Baromètre santé nutrition 2009 Consommations alimentaires en Champagne-Ardenne Les pratiques et consommations alimentaires ont connu au cours des dernières décennies des mutations profondes, concomitantes des évolutions des habitudes de vie et des technologies. L’alimentation a gagné en diversité et le fait le plus marquant aura été le développement des plats préparés et de la restauration rapide. Au quotidien, notre alimentation est dépendante de multiples facteurs eux-mêmes largement dépendants de la génération et de la catégorie socio-professionnelle. L’acte alimentaire est soumis à des contraintes économiques, organisationnelles, voire sanitaires mais comporte toujours une dimension de plaisir et de relation sociale. Selon la période de l’année, le jour de la semaine, l’heure, le contexte et la commensalité, la composition de nos repas, la préparation des aliments et la façon de les consommer varient considérablement. Les boissons alcoolisées occupent une place à part dans l’alimentation, et particulièrement en tant que déterminant sanitaire, par la gravité d’une consommation excessive. À l’instar des aliments, cette consommation a fortement évolué au cours des dernières décennies, qu’il s’agisse des quantités consommées, du type de boissons ou de leur qualité [1]. Si les alcools restent ancrés dans nos modes de vie, la pression culturelle et sociétale a évolué devant la prise de conscience du risque, de sorte que la modération, voire l’abstinence sont socialement largement acceptées. Cependant, les consommations à risque demeurent à un niveau très préoccupant, tout en ayant changé dans leur nature : en regard d’une diminution de la consommation régulière, s’installent au premier plan des conduites d’alcoolisation aiguës dont les déterminismes culturels, géographiques et sociaux ne sont plus les mêmes. Compte tenu du délai d’installation des pathologies spécifiquement liées à l’alcool, la seule prise en compte des indicateurs de morbidité et mortalité ne fournit qu’une observation rétrospective des comportements. Pour orienter et évaluer les politiques de prévention, une connaissance fine des pratiques alimentaires est particulièrement intéressante, y compris au plan régional. En effet, bien qu’une tendance à la standardisation se soit affirmée ces dernières années, les évolutions des modes d’alimentation n’ont pas gommé une dimension traditionnelle liée aux cultures et, de ce fait, génératrice de disparités entre pays et à l’intérieur des pays [2]. À partir des prises alimentaires déclarées dans le cadre du Baromètre santé nutrition 2008 et de son extension régionale 2009, ce chapitre décrit de façon détaillée, par type d’aliments, les comportements alimentaires des Champardennais selon les caractéristiques socio-démographiques des personnes (âge, sexe,…) en les comparant avec les habitants du reste de la France. Les résultats sont confrontés aux repères du Programme national nutrition santé (PNNS) de façon à situer la région en matière de comportements alimentaires à risque [3,4]. Une partie de ce chapitre est également consacrée aux boissons alcoolisées. Dans les limites des informations recueillies, qui ne permettent pas d’évaluer la chronicité ni la répétition des comportements, des indications sont apportées quant au dépassement des repères de consommation préconisés. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 Fruits et légumes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 Féculents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 Produits laitiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 Viande, poisson, œuf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 Connaissances et suivi des repères PNNS . . . . . . . . . . . . .9 Produits gras et salés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Produits sucrés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Boissons alcoolisées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Plats préparés et produits « bio » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 12 14 18 19 20 2009 Baromètre santé nutrition Fruits et légumes Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé recommande de manger au moins 5 fruits et légumes par jour : - à chaque repas et en cas de petits creux, - crus, cuits, nature ou préparés, - frais, surgelés ou en conserve. Dans le PNNS 2001-2005, un « petit consommateur de fruits » est défini comme consommant quotidiennement moins d’une portion et demie de fruits, et un « petit consommateur de légumes », comme consommant quotidiennement moins de deux portions de légumes. Dans le Baromètre santé nutrition, la consommation est mesurée en termes de prise et non de portion (cf. méthodologie spécifique - p 19). Aussi, sont considérés comme petits consommateurs de fruits les individus ayant consommé des fruits une fois ou moins la veille de l’enquête. La même définition s’applique aux petits consommateurs de légumes. Les soupes sont incluses dans le groupe des fruits et légumes. Par contre, les jus de fruits ont été exclus dans la mesure où le rappel des 24 heures ne permettait pas de distinguer les jus « sans sucre ajouté ». Dans les recommandations PNNS, un verre (pour les adultes) et un demi (pour les enfants) de jus sans sucre ajouté peut constituer un des cinq fruits et légumes par jour. Un Champardennais sur dix a consommé cinq fruits et légumes la veille de l’enquête Les femmes et les personnes les plus âgées plus nombreuses à manger cinq fruits ou légumes Parmi les Champardennais enquêtés, 8,0 % déclarent n’avoir mangé aucun fruit et aucun légume la veille de l’enquête. Ils sont 43,6 % à déclarer en avoir mangé une ou deux fois, 37,8 % trois ou quatre fois et 10,5 % au moins cinq fois comme le préconise le PNNS. La proportion de personnes ayant suivi ce repère en région la veille de l’enquête est proche de la moyenne nationale (12,2 %). En Champagne-Ardenne comme en France, les femmes ont davantage suivi le repère PNNS que les hommes (13,5 % contre 7,4 %) (Fig. 1). De nombreuses études témoignent d’une consommation de fruits et légumes plus importante chez les femmes que chez les hommes [5]. Plusieurs facteurs peuvent concourir à cela : les femmes témoignent d’une plus grande préoccupation vis-àvis de la santé, ont de meilleures connaissances nutritionnelles et sont plus souvent insatisfaites de leurs poids1 , facteurs associés à des comportements alimentaires plus sains [6]. En outre, les personnes âgées de 55 à 75 ans ont significativement plus suivi le repère PNNS concernant la consommation de fruits et légumes que les personnes de 18 à 34 ans (18,4 % contre 4,1 %). Enfin, en Champagne-Ardenne ce repère a été davantage suivi lorsque la veille de l’enquête était un jour de semaine (12,6 % contre 6,1 % le week-end). Figure 1 : Consommation de fruits et légumes la veille de l’enquête selon le sexe et selon l’âge 7,4 13,5 80 11,1 13,2 80 34,4 9,9 6,0 18,4 29,2 80 9,5 22,2 33,2 34,8 33,5 38,0 43,3 41,1 60 4,1 60 60 51,4 40 40 49,9 2 0 8,2 45,8 38,1 20 8,4 7,8 50,0 48,3 37,5 20 54,2 40 46,9 44,6 5,4 30,1 25,7 20 12,5 7,0 4,6 18-34 35-54 55-75 0 10,8 6,8 3,1 0 Hommes Femmes Hommes Femmes Champagne-Ardenne 2009 5 et + (repère PNNS) 3 ou 4 1 ou 2 0 0 18-34 France métropolitaine 2008 35-54 55-75 ans Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne 100 % 100 % Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de fruits et légumes au moins cinq fois la veille de l’enquête. Différence significative selon le sexe et l’âge en région comme en France. 1 Cf. fiche thématique « Perceptions et connaissances nutritionnelles ». Baromètre santé nutrition Près de trois Champardennais sur quatre ont mangé au plus une fois des fruits la veille de l’enquête… Figure 2 : Consommation de fruits la veille de l’enquête selon l’âge 100 % 1,0 10,5 3,3 4,7 14,2 18,0 80 31,9 5,4 15,0 31,1 30,6 32,6 32,3 60 12,5 19,3 36,0 40 34,3 36,3 56,6 49,1 45,0 20 39,3 22,6 18,4 0 18-34 35-54 55-75 Champagne-Ardenne 2009 * Petit consommateurs de fruits 35-54 18-34 3 ou plus 2 1* 0* 55-75 ans France métropolitaine 2008 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Un peu plus de deux Champardennais sur cinq (41,0 %) n’ont pas consommé de fruits la veille de l’enquête. Un tiers (33,3 %) en a mangé un, 19,4 % deux et 6,3 % trois fruits ou plus. La proportion de « petits consommateurs » en région (74,3 %) n’est pas significativement différente de celle de l’ensemble de la France (71,8 %). En Champagne-Ardenne, la probabilité d’être un « petit consommateur » de fruits est plus élevée chez les hommes (80,3 % contre 68,5 % pour les femmes) et chez les fumeurs (83,4 % contre 70,5 % pour les non fumeurs). Par ailleurs, la probabilité d’être un « petit consommateur » de fruits est plus faible chez les personnes âgées de 55 à 75 ans (54,7 % contre 88,5 % pour les personnes âgées de 18 à 34 ans) (Fig. 2). Enfin, la proportion de « petits consommateurs » de fruits est plus importante lorsque la veille de l’enquête était un week-end (82,0 % contre 70,7 % pour un jour de semaine). 2009 Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la proportion de petits consommateurs de fruits. Différence significative selon l’âge en région comme en France. Près d’un Champardennais sur sept (13,9 %) n’a pas mangé de légumes la veille de l’enquête, un tiers (33,9 %) en a mangé une seule fois, 33,6 % deux fois et 18,7 % trois fois ou plus. La proportion de « petits consommateurs » en région (47,7 %) n’est pas significativement différente de celle de l’ensemble de la France (43,4 %). Comme pour la consommation de fruits, la proportion de « petits consommateurs » de légumes est plus importante chez les hommes (51,5 % contre 44,0 % chez les femmes). De même, la probabilité d’être un « petit consommateur » de légumes est plus faible chez les personnes âgées de 55 à 75 ans (38,7 % contre 54,3 % pour les personnes âgées de 18 à 34 ans) (Fig. 3). Enfin, les personnes n’ayant pas de diplôme sont significativement plus nombreuses à être des « petits consommateurs » de légumes (68,3 % contre 45,4 % pour les personnes ayant un diplôme inférieur au Bac). Figure 3 : Consommation de légumes la veille de l’enquête selon l’âge 100 % 15,2 19,1 21,9 15,4 19,0 34,4 35,5 80 30,5 60 40 31,8 39,4 34,3 38,9 35,8 34,2 32,3 15,9 13,2 30,6 20 20,0 13,2 18-34 35-54 25,9 8,1 0 55-75 Champagne-Ardenne 2009 27,5 18-34 3 ou plus 2 1* 0* 7,6 35-54 55-75 ans France métropolitaine 2008 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne … et près de la moitié au plus une fois des légumes * Petit consommateurs de légumes Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la proportion de petits consommateurs de légumes. Différence significative selon l’âge en région comme en France. Consommation de fruits et légumes la veille de l’enquête 100 % 80 11,8 8,3 26,8 32,9 60 40 51,1 48,5 20 0 10,3 10,4 Champagne Ardenne 2009 5 ou plus (repère PNNS) 3 ou 4 1 ou 2 0 France métropolitaine 2008 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Zoom 12-17 ans Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommations de fruits et légumes au moins cinq fois la veille de l’enquête. Plus d’un jeune sur dix n’a consommé ni fruit ni légume la veille de l’enquête en Champagne-Ardenne comme en France En Champagne-Ardenne, un jeune âgé de 12 à 17 ans sur dix (10,4 %) n’a mangé ni fruit, ni légume la veille de l’enquête. Plus de la moitié (51,1 %) en ont mangé un ou deux, 26,8 % trois ou quatre et seulement 11,8 % au moins cinq. Plus de trois jeunes Champardennais sur quatre (78,3 %) déclarent avoir mangé au plus une fois des fruits la veille de l’enquête et trois sur cinq (59,5 %) au plus une fois des légumes. Aucune différence avec le niveau national n’a été mise en évidence quant à la consommation de fruits, d’une part, et de légumes, d’autre part. 3 2009 Baromètre santé nutrition Féculents Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé recommande de manger des féculents à chaque repas et selon l’appétit et de : - favoriser les aliments céréaliers complets ou le pain bis, - privilégier la variété. Le groupe des féculents intègre : le pain, les céréales (de types pâtes, riz, blé, semoule), les céréales prêtes à consommer (appelées parfois « céréales du petit-déjeuner »), les pommes de terre et les légumes secs. Le nombre de prises de féculents au sein d’un repas n’étant pas limité dans la formulation de ce repère, il a été considéré qu’il correspondait à la consommation de féculents au moins trois fois par jour. Près de sept Champardennais sur dix ont respecté la préconisation du PNNS relative à la consommation de féculents Seuls 1,2 % des Champardennais n’ont pas mangé de féculents la veille de l’enquête. Près d’un tiers (29,6 %) en ont mangé une ou deux fois et près de sept sur dix (69,6 %) en ont mangé trois fois ou plus, ce qui est assez proche du niveau national (71,3 %). La consommation de féculents varie selon l’âge, le genre, la situation familiale et le statut tabagique. Ainsi, la proportion de personnes respectant le repère PNNS augmente avec l’âge passant de 58,4 % pour les 18-34 ans à 81,1 % pour les 55-75 ans (Fig. 4). En outre, les hommes et les non fumeurs sont ceux qui respectent le plus les préconisations (respectivement 74,4 % contre 64,7 % des femmes et 72,0 % contre 64,0 % pour les fumeurs). Enfin, les foyers avec ou sans enfant (à l’exclusion des foyers monoparentaux) sont plus nombreux à suivre le repère du PNNS relatif à la consommation de féculents (67,1 % pour les foyers avec enfants, 76,0 % pour les foyers sans enfant et 62,2 % pour les personnes vivant seules). Figure 4 : Consommation de féculents la veille de l’enquête selon le sexe et selon l’âge 100 % 100 % 60 74,7 64,7 73,3 69,3 0 60,0 70,1 73,5 81,1 79,8 40 40 20 58,4 60 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne 80 80 24,3 33,9 25,7 29,0 1,0 1,5 1,0 1,7 Hommes Femmes Hommes Femmes Champagne-Ardenne 2009 20 0 40,2 38,4 29,1 25,0 1,5 0,8 17,3 1,6 18-34 35-54 55-75 3 ou plus (repère PNNS) 1 ou 2 0 1,5 1,5 18-34 35-54 19,1 1,0 55-75 ans France métropolitaine 2008 Figure 5 : Types de pain consommé la veille de l’enquête selon l’âge Une consommation plus importante de pain blanc et moindre de pain complet en Champagne-Ardenne 4 Près d’un Champardennais sur dix (9,1 %) déclare ne pas avoir mangé de pain la veille de l’enquête. Un sur cinq en a mangé une fois (20,7 %), près de deux sur cinq (39,0 %) deux fois et près d’un tiers (31,3 %) trois fois ou plus. La consommation de pain (tous types confondus) en région ne diffère pas de la moyenne nationale. La consommation de pain blanc la veille de l’enquête est plus importante en Champagne-Ardenne que dans l’ensemble de la France (79,1 % contre 70,1 %). A l’inverse, seules 11,8 % des personnes enquêtées ont consommé du pain complet en région (contre 16,0 % en France). En ce qui concerne la consommation de pain de mie ou de biscottes, les Champardennais ne diffèrent pas de la moyenne nationale (18,1 % contre 17,5 %). 100 % 80 72,9 60 65,1 80,9 83,2 73,5 70,6 40 19,9 15,1 13,5 6,5 14,0 14,3 20 20,6 18,0 19,8 16,3 16,9 15,3 0 18-34 35-54 55-75 Pain blanc 18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 55-75 ans Pain complet Pain de mie, biscottes... Champagne-Ardenne 20008 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de féculents au moins trois fois la veille de l’enquête. Différence significative selon le sexe et l’âge en région comme en France. France métropolitaine 2008 Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de pain blanc et de pain complet. Différence significative selon l’âge pour le pain de mie en région et pour les trois types de pain en France. Baromètre santé nutrition 2009 Consommation moindre de pain pour les femmes, les jeunes et les fumeurs En Champagne-Ardenne comme dans l’ensemble de la France, les femmes sont moins nombreuses à déclarer avoir mangé du pain la veille de l’enquête (87,2 % contre 94,8 % pour les Champardennais), notamment du pain blanc (73,6 % contre 84,7 % pour les hommes). Les femmes sont en revanche plus nombreuses à avoir consommé du pain complet la veille de l’enquête (14,1 % contre 9,3 % pour les Champardennais). Au niveau national, elles sont aussi davantage à avoir mangé du pain de mie ou des biscottes (20,0 % contre 15,0 % pour les Français). En région, la consommation de pain en général et celle du pain de mie en particulier varie selon l’âge (Fig. 5). Les jeunes sont moins enclins à manger du pain (tous types confondus) : 84,0 % des 18-34 ans en ont mangé la veille contre 93,4 % des 35-54 ans et 95,1 % des 55-75 ans. Quant au pain de mie, les personnes âgées de 55 à 75 ans sont significativement moins nombreuses à en avoir consommé la veille de l’enquête (15,3 % contre 20,6 % pour les 18-34 ans). La consommation générale de pain en région comme en France apparaît aussi différente selon le statut tabagique de l’enquêté. Ainsi, en Champagne-Ardenne, les personnes ne fumant pas sont 92,3 % à avoir mangé du pain la veille de l’enquête contre 87,8 % des fumeurs. Par ailleurs, la consommation de pain blanc varie aussi selon le niveau de diplôme. Les personnes ayant un diplôme supérieur ou égal au Bac consomment moins de pain blanc que les personnes ayant un diplôme inférieur au Bac (74,5 % contre 82,1 %). Cette variation n’est pas observable en France. Enfin, en Champagne-Ardenne, la consommation de pain complet est plus importante lorsque la veille de l’enquête était un jour de semaine (13,2 % contre 8,6 % pour le week-end). Trois Champardennais sur dix ont mangé au moins deux fois des céréales du type pâtes, riz, blé, semoule2, des pommes de terre ou des légumes secs la veille de l’enquête la France. En outre, en région comme en France, les personnes ne fumant pas sont plus nombreuses à avoir consommé des céréales la veille de l’enquête (83,3 % contre 76,9 % pour les fumeurs en Champagne-Ardenne). Une consommation de légumes secs plus importante en Champagne-Ardenne La consommation de légumes secs est appréhendée à partir d’un rappel des quinze jours précédant l’enquête. Un quart des Champardennais (25,9 %) n’ont pas mangé de légumes secs durant les quinze jours précédant l’enquête, 21,0 % en ont pris une fois durant cette période, 26,0 % une fois par semaine et 27,0 % au moins deux fois par semaine. Au total, 74,1 % des Champardennais ont consommé des légumes secs au moins une fois au cours des quinze jours précédant l’enquête contre 70,5 % de l’ensemble des Français. En Champagne-Ardenne comme en France, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à déclarer ne pas avoir mangé de légumes secs (30,3 % contre 21,4 % des Champardennais). En outre, les personnes vivant seules sont moins nombreuses à en avoir mangé (62,3 % contre 75,8 % pour les foyers composés de deux adultes avec ou sans enfant et les foyers monoparentaux). Enfin, les personnes au chômage sont significativement plus nombreuses à ne pas avoir consommé de légumes secs les quinze jours précédant l’enquête (39,5 % contre 25,0 % pour les personnes qui travaillent). Figure 6 : Consommation de légumes secs durant les 15 jours précédant l’enquête selon le sexe 100 % 80 32,6 21,7 32,6 24,4 60 23,6 18,3 20 21,4 25,2 22,3 27,7 40 20,0 30,3 19,6 25,5 21,5 33,3 0 Hommes Femmes Champagne Ardenne 2009 Hommes Femmes 2 fois par semaine et + 1 fois par semaine 1 fois dans les quinze jours Jamais dans les quinze jours France métropolitaine 2008 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne En Champagne-Ardenne, 18,6 % des enquêtés n’ont mangé ni céréales du type pâtes, riz, blé, semoule, ni pommes de terre, ni légumes secs la veille de l’enquête. Près de la moitié (48,1 %) en a mangé une fois, 30,5 % deux fois et 2,8 % trois fois ou plus. La situation en Champagne-Ardenne est proche de celle du reste de Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de légumes secs au moins une fois dans les quinze jours. Différence significative selon le sexe en région comme en France. 100 % Consommation de féculents la veille de l’enquête 80 60 72,3 75,7 25,0 23,1 1,2 40 20 0 2,8 Champagne Ardenne 2009 3 ou plus (repère PNNS) 1 ou 2 0 France métropolitaine 2008 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Zoom 12-17 ans Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommations de féculents au moins trois fois la veille de l’enquête. 2 Hors céréales prêtes à consommer du petit-déjeuner. Sept jeunes âgés de 12 à 17 ans sur dix ont respecté la préconisation du PNNS relative à la consommation des féculents En Champagne-Ardenne, plus de sept jeunes âgés de 12 à 17 ans sur dix (72,3 %) ont suivi les recommandations du PNNS relatives à la consommation de féculents. Ils sont près de neuf sur dix (87,1 %) à avoir mangé des céréales du type pâtes, riz, blé, semoule, des pommes de terre ou des légumes secs la veille de l’enquête. De même, 86,2 % ont pris du pain : 65,5 % du pain blanc, 5,2 % du pain complet et 21,0 % du pain de mie ou des biscottes. 