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Formation des enseignants 
 
 
2) L’AIR SEC : 
La composition de l’air fut déterminée, pour la première fois, en 1774 par le chimiste français LAVOISIER. Il trouva 
que l’air contenait en volume : 
- 4/5ième d’un gaz n’entretenant pas la vie animale et qu’il nomma « azote » 
- 1/5ième d’un gaz qui rallumait une bougie dont la mèche ne présentait plus qu’un point rouge 
et  qui  activait  les  fonctions  vitales  d’un  oiseau.  Il  nomma  ce  gaz  « air  éminemment 
respirable », puis « air vital » et enfin « oxygène » 
Des mesures très précises effectuées par le physicien français Georges CLAUDE ont montré que l’air sec était, en 
fait, composé de :   (proportions volumiques) 
 20,99 % d’O2 
 78,03 % de N2 
 0,03 % de CO2 
 0,95 % de gaz rares (argon, néon, hélium, krypton, hydrogène, xénon, ozone, radon) 
L’air sec ne contient pas la moindre trace d’humidité ! 
 
 Dans l’étude des traitements artificiels que l’on fera subir à l’air atmosphérique, la masse d’air sec sera pris en 
référence car elle est, par définition, invariable. 
 
3) LA VAPEUR D’EAU : 
L’air atmosphérique contient une quantité non négligeable de vapeur d’eau, variable selon la température de 
l’air.  La  connaissance  de  sa  masse  ou  de  sa  pression  partielle  permettra  de  définir  la  quantité  d’H2O  qu’il  faudra 
enlever ou rajouter à l’ambiance afin d’atteindre les conditions souhaitées. 
Généralement  invisible,  cette  vapeur  d’eau  peut  se  retrouver  sous  forme  liquide  (condensation)  voire  sous 
forme solide dans certaines conditions extrêmes de température obtenues, mais non souhaitées, lors de traitements 
divers. 
 
4) L’AIR ATMOSPHERIQUE ET CONDITIONS D’AMBIANCE : 
Il  représente  le  mélange  d’air  sec  et  de  vapeur  d’eau.  En  termes  de  pression,  la  valeur  de  la  pression 
atmosphérique est égale à la somme des pressions partielles de chacun d’eux. 
 
Définir des conditions d’ambiance en vue de climatiser ou de maintenir l’air ambiant dans des conditions bien 
particulières, ne pourra pas se décrire uniquement par la valeur de la température. En général, les CCTP rajoutent la 
valeur de l’hygrométrie ambiante souhaitée. 
Nous verrons que chaque destination de locaux (bureaux, ateliers, ….) dispose de ses propres valeurs (T et HR), bases 
d’études de tous les projets. 
 
Remarque :  La masse d’air humide est donc variable du fait de la présence, en plus ou moins grande quantité, de 
    vapeur  d’eau.  On  dit  alors  que  le  débit  massique  d’air  humide  est  variable  alors  que  le  débit 
volumique     lui, reste constant.