Consommations alimentaires
en Champagne-Ardenne
Baromètre
santé nutrition
Les pratiques et consommations alimentaires ont connu au cours
des dernières décennies des mutations profondes, concomitantes
des évolutions des habitudes de vie et des technologies. L’alimen-
tation a gagné en diversité et le fait le plus marquant aura été le
développement des plats préparés et de la restauration rapide. Au
quotidien, notre alimentation est dépendante de multiples facteurs
eux-mêmes largement dépendants de la génération et de la
catégorie socio-professionnelle. Lacte alimentaire est soumis à des
contraintes économiques, organisationnelles, voire sanitaires mais
comporte toujours une dimension de plaisir et de relation sociale.
Selon la période de l’année, le jour de la semaine, l’heure, le contexte et la commensalité, la composition de nos repas, la préparation
des aliments et la façon de les consommer varient considérablement.
Les boissons alcoolisées occupent une place à part dans l’alimentation, et particulièrement en tant que déterminant sanitaire, par la
gravité d’une consommation excessive. À l’instar des aliments, cette consommation a fortement évolué au cours des dernières décennies,
qu’il s’agisse des quantités consommées, du type de boissons ou de leur qualité [1]. Si les alcools restent ancrés dans nos modes de vie,
la pression culturelle et sociétale a évolué devant la prise de conscience du risque, de sorte que la modération, voire l’abstinence sont
socialement largement acceptées. Cependant, les consommations à risque demeurent à un niveau très préoccupant, tout en ayant changé
dans leur nature : en regard d’une diminution de la consommation régulière, s’installent au premier plan des conduites d’alcoolisation
aiguës dont les déterminismes culturels, géographiques et sociaux ne sont plus les mêmes. Compte tenu du délai d’installation des
pathologies spéci quement liées à l’alcool, la seule prise en compte des indicateurs de morbidité et mortalité ne fournit qu’une
observation rétrospective des comportements.
Pour orienter et évaluer les politiques de prévention, une connaissance  ne des pratiques alimentaires est particulièrement intéressante,
y compris au plan régional. En e et, bien qu’une tendance à la standardisation se soit a rmée ces dernières années, les évolutions des
modes d’alimentation n’ont pas gommé une dimension traditionnelle liée aux cultures et, de ce fait, génératrice de disparités entre pays
et à l’intérieur des pays [2]. À partir des prises alimentaires déclarées dans le cadre du Baromètre santé nutrition 2008 et de son extension
régionale 2009, ce chapitre décrit de façon détaillée, par type d’aliments, les comportements alimentaires des Champardennais selon
les caractéristiques socio-démographiques des personnes (âge, sexe,…) en les comparant avec les habitants du reste de la France. Les
résultats sont confrontés aux repères du Programme national nutrition santé (PNNS) de façon à situer la région en matière de compor-
tements alimentaires à risque [3,4]. Une partie de ce chapitre est également consacrée aux boissons alcoolisées. Dans les limites des
informations recueillies, qui ne permettent pas d’évaluer la chronicité ni la répétition des comportements, des indications sont apportées
quant au dépassement des repères de consommation préconisés.
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1
Fruits et légumes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2
Féculents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
Produits laitiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Viande, poisson, œuf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8
Connaissances et suivi des repères PNNS . . . . . . . . . . . . .9
Produits gras et salés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Produits sucrés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Boissons alcoolisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Plats préparés et produits « bio » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2009
2
2009
Barotre santé nutrition
Un Champardennais sur dix a consommé cinq fruits et
légumes la veille de l’enquête
Parmi les Champardennais enquêtés, 8,0 % déclarent n’avoir
mangé aucun fruit et aucun légume la veille de l’enquête. Ils sont
43,6 % à déclarer en avoir mangé une ou deux fois, 37,8 % trois
ou quatre fois et 10,5 % au moins cinq fois comme le préconise le
PNNS. La proportion de personnes ayant suivi ce repère en région
la veille de l’enquête est proche de la moyenne nationale (12,2 %).
