Baromètre santé nutrition
2009
En Champagne-Ardenne, 18,6 % des enquêtés n’ont mangé ni
céréales du type pâtes, riz, blé, semoule, ni pommes de terre, ni
légumes secs la veille de l’enquête. Près de la moitié (48,1 %) en
a mangé une fois, 30,5 % deux fois et 2,8 % trois fois ou plus. La
situation en Champagne-Ardenne est proche de celle du reste de
la France. En outre, en région comme en France, les personnes ne
fumant pas sont plus nombreuses à avoir consommé des céréales
la veille de l’enquête (83,3 % contre 76,9 % pour les fumeurs en
Champagne-Ardenne).
Une consommation de légumes secs plus importante
en Champagne-Ardenne
La consommation de légumes secs est appréhendée à partir
d’un rappel des quinze jours précédant l’enquête. Un quart des
Champardennais (25,9 %) n’ont pas mangé de légumes secs
durant les quinze jours précédant l’enquête, 21,0 % en ont pris
une fois durant cette période, 26,0 % une fois par semaine et
27,0 % au moins deux fois par semaine. Au total, 74,1 % des
Champardennais ont consommé des légumes secs au moins une
fois au cours des quinze jours précédant l’enquête contre 70,5 %
de l’ensemble des Français.
En Champagne-Ardenne comme en France, les femmes sont plus
nombreuses que les hommes à déclarer ne pas avoir mangé de
légumes secs (30,3 % contre 21,4 % des Champardennais). En
outre, les personnes vivant seules sont moins nombreuses à en
avoir mangé (62,3 % contre 75,8 % pour les foyers composés
de deux adultes avec ou sans enfant et les foyers monoparen-
taux). En n, les personnes au chômage sont signi cativement
plus nombreuses à ne pas avoir consommé de légumes secs les
quinze jours précédant l’enquête (39,5 % contre 25,0 % pour les
personnes qui travaillent).
Zoom 12-17 ans
Consommation moindre de pain pour les femmes, les jeunes et les fumeurs
En Champagne-Ardenne comme dans l’ensemble de la France,
les femmes sont moins nombreuses à déclarer avoir mangé du
pain la veille de l’enquête (87,2 % contre 94,8 % pour les Champ-
ardennais), notamment du pain blanc (73,6 % contre 84,7 % pour
les hommes). Les femmes sont en revanche plus nombreuses à
avoir consommé du pain complet la veille de l’enquête (14,1 %
contre 9,3 % pour les Champardennais). Au niveau natio-
nal, elles sont aussi davantage à avoir mangé du pain de mie
ou des biscottes (20,0 % contre 15,0 % pour les Français).
En région, la consommation de pain en général et celle du pain de
mie en particulier varie selon l’âge (Fig. 5). Les jeunes sont moins
enclins à manger du pain (tous types confondus) : 84,0 % des
18-34 ans en ont mangé la veille contre 93,4 % des 35-54 ans et
95,1 % des 55-75 ans. Quant au pain de mie, les personnes âgées
de 55 à 75 ans sont signi cativement moins nombreuses à en
avoir consommé la veille de l’enquête (15,3 % contre 20,6 % pour
les 18-34 ans).
La consommation générale de pain en région comme en France
apparaît aussi di érente selon le statut tabagique de l’enquêté.
Ainsi, en Champagne-Ardenne, les personnes ne fumant pas sont
92,3 % à avoir mangé du pain la veille de l’enquête contre 87,8 %
des fumeurs.
Par ailleurs, la consommation de pain blanc varie aussi selon le
niveau de diplôme. Les personnes ayant un diplôme supérieur ou
égal au Bac consomment moins de pain blanc que les personnes
ayant un diplôme inférieur au Bac (74,5 % contre 82,1 %). Cette
variation n’est pas observable en France.
En n, en Champagne-Ardenne, la consommation de pain com-
plet est plus importante lorsque la veille de l’enquête était un jour
de semaine (13,2 % contre 8,6 % pour le week-end).
Trois Champardennais sur dix ont mangé au moins deux fois des céréales du type pâtes, riz, blé, semoule2, des pommes
de terre ou des légumes secs la veille de l’enquête
Sept jeunes âgés de 12 à 17 ans sur dix ont respecté la
préconisation du PNNS relative à la consommation des fé-
culents
En Champagne-Ardenne, plus de sept jeunes âgés de 12 à 17 ans
sur dix (72,3 %) ont suivi les recommandations du PNNS rela-
tives à la consommation de féculents. Ils sont près de neuf sur
dix (87,1 %) à avoir mangé des céréales du type pâtes, riz, blé, se-
moule, des pommes de terre ou des légumes secs la veille de l’en-
quête. De même, 86,2 % ont pris du pain : 65,5 % du pain blanc,
5,2 % du pain complet et 21,0 % du pain de mie ou des biscottes.
2 Hors céréales prêtes à consommer du petit-déjeuner.
Figure 6 : Consommation de légumes secs durant
les 15 jours précédant l’enquête selon le sexe