5 2009 Baromètre santé nutrition Produits laitiers Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé recommande de manger 3 produits laitiers par jour, et jusqu’à 4 pour les enfants, les adolescents et les seniors (12-17 ans et 55 ans et plus) et de : - privilégier la variété, - privilégier les fromages les plus riches en calcium, les moins gras et les moins salés. Le groupe des produits laitiers inclut les boissons lactées, les yaourts, les petits-suisses, le fromage blanc et les fromages. Les glaces et les desserts lactés ne figurent pas dans ce groupe. Ils sont uniquement comptabilisés dans les produits sucrés dans la mesure où il est considéré que c’est leur caractéristique nutritionnelle dominante. Les recommandations du PNNS relatives à la consommation de produits laitiers sont davantage suivies par les Champardennais Près d’un Champardennais sur dix (8,9 %) déclare n’avoir mangé aucun produit laitier3 la veille de l’enquête. Un peu plus de la moitié (52,2 %) déclare en avoir pris un ou deux, un quart (27,1 %) des Champardennais ont suivi le repère PNNS et 11,8 % ont consommé davantage de produits laitiers que la préconisation. Ce repère est plus respecté en Champagne-Ardenne que dans le reste de la France (23,0 % en France métropolitaine). Au niveau régional comme au niveau national, la proportion de personnes atteignant ce repère est plus importante chez les plus âgés : 38,0 % pour les 55-75 ans contre 22,9 % pour les 18-34 ans (Fig. 7). Figure 7 : Consommation de produits laitiers la veille de l’enquête selon le sexe et selon l’âge 80 13,6 10,1 25,2 28,9 10,7 21,2 12,3 24,8 57,6 49,3 55,2 80 22,9 40 53,1 17,5 2,6 38,0 22,5 16,7 14,7 19,9 18,8 52,1 55,4 2,0 31,9 48,9 54,9 52,0 5,0 7,4 11,3 11,1 35-54 55-75 18-34 35-54 58,5 20 20 0 12,9 60 60 40 100 % 10,4 11,6 6,1 Hommes Femmes 15,3 9,8 0 Hommes Femmes Champagne-Ardenne 2009 18-34 Supérieur au repère PNNS Repère PNNS 1 ou 2 0 7,5 55-75 ans Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne 100 % France métropolitaine 2008 Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de produits laitiers en accord avec le repère PNNS. Différence significative selon l’âge en région comme en France. Aucune différence significatvie selon le sexe en Champagne-Ardenne comme en France. 6 100 % Consommation de produits laitiers la veille de l’enquête 6,9 6,7 53,2 45,1 80 60 40 20 36,8 0 3,1 Champagne-Ardenne 2009 44,0 4,3 > au repère PNNS Repère PNNS 1 ou 2 0 France métropolitaine 2008 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Zoom 12-17 ans Un peu plus de la moitié des 12-17 ans a suivi le repère PNNS relatif à la consommation de produits laitiers Deux jeunes Champardennais âgés de 12 à 17 ans sur cinq (39,9 %) ont consommé moins de produits laitiers que ce qui est préconisé par le PNNS. Ils sont plus de la moitié (53,2 %) à avoir suivi ce repère (c’est-à-dire à avoir mangé trois ou quatre produits laitiers la veille de l’enquête) et 6,9 % à en avoir consommé au moins cinq. Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommations de produits laitiers en accord avec le repère PNNS. 3 Lorsqu’est prise en compte la consommation de desserts lactés et de glaces dans le décompte des produits laitiers, 6,9 % des Champardennais déclarent n’avoir mangé aucun produit laitier la veille de l’enquête, 50,0 % un ou deux, 29,1 % ont suivi le repère PNNS et 14,0 % l’ont dépassé. Baromètre santé nutrition Davantage de consommateurs de fromage et de lait ou boissons lactées en Champagne-Ardenne En ce qui concerne les yaourts, petits suisses ou fromages blancs, 53,7 % des Champardennais ont déclaré avoir mangé au moins un de ces produits la veille de l’enquête (48,9 % au moins un yaourt, 6,9 % au moins un fromage blanc et 0,8 % au moins un petitsuisse). Ce type de produit est davantage consommé par les personnes ne fumant pas (56,3 % contre 47,4 % pour les fumeurs) et la semaine (57,6 % contre 45,3 % lorsque la veille de l’enquête était un week-end). Enfin, un tiers des Champardennais (33,0 %) ont consommé du lait (ou des boissons lactées) la veille de l’enquête. Cette proportion est plus importante que celle observée au niveau national (29,1 %). Elle est plus importante chez les personnes âgées de 18 à 34 ans (41,3 % contre 25,3 % pour les 55-75 ans). Par ailleurs, les non fumeurs sont plus nombreux à avoir consommé ce type de produit la veille de l’enquête (35,4 % contre 27,4 % pour les fumeurs). Figure 8 : Types de produits laitiers consommés la veille de l’enquête selon l’âge 100 % 80,4 80 74,6 67,0 60 65,1 69,1 73,5 53,6 44,6 57,7 58,6 57,2 53,9 41,3 40 38,3 32,2 25,3 24,7 20 25,3 0 18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 55-75 ans Fromages Yaourts, petits-suisses, Lait, boissons lactées fromage blanc Champagne-Ardenne 2009 France métropolitaine 2008 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne En Champagne-Ardenne, plus de sept habitants sur dix (73,9 %) ont mangé du fromage la veille de l’enquête. Cette proportion est plus importante que celle observée au niveau national (69,2 %). Elle est plus importante chez les personnes âgées de 55 à 75 ans (80,4 % contre 67,0 % pour les 18-34 ans) (Fig.8). En outre, les Champardennais habitant en zone rurale consomment plus de fromage que ceux habitant en zone urbaine (78,2 % contre 70,6 %). 2009 Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de fromage et de lait ou boissons lactées. Différence signitive selon l’âge pour les trois groupes de produits en France et pour le fromage ainsi que le lait et boissons lactées en région. Les produits laitiers se classent en 3 catégories : - Le lait : cru, frais, pasteurisé, stérilisé, en poudre... - Les fromages : si nombreux qu’il y en a pour tous les goûts... - Les yaourts, les fromages blancs et les laits fermentés. Cette catégorie n’inclut pas les crèmes desserts, qui sont des produits plus ou moins gras et sucrés. Une majorité des personnes qui respectent le repère PNNS relatif à la consommation de produits laitiers ont varié le type de produits consommés Parmi les Champardennais ayant respecté le repère PNNS relatif à la consommation de produits laitiers la veille de l’enquête, 88,2 % ont consommé au moins deux types de produits laitiers différents (cf. encadré ci-dessus). Près des deux tiers (64,0 %) ont mangé deux types de produits différents et près d’un quart (24,2 %) ont mangé les trois « grands types » de produits laitiers. Aucune différence significative avec le niveau national n’a été mise en évidence. 100 % 80 Type de produits laitiers consommés la veille de l’enquête 74,3 66,5 64,4 60,3 60 58,3 61,5 40 20 0 Fromage Yaourts, petits suisses, fromages blancs Champagne-Ardenne 2009 Lait, boissons lactées France métropolitaine 2008 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Zoom 12-17 ans Les jeunes de 12 à 17 ans plus nombreux à consommer les différents types de produits que leurs aînés Près des trois quart (74,3 %) des jeunes Champardennais âgés de 12 à 17 ans ont déclaré avoir mangé du fromage la veille de l’enquête, deux tiers (66,5 %) des yaourts, petits suisses ou fromages blancs et 58,3 % du lait ou des boissons lactés. Pour chaque catégorie de produits, ils sont plus nombreux que leurs aînés à en avoir consommé la veille de l’enquête. Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommations de ce type de produits. 1 Les produits laitiers sont classés en trois grands types : le lait, les fromages et les yaourts, fromages blancs et laits fermentés. 7 2009 Baromètre santé nutrition Viande, poisson, œuf Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé recommande de manger 1 à 2 fois par jour un aliment du groupe viande, poisson, œufs (VPO) : - en quantité inférieure à l’accompagnement, - pour la viande, privilégier la variété des espèces et les morceaux les moins gras. Le PNNS recommande également de manger au moins 2 fois par semaine du poisson. Le groupe d’aliments viande, poisson, œuf inclut le jambon blanc et les fruits de mer. Par contre, les charcuteries ne figurent pas dans ce groupe dans la mesure où il s’agit de produits riches en graisse et en sel. 100 % 6,6 7,3 7,3 6,8 8,3 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Figure 9 : Consommation d’aliments du groupe VPO* la veille de l’enquête selon l’âge 8,3 80 60 80,7 * VPO: Viande, poissons, oeufs. 86,2 80,8 84,9 84,6 85,2 40 20 0 7,2 11,9 7,8 10,9 8,6 18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 Champagne -Ardenne 2009 3 et + 1 ou 2 (repère PNNS) 0 6,5 55-75 ans France métropolitaine 2008 Cinq Champardennais sur six suivent les recommandations du PNNS concernant la consommation d’aliments du groupe VPO Les Champardennais sont 83,6 % à avoir mangé un ou deux aliments du groupe viande,poisson,œufs la veille de l’enquête, ce qui est recommandé par le PNNS. Ils sont 9,3 % à déclarer ne pas en avoir mangé et 7,1 % à en avoir consommé trois ou plus. Aucune variation en fonction de facteurs socio-démographiques n’a été mise en évidence (Fig. 9). Les hommes et les jeunes plus nombreux à manger de la viande Figure 10 : Type d’aliments du groupe VPO* consommé la veille de l’enquête selon le sexe 100 % Plus de quatre Champardennais sur cinq (81,8 %) déclarent avoir mangé de la viande la veille de l’enquête, plus d’un sur cinq du poisson ou des fruits de mer (22,9 %) et 12,8 % des œufs. Les Champardennais sont significativement moins nombreux à avoir mangé du poisson ou des fruits de mer (22,9 % contre 28,8 % pour l’ensemble de la France). En Champagne-Ardenne comme au niveau national, la consommation de viande est plus importante chez les hommes que chez les femmes (87,5 % pour les Champardennais contre 78,1 % pour les Champardennaises) (Fig. 10). Par ailleurs, les personnes âgées de 35 à 54 ans sont celles qui en mangent le moins (77,2 % contre 85,4 % pour les 18- 34 ans). En ce qui concerne la consommation d’œuf, les foyers avec enfants (à l’exclusion des foyers monoparentaux) ont été les plus nombreux à déclarer en avoir mangé la veille de l’enquête (16,5 % contre 11,3 % pour les personnes vivant seules). 85,7 78,1 80 80,4 77,9 60 * VPO: Viande, poissons, oeufs 40 28,6 28,9 23,1 22,8 20 14,8 12,8 12,9 10,8 0 Hommes Femmes Hommes Femmes Viande Poisson et fruits de mer Hommes Femmes Oeufs Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommations d’aliments du groupe VPO. Aucune différence significative selon l’âge en région comme en France. France métropolitaine 2008 Champagne-Ardenne 2009 Différence significative entre la Région et la France pour la consommation de poisson et fruits de mer. Différence significative selon le sexe pour la viande en Région comme en France. Aucune différence significative selon le sexe pour la poisson et fruits de mer et l’oeuf en Champagne-Ardenne comme en France. 