Page 3
iv. Pour construire B’, on trace un
rayon issu de B1 et parallèle à l’axe
optique qui frappe (L2) en J, ce
rayon sort de la lentille en passant
par la foyer image F’ (on doit
prolonger virtuellement ce rayon) ;
on trace un second rayon issu de B1
et passant par le centre optique O
de (L2), ce rayon n’est pas dévié (on
doit prolonger virtuellement ce
rayon). L’intersection (virtuelle - en
avant de la lentille) de ces deux rayons est le point B’, image de B1. A’ est la projection de
B’ sur l’axe optique.
v. On voit donc sur la construction graphique que l'image A’B’ est une image virtuelle,
droite (par rapport à l’objet A1B1) et plus grande que l’objet A1B1.
vi. Pour étudier la construction de l’image d’un objet par une lentille, on convient de
considérer que les rayons lumineux se propage de la gauche vers la droite : on
oriente alors l’axe optique de la lentille de la gauche vers la droite et on oriente de
plus, dans le plan de construction, un axe vers le haut.
Le centre optique O de la lentille est pris comme origine des abscisses.
est la mesure
algébrique de la position de l’objet,
est celle de la position de l’image. La distance
focale de la lentille est, par définition,
= f’ où F’ est le foyer image de la lentille. On
démontre que la position de l’objet et celle de son image sont liées par la relation de
conjugaison :
Si
> 0 on dit que l’objet est virtuel sinon on dit qu’il est réel.
De même, si
> 0 on dit que l’image est réelle sinon on dit qu’elle est virtuelle.
Le grandissement est défini, pour une situation donnée de l’objet, par
et
sont mesurés algébriquement sur un axe orienté, perpendiculaire à l’axe
optique comme indiqué plus haut.
Si γ < 0 on dit que l’image est renversée par rapport à l’objet.
b) i. L’image A1B1 est renversée et le grandissement de l’objet AB par la lentille (L1) est :
γ1 =
=
=
= − 30 d’où l’on tire
= −
= − 5,73 mm.
On applique la relation de conjugaison à la lentille (L1) :
=
d’où :
f1’ =
O A O A
O A O A
1 1 1
1 1 1
.
−
=
172 0 573
0573 172
, .( , )
, ,
−
− −
= 0,555 cm