5
d’une grille de lecture
1
décrétant qu’à la manière dont tel
organe ou telle fonction est touchée correspond à tel conflit.
Le Dr H. a écrit plusieurs ouvrages détaillant ses théories, tra-
duits en français, le premier s’intitulant Fondement d’une
Médecine Nouvelle
2
.
Comme on l’explicitera ensuite, au moins deux problèmes
se posent qui handicapent fortement ses théories :
– l’étude d’un nombre de cas beaucoup trop restreint, ce qui
entraîne l’établissement insuffisamment prouvé de liens de
cause à effet (appelé en Science, empirisme primaire) ;
– une prétention scientifique non seulement déplacée, vu le
non-respect des règles en vigueur, mais aussi incongrue, vu
l’impossible application du critère de reproductibilité.
Empirisme primaire (preuves lacunaires)
Le Dr Alessandra Moonens a relevé que le Dr H. affir-
mait « avoir étudié, entre 1978 et 1981, de 10 000 à 15 000
cas confirmant ses hypothèses. […]. Comment aurait-il pu, à
lui seul, analyser autant de patients en un si court laps de
temps ? […] »
3
. En fait, le nombre de cas connus étudiés sont
1
Le Dr H. avait fait publier par l’ASAC (
Association Stop au Can-
cer
à Chambéry) un vaste tableau mettant en corrélation les conflits
et les organes concernés.
2
En deux tomes, très illustrés et publiés en 1988 par l’ASAC.
3
La "biologie totale" sous la loupe,
extrait d’une étude publiée en
2007
par l’
Association française pour l’information scientifique
(AFIS)
(http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article746) – « L’AFIS se
donne pour but de promouvoir la science contre ceux qui nient ses
valeurs culturelles, la détournent vers des œuvres malfaisantes ou
encore usent de son nom pour couvrir des entreprises charlata-
nesques » (Encyclopédie Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Asso
ciation_fran%C3%A7aise_pour_l'information_scientifique).