Les femmes et les personnes les plus âgées plus nom-
breuses à manger cinq fruits ou légumes
En Champagne-Ardenne comme en France, les femmes ont
davantage suivi le repère PNNS que les hommes (13,5 % contre
7,4%) (Fig. 1). De nombreuses études témoignent d’une consom-
mation de fruits et légumes plus importante chez les femmes que
chez les hommes [5]. Plusieurs facteurs peuvent concourir à cela:
les femmes témoignent d’une plus grande préoccupation vis-à-
vis de la santé, ont de meilleures connaissances nutritionnelles et
sont plus souvent insatisfaites de leurs poids1 , facteurs associés à
des comportements alimentaires plus sains [6].
En outre, les personnes âgées de 55 à 75 ans ont signi cativement
plus suivi le repère PNNS concernant la consommation de fruits et
légumes que les personnes de 18 à 34 ans (18,4 % contre 4,1 %).
En n, en Champagne-Ardenne ce repère a été davantage suivi
lorsque la veille de lenquête était un jour de semaine (12,6 %
contre 6,1 % le week-end).
Fruits et légumes
Repères PNNS et indicateurs
Le Programme national nutrition santé recommande de manger au moins 5 fruits et légumes par jour :
- à chaque repas et en cas de petits creux,
- crus, cuits, nature ou préparés,
- frais, surgelés ou en conserve.
Dans le PNNS 2001-2005, un « petit consommateur de fruits » est dé ni comme consommant quotidiennement moins d’une
portion et demie de fruits, et un « petit consommateur de légumes », comme consommant quotidiennement moins de deux
portions de légumes. Dans le Baromètre santé nutrition, la consommation est mesurée en termes de prise et non de por-
tion (cf. méthodologie spéci que - p 19). Aussi, sont considérés comme petits consommateurs de fruits les individus ayant
consommé des fruits une fois ou moins la veille de l’enquête. La même dé nition s’applique aux petits consommateurs de
légumes.
Les soupes sont incluses dans le groupe des fruits et légumes. Par contre, les jus de fruits ont été exclus dans la mesure le
rappel des 24 heures ne permettait pas de distinguer les jus « sans sucre ajouté ». Dans les recommandations PNNS, un verre
(pour les adultes) et un demi (pour les enfants) de jus sans sucre ajouté peut constituer un des cinq fruits et légumes par jour.
1 Cf. fi che thématique « Perceptions et connaissances nutritionnelles ».
8,2
7,8 8,4 5,4
49,9
37,5
46,9
38,1
34,4
41,1
33,5
43,3
7,4
13,5 11,1 13,2
0
20
40
60
80
100 %
Hommes Femmes Hommes Femmes
Champagne-Ardenne 2009 France métropolitaine 2008
12,5 7,0 4,6
54,2
48,3
25,7
29,2
34,8
51,4
4,1 9,9 18,4
6,0 9,5
22,2
10,8 6,8 3,1
50,0
45,8
30,1
33,2
38,0
44,6
0
20
40
60
80
100 %
18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 55-75 ans
5 et + (repère PNNS)
3 ou 4
1 ou 2
0
80
60
40
20
0
0
Figure 1 : Consommation de fruits et légumes la veille de l’enquête selon le sexe et selon l’âge
Aucune différence signi cative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de fruits et légumes au moins cinq fois la veille de
l’enquête. Différence signi cative selon le sexe et l’âge en région comme en France.
Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, Inpes-
Exploitation ORS Champagne-Ardenne
3
Barotre santé nutrition
2009
Près de trois Champardennais sur quatre ont mangé au
plus une fois des fruits la veille de l’enquête…
Un peu plus de deux Champardennais sur cinq (41,0 %) n’ont pas
consommé de fruits la veille de l’enquête. Un tiers (33,3 %) en a
mangé un, 19,4 % deux et 6,3 % trois fruits ou plus. La proportion
de « petits consommateurs » en région (74,3 %) n’est pas signi -
cativement di érente de celle de l’ensemble de la France (71,8 %).