8 Consommation d’aliments du groupe VPO la veille de l’enquête et de poisson durant les 15 jours précédant l’enquête 100% 1,3 7,3 100 % 80 80 60 60 86,9 40 20 20 11,7 39,6 30,9 37,3 83,0 40 0 50,1 9,7 Champagne-Ardenne France métropolitaine 2009 2008 3 ou plus 1 ou 2 (repère PNNS) 0 0 11,8 13,8 11,2 5,2 Champagne-Ardenne France métropolitaine 2008 2009 2 fois par semaine et plus (repère PNNS) 1 fois par semaine 1 fois dans les 15 jours Jamais dans les 15 jours Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Zoom 12-17 ans Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommations de produits du groupe VPO une ou deux fois la veille de l’enquête et de poisson au moins deux fois par semaine durant les quinze jours la précédant. La recommandation PNNS relative au poisson moins bien suivie que celle concernant l’ensemble du groupe VPO Plus de huit jeunes Champardennais âgés de 12 à 17 ans sur dix (86,9 %) ont suivi les recommandations du PNNS relatives à la consommation d’aliments du groupe VPO la veille de l’enquête. Ils sont 11,7 % à déclarer ne pas en avoir mangé et 1,3 % à en avoir mangé plus que ce qui est conseillé par le PNNS. La recommandation du PNNS relative à la consommation de poisson est suivie par la moitié des jeunes interrogés (50,1 %), tandis que 5,2 % n’en ont pas mangé durant les quinze jours précédant l’enquête. Baromètre santé nutrition Une consommation de poisson moindre en région 2009 Figure 11 : Consommation de poisson durant les 15 jours précédant l’enquête selon l’âge Un peu plus d’un tiers (37,9 %) des Champardennais a, durant les quinze jours précédant l’enquête, déclaré avoir mangé au moins deux fois par semaine du poisson comme le préconise le PNNS. Cette proportion est moins importante que celle observée au niveau national (46,1 %). Ils sont 8,6 % à déclarer ne pas en avoir mangé, 12,3 % une fois durant les quinze jours et 41,1 % une fois par semaine. Les femmes déclarent davantage consommer du poisson au moins deux fois par semaine (42,7% contre 33,0 % pour les hommes). En revanche, les plus jeunes sont plus éloignés des repères relatifs à la consommation de poisson : ils sont 34,2 % à en avoir mangé au moins deux fois par semaine contre 42,1 % des 55-75 ans (Fig. 11). De même les personnes ayant un niveau de diplôme inférieur au Bac atteignent moins souvent le repère que celles ayant un diplôme de l’enseignement supérieur (35,4 % contre 44,0 %). Enfin, les personnes vivant en zone rurale sont moins nombreuses à en consommer que les personnes habitant en zone urbaine (34,8 % contre 40,2 %). 34,2 80 37,7 38,8 42,1 43,8 56,8 60 37,4 42,1 40 31,1 36,7 43,8 12,4 13,0 7,7 0 18-34 32,7 16,6 15,3 20 11,6 9,0 5,1 13,5 35-54 55-75 18-34 Champagne-Ardenne 2009 5,4 5,2 8,0 35-54 55-75 ans France métropolitaine 2008 2 fois par semaine et + (repère PNNS) 1 fois par semaine 1 fois Jamais Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne 100 % Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de poisson. Différence significative selon l’âge en région comme en France. Connaissances et suivi des repères PNNS Les repères PNNS relatifs aux produits laitiers et aux féculents moins connus que les autres repères 100 % 86,3 72,1 60 4 77,7 54,8 69,3 36,4 40 48,1 26,6 0 14,3 18,7 29,9 9,9 20,2 11,7 11,6 5,5 C Près de la moitié des Champardennais (48,1 %) qui connaissent le repère PNNS relatif à la consommation de poisson l’ont suivi au cours des quinze jours précédant l’enquête. Cette proportion est beaucoup plus faible chez ceux qui ne connaissent pas le repère (11,7%). Le lien entre connaissance et pratique est également observé pour les produits laitiers et pour les aliments du groupe VPO. En effet, 36,4 % des habitants de la région qui savent qu’il est recommandé de manger trois produits laitiers par jour l’ont fait la veille de l’enquête contre 26,6 % de ceux qui l’ignorent. De même, 86,3 % des personnes connaissant le repère VPO l’ont suivi contre 77,7 % de celles qui ne le connaissent pas. En ce qui concerne les repères relatifs aux fruits et légumes et aux féculents, la connaissance n’est un facteur significatif de suivi que dans l’analyse des données nationales. 81,9 84,6 70,6 20 Un meilleur suivi des repères PNNS quand ceux-ci sont connus 77,2 80 N Fruits et légumes C: Connu NC: Non connu C N Féculents C N Produits laitiers Champagne-Ardenne 2009 C N C N Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Les repères PNNS les mieux connus4 des Champardennais sont ceux relatifs à la consommation de poisson (72,1 %), le groupe Viande, poisson, œufs (69,5 %) et les fruits et légumes (59,2 %). Ils sont seulement 22,8 % à connaître le repère « produits laitiers » et 10,4 % le repère « féculents ». Les habitants de la région Champagne-Ardenne connaissent mieux le repère « Viande, poisson, œufs » (69,5 % contre 63,4 %) et moins bien le repère « produits laitiers » (22,8 % contre 30,2 %) que l’ensemble des Français. Figure 12 : Respect des repères PNNS la veille de l’enquête selon la connaissance de ces repères Poisson Viande, poisson, œufs France métropolitaine 2008 Différence significative entre les personnes qui connaissent le repère portant sur les produits laitiers, les aliments du groupe Viande, poisson, œufs et le poisson et celles qui ne les connaissent pas en ChampagneArdenne comme en France. Différence significative entre les personnes qui connaissent le repère portant sur les fruits et légumes et les féculents en France uniquement. La connaissance des repères de consommation du PNNS a été évaluée à partir des questions : « A votre avis, à quelle fréquence faut-il manger [des fruits et légumes], [des féculents], [des produits laitiers], [de la viande ou du poisson, des produits de la mer ou des œufs] pour être en bonne santé ? » et « Et plus particulièrement, à quelle fréquence faut-il manger du poisson pour être en bonne santé ?». Seule la moitié de l’échantillon est analysée concernant la connaissance des repères de fruits et légumes et des produits laitiers. Pour plus d’information, se reporter à la fiche « Perceptions et connaissances nutritionnelles ». 9 Baromètre santé nutrition 2009 Produits gras et salés Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé recommande de limiter la consommation de matières grasses et de sel : - privilégier les matières grasses végétales (huiles d’olive, de colza…), favoriser la variété, limiter les graisses d’origine animale (beurre, crème…), - préférer le sel iodé, ne pas resaler avant de goûter, réduire l’ajout de sel dans les eaux de cuisson, limiter les fromages et les charcuteries les plus salés et les produits apéritifs salés. La consommation de produits gras et salés est appréhendée à partir de la consommation la veille de l’enquête de charcuterie, de snacks et de produits type « apéritifs ». Sont inclus dans le groupe « snacks » les préparations pâtissières salées, les quiches, tartes et cakes salées, pizzas, les préparations frites, les nems, samossas, bricks, croquettes de poisson, nuggets de volaille, les préparations fourrées, les crêpes salées, burritos, spécialités vapeur chinoises, et les sandwichs (y compris hamburgers, croque-monsieur, hot dogs). Les matières grasses n’étant pas quantifiables dans le cadre du rappel de 24 heures utilisé dans l’enquête, elles sont appréhendées par le biais de question sur l’utilisation habituelle lors de la cuisson des aliments et sur l’habitude de poser certaines d’entre elles sur la table. Une consommation plus importante de charcuterie en zone rurale et de snacks en zone urbaine Figure 13 : Consommation la veille de l’enquête de charcuterie, « snacks » et produits de type « apéritifs » selon l’âge 39,7 38,0 37,0 37,9 32,0 33,1 29,8 29,4 30 27,3 23,9 20 15,8 16,8 14,3 10 17,4 14,0 15,3 10,4 11,6 0 18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 55-75 Charcuterie Snacks 18-34 35-54 55-75 ans Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne 40 % Produits de types « apéritifs » Les Champardennais sont 33,4 % à avoir mangé de la charcuterie la veille de l’enquête, 26,8 % des snacks et 14,4 % des produits de type « apéritifs ». Ces proportions ne diffèrent pas du niveau national (respectivement 34,5 %, 24,5 % et 15,4 %). Aucune différence significative selon l’âge n’a été constatée pour la région (Fig. 13). Les personnes vivant en zone rurale sont plus nombreuses à avoir consommé de la charcuterie la veille de l’enquête (36,9 % contre 30,8 % pour les personnes vivant en zone urbaine). Par ailleurs, les personnes qui travaillent consomment significativement plus de snacks (33,4 %) que les chômeurs (21,8 %) et les retraités (14,1 %). Il en est de même pour les personnes vivant en zone urbaine (32,8 % contre 22,3 % pour les personnes vivant en zone rurale). Enfin, en ce qui concerne les produits de type « apéritifs », leur consommation est plus le fait des hommes (18,2 %) que des femmes (10,8 %). Les Champardennais ont logiquement été plus nombreux à avoir consommé ce type de produit lorsque la veille de l’enquête était un week-end (24,4 % contre 9,8 % lorsqu’il s’agissait d’un jour de semaine). France métropolitaine 2008 Champagne-Ardenne 2009 Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France. Différence significative selon l’âge pour la consommation de charcuterie et de snacks en France uniquement. Consommation la veille de l’enquête de charcuterie, « snacks » et produits de type « apéritifs » 60 % 40 38,6 39,5 34,1 29,1 20 9,7 13,3 0 Charcuterie Snacks Champagne-Ardenne 2009 Produits de type "apéritifs" France métropolitaine 2008 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Zoom 12-17 ans 10 Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour chaque type de produits. Près de deux jeunes Champardennais sur cinq ont mangé des snacks la veille de l’enquête Les jeunes Champardennais âgés de 12 à 17 ans sont 38,6 % à déclarer avoir mangé de la charcuterie la veille de l’enquête, 39,5 % des snacks et 9,7 % des produits de type « apéritifs ». Baromètre santé nutrition Le ketchup davantage présent sur la table des Champardennais à l’inverse du sel, du beurre, de l’huile d’olive et de la vinaigrette Figure 14 : Assaisonnement habituellement présents sur la table aux repas du midi ou du soir 53,0 16,8 15,0 Ketchup 15,5 15,4 Mayonnaise 13,0 Vinaigrette 20,5 7,5 Beurre 14,5 7,4 Huile d'olive 14,3 4,7 4,0 Crème fraiche 0,8 2,5 Sauce soja 0 La margarine plus utilisée en Champagne-Ardenne contrairement aux huiles Le type de matière grasse utilisée pour la cuisson des aliments en Champagne-Ardenne est le beurre ordinaire (18,5 %), la margarine ordinaire (14,9 %), suivis de l’huile d’olive (13,6 %) et de la margarine allégée (11,5 %) (Fig. 16). Les Champardennais utilisent plus souvent de la margarine (qu’elle soit ordinaire, au tournesol, pro active ou allégée) que l’ensemble des Français et moins souvent de l’huile de tournesol et de l’huile d’arachide. Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la proportion de personnes déclarant avoir habituellement sur la table du beurre, de l’huile d’olive, de la vinaigrette, du ketchup et du sel. Figure 15 : Présence habituelle sur la table aux repas du midi ou du soir de mayonnaise et de ketchup selon la structure du foyer 60 % 50 40 34,0 30 25,4 22,2 20 10 0 24,5 27,7 23,2 21,5 9,5 10,3 17,4 8,1 7,3 8,6 8,7 5,5 4,9 Vit seul Foyer Foyer sans Foyer avec monoenfant enfant(s) parental Vit seul Foyer Foyer sans Foyer avec enfant enfant(s) monoparental Ketchup Mayonnaise Champagne-Ardenne 2009 France métropolitaine 2008 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne En Champagne-Ardenne comme en France, la présence de mayonnaise ou de ketchup sur la table lors des repas du midi ou du soir est plus importante parmi les plus jeunes et décroît avec l’âge : respectivement 26,5 % des 18-34 ans déclarent la présence de mayonnaise et 26,6 % la présence de ketchup contre 14,1 % et 17,5 % des 35-54 ans et 5,6 % et 5,3 % des 55-75 ans. En outre, les fumeurs sont plus nombreux à disposer sur la table de la mayonnaise (26,7 % contre 10,9 % pour les non fumeurs). Par ailleurs, les personnes vivant en zone urbaine mettent moins souvent de la mayonnaise à table et plus souvent du sel que les personnes vivant en zone rurale (respectivement 13,8 % contre 17,9 % et 51,3 % contre 43,2 %). Les hommes sont aussi plus nombreux à avoir déclaré la présence de sel à leur table (50,0 % contre 45,8 % pour les femmes). Enfin, la présence de ketchup et de sel varie selon la structure du foyer. Ainsi, les foyers avec enfants sont 25,5 % à avoir déclaré la présence de ketchup contre 8,6 % des personnes vivant seules (Fig. 15). De même, les foyers monoparentaux sont 74,3 % à disposer du sel à table (contre 37,6 % des personnes vivant seules). 10 20 30 40 50 60 % Champagne-Ardenne 2009 France métropolitaine 2008 Différence significative selon la structure du foyer en ChampagneArdenne comme en France pour le ketchup et en France uniquement pour la mayonnaise. Figure 16 : Principales matières grasses utilisées pour la cuisson 18,5 18,2 Beurre ordinaire Margarine ordinaire 14,9 9,3 13,6 Huile d'olive Margarine allégée 3,6 8,8 8,6 Mélange de matières grasses 10,2 4,0 Huile de tournesol 20,6 11,5 5,0 Margarine au tournesol Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Les jeunes sont plus nombreux à déclarer la présence de mayonnaise et de ketchup sur la table lors des repas Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne 47,8 Sel Le sel est l’assaisonnement le plus souvent présent sur les tables champardennaises aux repas du midi ou du soir (47,8 %) (Fig. 14). Cette proportion est toutefois plus faible que celle observée en France (53,0 %). Viennent ensuite le ketchup (16,8 %) qui est davantage présent en région qu’au niveau national (15,0 %), la mayonnaise (15,5 %) et la vinaigrette (13,0 % contre 20,5 % en France). Le beurre, l’huile d’olive, la crème fraîche et la sauce soja sont des assaisonnements moins fréquents en Champagne-Ardenne. En outre, le beurre et l’huile d’olive sont significativement moins utilisés en région que dans le reste de la France (respectivement 7,5 % contre 14,5 % et 7,4 % contre 14,3 %). 2009 11,1 3,1 3,4 Beurre allégé Margarine pro active 1,4 1,2 Huile de mélange 0,9 Huile d'arachide 0 2,8 3,1 2,8 5 10 France métropolitaine 2008 15 20 25 % Champagne-Ardenne 2009 Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la margarine au tournesol, la margarine pro active, la margarine ordinaire, la margarine allégée, l’huile de tournesol et l’huile d’arachide. 11 2009 Baromètre santé nutrition Produits sucrés Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé recommande de limiter la consommation de produits sucrés et de faire attention : - aux boissons sucrées, - aux aliments gras et sucrés à la fois (pâtisseries, crèmes desserts, chocolat, glaces…). Les aliments sucrés considérés ici, incluent les confiseries, le sucre de table, le chocolat, la confiture, les viennoiseries, les biscuits, les pâtisseries, les desserts lactés, les desserts de type poire Belle Hélène, profiteroles ou mousse au chocolat, les glaces et les sorbets. Dans le rappel des 24 heures, les produits allégés en sucre n’ont pas été distingués des autres. Les boissons sucrées regroupent les sirops, les sodas, la limonade, l’orangeade et le coca. Sept Champardennais sur dix ont mangé au moins une fois des produits sucrés la veille de l’enquête 100 % 80 12,0 19,3 13,3 9,3 25,4 27,5 33,0 36,0 28,3 27,1 15,6 14,4 27,1 26,5 35,9 36,3 21,5 22,9 11,2 21,1 60 34,2 40 20 34,5 39,7 28,0 0 18-34 35-54 55-75 Champagne-Ardenne 2009 18-34 3 et + 2 1 0 35-54 55-75 ans Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Près de trois Champardennais sur dix déclarent n’avoir mangé aucun produit sucré la veille de l’enquête. Ils sont 34,2 % à en avoir mangé un, 24,1 % à en avoir mangé deux et 11,7 % trois ou plus. En Champagne-Ardenne comme en France, la consommation de produits sucrés varie suivant le niveau de diplôme et l’obésité. Ainsi, les personnes ayant un diplôme de l’enseignement supérieur consomment davantage ce type de produits que les autres (79,0 % ont mangé des produits sucrés la veille de l’enquête contre 67,1 % pour les personnes ayant un diplôme inférieur au Bac). A l’inverse, les personnes obèses ont été moins nombreuses à en avoir mangé (56,1 % contre 72,4 % pour les personnes non obèses). Aucune différence significative selon l’âge n’a été constatée (Fig. 17). Figure 17 : Consommation de produits sucrés la veille de l’enquête selon l’âge France métropolitaine 2008 Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de produits sucrés. Aucune différence significative selon l’âge en région comme en France. La consommation de boissons sucrées est davantage caractéristique des jeunes, des hommes et des personnes peu diplômées 3,7 100 % 16,7 80 8,6 10,6 5,4 13,6 6,4 11,6 1,3 4,1 19,5 24,5 60 12 80,8 40 94,6 90,9 82,0 66,9 58,8 20 0 18-34 35-54 55-75 Champagne-Ardenne 2009 18-34 2 et + 1 0 35-54 55-75 ans Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Figure 18 : Consommation de boissons sucrées la veille de l’enquête selon l’âge France métropolitaine 2008 Aucune différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de boissons sucrées. Différence significative selon l’âge en région comme en France. Plus des trois quarts des Champardennais (76,8 %) déclarent ne pas avoir bu de boissons sucrées la veille de l’enquête. Ils sont 13,4 % à en avoir pris une et 9,8 % deux ou plus. En ChampagneArdenne comme en France, la proportion de personnes ayant bu au moins une fois une boisson sucrée la veille de l’enquête décroît avec l’âge (41,2 % pour les 18-34 ans, 19,2 % pour les 35-54 ans et 9,1 % pour les 55-75 ans) (Fig. 18). En outre, la consommation de boissons sucrées est caractéristique des hommes (29,2 % contre 17,4 %). Enfin, les personnes ayant un niveau de diplôme supérieur au Bac sont moins nombreuses à avoir bu deux boissons sucrées ou plus la veille de l’enquête (3,0 % contre 10,1 % pour les personnes ayant un niveau de diplôme inférieur au Bac). Baromètre santé nutrition Une consommation moindre de confiture en Champagne-Ardenne Le type de produits sucrés consommés varie selon le moment de la semaine… Les produits sucrés les plus consommés par les Champardennais la veille de l’enquête sont les confitures (23,2 %), les desserts et pâtisseries (21,5 %), les biscuits (17,8 %) et les viennoiseries (17,2 %). Viennent ensuite le chocolat (13,6 %), le sucre et les confiseries (12,7 %), les desserts lactés (8,3 %) et les glaces et sorbets (5,3 %). La consommation de confiture en ChampagneArdenne est moins importante que dans le reste de la France (28,0 %). Les Champardennais interrogés sur leur consommation du weekend ont déclaré consommer davantage de viennoiseries (28,2 % contre 12 ,0 % pour les personnes interrogées sur leur consommation de la semaine), de desserts et pâtisseries (32,4 % contre 16,5 %) et de glaces et sorbets (7,3 % contre 4,3 %). …le fait d’être obèse ou non… Figure 19 : Types de produits sucrés consommés la veille de l’enquête selon l’âge 40 % 37,8 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, Inpes-Exploitation ORS Champagne-Ardenne 33,5 29,1 30 27,3 22,8 20 22,6 18,6 17,0 21,7 19,2 16,5 18,0 14,4 14,3 10 25,2 20,4 22,0 20,7 23,1 18,9 19,7 15,3 12,6 11,6 0 18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 55-75 Confiture Viennoiseries 18-34 35-54 55-75 ans 18-34 35-54 55 -75 Biscuits Desserts et pâtisseries Champagne-Ardenne 2009 40% France métropolitaine 2008 30 21,5 20 15,3 11,9 10 13,5 14,9 12,8 13,6 14,8 11,2 10,1 10,9 10,4 11,7 6,2 10,5 7,6 5,2 7,5 8,6 6,5 5,5 5,2 4,2 0 18-34 35-54 55-75 Chocolat 18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 55-75 Sucre et confiseries 2009 4,2 Les personnes obèses habitant la région Champagne-Ardenne ont déclaré consommer moins de confiture (15,4 % contre 24,2 % pour les personnes non obèses), moins de viennoiseries (8,2 % contre 18,6 %), de chocolat (6,3 % contre 14,7 %). En outre, les personnes en surpoids ou obèses consomment moins de sucre et de confiseries (9,8 % contre 15,1 % pour les personnes ayant un IMC normal). …le niveau de diplôme… En Champagne-Ardenne, les personnes ayant un diplôme de l’enseignement supérieur consomment plus de desserts et pâtisseries (31,0 % contre 22,5 % pour les personnes ayant un diplôme inférieur au Bac) et plus de sucre et de confiseries (20,0 % contre 10,8 % pour les personnes ayant un diplôme inférieur au Bac). …le statut tabagique… Les fumeurs ont déclaré consommer moins de confiture (17,0 % contre 25,8 % pour les non fumeurs) et de sucre ou confiseries (9,3 % contre 14,1 %). …mais peu selon l’âge Mis à part pour la consommation de confiture, qui est plus importante chez les personnes âgées de 55 à 75 ans (33,5 % contre 14,3 % chez les 18-34 ans et 22,8 % chez les 35-54 ans) (Fig. 19), aucune différence significative selon l’âge n’a été constatée en région pour les autres types de produits évoqués