- Ne pas allumer la lumière en plein jour, la lumière du soleil suffit à s’éclairer.
- Privilégier les déplacements à pied, en vélo, en trottinette plutôt que la voiture quand cela est possible.
- Sur de longues distances, favoriser les transports en commun ou le covoiturage.
- Acheter des produits peu emballés car leur fabrication consomme moins d’énergie.
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L’énergie
à la manière de Paul Eluard
Dans les centrales nucléaires,
Sur les panneaux solaires,
Sur les plates-formes pétrolières,
J’écris ton nom.
Renouvelable ou fossile,
Solaire ou thermique,
Éolienne ou hydraulique,
J’écris ton nom.
Sur le toit de nos maisons,
Sur nos collines,
Sur nos cours d’eau.
J’écris ton nom.
Sur nos pétroliers,
Dans nos oléoducs ou gazoducs,
Dans nos mines,
J’écris ton nom.
Dans les airs,
Sous la terre, sur la mer,
Grâce à nos déchets,
J’écris ton nom.
Hydraulique ou solaire,
Géothermique ou nucléaire,
Biomasse ou éolienne,
J’écris ton nom.
Pour nous chauffer,
Pour nous éclairer,
Pour nous faire avancer,
J’écris ton nom.
Trop souvent polluante,
Pas assez écologique,
Trop éphémère,
Pas assez renouvelable,
J’écris ton nom.
Et par le pouvoir d’un seul mot,
Depuis la nuit des temps à demain,
Je dois te ménager,
Pour te perpétuer
Energie
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E?
’ES
T-CE QUE LE
A
CH
N
Avec la participation des classes de :
CP-CM2 de l’école Maud Fontenoy à Sarreguemines (Mme Nominé)
CM1 de l’école de Neunkirch à Sarreguemines (Mme Leuck)
CE2-CM1 de l’école de Wiesviller (Mme Raby)
CM1-CM2 de l’école de Lixing-les-Rouhling (Mme Leick)
CM1 de l’école de Welferding à Sarreguemines (Mme Stillitano)
CE2-CM1-CM2 de l’école de Folpersviller à Sarreguemines (Mme Michel)
CM1 de l’école de la Cité à Sarreguemines (Mme Lampert)
CE2-CM1-CM2 de l’école de Ippling (Mme Sztenda)
CM2 de l’école Maud Fontenoy à Sarreguemines (Mme Kopp et Mme Bidinger)
CE1-CE2 de l’école de la Blies à Sarreguemines (Mme Rimlinger)
Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences
99, rue du Maréchal Foch - BP 80805 - 57208 Sarreguemines Cedex
Tel : 03.87.28.30.30 - [email protected]
www.agglo-sarreguemines.fr
Graphisme François Abel 06 82 58 64 07 • Imp. Scheuer - 67320 Drulingen
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