SIR 2012
Catorce Hermanos de nuestra Congregación participan en la Sesión
Internacional de Roma (enero-abril 2012) con vistas a la preparación a
los votos perpetuos. El Hermano Jesús Ortigosa les propuso la lectura
de las cartas del Padre Andrés Coindre y la presentación de un
pequeño trabajo: Un pensamiento o una frase significativa, un
comentario y una oración. Seguidamente encontramos las respuestas
de los sesionistas.
Quatorze Frères de notre Congrégation participent à la Session
Internationale de Rome (janvier-avril 2012) en vue à la préparation aux
vœux perpétuels. Le Frère Jesús Ortigosa leur proposa la lecture des
lettres du Père André Coindre et la présentation d’un petit travail: une
pensée ou une phrase signific
a
tive, un commentaire y une prière. De
suite nous trouvons les réponses des sessionistes.
1. Pensamiento:
“Dígale que la experiencia ha demostrado que los Hermanos que descuidan el espíritu de su
vocación, pierden pronto incluso el espíritu de un buen cristiano y son después la pesadilla de los
párrocos y de la Iglesia”. (Carta XXII)
2. Comentario:
Pienso que es una frase acertada para todo tiempo, nos muestra que nuestra vocación es fuerte
y frágil a la vez. Creo que es un llamado de nuestro fundador a cultivar constantemente nuestra
vocación para que seamos testimonio del Reino, no sólo por lo que hablamos; sino, también por
lo que realizamos y vivimos. Y, que al descuidar nuestra vocación nos podemos transformar
rápidamente en un anti-testimonio para los que nos rodean.
Nuestra vida es un llamado a dar testimonio del Reino con palabras y obras.
3. Oración:
Señor, gracias por el don de la vocación.
Por ese llamado gratuito a ser testigos y testimonio de comunión y caridad.
Por ese llamado que se concretiza en los Hermanos del Sagrado Corazón.
Por ese llamado que encuentra respuesta en la vida de nuestros fundadores.
Por ese llamado que enciende en nuestro corazón el deseo de ser partícipes del Reino.
Te encomiendo mi vocación y la de mis hermanos.
Que tu corazón haga fecundas nuestras vidas, para contagiar de amor y esperanza a todos quienes
nos rodean.
Hno. Leonel Cárdenas.
Chile.
15 /02/ 12
1. Pensée:
‘’L’homme est une pauvre horloge
qu’il faut remonter tous les jours
avec une certaine dextérité.’’
(Lettre VII du Père André Coindre au Frère Borgia)
2. Commentaire:
Je pense qu’à travers cette phrase, le Père André Coindre veut me
rappeler que c’est quotidiennement qu’on doit faire des efforts pour
s’améliorer. Il m’invite aussi à écouter l’autre, à prendre conseils, à me
laisser conduire par les personnes que le Seigneur a placées sur mon
chemin.
Vue la sensibilité et la fragilité de l’homme, il m’invite aussi à agir
avec souplesse envers les autres. Dans la vie, chacun a son rythme, a
son niveau, a sa façon de faire. Il ne faut pas toujours précipiter les
choses. Et si toutefois on aimerait aider, accompagner quelqu’un, il
faudrait le faire avec une certaine délicatesse.
3. Prière:
Merci Seigneur, de m’avoir aidé à déchiffrer ce message. Merci de
m’inviter à l’actualiser dans le quotidien de ma vie. Je te rends grâce
de nous donner le P. André Coindre comme fondateur. Merci pour tout
ce qu’il a été pour les enfants et les jeunes et pour notre institut
également. Que ma foi en toi se complète avec mes œuvres. Que mon
travail serve pour le bien des plus nécessiteux et pour ta plus grande
gloire ! Que mon amour donne de bons fruits ! Amen.
Frère Ulrick Augustin.
Haïti.
