Le Fondement de la morale
Arthur Schopenhauer
Baillre, Paris, 1879
Exporté de Wikisource le 05/07/2016
TABLE DES MATIÈRES.
Chapitre I. —
§ 1. —
2. —
Chapitre II. —
§ 3. —
§ 4. —
§ 5. —
§ 6. —
§ 7. —
§ 8. —
§ 9. —
§ 10. —
§ 11. —
Chapitre III. —
§ 12. —
§ 13. —
§ 14. —
Note du traducteur
La question proposée par la Société Royale
Introduction
Le Problème
Coup d’œil rétrospectif d’ensemble
Critique du Fondement de la morale proposé
par Kant
Vue d’ensemble du sujet
De la forme impérative de la morale de
Kant
Des prétendus devoirs envers nous-mes,
examinés en particulier
Du fondement de la morale dans Kant
Remarque
Du principe premier de la morale selon Kant
Les formes déries du principe premier de
la morale selon Kant
La théorie de la conscience dans Kant
La théorie du caractère intelligible et du
caractère empirique dans Kant. — Théorie
de la liberté
Remarque
La morale de Fichte, prise comme miroir
propre à grossir les défauts de la morale
de Kant
Établissement de la Morale
Conditions du Problème
Examen sceptique
Les motifs anti-moraux
Question de la Société Royale des Sciences du Danemark sur
l'origine et le fondement de la morale
Judicium regiæ danicæ scientiarum societatis
§ 15. —
§ 16. —
§ 17. —
§ 18. —
§ 19. —
§ 20. —
Chapitre IV. —
§ 21. —
§ 22. —
Le critérium des actions revêtues d’une
valeur morale
Détermination et démonstration du seul
motif moral véritable
Première Vertu : la Justice
Seconde Vertu : la Charité
Confirmation du Fondement de la Morale,
tel qu’il vient d’être établi
Les diversités des caractères au point de vue
moral
D’une explication métaphysique du fait
primordial en morale
Un éclaircissement sur cet appendice
Fondementtaphysique
Jugement de la Société Royale du Danemark
CHAPITRE PREMIER.
INTRODUCTION.
§ 1. — Le Problème
La Société Royale Hollandaise de Haarlem, en 1810, mit au
concours la question suivante, qui fut solue par J.C.F.
Meister : « Pourquoi les philosophes ont-ils entre eux de tels
différends au sujet des principes de la morale, tandis que dans
les conséquences, quand il s’agit de duire de leurs principes
nos devoirs, ils sont d’accord ? » Cette question n’était qu’un
jeu, en comparaison de notre tâche à nous. En effet :
1° Dans le problème que nous propose aujourd’hui la Société
Royale, il ne s’agit pas de moins que du ritable fondement
objectif de la morale, et par suite aussi de la moralité. C’est par
une Académie qu’il nous est proposé : une Académie ne peut
pas nous demander de poursuivre un but pratique, de composer
une exhortation à lhonnêteté et à la vertu, toute appuyée sur
quelques-uns de ces principes, dont on met en lumière les côtés
spéciaux et dont on voile les côtés faibles : ces façons-là sont
bonnes pour les traités populaires. Une Académie, elle, ignore
les intérêts pratiques, et ne connaît que ceux de la science : ce
qu’il lui faut, c’est un exposé tout philosophique, c’est-à-dire
indépendant de toute loi positive, de toute hypothèse gratuite,
et par conséquent de toute hypostase métaphysique ou
mythologique, un exposé impartial, sans faux ornement, et
comme nu, du principe dernier de la droite manière de vivre.
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