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PIERRON 2008 Mesure de la période à l’oscilloscope - Fréquence
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Remarques, astuces
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Toute manipulation directe sur la tension du secteur est strictement interdite ; pour toute visualisation de la période
et de la fréquence de cette tension, il convient d’utiliser des transformateurs très basse tension de sécurité (TBTS) ;
on dispose alors d’une image de la tension du secteur.
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Du point de vue de la sécurité électrique, « Très Basse Tension » correspond en « alternatif » à des tensions
inférieures ou égales à 50 V. Au collège, il est recommandé de rester dans des domaines de tensions correspondant
à la très basse tension de sécurité (TBTS), c’est-à-dire à des tensions inférieures à 25 V en alternatif.
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Pour l’activité 1, le professeur, s’il juge disposer de suffisamment de temps, pourra faire étaler un « motif
élémentaire » au maximum sur la largeur de l’écran afin d’améliorer la mesure de la période T.
o En fonction du niveau de la classe, le professeur imposera le calibre du fréquencemètre ou le laissera
choisir par les élèves ... en vérifiant !
o En ce qui concerne l’activité 3, on pourra imposer les fréquences aux élèves (de 50 à 500 Hz par
exemple) si le niveau de la classe le justifie.
o On précisera aux élèves que le fréquencemètre ne donne des mesures fiables que pour les fréquences des
tensions alternatives sinusoïdales et est limité en gamme de mesures. Lorsque les fréquences deviennent
trop grandes ou lorsqu’elles ne sont pas sinusoïdales on peut calculer leur fréquence en mesurant leur
période à l’oscilloscope et en appliquant la relation f = 1/T
Prolongements
o Thème de convergence santé « Les fréquences cardiaques»
Le rythme cardiaque (ou fréquence cardiaque) est au sens médical du terme le mécanisme
électrophysiologique à l’origine de la contraction des ventricules.
Dans le sens commun, le rythme (ou fréquence) est le nombre de battements cardiaques (pulsations)
par minutes.
La manière la plus simple d'évaluer le rythme cardiaque est de prendre le pouls. Cela consiste à
appuyer avec les doigts, à travers la peau, une artère contre un os ; la pulpe des doigts permet de sentir
les gonflements de l'artère dus à l'augmentation de la pression artérielle par la contraction du cœur
(systole).
D'autres méthodes, que la perception du pouls, peuvent être utilisées pour le calcul de la fréquence
cardiaque :
•
écouter le cœur à l’aide d’un stéthoscope,
•
visualiser les battements cardiaques sur un écran d’ordinateur ou enregistrer un
électrocardiogramme sont des moyens simples de surveillance automatisée de la fréquence
cardiaque.
•
poser un capteur au bout d'un doigt ou sur l'oreille permet d’analyser en temps réel la variation de
couleur du sang suivant son oxygénation.
•
dans certains cas, on peut introduire un fin cathéter dans une artère, relié à un capteur de pression :
la variation cyclique des pressions ainsi mesurée permet de calculer en temps réel le rythme
cardiaque.
Chez l'adulte en bonne santé, au repos, le pouls se situe entre 50 (sportif pratiquant l'endurance) et 80
pulsations par minute. Pendant un effort, la fréquence cardiaque maximale théorique vaut « 220 moins
l'âge » (exemple : 180 pulsations par minute à 40 ans).
Plusieurs conditions peuvent faire accélérer ou ralentir la fréquence cardiaque. Sa mesure est un outil
diagnostique très important pour les médecins ou les sportifs de haut niveau.