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Les sociétés minières exploitantes ont payé en droits miniers et en
impôt sur le revenu des sommes équivalant à 39,9 % de leur bénéfice
net comptable ajusté avant impôts, comparativement à des impôts sur
le revenu au taux statutaire de 29,9 % applicable à la grande majorité
des sociétés québécoises.
o Les autres revenus fiscaux des administrations publiques fédérale et
provinciale (impôt sur la masse salariale des travailleurs, taxes de vente et
parafiscalité) atteignent près de 993 M$.
Le secteur minier a généré des dépenses de 5,3 milliards $ au Québec en 2010.
o Ces dépenses ont soutenu approximativement 19 500 emplois dans les
mines, dans les chantiers, de même que dans les sites d’exploration. Près
de 20 000 emplois indirects ont été générés ou maintenus au sein des
réseaux de fournisseurs établis au Québec. C’est donc dire qu’un emploi
indirect est soutenu pour chaque emploi direct.
o Ces dépenses ont généré un produit intérieur brut (PIB) de 3,6 milliards $,
soit environ 450 $ par Québécois.
Portrait prévisionnel 2011-2015
Les annonces d’investissement relatives au secteur minier s’établissent à plus de
30 milliards $, au Québec seulement, au cours des prochaines années, dépassant,
et de loin, les annonces d’investissement dans les autres secteurs industriels.
L’étude de Deloitte et E&B Data visait notamment à mesurer l’impact de cette
effervescence sur l’activité économique globale et les revenus fiscaux. Les faits
saillants de cette analyse prévisionnelle sont les suivants :
L’activité minière prévue entraînera, en moyenne, des dépenses annuelles de
9,6 milliards $ (comparativement à 5,3 milliards $ en 2010).
Ces dépenses généreront des revenus annuels de près de 1,5 milliard $ en
moyenne pour les administrations publiques fédérale et provinciale au titre de
l’impôt sur le revenu des travailleurs, des taxes de vente et de la parafiscalité
(augmentation de 50 % par rapport à 2010). Les droits miniers et l’impôt sur le
revenu, qui s’ajouteront à ces revenus pour les administrations publiques, n’ont
pas été estimés dans le cadre de l’analyse prévisionnelle.
La contribution des dépenses engagées par l’industrie minière au PIB passera
de 3,6 milliards $, en 2010, à une moyenne annuelle de 5,6 milliards $ pour la
période 2011-2015.
Le nombre total d’emplois soutenus par l’industrie minière passera donc de
39 500, en 2010, à une moyenne annuelle de 63 000 au cours de la
période 2011-2015, une augmentation de près de 60 %.
L’étude de Deloitte et E&B Data a été réalisée pour le compte de Minalliance. Elle a
été effectuée selon les règles de l’art et conformément aux meilleures pratiques en
la matière. Le rapport complet de l’étude est disponible, en ligne, dans la section
Publications du site web de Minalliance (www.minalliance.ca).
« Grâce à cette étude, nous avons maintenant un meilleur portrait de la contribution
véritable de l’industrie minière aux revenus fiscaux des gouvernements et à
l’économie du Québec en général », conclut M. Normand Champigny, président du
conseil d’administration de Minalliance. « Cette contribution ira en augmentant de
manière significative, notamment au chapitre des revenus fiscaux et de l’emploi,
grâce aux nombreux projets d’investissement envisagés d’ici 2015, en supposant
une stabilité des règles d’investissement, notamment au chapitre des redevances.»