En Champagne-Ardenne, la probabilité d’être un « petit consom-
mateur » de fruits est plus élevée chez les hommes (80,3 % contre
68,5 % pour les femmes) et chez les fumeurs (83,4 % contre 70,5%
pour les non fumeurs).
Par ailleurs, la probabilité d’être un « petit consommateur » de fruits
est plus faible chez les personnes âgées de 55 à 75 ans (54,7 %
contre 88,5 % pour les personnes âgées de 18 à 34 ans) (Fig. 2).
En n, la proportion de « petits consommateurs » de fruits est
plus importante lorsque la veille de l’enquête était un week-end
(82,0% contre 70,7 % pour un jour de semaine).
… et près de la moitié au plus une fois des légumes
Près d’un Champardennais sur sept (13,9 %) n’a pas mangé de
légumes la veille de l’enquête, un tiers (33,9 %) en a mangé une
seule fois, 33,6 % deux fois et 18,7 % trois fois ou plus.
La proportion de « petits consommateurs » en région (47,7 %)
nest pas signi cativement di érente de celle de l’ensemble de la
France (43,4 %).
Comme pour la consommation de fruits, la proportion de « petits
consommateurs » de légumes est plus importante chez les
hommes (51,5 % contre 44,0 % chez les femmes). De même, la
probabilité d’être un « petit consommateur » de légumes est plus
faible chez les personnes âgées de 55 à 75 ans (38,7 % contre
54,3 % pour les personnes âgées de 18 à 34 ans) (Fig. 3).
En n, les personnes n’ayant pas de diplôme sont signi cative-
ment plus nombreuses à être des « petits consommateurs » de
légumes (68,3 % contre 45,4 % pour les personnes ayant un
diplôme inférieur au Bac).
Zoom 12-17 ans
Plus d’un jeune sur dix n’a consommé ni fruit ni légume
la veille de l’enquête en Champagne-Ardenne comme en
France
En Champagne-Ardenne, un jeune âgé de 12 à 17 ans sur dix (10,4 %)
n’a mangé ni fruit, ni légume la veille de l’enquête. Plus de la moitié
(51,1 %) en ont mangé un ou deux, 26,8 % trois ou quatre et seu-
lement 11,8 % au moins cinq. Plus de trois jeunes Champardennais
sur quatre (78,3 %) déclarent avoir mangé au plus une fois des fruits
la veille de l’enquête et trois sur cinq (59,5 %) au plus une fois des
légumes. Aucune di érence avec le niveau national n’a été mise en
évidence quant à la consommation de fruits, d’une part, et de
légumes, d’autre part.
Figure 2 : Consommation de fruits la veille
de l’enquête selon l’âge
Aucune différence signi cative entre la Champagne-Ardenne et la France
pour la proportion de petits consommateurs de fruits. Différence signi cative
selon l’âge en région comme en France.
56,6
45,0
18,4
31,9
32,3
36,3
10,5
18,0
31,1
15,0
19,3
30,6
4,7 14,2
3,3 5,4
12,5
49,1 39,3
22,6
32,6
36,0
34,3
1,0
0
20
40
60
80
100
18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 55-75 ans
Champagne-Ardenne 2009 France métropolitaine 2008
%
3 ou plus
2
1*
0*
Figure 3 : Consommation de légumes la veille
de l’enquête selon l’âge
20,0 13,2 8,1
34,3 35,8
30,6
30,5 31,8
39,4
34,4 35,5
38,9
19,1 21,9 15,4 19,0 27,5
15,9
13,2 7,6
34,2 32,3
25,9
15,2
0
20
40
60
80
100
18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 55-75 ans
Champagne-Ardenne 2009 France métropolitaine 2008
%
3 ou plus
2
1*
0*
* Petit consommateurs de fruits
* Petit consommateurs de légumes
Aucune différence signi cative entre la Champagne-Ardenne et la France
pour la proportion de petits consommateurs de légumes. Différence
signi cative selon l’âge en région comme en France.
