8) Un modèle scientifique est une construction intellectuelle hypothétique et modifiable. Au cours du temps, la communauté scientifique l'affine et le précise en le confrontant en permanence au réel. Montrez que le modèle de la tectonique des plaques est renforcé par son efficacité prédictive au travers de deux exemples : l'âge de la croûte océanique et le programme JOIDES d'une part et les vitesses de déplacement des plaques et le GPS d'autre part. Amorce : Grâce à Hess, Benioff, Pitman... l'hypothèse de Wegener fut reformulée : la dérive des continents devint la tectonique des plaques à la fin des années 1960. Problème : Comment ce modèle est renforcé par son efficacité prédictive ? I. L'âge de la croûte océanique. 1) Prévisions du modèle. N : Le modèle prévoit (grâce au paléomagnétisme) que la croûte océanique est d’autant plus vieille qu’on s’éloigne de la dorsale. 2) Le programme JOIDES. N : Les âges des sédiments en contact avec le plancher océanique (programme de forage sousmarins JOIDES) confirment cette prédiction et les vitesses prévues par le modèle de la tectonique des plaques. II. Les vitesses de déplacement des plaques. A. Prévisions du modèle. 1) Paléomagnétisme et vitesse de déplacements des plaques. Inversions périodiques – aimantation des basalte – bandes d'anomalies 2) Points chauds et vitesse de déplacements des plaques. Point chaud fixe – plaques en mouvements – alignements volcaniques (Hawaï, Réunion...) v = d/t (pente ou coefficient directeur) N : Le modèle prévoit des vitesses de déplacements des plaques (d’après le paléomagnétisme et les alignements de volcans intraplaques). B. Le GPS. N : Avec l’utilisation des techniques de positionnement par satellites (GPS), à la fin du XXème siècle, les mouvements des plaques deviennent directement observables et leurs vitesses sont confirmées. Conclusion : Résumé, réponse au pb : Le modèle de la tectonique des plaques est aujourd'hui renforcé par son efficacité prédictive car le programme JOIDE a confirmé les âges des fonds océaniques en 1968 et le GPS permet de mesurer depuis une dizaine d'années les déplacements des plaques et ainsi confirmer les données du paléomagnétisme et des points chauds. Élargissement : Le modèle sera-t-il amené à encore évoluer ?