ici. 18-34 35-54 55-75 ans Glaces et sorbets Desserts lactés Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de confiture. Différence significative selon l’âge pour la confiture en Champagne-Ardenne comme en France et pour les viennoiseries, les biscuits, les glaces et sorbets et les desserts lactés en France uniquement. Zoom 12-17 ans 100 % 100 % 21,9 21,1 80 60 40 15,1 22,3 80 21,1 43,0 30,2 32,4 60 40 64,1 20 20 20,8 32,4 45,3 16,3 14,0 0 Champagne-Ardenne France métropolitaine 2009 2008 3 ou plus 2 1 0 0 Champagne-Ardenne 2009 France métropolitaine 2008 2 ou plus 1 0 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Consommation de produits sucrés et de boissons sucrées la veille de l’enquête Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de boissons sucrées. Plus d’un jeune Champardennais sur cinq a consommé au moins trois produits sucrés et la même proportion a bu au moins deux boissons sucrées Les jeunes Champardennais âgés de 12 à 17 ans sont 14,0 % à déclarer n’avoir consommé aucun produit sucré la veille de l’enquête, 43,0 % en ont mangé un, 21,1 % en ont mangé deux et enfin 21,9 % en ont mangé trois ou plus. En ce qui concerne les boissons sucrées, moins de la moitié des jeunes interrogés (45,3 %) n’ont pas consommé de boisson sucrée la veille de l’enquête. Cette proportion est inférieure à celle obtenue au niveau national (64,1 %). Les jeunes Champardennais sont 32,4 % à avoir bu une boisson sucrée la veille de l’enquête et 22,3 % à en avoir bu deux ou plus. 13 2009 Baromètre santé nutrition Boissons alcoolisées Repères PNNS et indicateurs Le Programme national nutrition santé reprend les seuils journaliers moyens de consommation d’alcool à ne pas dépasser définis par l’Organisation mondiale de la santé et recommande une consommation limitée à 3 verres chez les hommes, 2 verres chez les femmes, et la non consommation pour les femmes enceintes ou qui allaitent. Le respect de ce repère est mesuré par un indicateur, construit à partir du nombre total de verres bus la veille de l’enquête, précisant la situation de la personne, à savoir une non consommation, une consommation dans les limites recommandées ou une consommation supérieure aux limites recommandées. Cependant, il est à noter que la contenance des verres n’est pas demandée à l’enquêté et que le niveau de consommation, qui vise à approcher la consommation « excessive », ne concerne que celle de la veille de l’enquête et ne prend, par conséquent, pas en compte sa régularité. Un autre indicateur permet d’approcher le « binge drinking », c’est-à-dire la consommation de boissons alcoolisées de 5 verres ou plus en une seule occasion. Il est construit à partir du nombre de verres d’alcool bus à chaque moment de la journée, à savoir le matin, au cours de la matinée, le midi (apéritif + déjeuner), l’après-midi, le soir (apéritif + dîner), avant le coucher. Enfin, sont analysés les types de boissons consommées, regroupées en 5 catégories : les alcools forts (> 30 °), les vins rouges, les vins blancs ou rosés, les bières et enfin les autres alcools (champagnes, mousseux, kirs, vins doux ou cuits, cocktails mais aussi le cidre et d’autres alcools compris entre 15 et 30°). Près d’un tiers des Champardennais a consommé une boisson alcoolisée la veille de l’enquête consommé de l’alcool la veille de l’enquête ont bu en moyenne 2,5 verres en Champagne-Ardenne et 2,7 verres en France métropolitaine. Figure 20 : Consommateurs de boissons alcoolisées la veille de l’enquête selon le sexe et l’âge Un comportement plutôt masculin et qui augmente avec l’âge 70 % 62,3 60 50 40 30 49,7 38,6 44,1 47,2 34,7 26,7 36,5 20 17,0 10 12,2 22,3 21,0 0 18-34 35-54 55-75 Hommes Champagne-Ardenne 18-34 35-54 55-75 ans Femmes France métropolitaine Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Près d’un tiers (30,8 %) des Champardennais a déclaré avoir bu de l’alcool la veille de l’enquête. Cette proportion est plus faible que celle observée au niveau national (37,5 %). Les personnes ayant Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de boissons alcoolisées. Différence significative selon le sexe et l’âge en région comme en France. 14 En Champagne-Ardenne et de manière générale en France, la consommation de boissons alcoolisées est plus importante chez les hommes (43,2 % contre 18,8 % pour les femmes) et croît avec l’âge. Elle concerne 25,4 % des Champardennais âgés de 18 à 34 ans, 33,2 % de ceux âgés de 35 à 54 ans et 33,5 % des 55-75 ans. En région, la consommation d’alcool la veille de l’enquête décroît légèrement chez les femmes, passant de 22,3 % pour les 35 - 54 ans à 21,0 % pour les 55-75 ans (Fig. 20). Par ailleurs, en région seulement, la proportion de consommateurs de boissons alcoolisées est plus importante en zone rurale (35,3 %) qu’en zone urbaine (27,5 %). De même, les personnes n’ayant aucun diplôme ont une consommation de boissons alcoolisées plus faible que les autres (16,8 % contre 33,7 % pour celles ayant un diplôme inférieur au Bac). Baromètre santé nutrition Davantage de consommateurs de boissons alcoolisées le week-end 51,4 50 43,2 40 34,4 33,0 30 12,8 10 0 En Champagne-Ardenne et dans le reste de la France, consommer des boissons alcoolisées est liée à l’environnement des repas. Déjeuner chez des amis, dans la famille ou au restaurant, au café, à l’hôtel y est plus propice qu’ailleurs. En outre, il est plus fréquent d’en consommer à son domicile que sur le lieu de travail ou au restaurant d’entreprise. Ainsi, 50,8 % des Champardennais déjeunant chez des amis ou dans la famille consomment des boissons alcoolisées, 33,2 % de ceux déjeunant dans un restaurant, un café, un hôtel et 14,7 % de ceux déjeunant au domicile. Ils sont plus nombreux à consommer des boissons alcoolisées lorsqu’ils ont déjeuné chez des amis ou dans la famille que dans le reste de la France (50,8 % contre 47,0 %) et moins nombreux lorsqu’ils ont pris leur repas dans un restaurant, un café, un hôtel (33,2 % contre 42,6 %). Week-end Semaine Femmes Semaine Week-end Hommes Champagne Ardenne France métropolitaine Différence significative selon le moment de la semaine en région comme en France. Figure 22 : Consommateurs de boissons alcoolisées la veille de l’enquête selon le moment de la journée 0,2 0,9 Matin Une pratique plus fréquente au restaurant, chez des amis ou dans la famille 25,6 21,2 20 Une consommation de boissons alcoolisées au déjeuner et au dîner moins fréquente en région que dans le reste de la France L’apéritif précédant le dîner représente, en Champagne-Ardenne, la principale occasion de boire des boissons alcoolisées avec 12,5 % de consommateurs (Fig. 22). Elle est suivie du déjeuner (10,0 %), de l’apéritif précédant le déjeuner (8,9 %) et du dîner (8,8 %). La consommation de boissons alcoolisées en dehors de ces moments est faible. La consommation d’alcool lors du déjeuner et du dîner est moins importante au niveau régional qu’au niveau national (respectivement 10,0 % et 8,8 % contre 16,4 % et 17,0 %). 56,8 60 % Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Figure 21 : Consommateurs de boissons alcoolisées la veille de l’enquête selon le moment de la semaine et le sexe 8,9 9,2 10,0 Apéritif précédant le déjeuner Déjeuner 16,4 3,8 3,5 Entre repas du midi et du soir 12,5 14,4 Apéritif précédant le dîner 8,8 Dîner 17,0 1,6 1,3 Avant le coucher 0 5 10 Champagne -Ardenne 15 25 % 20 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne La consommation d’alcool est plus importante le week-end que la semaine5 aussi bien au niveau régional que national (Fig. 21). Les Champardennais qui ont été interrogés sur leurs consommations du week-end sont 39,0 % à déclarer avoir consommé de l’alcool la veille de l’enquête contre 22,9 % pour ceux qui ont été interrogés sur leurs consommations de la semaine. Plus précisément, les proportions de consommateurs sont plus importantes le vendredi et le samedi soir ainsi que le dimanche midi. Les quantités consommées sont également plus importantes le week-end que la semaine (respectivement 2,8 verres contre 1,9 en moyenne la veille de l’enquête). 2009 France métropolitaine Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France. Figure 23 : Consommateurs de boissons alcoolisées à midi la veille de l’enquête selon le lieu du déjeuner 50,8 50 40 33,2 30 20 47,0 42,6 22,0 14,7 8,3 10 7,7 2,8 1,9 0 Domicile Lieu de travail, restaurant d'entreprise Champagne-Ardenne Restaurant, café, hôtel Amis, famille Autre lieu France métropolitaine Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne 60 % Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France. 5 Pour la consommation d’alcool, le week-end a été différencié de la semaine et il a été choisi d’inclure les consommations du vendredi dans le week-end en raison de proportions de consommateurs de boissons alcoolisées plus élevées le vendredi soir. 15 2009 Baromètre santé nutrition Une proportion moindre de personnes dépassant les limites recommandées par le PNNS concernant la consommation d’alcool en Champagne-Ardenne Figure 24 : Consommation de boissons alcoolisées la veille de l’enquête selon le sexe 2,3 10,0 80 5,7 15,4 16,4 33,0 20,4 33,5 60 81,2 40 73,9 57,0 20 51,1 0 Hommes Femmes Champagne-Ardenne Hommes Femmes France métropolitaine Consommation > aux limites recommandées par le PNNS* Consommation dans les limites recommandées par le PNNS Non consommation Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne 100 % * 3 verres par jour pour les hommes, 2 par jour pour les femmes et 0 pour les femmes enceintes ou allaitantes Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France. Différence significative selon le sexe en région comme en France. 3,3 100 % 6,5 9,0 19,2 80 15,5 30,0 25,0 61,0 68,5 29,3 60 40 77,5 55,2 20 0 Week-end Semaine Champagne-Ardenne 2009 Semaine Week-end France métropolitaine 2008 Consommation > aux limites recommandées par le PNNS* Consommation dans les limites recommandées par le PNNS Non consommation Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Figure 25 : Consommation de boissons alcoolisées la veille de l’enquête selon le moment de la semaine * 3 verres par jour pour les hommes, 2 par jour pour les femmes et 0 pour les femmes enceintes ou allaitantes Différence significative selon le moment de la semaine en ChampagneArdenne comme en France. 