
2Big data et objets connectés : une opportunité pour la France
• Les achats d’équipements connectés ( à Mds de à ) : il s’agit du marché
direct d’achats d’objets et de services connectés par les particuliers et les entreprises (par
exemple, l’achat d’un bracelet connecté pour suivre son activité physique, ou l’équipement
en réseau de capteurs d’une ligne de production) ;
• Un potentiel de création de valeur sur le PIB réparti en trois leviers ( à Mds
de à ) :
— L’augmentation de productivité ( à Mds de à ) : l’exploitation des données
produites par les objets et leur environnement, la capacité de les contrôler à distance,
d’optimiser leur fonctionnement voire de rendre quasiment autonomes des systèmes
d’objets, permet une augmentation significative de la production par unité de coût ainsi
qu’un usage plus économe des intrants et de l’énergie ;
— Les gains de pouvoir d’achat ( à Mds de à ) : les mêmes leviers appliqués
aux consommateurs entraîneront des économies significatives notamment en termes
d’énergie ainsi qu’une plus grande durabilité des produits qu’ils consomment ;
— Des économies de temps monétisées ( à Mds de à ) : en conséquence
directe des gains de productivité, des progrès médicaux et de la réduction des risques
qu’ils vont générer, les objets connectés vont libérer du temps en bonne santé pour leurs
utilisateurs. Une part de ce temps libéré aura une valeur économique directe lorsqu’il sera
employé à travailler, une valeur sociale sinon.
Ainsi, chaque euro investi dans les objets connectés pourrait produire jusqu’à Euros de
gain de productivité, de pouvoir d’achat et d’économies de temps monétisées.
Les Objets Connectés, parce qu’ils brisent la frontière entre mondes physique et virtuel,
devraient étendre la révolution numérique à tous les secteurs de l’économie. Parmi les secteurs
à plus fort potentiel de création de valeur, nous avons identifié, (figure en page ) :
• Le logement ( à Mds de à ) : il s’agit du principal poste de consommation
des ménages dans le PIB avec près de Mds. Le principal levier de création de valeur
concernera les économies d’énergie, à hauteur de % des Mds de dépenses actuelles,
soit , Mds en . Viendront ensuite les gains de temps, grâce au développement d’un
marché d’équipements d’électroménagers et de domotique plus autonomes et porteurs de
services. L’INSEE estime que les tâches ménagères requièrent aujourd’hui environ heures
par semaine et par personne, qui pourraient être réduites de % et générer un potentiel
économique allant jusqu’à Mds en ;
• La mobilité ( à Mds de à ) : le transport représente une ineicacité
importante en termes de perte de temps (, Mds « gaspillés » dans les embouteillages),
de consommation d’énergie ( Mds de dépenses d’utilisation) et d’accidents ( Mds
de coûts liés, en sus des blessures et décès). La multiplication des capteurs et des
systèmes d’assistance à la conduite, la coordination entre les véhicules et la voirie, le
développement de la multi-modalité vont permettre une réduction de ces ineicacités
2 Le potentiel indiqué ici est la somme des potentiels de création de valeur des leviers présentés plus haut (gains de productivité, gain
de pouvoir d’achat, économies de temps) pour chacun des secteurs économiques
3 Les exemples cités sont les plus significatifs par secteur. Ils ne sont pas exhaustifs et la somme de leur impact ne correspond pas à la
totalité des eets qui ont été modélisés
4 Source : Insee, Le travail domestique : 60 milliards d’heures en 2010, novembre .
5 Source: Centre for Economics and Business Research (CEBR) pour INRIX, The economic costs of gridlock, décembre
6 Source INSEE
7 Source : Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR)