Partage de données et produits en météorologie
Echange de données entre INRA et Météo-France
au service de l'agro-météo-climatologie
Philippe Dandin
Météo-France
Centre National de Recherches Météorologiques
Colloque « Partage des données pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement :
des opportunités pour innover et créer de la valeur »
Paris, 4 septembre 2015
Observer, transmettre, conserver, alerter et prévoir
Développer le réseau : temps réel, emprise, paramètres
25 décembre 1857
n° 350 : copie de cote 19810145/ 1
Carte météo, dimensions : 23 X 36 cm
© Météo-France / Archives nationales
Depuis les Lumières, les scientifiques et correspondants
des sociétés savantes observent la nature et le ciel.
Au 19e se mettent en place les services météorologiques.
1853 : conférence de Bruxelles, Maury, météo marine.
1855 : création du Service de l'Observatoire de Paris, Le Verrier.
1856 : réseau de météorologie télégraphique de l'Observatoire
24 stations tenues par des employés du télégraphe.
2 novembre 1857 : publication quotidienne du
Bulletin international de l’Observatoire de Paris.
7 septembre 1863 : première carte météorologique sur l'Europe
1865 : 70 dépêches provenant de plusieurs pays européens arrivent
chaque jour entre 9h à 11h30 à l’Observatoire ; vers midi,
les avertissements partent vers les côtes et capitales
européennes.
Le Verrier et ses successeurs ne cesseront d'élargir les réseaux, d'associer des partenaires français et
étrangers : marins, élèves-maîtres, guetteurs-sémaphoristes, employés des administrations...
et de développer les échanges de données et de produits.
Les observateurs bénévoles, auxiliaires de la météo
Citoyens participant à la science ; acteurs concernés et utilisateurs
Le nombre de pluviomètres passe de 525 en 1867 à 1069 en 1879. A partir de 1879 : au moins un bénévole par canton.
Aujourd'hui, 3692 observateurs bénévoles alimentent la Base de données climatologique :
- analyses d'événements
- diagnostics d'évolution du climat
Un système similaire prévaut pour les navires (météo et océano), stations de ski (nivologie)...
Remise à Robert Yawalou de la médaille
Le Verrier (Trois Sauts) et à la brigade de
Gendarmerie (Camopi) (Guyane, 2004)
Cumul de précipitations
le 15 juin 2010, Draguignan
Evolution annuelle des précipitations
Longues séries homogénéisées 1959-2009
Un complément des
plus appréciables
L'échange des données entre services météo
Le fondement opérationnel de la météo quotidienne
1. La météorologie est une course contre le temps : échange de données permanent
Réseau d'interconnexion des services météo : Système Mondial de Télécommunications (SMT)
Organisation en pyramide (centres globaux, régionaux, nationaux)
Standards, normes d’échanges et régulation OMM
2. 2003 : l’OMM décide de moderniser ce système d’information et crée le “WMO Information System”
(WIS)
Evolution pour supporter tous les programmes de l’OMM (océano, environnement, hydro, climat…)
Portails inter-opérables offrant des services de découverte et de récupération des données
Ouverture du réseau à d'autres opérateurs (milieux académiques...)
3. Le WIS est bâti sur un ensemble de nœuds interconnectés à l’échelle mondiale
National Centres (NC)
Data Collection or Production Centres (DCPC)
Global Information System Centres (GISC)
4. Météo-France (Toulouse) est un des acteurs clé de ce système
Collecte l'ensemble des informations utiles à ses missions et productions
Met à disposition ses informations et celles de partenaires
Maîtrise des droits du propriétaire et usages
La veille météorologique mondiale
Export / import permanent. Criticité des télécoms. Coordination.
Réseau de la région VI
de l'OMM (Eurasie)
RMDCN-NG
© OMM
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