Partie 1 LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ET SES CONSEQUENCES 21 juin 2014
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Chap. 1
LA GUERRE DE 1939-1945 ET LE ROLE DE L’AFRIQUE
- Présenter les origines de la guerre ;
- Décrire le déroulement
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de la guerre ;
- Identifier les principales forces en présence ;
- Relever le rôle de l’Afrique
INTRODUCTION
- Caractériser la seconde guerre mondiale.
La seconde guerre mondiale est un conflit
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militaire mondial qui se déroula de 1939 à 1945.
Elle éclata en 1939 sous la forme d’un conflit européen opposant principalement l’Allemagne
à la coalition franco-britannique, mais se généralisa bientôt, impliquant presque toutes les
nations du globe.
I- LES ORIGINES
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DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
1- Les héritages de la Première Guerre mondiale : des traités de paix contestés
Les traités de Versailles du 28 juin 1919 et ceux signés en 1919-1920
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n’ont pas supprimé les
ressentiments, les haines entre les peuples et portent une part de responsabilité dans la marche
à la Seconde Guerre mondiale.
Le traité de Versailles « a privé l’Allemagne de tous ses navires marchands de haute mer, de
toutes ses colonies… il lui a enlevé les houillères de la Sarre, et le minerai de fer de la partie
de la Lorraine qui avait été annexée en 1871 (…) » L’Allemagne fut aussi soumise au
paiement, pour des décennies, d’énormes réparations
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. L’opinion publique allemande ressent
comme une humiliation les amputations territoriales et le paiement de très lourdes réparations.
Dans ces conditions, la politique étrangère de l’Allemagne à partir de 1919 fut portée sur la
remise en cause des stipulations du traité de Versailles, jugées iniques ou excessives.
L’Europe centrale et orientale se retrouvait morcelée
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: la disparition de l’Autriche-Hongrie se
traduisant par la création de nombreux petits États
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souvent très fragiles, mécontents de
1
Enchaînement (d'événements) dans la durée Synonyme: progression Synonyme: marche Exemple : suivre le
déroulement des opérations
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Lutte armée entre deux ou plusieurs États Synonyme: guerre
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Ce qui explique ou détermine (un phénomène ou un processus) Ex : des troubles d'origine nerveuse • un conflit
qui a de lointaines origines
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Traité de Saint-Germain du 10 octobre 1919 avec l’Autriche ; traité de Trianon du 4 juin 1920 avec la Hongrie ;
traité de Neuilly du 27 novembre 1919 avec la Bulgarie et traité de Sèvres du 10 août 1920 avec la Turquie.
5
Le montant de celles-ci est fixé en 1921 à 132 milliards de marks-or, payables en annuités.
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Voir carte pp. 62-63 dans Histoire :d’une guerre à l’autre (1914-1939)
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Jusqu’en 1919 existaient quatre empires multi-ethniques :austro-hongrois, allemand, russe et ottoman.
L’empire hongrois disparait totalement, pour éclater en nouveaux Etats : Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Autiche
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frontières qui ne tenaient que fort peu compte des problèmes de nationalités
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autant de
germes potentiels pour de nouveaux conflits. Les vainqueurs s’étaient surtout préoccupés de
construire "un cordon sanitaire" contre l’extension de l’idéologie révolutionnaire hors de
l’URSS.
L’Italie, bien que victorieuse, était elle aussi mécontente de son sort, estimant la victoire
"mutilée", car ses revendications territoriales en Dalmatie et en Albanie n’étaient pas
satisfaites. Il faut dire qu’au sortir de la guerre, l’Italie souffre d’abord d’une profonde crise
morale et nationale. Les principes wilsoniens du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
aboutissent à priver l’Italie de la Dalmatie, de peuplement slave, attribuée à la Yougoslavie ;
Le port de Fiume et sa région, revendiqué par les deux Etats, sont constitués, sous la pression
des puissances, en territoire indépendant. Les traités de paix violent ainsi la promesse faite à
l’Italie en 1915 pour l’inciter à entrer en guerre. L’Italie ne reçoit que 10% des réparations,
n’a aucun mandat sur les ex-colonies allemandes ou turques et son gouvernement se voit
contraint de faire évacuer Fiume, occupé par les volontaires dirigés par d’Annunzio. La
propagande nationaliste dénonce la « victoire mutilée ».
Aux Etats-Unis, Wilson se heurte à une violente opposition républicaine au sénat. Il refuse
toutes les modifications qui auraient rendu le traité acceptable à la majorité requise des 2/3 du
sénat. Le 19 novembre 1919, le traité est repoussé une première fois par le congrès, et le 19
mars 1920, il l’est définitivement. La rupture est donc totale entre le rôle prééminent des
Etats-Unis dans la construction de la paix et leur abstention dans leur application.
