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Remerciements
Un grand merci à Eirik Hvidsten, assistant de recherche à NTNU. Je suis très reconnaissante
de ses nombreuses relectures de ce mémoire et des conseils qu’il m’a donnés tout au long de
cette intensive période de travail.
Je tiens à remercier Nelly Stenkløv, mon professeur encadrant, de ses relectures, de ses
conseils méthodiques, et de m’avoir aidée à distribuer l’enquête aux informateurs en France.
Merci à ma famille qui m’a toujours soutenu dans ma poursuite d’études.
Enfin, j’exprime ma gratitude à toutes les personnes que j’ai rencontrées lors de ces six
années passées à Nice, à Trondheim et à Toulouse. Vous mavez apporté tellement de
souvenirs, dexpériences et dinspiration. Cela m’a fait un grand plaisir de découvrir la France
et la langue française avec vous.
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Abstract
In this master’s thesis we try to define the semantics of one of the new extensions of the
French spatial preposition sur. Recently this preposition has shown a growing tendency to
replace à in certain settings, one of these being when it is placed in front of city names. This
study aims to be a contribution towards the semantic definition of sur when it serves as a
replacement for à in this context.
To further investigate this recent phenomenon, we started off with looking into French
prepositional semantics to see how sur is defined. It became apparent that defining sur’s
semantics is a complex task to begin with. Traditionally sur is considered a concrete,
configurational preposition. On one hand, this makes sur à’s complete opposite, because à is
defined as abstract and a simple localizer. On the other hand, sur is used in so various
domains that are both concrete and abstract, that linguists now consider the preposition as
semantically “mixed”.
After having defined sur as a “mixed” preposition, we learned how the use of sur in front of
city names advances the preposition even further towards abstraction. We studied
Vandeloise’s (1986) characterizations of sur’s spatial uses and found that these
characterizations don’t seem suitable for sur in combination with a territorial noun. The
reason being that neither contact nor support seems accurate in the description of the
semantics of sur when placed in front of a city name. Instead we have proposed, in lines with
Huyghe (2012) and Hernández (2010) that sur, when it replaces à, rather profiles the spatial
landmark as a ground for human activity. The landmark is a ground for action; it does not
necessarily, or primarily, serve as support for the target. Additionally, we found that when sur
replaces à, this does not happen systematically, but in contexts that are characterized by a
mobile relation between the target and the landmark. Sur expresses a temporary relation
between the target and the landmark, a relation that could change, and that is most definitely
unstable.
In conclusion we define the use of sur in front of a city name as a use where the preposition’s
configurative role is weakened, so much so to that it serves an abstract and functional use
rather than a spatial and concrete.
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v
Résumé
Dans ce mémoire de master, on essaie de définir le sémantisme de l’une des nouvelles
extensions de la préposition sur. Récemment, on a vu que cette préposition est capable de
remplacer la préposition à devant les noms de ville. Cette étude vise à contribuer à la
définition de sur lorsque la préposition est employée dans ce contexte.
Pour ce faire, on a commencé par examiner la substance sémantique des prépositions, pour
ainsi voir comment le sémantisme de sur est défini. Il est vite devenu apparent que définir le
sémantisme de sur est une tâche complexe. Traditionnellement, sur est considérée comme
étant une préposition spatiale et configurationnelle. Ceci classifie sur comme l’inverse
complète de à, qui de son part est défini comme abstrait et comme servant d’un simple
localisateur. En revanche, sur est employée dans tant de domaines différents, concrets et
abstraits, que les linguistes la considèrent aujourd’hui comme une préposition « mixte ».
Après avoir défini sur comme une préposition « mixte », on a examiné la mesure dont
l’emploi de sur devant un nom de ville rapproche cette préposition encore plus vers le pôle
d’abstraction. On a étudié les caractérisations de sur proposées par Vandeloise (1986), et on
trouve que ces caractérisations ne semblent pas pertinentes pour l’emploi de sur en
combinaison avec un nom de territoire. On prétend qu’aucune des caractérisations de contact
ou support ne sont suffisantes pour la description sémantique de sur devant un nom de ville.
En revanche, on propose que, conformément à Huyghe (2012) et Hernández (2010), que
lorsque sur remplace à, sur profile le site comme un cadre d’action humaine. Le site est un
lieu d’action, il n’est pas nécessairement (ou primairement) un site-porteur. On a aussi
découvert que lorsque sur remplace à, ceci n’arrive pas systématiquement. Sur remplace à
dans des contextes caractérisés par une relation mobile entre la cible et le site. Sur désigne
une relation temporaire entre la cible et le site, une relation susceptible de changer, et
définitivement instable.
En conclusion, on définit l’emploi de sur devant un nom de ville comme un emploi où le rôle
configurationnel de sur est si affaibli qu’il s’agit d’un emploi abstrait et fonctionnel plutôt que
spatial et concret.
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