Physique – Terminale S TP n°0
Correction
UPN
P
+
N
−
RAPPELS SUR LES GENERATEURS DE TENSION ET SUR L'OSCILLOSCOPE
A - Générateurs et tensions
1 - Tension continue - Tension variable
Une tension continue est une tension constante. C’est le cas de la tension aux bornes d’une pile ou d’un de nos
générateurs jaunes AL781NX (les repères +/– sont toujours indiqués).
Une tension variable est une tension qui varie dans le temps. C’est le cas de la tension aux bornes d’un GBF
(Générateur Basse Fréquence) ou aux bornes d’une prise du secteur EDF (il n’y a pas de distinction entre les deux
bornes).
Unité dans le SI : en l’honneur de l’inventeur de la pile, Alessandro Volta (1745-1827), c’est le volt, de symbole V.
2 - Générateur idéal de tension
Un générateur idéal de tension est un générateur de résistance interne nulle .
La tension UPN à ses bornes est alors constante et égale à la f.e.m notée E.
La valeur de cette tension est réglable avec les générateurs du labo.
La tension UPN désigne la différence de potentiel électrique (noté V) entre les points P et N du circuit,
UPN = VP– VN
Cette différence est nulle lorsque les points sont reliés par un fil (ils sont alors au même potentiel) mais ne l’est pas
lorsqu’un dipôle est placé entre ces deux points (un générateur ici). Le potentiel électrique d’un point traduit son état
électrique ; en électricité, on n’a accès qu’à la différence d’état électrique entre les points : c’est elle qui est responsable
de la circulation éventuelle d’électricité, à la manière d’une circulation d’eau entre 2 points d’altitudes (énergie
potentielle de pesanteur) différentes. Ici, le point P est « plus plus » que le point N, ce qui implique que VP > VN et
qu’ainsi UPN = VP– VN > 0
Par convention, les fléches de tension pointent sur le premier point appelé : P pour UPN, A pour UAB…
Remarque : un générateur de tension est idéal lorsqu’il est capable de maintenir la tension à ses bornes constante quelle
que soit le circuit de charge que l’on branche à ses bornes.
L’intensité
L’électricité peut être vue comme un mouvement de porteurs de charge : électrons dans les métaux (fils), ions en
solutions… Ces particules chargées se mettent en mouvement en présence d’une différence de potentiel : dans le cas
d’électrons, par exemple, chargés négativement, la circulation se fera en fuyant les potentiels plus élevés et en allant vers
les potentiels les plus faibles (du « moins » vers le « plus », en somme). En revanche, on représente conventionnellement
le courant électrique en sens inverse de la circulation électronique : l’intensité étant un débit de charge électrique dans le
circuit, elle serait négative dans le cas d’une circulation d’électrons
Conventions générateur/récepteur
Pour gagner du temps, on a parfois recours aux conventions générateur/récepteur pour les dipôles. Le principe en est
simple : une fois la circulation réelle du courant électrique établie (circuit fléché en intensité), elles donnent le sens des
branchements à effectuer pour obtenir des tensions positives ; pour un générateur, la flèche de tension doit être dans le
même sens que celui du courant ; pour un récepteur, la flèche de tension doit être en sens contraire.
Convention générateur Convention récepteur
Postulat de départ : l’intensité circule réellement dans le sens indiqué ; celui-ci se détermine soit par mesure (signe de l’ampèremètre)
ou par les bornes du générateur.
Les électrons sont attirés par la borne P et fuient la borne N : VP
> VN, d’où UPN = VP– VN > 0
L’intensité circulant de A vers B, les électrons circulent en sens
inverse : ils fuient donc B pour aller vers A, jutifiant le fait que
VA > VB, et ainsi UAB = VA– VB > 0
La flèche de tension
pointe vers le premier
point de mesure, ici P.