2- La division des vainqueurs de la Première Guerre mondiale ou les intérêts divergents des
Etats européens
La France et la Grande-Bretagne ont des intérêts divergents après la guerre ; ce qui favorise le
retour en puissance des vaincus.
A l’opposé de Wilson, Georges Clemenceau, chef du gouvernement français, est animé par un
mobile essentiel : la sécurité de la France. La neutralisation militaire de la rive gauche du
Rhin complétée par une Pologne anti-allemande et anti-bolchevique, ainsi que le
développement des tendances fédéralistes au sein de la nouvelle Allemagne sont, selon lui,
les meilleurs garants pour la l’avenir de la France. Il se heurte toutefois à Wilson et au premier
ministre britannique Lloyd George.
Le chef du gouvernement britannique tient avant tout au maintien de l’équilibre en Europe
pour éviter la renaissance d’un conflit dans lequel serait entraînée l’Angleterre. Or, il estime à
et Hongrie. Quant à la Pologne, elle est reconstituée à partir de territoires pris à l’Allemagne, à l’Autriche-
Hongrie et à la Russie. L’ex empire allemand est amputé de 15% de son territoire et de 10% de sa population.
L’immense empire ottoman, réduit à l’Anatolie intérieure, laisse la place à de nouveaux Etats : Arabie, Palestine,
Irak, Transjordanie, Syrie, Liban, placés sous la tutelle de la Grande-Bretagne ou de la France.
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Le principe wilsonien des nationalités, qui voulait que chaque Etat créé repose sur une base nationale, n’a pas
été totalement respecté. Le nouveau tracé des frontières a laissé subsister de nombreuses entorses à ce
principe. Ainsi la T6chécoslovaquie compte-t-elle 3 millions d’Allemands les Sudètes sur le pourtour de la
Bohème et 700 000 Hongrois en Slovaquie. De même, la Roumanie a annexé 1,3 millions de Hongrois et la
Yougoslavie 460 000. La Prusse orientale est séparée de l’Allemagne par le corridor de Dantzig peuplé
majoritairement d’Allemands, qui ouvre à la Pologne un étroit accès à la mer.
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juste titre que le danger allemand est éliminé, d’autant plus que la flotte de guerre est
internée à Scapa-Flow sous le contrôle de la « Royal Navy ». Au contraire la première
puissance sur le continent est désormais la France. Par un jeu de bascule très anglais, le
gouvernement de Londres, hier allié de la France contre l’Allemagne, se rapproche de celle-
ci. Comme Wilson, Lloyd George attache beaucoup d’importance au droit des peuples à
disposer d’eux-mêmes ; il a, en fait, quatre objectifs : éliminer la menace bolchevique, « faire
payer » l’Allemagne, renforcer la cohésion de l’empire britannique et ne pas laisser dominer
l’Europe par la France.
3- L’échec de la sécurité collective et du désarmement (SDN)
Dans son programme en 14 points, Wilson avait fait figurer la constitution d’ « une
association générale des nations ayant pour objet d’offrir des garanties mutuelles
d’indépendance politique et d’intégrité territoriale aux petits comme aux grands Etats. » Cette
idée est matérialisée dans le traité de Versailles en son article 1er qui crée la SDN. Cette
organisation voit le jour en 1920 et se voit attribuer la mission de régler pacifiquement les
conflits par la « sécurité collective
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» et l’arbitrage et de conduire à un désarmement
général.
Mais, ce double objectif n’a pu être atteint. L’échec de la sécurité collective se manifeste des
agressions des pays fascistes que la SDN n’a pas pu enrayer.
L'attitude du Japon qui agresse la Chine et occupe la Mandchourie en Septembre 1931 le
même Japon qui est membre du conseil de sécurité de la SDN quitte l'organisation le 27 mars
1933 et c'est là un grave échec pour la SDN
L'attitude d'Hitler qui ne songe qu'à réaliser son programme écrit dans "Mein Kamf" ou "Mon
combat". Premier point du programme: Annuler le traité de Versailles ; Créer un espace vital
pour le surplus de la population Allemande. C'est pourquoi l’Autriche est annexée le 13 mars
1938 ; les Sudètes le sont en octobre 1938 alors que le reste de la Tchécoslovaquie est
démantelée en mars 1939 par l’Allemagne ; le 1er septembre 1939, Hitler lance son armée
sur la Pologne.