Consommation de fruits et légumes la veille
de l’enquête
10,4 10,3
51,1 48,5
26,8 32,9
11,8 8,3
0
20
40
60
80
100 %
Champagne -
Ardenne
2009
France
tropolitaine
2008
0
1 ou 2
3 ou 4
5 ou plus (repère PNNS)
Aucune différence signi cative entre la Champagne-Ardenne et
la France pour la consommations de fruits et légumes au moins
cinq fois la veille de l’enquête.
Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, Inpes-
Exploitation ORS Champagne-Ardenne
Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, Inpes-
Exploitation ORS Champagne-Ardenne
Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, Inpes-
Exploitation ORS Champagne-Ardenne
4
2009
Barotre santé nutrition
Féculents
Seuls 1,2 % des Champardennais nont pas mangé de féculents la
veille de l’enquête. Près d’un tiers (29,6 %) en ont mangé une ou
deux fois et près de sept sur dix (69,6 %) en ont mangé trois fois ou
plus, ce qui est assez proche du niveau national (71,3 %).
La consommation de féculents varie selon l’âge, le genre, la situa-
tion familiale et le statut tabagique. Ainsi, la proportion de
personnes respectant le repère PNNS augmente avec l’âge
passant de 58,4 % pour les 18-34 ans à 81,1 % pour les 55-75 ans
(Fig. 4).
En outre, les hommes et les non fumeurs sont ceux qui respectent
le plus les préconisations (respectivement 74,4 % contre 64,7 %
des femmes et 72,0 % contre 64,0 % pour les fumeurs). En n,
les foyers avec ou sans enfant (à l’exclusion des foyers mono-
parentaux) sont plus nombreux à suivre le repère du PNNS
relatif à la consommation de féculents (67,1 % pour les foyers
avec enfants, 76,0 % pour les foyers sans enfant et 62,2 % pour les
personnes vivant seules).
Repères PNNS et indicateurs
Le Programme national nutrition santé recommande de manger des féculents à chaque repas et selon l’appétit et de :
- favoriser les aliments céréaliers complets ou le pain bis,
- privilégier la variété.
Le groupe des féculents intègre : le pain, les céréales (de types pâtes, riz, blé, semoule), les céréales prêtes à consommer
(appelées parfois « céréales du petit-déjeuner »), les pommes de terre et les légumes secs.
Le nombre de prises de féculents au sein d’un repas n’étant pas limité dans la formulation de ce repère, il a été considéré qu’il
correspondait à la consommation de féculents au moins trois fois par jour.
Une consommation plus importante de pain blanc et
moindre de pain complet en Champagne-Ardenne
Près d’un Champardennais sur dix (9,1 %) déclare ne pas avoir
mangé de pain la veille de l’enquête. Un sur cinq en a mangé une
fois (20,7 %), près de deux sur cinq (39,0 %) deux fois et près d’un
tiers (31,3 %) trois fois ou plus. La consommation de pain (tous
types confondus) en région ne di ère pas de la moyenne natio-
nale. La consommation de pain blanc la veille de l’enquête est
plus importante en Champagne-Ardenne que dans l’ensemble
de la France (79,1 % contre 70,1 %). A linverse, seules 11,8 % des
personnes enquêtées ont consommé du pain complet en région
(contre 16,0 % en France). En ce qui concerne la consommation de
pain de mie ou de biscottes, les Champardennais ne di èrent pas
de la moyenne nationale (18,1 % contre 17,5 %).
