Matériel
DualSun
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vendredi 25 avril 2014
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2. Raccordement électrique
2.1. Raccordement à un panneau photovoltaïque classique
La puissance du panneau DualSun est de 250 Wc. Il peut être raccordé en série ou en
parallèle à un autre panneau photovoltaïque de la même puissance.
Il n’y a aucun risque de détérioration à mettre en série des panneaux de même
puissance et de marque différente, tant que les intensités et tensions nominales sont
dans la plage de tolérance du fabricant.
Exemple : comparaison avec le module S-Class Vision S250P60 de Centrosolar
Tolérances STC: ± 10% (Isc, Uoc, Impp, Umpp)
DualSun 250 M S-class Vision S 250P60 Ecart
Courant (Impp) 8,15 A 8,41 A 3 %
Tension (Umpp) 30,7 V 29,73 V 3,2 %
Les caractéristiques du panneau DualSun sont tout à fait dans l’écart de tolérance du
panneau de Centrosolar, il n’y a donc aucun problème à les raccorder ensemble.
2.2. Onduleur pour une installation composé d’hybrides et de
photovoltaïques classiques côte à côte?
Le raccordement électrique de l’installation peut être réalisé sur un même onduleur,
sans différencier électriquement la chaîne de panneaux DualSun et la chaîne de
panneaux photovoltaïques (dans le cas ces deux types de panneaux solaires présentent
des caractéristiques électriques initiales équivalentes).
En effet, l’augmentation de la puissance de production électrique des panneaux solaires
hybrides induites par leur refroidissement est essentiellement liée à l’augmentation de
leur tension de fonctionnement et très peu à une variation de courant.
Source :
www.energieplus-
lesite.be/index.php?id=16697
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Ainsi la mise en série de panneaux solaires hybrides et de panneaux solaires
photovoltaïques, ou leur branchement sur un onduleur commun à un seul MPPT,
n’influe que très peu sur le rendement global de l’installation. Le courant de
fonctionnement étant presque le même pour les deux types de panneaux solaires,
l’addition de leur tension de fonctionnement en cas de mises en série, assurera le
maintien du gain de productivité.
Dans le cas d’un branchement sur un même MPPT, et pour un écart de fonctionnement
de 60°C entre le panneau solaire hybride et le panneau solaire photovoltaïque :
à 1000W/m² d’ensoleillement, la perte de puissance est de 1%,
à 100W/m² d’ensoleillement, la perte de puissance est de 7%.
Cette différence a peu d’influence étant donné les rendements faibles des onduleurs à
basse puissance.
L’utilisation d’onduleur à double tracker (ou double MPPT) différenciant une chaine
hybride et une chaine photovoltaïque n’apparait donc théoriquement pas comme
indispensable, mais peut tout de même être mise en place dans un souci de
d’optimisation précis. On privilégiera avant tout l’installation d’un onduleur double
tracker afin de séparer le champ photovoltaïque en deux chaînes lorsqu’il y a une
ombre portée sur la toiture.
De même le recours à des micro-onduleurs ou à des boitiers « optimisateur » installés
sur chaque panneau, ne peut pas être uniquement lié à la dualité du champ solaire
(hybride et photovoltaïque). Les micro-onduleurs sont par contre indispensables dans
certains cas : ombre sur certains panneaux, orientations différentes... Cela permet en
effet de rendre indépendante la production de chaque panneau et non d’aligner le
rendement total de l’installation sur celui du panneau le plus faible.
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