L'attitude de l'Italie fasciste qui envahit l'Ethiopie en Octobre 1935 pays membre de la SDN
depuis 1923. Les sanctions économiques décidées contre l'Italie deviennent par la suite
inutiles car non appliquées. L'empereur d'Italie Victor Emmanuel II devient empereur
d'Ethiopie le 9 Mai 1936. La SDN lève le 4 Juillet 1936 des sanctions inutiles.
L’échec du désarmement viendra sonner le glas de la SDN. Certes lors de la conférence de
Washington (novembre 1921-février 1922), les principales puissances décident de limiter leur
armement naval
10
, mais les délibérations de la commission de désarmement mise sur pied en
1926 ont laissé entrevoir des divergences de conception au sujet du désarmement. La France
9
Système politique international reposant sur la garantie mutuelle des Etats contre toute agression et sur la
promotion des moyens pacifiques de règlement des contentieux éventuels.
10
Le Japon se voit reconnaitre le droit à une flotte égale aux trois cinquièmes de celles des Etats-Unis et du
Royaume-Uni (dont les flottes sont égales), mais très supérieure à celles de la France et de l’Italie, mises sur un
pied d’égalité.
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qui est une puissance militaire terrestre préoccupée de sa sécurité, n’envisage de désarmer
qu’une fois la sécurité collective assurée. Le Royaume-Uni et les Etats-Unis, abrités derrière
de profonds glacis maritimes, ne redoutent aucune invasion et ne disposent que d’armées
réduites ; ils préconisent un désarmement immédiat et inconditionnel pour les armements
terrestres ; non pour les armements navals qui leur tiennent plus à cœur. L’URSS préconise,
elle, un désarmement total, mais s’oppose à tout contrôle. Quant à l’Allemagne, elle réclame
l’égalité des droits avec ses partenaires. Lors de la grande conférence sur le désarmement
tenue en février 1932, tous les plans de désarment successivement présentés sont donc rejetés
l’un après l’autre. Puis, en 1933 l’Allemagne hitlérienne annonce son retrait de la conférence
et de la SDN. En avril 1934, la France déclare qu’elle assurera elle-même sa sécurité. C’est
l’échec de la sécurité collective et de la SDN.
Cet échec de la SDN sur ces deux volets s'explique surtout par les causes internes:
- La SDN n'a pas été universelle dès le début, l’appui des Etats Unis lui a manqué. Et l'URSS
entre à la SDN à l'heure où elle agonisait déjà. En effet, Le traité de Versailles et le pacte de la
SDN qui y est incorporé n’ont pas été ratifiés par le sénat américain. Les Etats-Unis ne sont
donc pas membres de cette organisation à la création de laquelle ils avaient contribué. Aussi,
la SDN perd son principal soutien politique et militaire.
- L’exclusion provisoire des Etats vaincus et la mise à l’écart de la Russie ne peuvent
qu’affaiblir l’autorité morale et l’efficacité de l’institution. L’opinion publique allemande, en
particulier, ressent la SDN comme une machination contre l’Allemagne vaincue, dépouillée
de ses colonies au profit des vainqueurs, sous le couvert des « mandats » confiés par la SDN.
Celle-ci prend ainsi l’allure d’un instrument politique au service des alliés, hypocritement
abrités derrière de grands principes généreux pour mieux écraser les vaincus. Quant à la
Russie, elle ne peut aucunement éprouver le désir de défendre un ordre international défini en
dehors d’elle et souvent contre ses intérêts.
- La SDN a accueilli en son sein des Etats totalitaires au lieu d'admettre les Etats qui se
gouvernent librement (cas de l'Italie, du Japon et de l'Allemagne).
- L’absence de toute force armée capable de faire respecter les décisions de la SDN, une
fois celles-ci votées à l’unanimité.
4- Le rôle de la crise économique de 1929
La crise économique de 1929 menace la paix en suscitant parmi les nations des agresseurs
potentiels. La paralysie du système monétaire international, l’effondrement des échanges
commerciaux accentuent les clivages entre les « nations nanties » -Etats-Unis, Royaume-Uni,
France- et celles qui affirment être « prolétaires » : Allemagne, Italie, Japon. Les premières
disposent de réserves d’or ; elles peuvent compter sur leurs empires coloniaux. Chez les
autres, la crise est catastrophique. Dès 1931, par exemple, l’Allemagne n’est plus en mesure
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d’assurer le règlement de ses échanges extérieurs. En Allemagne, en Italie et au Japon
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, la
conquête d’un « espace vital
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» est présentée par les nationalistes comme la première
nécessité. La lutte contre le chômage s’appuie sur le réarmement
13
. La Seconde Guerre
Mondiale plonge donc ses racines dans l’âpreté des antagonismes économiques. Par ailleurs,
la crise affaiblit les démocraties qui sont désormais incapables de stopper les menaces de
guerre que les régimes fascistes font peser sur le monde.