Près de sept Champardennais sur dix ont respecté la préconisation du PNNS relative à la consommation de féculents
Figure 4 : Consommation de féculents la veille de l’enquête selon le sexe et selon l’âge
Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, Inpes-
Exploitation ORS Champagne-Ardenne
1,0 1,5
24,3 33,9 25,7 29,0
74,7 64,7 73,3 69,3
1,0
1,7
0
20
40
60
80
100
Hommes Femmes Hommes Femmes
Champagne-Ardenne 2009 France métropolitaine 2008
%
1,5 0,8 1,6
40,2
29,1 17,3
38,4
25,0 19,1
58,4 70,1 81,1
60,0
73,5 79,8
1,5 1,5 1,0
0
20
40
60
80
100
18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 55-75 ans
%
3 ou plus (repère PNNS)
1 ou 2
0
Aucune différence signi cative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la consommation de féculents au moins trois fois la veille de l’enquête.
Différence signi cative selon le sexe et l’âge en région comme en France.
Figure 5 : Types de pain consommé la veille
de l’enquête selon l’âge
72,9
80,9 83,2
14,0
20,6 18,0
15,3
6,5 14,3
65,1
73,5 70,6
13,5 15,1 19,9
19,8 16,3
16,9
0
20
40
60
80
100
18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 55-75 18-34 35-54 55-75 ans
Pain blanc Pain complet Pain de mie, biscottes...
%
Champagne-Ardenne 20008 France métropolitaine 2008
Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, Inpes-
Exploitation ORS Champagne-Ardenne
Différence signi cative entre la Champagne-Ardenne et la France
pour la consommation de pain blanc et de pain complet. Différence
signi cative selon l’âge pour le pain de mie en région et pour les trois
types de pain en France.
5
Barotre santé nutrition
2009
En Champagne-Ardenne, 18,6 % des enquêtés n’ont mangé ni
céréales du type pâtes, riz, blé, semoule, ni pommes de terre, ni
légumes secs la veille de l’enquête. Près de la moitié (48,1 %) en
a mangé une fois, 30,5 % deux fois et 2,8 % trois fois ou plus. La
situation en Champagne-Ardenne est proche de celle du reste de
la France. En outre, en région comme en France, les personnes ne
fumant pas sont plus nombreuses à avoir consommé des céréales
la veille de l’enquête (83,3 % contre 76,9 % pour les fumeurs en
Champagne-Ardenne).
Une consommation de légumes secs plus importante
en Champagne-Ardenne
La consommation de légumes secs est appréhendée à partir
d’un rappel des quinze jours précédant l’enquête. Un quart des
Champardennais (25,9 %) n’ont pas mangé de légumes secs
durant les quinze jours précédant l’enquête, 21,0 % en ont pris
une fois durant cette période, 26,0 % une fois par semaine et
27,0 % au moins deux fois par semaine. Au total, 74,1 % des
Champardennais ont consommé des légumes secs au moins une
fois au cours des quinze jours précédant l’enquête contre 70,5 %
de lensemble des Français.
En Champagne-Ardenne comme en France, les femmes sont plus
nombreuses que les hommes à déclarer ne pas avoir mangé de
légumes secs (30,3 % contre 21,4 % des Champardennais). En
outre, les personnes vivant seules sont moins nombreuses à en
avoir mangé (62,3 % contre 75,8 % pour les foyers composés
de deux adultes avec ou sans enfant et les foyers monoparen-
taux). En n, les personnes au chômage sont signi cativement
plus nombreuses à ne pas avoir consommé de légumes secs les
quinze jours précédant l’enquête (39,5 % contre 25,0 % pour les
personnes qui travaillent).
Zoom 12-17 ans
Consommation moindre de pain pour les femmes, les jeunes et les fumeurs
En Champagne-Ardenne comme dans l’ensemble de la France,
les femmes sont moins nombreuses à déclarer avoir mangé du
pain la veille de l’enquête (87,2 % contre 94,8 % pour les Champ-
ardennais), notamment du pain blanc (73,6 % contre 84,7 % pour
les hommes). Les femmes sont en revanche plus nombreuses à
avoir consommé du pain complet la veille de l’enquête (14,1 %
contre 9,3 % pour les Champardennais). Au niveau natio-
nal, elles sont aussi davantage à avoir mangé du pain de mie
ou des biscottes (20,0 % contre 15,0 % pour les Français).
