ACTION CULTURELLE de l’ACADEMIE DE CAEN SERVICES EDUCATIFS
Quatrième thème : saint Dominique et le rosaire
Saint Dominique de Guzman s’attacha à la fin du XIIè et au
début du XIIIe siècle à réconcilier les hérétiques albigeois
de Toulouse avec l’Église grâce à la fondation de l’ordre
des frères prêcheurs, appelés aussi dominicains et de
communautés qui étaient des centres d’étude de la culture
sacrée. Saint Dominique est associé au Rosaire, ce
chapelet qui, selon la tradition, lui aurait été attribué par la
Vierge elle même au cours d’une vision. Ce rosaire
rappelle la dévotion des dominicains pour la Vierge.
à Gouville
Dans le Pays d’Ouche, la donation du rosaire est souvent
représentée, à Gauville ou à Saint Nicolas de Sommaire
par exemple ; ces représentations sont à mettre en relation
avec l’existence de confréries du Rosaire. Les confréries
étaient d’associations pieuses de laïcs qui parfois étaient
aussi des confréries de charité, elles remplissaient un rôle
social, par exemple pendant les grandes épidémies. Les
confréries du rosaire étaient placées sous le contrôle des
dominicains, elles organisaient lors de fêtes de Marie, des
processions chantées. Ces confréries pouvaient avoir une
chapelle avec un autel orné d’une œuvre d’art, le plus
souvent une peinture représentant la Vierge du rosaire.
Ces représentations, comme ces confréries témoignent de
la sensibilité religieuse des paroissiens aux XVIe et XVIIe
siècles ; la figure de saint Dominique s’inscrit dans le cadre
de la lutte contre l’hérésie protestante et le culte de la
Vierge est un des thèmes autour desquels catholiques et
protestants s’affrontent.
Cette référence à la Vierge, on la retrouve avec une
représentation de son Assomption.
Eglise saint Martin, L’Aigle.
L’enlèvement miraculeux de la Vierge au ciel par les
anges.