5- Les agressions fascistes et passivité
14
et pacifisme
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des démocraties occidentales
La crise a suscité au Japon, en Italie et en Allemagne une volonté d’expansion
16
afin de se
doter de l’espace vital. Face aux actes d’agression des pays fascistes, les démocraties
occidentales ont brillé par leur passivité et leur pacifisme.
11
La crise de 1929 n’a eu qu’un impact amorti sur le Japon qui se sort plus rapidement que les autres de ses
difficultés. Le recul de la production n’a pas dépassé 15% et la reprise s’amorce dès 1931. L’abandon de
l’étalon-or, en décembre 1931, et la forte dépréciation du yen près de 60% - stimulent les exportations.
12
Pour Hitler, la conquête du Lebensraum procurera à la race des seigneurs les vivres, les matières premières,
les terres et les esclaves nécessaires à son destin d’exception. Raison pour laquelle en 1938 les tropues
allemandes pénètrent en Tchécoslovaquie qui lui barre l’accès de l’Europe orientale, et notamment du précieux
pétrole roumain.
Quant à Mussolini, il est décidé désormais de mener une grande politique extérieure sur trois principaux
théâtres : mécontent de sa « collection de déserts », il revendique pour l’Italie des colonies de peuplement,
capables d’accueillir ses enfants en surnombre. Il entend ensuite que son peuple, héritier des Romains, joue un
rôle prépondérant en Méditerranée, la Mare Nostrum. Il considère enfin les régions danubiennes comme
l’ « hinterland européen de l’Italie », une zone d’expansion économique naturelle en même temps qu’un bouclier
protecteur pour Trieste, dont Hitler souhaite faire le débouché méditerranéen de son Reich. Aussi se fait-il
notamment le champion de l’indépendance de l’Autriche. Lui aussi entreprend de réarmer. En 1935, l’Iatlie, au
nom des « nations prolétaires », envahit l’Ethiopie.
Le Japon a tiré profit de la Première Guerre mondiale pour étayer son influence et accroître sa puissance :
fourniture aux Alliés, conquêtes de nouveaux clients asiatiques en Inde et en Chine aux dépens de leurs
anciens fournisseurs occidentaux. Le Japon a occupé les territoires allemands de la Chine et du Pacifique. Il a
manœuvré pour se faire reconnaitre des droits sur ces nouvelles possessions extérieures (l’abstention de
l’Europe, accaparée par la guerre, lui a permis d’imposer un quasi-protectorat à la Chine, contrainte d’accepter
ses « 21 demandes » en 1915. Mais après 1919, le Japon doit renoncer à la plupart de ses avantages, abandon
précisé par une politique conciliante à l’égard de la Chine et par l’adhésion à la sécurité collective. Il se résigne à
accepter les clauses de la conférence navale de Washington en 1922. Ces signes de bonne volonté lui ont permis
de multiplier ses investissements en Chine. Avec la crise devient rapidement populaire l’idée de substituer à la
conciliation un panasiatisme actif dont le résultat serait d’assurer un débouche inépuisable aux produits japonais,
et de remplacer les Anglo-saxons comme puissance prépondérante en Asie. Le Japon rompt donc toutes les
contraintes internationales en 1933-1936 : en 1931, il envahit la Mandchourie qu’il annexe en 1933 ; en 1933-
1935, il contrôle la Chine du Nord-Est ; puis la guerre sino-japonaise, à partir de du 7 juillet 1937, permet la
conquête programmée de toute la Chine centrale et méridionale.
13
Pour résorber le chômage massif, les gouvernements totalitaires se sont lancés tout d’abord, comme ailleurs,
dans une politique de grands travaux : construction d’autoroutes, drainage de régions marécageuses,
défrichements. Mais, c’est le réarmement qui assure à ces pays la reprise de leur activité industrielle. La
production d’armements, l’orientation des biens de consommation vers l’armée, la constitution de stocks de
vêtements, de chaussures, d’aliments de conserve permettent en effet de résoudre une des contradictions
fondamentales manifestées alors par le système capitaliste, à savoir le déséquilibre entre la production et le
marché.
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Manque de réactivité ou d'énergie Synonyme: inertie Exemple : la passivité d'une personne dépressive
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Politique doctrine qui s'oppose à la guerre comme à la violence et défend la paix négociée
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Accroissement du territoire ou de la domination (d'un pays au détriment d'autres pays) expansion coloniale
lutter contre l'expansion d'un pays belliciste
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