En région, la consommation de pain en général et celle du pain de
mie en particulier varie selon l’âge (Fig. 5). Les jeunes sont moins
enclins à manger du pain (tous types confondus) : 84,0 % des
18-34 ans en ont mangé la veille contre 93,4 % des 35-54 ans et
95,1 % des 55-75 ans. Quant au pain de mie, les personnes âgées
de 55 à 75 ans sont signi cativement moins nombreuses à en
avoir consommé la veille de l’enquête (15,3 % contre 20,6 % pour
les 18-34 ans).
La consommation générale de pain en région comme en France
apparaît aussi di érente selon le statut tabagique de l’enquêté.
Ainsi, en Champagne-Ardenne, les personnes ne fumant pas sont
92,3 % à avoir mangé du pain la veille de lenquête contre 87,8 %
des fumeurs.
Par ailleurs, la consommation de pain blanc varie aussi selon le
niveau de diplôme. Les personnes ayant un diplôme supérieur ou
égal au Bac consomment moins de pain blanc que les personnes
ayant un diplôme inférieur au Bac (74,5 % contre 82,1 %). Cette
variation nest pas observable en France.
En n, en Champagne-Ardenne, la consommation de pain com-
plet est plus importante lorsque la veille de l’enquête était un jour
de semaine (13,2 % contre 8,6 % pour le week-end).
Trois Champardennais sur dix ont mangé au moins deux fois des céréales du type pâtes, riz, blé, semoule2, des pommes
de terre ou des légumes secs la veille de l’enquête
Sept jeunes âgés de 12 à 17 ans sur dix ont respecté la
préconisation du PNNS relative à la consommation des fé-
culents
En Champagne-Ardenne, plus de sept jeunes âgés de 12 à 17 ans
sur dix (72,3 %) ont suivi les recommandations du PNNS rela-
tives à la consommation de féculents. Ils sont près de neuf sur
dix (87,1 %) à avoir mangé des céréales du type pâtes, riz, blé, se-
moule, des pommes de terre ou des légumes secs la veille de l’en-
quête. De même, 86,2 % ont pris du pain : 65,5 % du pain blanc,
5,2 % du pain complet et 21,0 % du pain de mie ou des biscottes.
2 Hors céréales prêtes à consommer du petit-déjeuner.
Figure 6 : Consommation de légumes secs durant
les 15 jours précédant l’enquête selon le sexe
21,4 30,3
27,7
24,4
22,3
25,2
32,6 21,7 32,6 20,0
25,5 33,3
18,3
23,6 19,6 21,5
0
20
40
60
80
100
Hommes Femmes Hommes Femmes
Champagne -
Ardenne
2009
France
métropolitaine
2008
%
2 fois par semaine et +
1 fois par semaine
1 fois dans les quinze jours
Jamais dans les quinze jours
Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, Inpes-
Exploitation ORS Champagne-Ardenne
Différence signi cative entre la Champagne-Ardenne et la France pour la
consommation de légumes secs au moins une fois dans les quinze jours.
Différence signi cative selon le sexe en région comme en France.
Consommation de féculents la veille
de l’enquête
Source : Baromètre santé nutrition 2009 - ORSCA, Inpes-
Exploitation ORS Champagne-Ardenne
2,8 1,2
25,0 23,1
72,3 75,7
0
20
40
60
80
100 %
Champagne -
Ardenne
2009
France
tropolitaine
2008
0
1 ou 2
3 ou plus (repère PNNS)
Aucune différence signi cative entre la Champagne-Ardenne et
la France pour la consommations de féculents au moins trois fois
la veille de l’enquête.
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