américain contribua au redressement politique, économique et militaire du capitalisme européen et
japonais épuisé et, à la place du système colonial délabré, édifia un nouveau système d'exploitation
et de rapine, le néo-colonialisme.
Dans la furieuse campagne qu'il entreprit contre le marxisme-léninisme, le communisme, 1'Union
soviétique et les autres pays socialistes d'Europe et d'Asie, 1'impérialisme américain mobilisa de
multiples moyens de propagande, des philosophes, des économistes, des sociologues, des écrivains,
etc.
Dans le même temps, il pratiqua une politique ouverte d'agression. La fièvre de la guerre, de la
militarisation et de 1'anticommunisme gagna aux Etats-Unis tous les domaines de la vie,
1'économie, la politique, 1'idéologie, 1'armée et la science.
Pour vaincre le socialisme, étouffer les mouvements de libération révolutionnaires, combattre la
grande influence de la théorie marxiste-léniniste et établir son hégémonie sur le monde,
l'impérialisme américain eut recours à deux voies.
La première était celle de 1'agression et de 1'intervention armées. Les impérialistes américains
créèrent des blocs militaires d'agression comme l'O.T.A.N., l'O.T.A.S.E., etc., ils installèrent
d'importantes forces armées sur les territoires de nombreux pays étrangers, mirent en place des
bases militaires dans tous les continente et constituèrent de puissantes flottes qu'ils répandirent sur
les mers et les océans. Afin de réprimer et d'étouffer la révolution, ils intervinrent militairement en
Grèce, en Corée, au Vietnam et ailleurs.
L'autre voie était celle de 1'agression idéologique et de la subversion contre les Etats socialistes et
les partis communistes et ouvriers, celle des efforts pour susciter la dégénérescence bourgeoise de
ces Etats et de ces partis. A cette fin, 1'impérialisme américain et tout le capital mondial mirent en
action de puissants moyens de propagande et de diversion idéologique.
Mais 1'impérialisme américain et le capitalisme mondial, qui se redressait après la guerre, avaient à
faire face à un adversaire puissant, au camp socialiste avec à sa tête 1'Union soviétique, au
prolétariat mondial et aux peuples épris de liberté. Aussi leur fallait-il bien faire leurs comptes avec
cette force gigantesque guidée par une politique juste et claire, par une idéologie triomphante qui
s'était emparée et s'emparait toujours plus du coeur et de l'esprit des ouvriers, des révolutionnaires,
des éléments progressistes.
Malgré les efforts de l'impérialisme américain et de la réaction mondiale pour les réprimer et les
anéantir, le mouvement révolutionnaire du prolétariat et la, lutte de libération des peuples ne
cessaient de grandir et de se renforcer. L'Union Soviétique, guidée par Staline, pansa sans tarder les
plaies de la guerre et elle progressait rapidement dans tous les domaines, l'économie, la science, la
technique, etc. Dans les pays de démocratie populaire, les positions du socialisme se consolidaient.
Les partis communistes et le mouvement démocratique anti-impérialiste étendaient leur influence
sur les masses.
Dans ces conditions, 1'impérialisme et le capitalisme mondial eurent recours aux révisionnistes
modernes, aux yougoslaves parmi les premiers, dans leur lutte contre le socialisme et les
mouvements de libération des peuples.
C'était, pour le capitalisme mondial une chance que de voir un pays dit de démocratie populaire, la
Yougoslavie, s'opposer à 1'Union soviétique et entrer ouvertement en conflit idéologique et
politique avec elle, car il s'agissait de la rébellion d'un membre au sein du camp socialiste. Le
capitalisme mondial mena grand tapage autour de cet événement, qui lui était utile dans sa lutte
contre le socialisme et la révolution.
Mais si la trahison titiste fit un grand tort à la cause de la révolution et du socialisme, elle ne parvint
cependant pas, contrairement aux espoirs de la bourgeoisie et de la réaction, à diviser le camp
socialiste et le mouvement communiste. Les communistes et les révolutionnaires dans le monde
entier condamnèrent sévèrement cette trahison et firent ressortir le danger que représentait le
titisme, comme officine de 1'impérialisme contre le communisme.
Les révisionnistes khrouchtchéviens qui, après la mort de Staline, s'emparèrent du pouvoir en Union
soviétique, rendirent le plus grand service au capitalisme mondial dans sa lutte contre le socialisme,