100 % 80 60 16 40 20 0 3,4 9,7 6,6 5,2 21,5 23,3 30,9 25,5 67,0 62,5 69,3 75,1 Non fumeur Ancien fumeur Fumeur Champagne-Ardenne 2009 12,7 31,4 16,0 25,2 55,9 58,8 Non fumeur Ancien fumeur Fumeur France métropolitaine 2008 Consommation > aux limites recommandées par le PNNS* Consommation dans les limites recommandées par le PNNS Non consommation * Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Figure 26 : Consommation de boissons alcoolisées la veille de l’enquête selon le statut tabagique 3 verres par jour pour les hommes, 2 par jour pour les femmes et 0 pour les femmes enceintes ou allaitantes Différence significative selon statut tabagique en France uniquement. Les Champardennais sont 6,1 % à avoir eu la veille de l’enquête une consommation d’alcool dite « excessive » dans le sens où elle est supérieure aux limites maximales recommandées par l’Organisation mondiale de la santé et reprise par le PNNS. Cette proportion est moindre que celle observée au niveau national (10,5 %). Par ailleurs, les Champardennais sont 2,0 % à avoir dépassé le seuil de binge-drinking (fixé à cinq verres ou plus en une même occasion). Ils représentent 6,5 % des consommateurs de la région. Ces proportions ne diffèrent pas de ce qui est constaté en France (avec respectivement 2,5 % et 6,8 %). Les hommes plus nombreux à avoir une consommation d’alcool excessive En Champagne-Ardenne, et de manière générale en France, le fait d’avoir une consommation dite « excessive » varie suivant le sexe. Ainsi, les Champardennais sont 10,0 % à déclarer boire quatre verres ou plus alors que les Champardennaises sont 2,3 % à déclarer avoir bu trois verres ou plus (Fig. 24). Par ailleurs, en région, les personnes n’ayant aucun diplôme sont moins nombreuses à consommer de l’alcool dans les limites recommandées par le PNNS (12,7 % contre 26,8 % pour les personnes ayant un diplôme inférieur au Bac). Il en est de même pour les personnes vivant en zone rurale (26,9 % contre 22,8 % pour les personnes vivant en zone urbaine). Une consommation excessive d’alcool plus importante le week-end que la semaine Dépasser les seuils recommandés est une pratique plus fréquente le week-end (vendredi inclus) que la semaine. En ChampagneArdenne, elle concerne 9,0 % des Champardennais interrogés sur leur consommation du week-end contre 3,3 % de ceux interrogés sur la semaine (Fig. 25). Il est observé que les consommateurs de boissons alcoolisées ont une probabilité plus importante de boire « avec excès » plutôt que de façon « modérée » la veille de l’enquête lorsqu’il s’agit d’un weekend plutôt que la semaine. Autrement dit, le week-end est non seulement propice à la consommation de boissons alcoolisées en général mais également à une consommation « excessive ». Les fumeurs plus enclins à avoir une consommation d’alcool excessive au niveau national En France métropolitaine, les fumeurs sont plus nombreux à avoir dépassé les limites recommandées par le PNNS concernant la consommation d’alcool que les non fumeurs et, de manière moindre, que les anciens fumeurs (Fig. 26). En ChampagneArdenne, ce constat n’est pas observé. Baromètre santé nutrition 2009 Le vin rouge et les alcools du groupe « autres alcools » les plus consommés en région Au niveau régional comme au niveau national, le vin rouge est le type d’alcool le plus consommé, même si celui-ci l’est moins en région que dans le reste de la France : 37,4 % des Champardennais déclarant avoir bu de l’alcool la veille de l’enquête ont consommé du vin rouge contre 50,6 % des Français. Les alcools de la catégorie « autres types d’alcools » (regroupant les alcools tels que les champagnes, mousseux, kirs, vins doux ou cuits, cocktails, cidres et autres alcool compris entre 15° et 30°) arrivent en deuxième position en région avec 33,1 % de consommateurs ayant déclaré en avoir bu la veille de l’enquête (contre 22,1 % en France). Le champagne arrive en tête de ce groupe avec 15,0 % de consommateurs (contre 10,0 % en France). En outre, 28,8 % des consommateurs d’alcool en Champagne-Ardenne ont consommé de l’alcool fort la veille de l’enquête, 21,1 % de la bière et 17,1 % du vin blanc ou du rosé. Ces proportions ne diffèrent pas significativement de celles observées au niveau national (respectivement 27,1 %, 20,4 % et 21,2 %). La consommation de vin rouge, de bière, d’alcool fort plus masculine et celle d’autres alcools plus féminine 70 % 60 55,4 50 (28,6 % contre 4,3 %) et de l’alcool fort (38,0 % contre 8,1 %). A l’inverse, les femmes consommatrices d’alcool sont plus nombreuses que les hommes à avoir bu un alcool de la catégorie « autres alcools » (53,8 % contre 23,8 %). Figure 27 : Boissons alcoolisées consommées la veille de l’enquête selon le sexe parmi les consommateurs 53,8 43,3 42,0 40 30 38,0 24,3 19,0 20 28,6 25,0 24,2 10 32,3 23,8 36,6 17,7 26,4 9,5 4,3 13,9 8,1 14,1 0 Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Vin rouge Vin blanc/rosé Bière Alcool fort Autre alcool Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Le type d’alcool consommé diffère selon le sexe en région tout comme en France (Fig. 27). Ainsi, parmi les personnes qui ont consommé de l’alcool, les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir bu du vin rouge (43,3 % contre 23,3 %), de la bière France métropolitaine Champagne-Ardenne Différence significative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de vin rouge et d’ « autres alcools ». Différence significative selon le sexe pour la consommation de vin rouge, de bière, d’alcool fort et d’autres types d’alcools en région comme en France. Une consommation plus fréquente de vin rouge chez les 55-75 ans et d’alcool fort chez les jeunes Figure 28 : Boissons alcoolisées consommées la veille de l’enquête selon l’âge parmi les consommateurs 68,4 70 % 56,8 60 56,2 45,2 50 40 29,7 30 les 18-34 ans) alors que les alcools forts sont consommés par les jeunes de 18 à 34 ans (56,2 % contre 22,8 % pour les 35-54 ans et 14,2 % pour les 55-75 ans). En France, la consommation de bière est aussi l’apanage des jeunes (35,5 % contre 10,3 % pour les 5575 ans). 40,6 35,5 32,0 22,3 23,1 20 12,1 20,0 22,3 17,3 21,6 21,7 19,5 35,0 25,8 10 14,2 28,7 28,7 22,9 26,5 20,8 14,2 25,5 19,5 20,1 10,3 0 18-34 35-54 55-75 Vin rouge 18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 55-75 Vin blanc, rosé Bière 18-34 35-54 55-75 Alcool fort 18-34 35-54 55-75 ans Autre alcool France métropolitaine Champagne-Ardenne Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne En Champagne-Ardenne, comme dans le reste de la France, les consommations de vin rouge et d’alcool fort diffèrent selon l’âge des consommateurs. Ainsi, parmi les personnes qui ont consommé de l’alcool la veille de l’enquête, le vin rouge concerne plutôt les personnes âgées de 55 à 75 ans (56,8 % contre 23,1 % pour Différence significative selon l’âge pour la consommation de vin rouge et d’alcool fort en région comme en France et de bière en France uniquement. Les autres types d’alcools davantage consommés le week-end Le week-end a un effet sur le type de boissons alcoolisées bues. Ainsi, en Champagne-Ardenne comme en France, la consommation d’alcools du groupe « autres alcools » est plus importante : 41,1 % des Champardennais ont consommé ce type d’alcool le week-end contre 19,9 % la semaine. En France seulement, la consommation d’alcool fort varie aussi dans ce sens (29,5 % le week-end contre 24,5 % la semaine). 17 Baromètre santé nutrition 2009 Plats préparés et produits « bio » Une consommation de plats tout prêts plus importante parmi les jeunes, les hommes et les personnes en activité Figure 29 : Consommation de plats tout prêts durant les 15 jours précédent l’enquête selon l’âge 4,0 3,9 62,2 50,8 33,8 45,3 2,4 4,1 32,7 80 60 37,1 57,7 68,4 40 64,8 20 2,1 2,9 60,8 27,5 39,5 0 18-34 35-54 55-75 Champagne-Ardenne 2009 18-34 35-54 55-75 ans France métropolitaine 2008 Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne 100 % Au moins 1 fois par jour Au moins 1 fois (mais pas tous les jours) Jamais durant les 15 jours Différence significative pour la consommation de plats préparés entre la Champagne-Ardenne et la France. Différence significative selon l’âge en région comme en France. 100 % 80 13,5 11,2 12,5 19,8 11,0 26,3 8,4 10,2 11,2 12,0 22,1 20,8 19,5 27,3 16,1 27,1 60 40 74,1 69,0 62,7 69,5 69,0 69,3 67,0 54,2 20 0 Aucun < au diplôme Bac Bac Bac +2 ou + Champagne-Ardenne 2009 18 Aucun < au diplôme Bac Bac Bac +2 ou + Les Champardennais moins nombreux à consommer des produits « bio » Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, InpesExploitation ORS Champagne-Ardenne Figure 30 : Consommation de produits « bio » durant les 15 jours précédents l’enquête selon le niveau de diplôme Plus de la moitié des Champardennais (52,7 %) déclare avoir mangé au moins une fois des plats préparés durant les quinze jours précédant l’enquête, dont 3,5 % tous les jours. Les habitants de la région sont moins nombreux à avoir mangé au moins une fois des plats tout prêts durant la période considérée que l’ensemble des Français (57,9 %). En Champagne-Ardenne comme en France, la consommation de plats préparés décroît avec l’âge et concerne davantage les hommes. Ainsi, les Champardennais âgés de 18 à 34 ans sont 66,2 % à déclarer avoir mangé au moins une fois des plats tout prêts durant les quinze jours précédant l’enquête contre 35,1 % pour les personnes âgées de 55 à 75 ans (Fig. 29). De même, les hommes sont 54,2 % à déclarer en avoir mangé contre 51,3 % pour les femmes. En revanche, les personnes à la retraite sont beaucoup moins nombreuses que celles qui travaillent à avoir consommé au moins une fois durant la période indiquée ce type de plats (respectivement 29,5 % et 59,1 %). France métropolitaine 2008 Au moins 1 fois par jour Au moins 1 fois (mais pas tous les jours) Jamais durant les 15 jours Aucune différence significative pour la consommation de produits « bio » entre la Champagne-Ardenne et la France. Différence significative selon le niveau de diplôme en France uniquement. En Champagne-Ardenne, 68,5 % des personnes interrogées ont déclaré n’avoir mangé aucun produit issu de l’agriculture biologique durant les quinze jours précédant l’enquête. Elles sont 11,1 % à déclarer en avoir mangé tous les jours et 20,4 % au moins une fois durant les quinze jours (mais pas tous les jours). Ces proportions ne diffèrent pas de celles observées au niveau national (respectivement 64,2 %, 12,3 % et 23,5 %). Au niveau régional comme au niveau national, la consommation de produits issus de l’agriculture biologique varie selon l’âge. Ainsi les personnes âgées de 55 à 75 ans sont plus nombreuses à déclarer avoir mangé ce type de produit au moins une fois durant les quinze jours précédant l’enquête (37,3 % contre 27,3 % des 1834 ans et 30,7 % des 35-54 ans). Au niveau national, la consommation de produits issus de l’agriculture biologique est plus importante chez les plus diplômés (45,8 % des personnes ayant un diplôme de l’enseignement supérieur ont consommé ces produits durant la période indiquée contre 30,7 % pour les personnes ayant un diplôme inférieur au Bac) (Fig. 30). Baromètre santé nutrition 2009 Méthodologie Méthodologie générale1 En 2008, l’INPES a reconduit le Baromètre santé nutrition. Il s’agit d’une enquête téléphonique consacrée aux relations entre la nutrition et la santé qui est réalisée au niveau national. De plus sept régions ont participé à ce baromètre par le biais de sur-échantillons régionaux et la Champagne Ardenne a réalisé une extension en 2009. Le questionnaire et la méthodologie employés en région sont les mêmes que ceux mis en œuvre au niveau de l’enquête nationale. Seule la période d’enquête varie : du 11 février au 19 mai 2008 au niveau national et du 16 février au 25 mars 2009 pour la Champagne-Ardenne. L’échantillon Champardennais est composé de 803 personnes. L’analyse présentée dans ce document porte sur les 12-75 ans mais comptetenu de la faiblesse des effectifs des 12-17 ans (n=81), seules des analyses descriptives sont présentées sous forme d’encadrés pour ces derniers. Les données ont été pondérées par le nombre de personnes éligibles au sein du ménage contacté ainsi que par le nombre de lignes téléphoniques du foyer. Un redressement a été réalisé sur le sexe, l’âge, le diplôme et la taille d’agglomération, afin d’être représentatif de la population régionale. Les tests de comparaison, réalisés essentiellement à partir de régressions logistiques, ont été effectués sur les données brutes (non pondérées) en ajustant sur le sexe, l’âge, le niveau de diplôme, la situation professionnelle, la structure du foyer et le fait d’habiter une zone rurale ou non. Le seuil de significativité est fixé à 5 %. La méthodologie détaillée de l’étude est développée dans la fiche thématique « Présentation et méthodologie de l’enquête ». 1 Principales caractéristiques des populations étudiées %* dans l’échantillon régional (n = 722) %** dans l’échantillon national (n = 3 481) hommes 49,7 49,0 femmes 50,7 51,0 18-25 ans 14,7 14,0 26-34 ans 16,7 16,5 35-44 ans 20,1 20,3 45-54 ans 19.8 19,5 55-64 ans 15,9 17,2 65-75 ans 12,9 12,4 aucun diplôme 15.2 17,2 diplôme inférieur au bac 49,4 41,2 Sexe Âge Niveau de diplôme Méthodologie spécifique La consommation alimentaire a principalement été mesurée par un rappel des 24 heures semi-quantitatif. Les personnes interrogées ont déclaré l’ensemble des aliments consommés la veille de l’enquête, sans néanmoins donner d’information sur les quantités précises intégrées. Ainsi, dans cette enquête, ce sont les prises alimentaires qui sont mesurées. La consommation de deux aliments d’un même groupe d’aliments dans un plat constitue une seule prise, même si le plat en contient plusieurs. Par exemple, deux légumes différents en accompagnement d’une viande constituent ainsi une seule prise. Pour les boissons alcoolisées, le nombre de verres consommés était demandé mais pas leur contenance. De manière secondaire, la fréquence de consommation a été mesurée à partir d’un rappel des 15 derniers jours (pour un nombre limité de type d’aliments). La consommation de certains types d’aliments peut varier suivant la période de l’année. Aussi, pour ces aliments, les tests de comparaison réalisés ont également été ajustés sur la période pendant laquelle a été réalisé l’interview. bac 15,9 18,1 bac+2 ou plus 19,5 23,4 actifs occupés 60,0 60,2 élèves, étudiants 4,3 8,0 Situation professionnelle chômeurs 8,4 4,5 retraités 21,7 20,2 autres inactifs 5,6 7,2 Revenu par unité de consommation < 900 € 20,9 23,0 900 - 1 499 € 39,3 30,8 ≥ 1 500 € 32,8 37,5 manquant 6,8 8,8 vit seul 12,5 11,8 foyer monoparental*** 5,1 6,0 Structure du foyer Références bibliographiques [1] Besson D. Boissons alcoolisées : 40 ans de baisse de consommation. Insee Première. Mai 2004; n°966. [2] Slimani N, Fahey M, Welch AA, et al. Diversity of diatery patterns observed in the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC) project. Public Health Nutr. 2002; 5(6B): 1311-28. [3] Ministère de l’emploi et de la solidarité, Ministère délégué à la santé. Programme national nutrition santé 2001-2005. 2001. [4] Ministère de la santé et des solidarités. Deuxième Programme national nutrition santé 2006 2010. Actions et mesures. 2006. [5] Afssa. Etude Individuelle Nationale des Consommations Alimentaires 2 (INCA 2). Rapport. Maisons-Alfort: Afssa; 2009. [6] Wardle J, Steptoe A, Bellisle F, Davou B, Reschke K, Lappalainen R, et al. Healthy dietary practices among European students. Health Psychol. 1997 Sep;16(5):443-50. foyer sans enfant*** 39,0 34,7 foyer avec enfant*** 43,3 47,5 < 2 000 habitants 42,9 25,7 2 000 habitants ou plus 57,1 74,3 Zone de résidence * pondérés à partir du bilan démographique de 2006 (sexe et âge) et des données de l’enquête Emploi 2007 (diplôme et taille d’agglomération). ** pondérés à partir de l’enquête Emploi 2007 (sexe, âge, diplôme et taille d’agglomération). *** enfant(s) âgé(s) de moins de 25 ans. 2009 Baromètre santé nutrition Synthèse A partir de l’extension régionale du Baromètre santé nutrition 2009 en Champagne-Ardenne, ce chapitre présente les consommations alimentaires et de boissons alcoolisées la veille de l’enquête des habitants de la région ainsi que leurs variations en fonction des principales caractéristiques socio-démographiques. Ces consommations ont été comparées aux repères proposés dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS), repères qui ont fait l’objet d’une large médiatisation. Les repères les mieux suivis par les Champardennais, selon leurs déclarations, concernent la consommation d’aliments du groupe Viande, poisson, œufs (VPO) et de féculents. Ainsi, cinq Champardennais sur six ont déclaré consommer un ou deux aliments du groupe VPO la veille de l’enquête et près de sept sur dix au moins trois féculents et ce, sans distinction avec le niveau national. En revanche, à l’intérieur du groupe VPO, la consommation de poisson est moins bien suivie. En effet, la proportion de personnes déclarant avoir consommé du poisson au moins deux fois par semaine durant les quinze jours précédant l’enquête est moindre par rapport à celle observée au niveau national (37,9 % en Champagne-Ardenne contre 46,1 % en France métropolitaine). En outre, le repère relatif à la consommation de produits laitiers a été suivi par plus d’un quart des Champardennais, soit une proportion supérieure au niveau national (23,0 %). Enfin, même si le repère relatif à la consommation de fruits et légumes est fortement diffusé dans les campagnes actuelles, il reste peu suivi (10,5 % des Champardennais ont mangé au moins cinq fruits et légumes la veille de l’enquête contre 12,2 % des Français). Par ailleurs, les repères relatifs à la consommation de produits sucrés, gras et/ou salés ne sont pas chiffrés, le PNNS préconisant simplement d’en limiter la consommation. Sept Champardennais sur dix ont déclaré consommer au moins un produit sucré la veille de l’enquête, sans différence avec le niveau national. Concernant les types d’assaisonnements habituellement présents sur la table lors des repas et les matières grasses utilisées pour la cuisson des aliments, les Champardennais se différencient de l’ensemble des Français. En effet, ils sont plus nombreux à déclarer la présence habituelle de ketchup et consomment moins de sel, de beurre, de vinaigrette et d’huile d’olive que les autres. De même, les Champardennais utilisent davantage la margarine pour la cuisson des aliments alors que les Français, dans leur ensemble, privilégient l’huile. Enfin, près d’un tiers des Champardennais a déclaré avoir consommé au moins une boisson alcoolisée la veille de l’enquête et moins d’un sur dix a eu une consommation dite « excessive » dans le sens où elle est supérieure aux limites maximales recommandées par l’ Organisation mondiale de la santé et reprise par le PNNS. Ces consommations sont moindres que celles qui ont été observées au niveau national. Parmi les consommateurs d’alcool la veille de l’enquête, les alcools les plus consommés sont le vin rouge (avec une consommation moins importante qu’au niveau national) et les alcools du groupe « autres alcools » (groupe comprenant notamment le champagne) dont la consommation est plus forte en région que dans le reste de la France. Les fiches thématiques du Baromètre santé nutrition L’analyse de l’extension régionale du Baromètre santé nutrition en Champagne -Ardenne a donné lieu à la publication d’autres documents thématiques : « Structure et environnement des repas», « Nutrition, revenus et insécurité alimentaire », « Activité physique et sédentarité », « Perceptions et connaissances nutritionnelles », « Comportements d’achats alimentaires » et d’un fascicule « Présentation et méthodologie de l’enquête ». Une synthèse intitulée « Différences et similitudes entre régions » a également été réalisée par la Fnors. Ce document a été réalisé par : Karine Croenne et Samira Bensalah et mis en page par Angélique Bodenan (ORS Champagne-Ardenne). Le choix des thématiques et les analyses ont été réalisés en collaboration étroite avec Samira Bensalah, Marie-Antoinette CastelTallet et Thomas Klipfel (ORS Champagne-Ardenne), Elodie Roy et Anne-Sophie Woronoff (ORS Franche-Comté), François Baudier et Claude Michaud (Urcam Franche-Comté), Cyril Boudier, Gaëlle Mazure et Hervé Villet (ORS Haute- Normandie), Jean-François Buyck, Dorothée Grange et Catherine Vincelet (ORS Ile-de-France), Geneviève Le Bihan (Cres Languedoc-Roussillon), Bernard Ledésert et Inca Ruiz (ORS Languedoc-Roussillon), My Maï Cao et Hafida Raoui (Drass Nord-Pas de Calais), Henriette Noël (Drass Picardie), Nadège Thomas et Alain Trugeon (OR2S Picardie), Lucie Bacchioni et Cécile Lucas (Drass Provence-Alpes-Côte d’Azur) Aurélie Bocquier, Caroline Lions et Pierre Verger (ORS Provence-Alpes-Côte d’Azur), Claire Bossard et François Michelot (Fnors), François Beck et Hélène Escalon (Inpes). Le recueil des données du sur-échantillon et l’analyse ont été financés par l’Agence Régionale de Santé de Champagne-Ardenne et par le Conseil Régional de Champagne-Ardenne Observatoire Régional de la Santé de Champagne-Ardenne 48 rue du Barbâtre - 51100 REIMS • Tél : 03 26 86 13 65 • Télécopie : 03 26 86 11 96 courriel : [email protected] •http://www.orsca.fr