1. Pensée:
« Il faut du temps avant qu’une communauté naissante puisse s’asseoir sur toutes
les bases qui lui conviennent et ’il n’y a qu’une grande patience, un grand courage
qui puisse faire vaincre tous les obstacles. » (André Coindre, Écrits et
documents, 1 Lettres. Lettre I, p. 51)
2. Commentaire:
Face à l’impatience humaine dont notre nature incarne de génération en
génération, nos devanciers ont certes eu à être confronté aux diverses réalités de
leur temps. Notre cœur est parfois lent et fermé pour comprendre et accepter les
difficultés de notre société humaine. Un penseur anonyme nous fait comprendre
qu’il n’existe nul coin sur terre où il n’existe pas de conflits sinon d’obstacles. N’est-
ce suffisant pour que nous puissions mettre en valeur la patience et nous armer du
courage et verrons le concret ?
Dans sa lettre, le Père fondateur soucieux de notre bien être, nous invite à vivre
dans la patience et le courage car ce n’est pas du jour au lendemain que nous
pourrons vaincre toutes nos différentes difficultés que nous rencontrions dans nos
communautés. A l’exemple de nos devanciers qui ont eu à traverser des difficultés
et d’énormes obstacles dans leur passé. Nous, aujourd’hui, nous sommes aussi
interpellés à vivre pleinement la patience et le courage qu’ont vécu nos devanciers
dans leur temps. Aujourd’hui encore nous traversons des difficultés avec les
réalités qui sont propres à notre époque sinon à notre temps.
3. Prière:
Seigneur Jésus, envoie ton Esprit de patience et de courage sur moi afin qu’à
l’exemple de nos Frères devanciers qui ont pu franchir les différentes difficultés
de leur temps malgré tout, pour que je reste fort pour affronter les différentes
obstacles de mon temps. Seigneur, soit présent en moi à tout temps. Exauce mon cri
qui monte vers toi.
Frère Romuald Nganglem Nérab sc.
Tchad.
UNE DEPENDANCE ABSOLUE DE DIEU
(Première lettre du P. A. Coindre au Fr Borgia, le 03 Novembre 1821)
« Tenez bien les Frères dans une dépendance
absolue de Dieu et de sa sainte volonté »
Certes, Dieu est notre Créateur et il aime ce qu’il a créé,
un surplus d’amour pour l’homme, élevé comme maître
de toute la création. Etant créature, nous n’avons d’autre
source que dans le Créateur, Celui qui nous a appelés pour une lourde mission
de parfaire sa création. Cette vocation est subtile et grandiose et elle nécessite
un perpétuel retour vers ce Créateur. En effet, l’accomplissement de notre
mission n’a aucun sens que dans une acceptation personnelle de sa volonté.
Cette dernière, nous ne la connaissons que par une écoute attentive de son
Esprit et, donc, dans une relation permanente et régulière avec Lui. C’est que
s’impose à tout homme une importante dépendance à Dieu et un abandon à sa
sainte volonté.
Religieux que nous sommes, appelés pour une plus grande communion avec
Dieu et nos frères, peut-on se passer de cette réalité ?
Je pense que nous devrions être le « témoin-acteur » de cette réalité et non le
« spectateur respecté ». C’est ainsi que notre fondateur nous a invité à nous
tenir dans cette dépendance absolue de Dieu et à sa sainte volonté.
De plus, les dimensions essentielles de notre consécration ne peuvent pas être
viables hors de cette réalité. La vie spirituelle, elle-même est cette relation
verticale continue, homme-Dieu, un besoin fondamental de l’homme. Que des
religieux la négligent ?
La dimension communautaire s’explique par le fait que chacun des membres,
créature unique, se sent appeler pour former une communauté. Et peut-on
penser une relation juste et fraternelle dans une communauté dépourvue
d’abandon et de dépendance à Dieu, Celui qui a appelé chacun ?
De même, notre zèle apostolique découle, sans doute, du rayonnement et de la
contemplation du Cœur ouvert de Jésus. Aussi, donnons-nous du temps de
rencontre avec Lui pour y puiser notre force pour notre mission ?
Etant notre fondateur donc, le Père André Coindre n’a pas oublié de nous
rappeler que l’âme et le cœur de notre vie s’enracinent dans cette dépendance
absolue de Dieu.
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