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Prévention btp N° 70 janvier 2005
gènes, avec des sources variées,
impliquent une protection plus
large.
Question de confort
Bouchons d’oreille ou coquilles
antibruit ? Selon les produits, les
deux types de protection atteignent
le même niveau de protection, et le
choix est surtout guidé par le
confort et la fréquence du port. Le
choix d’un bouchon d’oreille est
relativement complexe, car l’ana-
tomie de l’oreille varie considéra-
blement d’une personne à l’autre.
Les bouchons d’oreille sont souvent
jugés peu confortables malgré la
grande variété de formes et de tex-
tures, pas toujours faciles à intro-
duire dans le conduit auditif, et res-
sentis psychologiquement comme
un corps étranger. Il est donc utile
d’en proposer un choix assez large
afin que chacun trouve celui qui lui
convient le mieux. Certains sont
réalisés dans une matière qui utilise
la chaleur du corps pour se mode-
ler. Plus on les porte, plus ils devien-
nent confortables. Les bouchons
d’oreille réalisés sur mesure avec
prise d’empreinte sont plus confor-
tables puisque parfaitement adap-
tés à l’oreille, et atteignent des
niveaux de protection très élevés.
Plus coûteux que les bouchons stan-
dards, ils ont une durée de vie d’en-
viron 4 à 5 ans. Les bouchons
d’oreille trouvent tout leur intérêt
pour le port occasionnel ou par
temps chaud ou encore sous un
casque antibruit pour une double
protection dans certaines situations
extrêmes.
Les coquilles sont relativement
volumineuses et ne sont pas toujours
compatibles avec le port simultané
d’un casque ou de lunettes, sauf avec
les casques prévus pour recevoir
d’autres EPI. À l’achat, il faut veiller
à la qualité des attaches afin que les
deux éléments restent bien soli-
daires lors des manipulations. Du
simple blocage des bruits aux
modèles permettant de filtrer les
bruits nuisibles, laissant passer les
fréquences vocales ou les signaux
nuisances sonores
CHOIX
Pour le niveau de protection
– Quelle est la durée d’exposition au bruit ?
– Quelle est son intensité ?
– Quelle est sa hauteur (fréquence) ?
– Quel doit être l’affaiblissement pour arriver à un
niveau de 80 dB (A) ?
Pour le confort
– Doit-elle être associée à d’autres EPI (casque,
lunette) ?
– La protection auditive est-elle portée de façon
constante ou temporairement ?
– L’utilisateur doit-il l’enlever fréquemment ?
d’alarme aux casques équipés de
récepteur radio pouvant être
connectés à un téléphone por-
table… le choix est extrêmement
vaste en fonction des besoins
de communication dictés par les
travaux. AMR
Les questions à se poser
LE MARQUAGE DES PROTECTIONS AUDITIVES
Trois normes (EN 352-1 : serre-tête ; EN 352-2 : bouchons
d’oreilles ; EN 352-3 : serre-têtes montés sur casques)
établissent les exigences en matière de construction,
conception et performances ainsi que les méthodes d’essai et
les prescriptions afférant au marquage des protections
auditives.
L’EN 458 – protection auditive – donne des recommandations
en matière de sélection, utilisation, entretien et précautions
d’emploi.
Normes
LES NIVEAUX DE BRUIT
150 dB (A) (dommage immédiat) : presse hydraulique,
turboréacteur, banc d’essai moteur.
140 dB (A) : pistolet de scellement.
100 à 120 dB (A) – seuil de la douleur – : atelier de
chaudronnerie, marteau-burineur pneumatique, scie
circulaire à main à un mètre.
90 dB (A) : centrale à béton mobile, klaxon, marteau-piqueur.
85 dB (A) : camion diesel roulant à 50 km/h, distant de 20 m.
80 dB (A) – seuil de danger – : passage d’un train, musique
forte.
60 à 80 dB (A) : rue animée, conversation difficile.
40 à 60 dB (A) : bureau, conversation normale.
20 à 40 dB (A) : appartement calme, conversation basse.
Seuil