Les tâches solaires apparaissent en sombre parce qu’elles ont une température inférieure d’environ 1 500°C à celles des régions
voisines.
La durée de la vie des tâches, leur nombre, présentent une évolution périodique: deux maximums d’activité sont séparés de onze
années en moyenne, ce qui définit le cycle solaire.
Le gaz de la photosphère est constitué principalement d’atomes d’hydrogène H, mais contient également les ions He+, Ca2+, Fe2+....
La chromosphère.
Si le Soleil ne comportait pas d’atmosphère, le spectre de la lumière émise serait continu.
En 1814, le physicien allemand J. Fraunhofer observe, dans le spectre du Soleil, une multitude de raies noires.
L’existence de ces raies d’absorption est due à la présence d’une atmosphère autour du Soleil, appelée chromosphère, et s’étendant
sur 2 000 km d’épaisseur environ.
Cette atmosphère est constituée de gaz sous faible pression avec des régions où la température peut atteindre 104°C. Cette partie
haute de la photosphère absorbe une partie de la lumière émise dans sa partie basse. Il en résulte des raies d’absorption, on en
compte plus de 20 000 raies répertiorées.
L’atmosphère solaire est parfois secouée par des manifestations très violentes: les éruptions solaires, accompagnées d’émissions
lumineuses très intenses.
Tâches, éruptions solaires sont révélatrices de la présence d’un champ magnétique.
3.2. COMMENT DETECTER LA VIE SUR UNE AUTRE PLANETE INACCESSIBLE ?
Pour répondre à cette question cruciale, les chercheurs ont pris le problème à l’envers. Dès la mission Voyager en 1989, puis les sondes
Galileo, Mars Express, Messenger, ils se sont mis à la place d’un ... extraterrestre observant la Terre. Au total, dix sondes destinées à
l’exploration du système solaire se sont un jour retournées vers la planète bleue pour l’observer sous toutes les longueurs d’ondes.
Car le rayonnement qu’elle émet ou réfléchit passe par son atmosphère et une partie reste piégée au passage par les gaz qui la compo-
sent .... Etudier les «absents» du spectre lumineux terrestre, c’est reconstituer la composition de son atmosphère et dresser, en creux, la
liste des traceurs du vivant. Dioxyde de carbone, vapeur d’eau, ozone, méthane, gaz technologiques comme les fluorocarbones ...
autant de composés qui ont été détectés depuis l’espace et qui ne s’expliquent pas sans vie. Si un chimiste extraterrestre observait la
Terre, et s’il avait des cheveux, il se les arracherait ! Car la vie a profondèment modifié l’atmosphère extraterrestre. Les chimistes ont
essayé de retrouver, avec des modèles, sa composition sans la contribution de la vie. Impossible ! C’est la première preuve qu’une
télédétection de la vie est possible. Quand on y réfléchit, c’est un hasard extraordinaire. Car la vie, c’est quelque chose qui contient de
l’information, qui est capable de se répliquer et qui est capable d’évoluer. Impossible de détecter à distance ces paramètres. Mais sur
notre planète, les modifications de l’atmosphère dues à la vie sont détectables à distance.
Quelles sont les molécules qui, si elle sétaient détectées dans l’atmosphère d’une planète, signeraient la vie, ce qu’on appelle les bio-
marqueurs.
Les gaz technologiques ? Non, leur concentration est trop faible et il est impossible d’envisager de détecter leur présence
sur une exoplanète à des dizaines d’années-lumière.
Le méthane ? Si, sur Terre, il est bien produit par la vie, il peut aussi provenir de l’activité géothermique d’une planète et ne
saurait donc constituer à lui seul une preuve de la présence de la vie. Mais cela n’empêche d’essayer de la trouver, car cette
molécule s’oxyde très rapidement pour former de l’eau et du dioxyde de carbone. La présence simultanée d’oxygène et de
méthane est donc une anomalie bel et bien due à la vie.
Détecter la végétation ? Sa couleur verte ne peut être due qu’à la vie. Les chercheurs ont en effet observé qua dans une
gamme de longueurs d’ondes précise, à la limite de l’infrarouge et du visible, on pouvait détecter la signature spectrale de la
végétation: A 650 nm, les pigments photosynthétiques réfléchissent plusieurs dizaines de pour-cent et la végétation apparaît
donc en blanc, tandis qu’à 750 nm, ils absorbent la quasi-totalité de la lumière et la végétation apparaît en noir.
Un candidat plus évident: l’oxygène, car son niveau est artificiellement maintenu par la photosynthèse. Si la vie s’éteignait,
ce gaz disparaîtrait en quelques millions d’années, consommé par les réaction d’oxydation. Mieux que l’oxygène, son marqueur:
l’ozone. Car la photodissociation du dioxygène par le rayonnement UV conduit inéviatblement à la production d’ozone. Mais la
seule détection de ces seules molécules sur une exo planète ne pourra suffire. En effet, le rayonnement UV peut aussi casser les
molécules d’eau présentes dans la couche supérieure d’une atmosphère: l’hydrogène, léger s’échappe alors vers l’espace et
reste l’oxygène.
Le seul marqueur solide de la présence de vie est en fait un trio gagnant composé d’oxygène, de dioxyde de carbone et de
vapeur d’eau. Aucune simulation n’a réussi à trouver des mécanismes chimiques qui, sans faire intervenir la vie, prédisent la
présence simultanée de ces trois molécules dans une atmosphère. Si on trouve les trois, alors, on aura mis en évidence de la
photosynthèse. Un phénomène qui découle d’une évolution biologique ... et donc qu’il signe la vie.