3. Une bille de masse m est accrochée à un fil de longueur L accroché à un clou.
Le fil est écarté de la verticale, jusqu’à ce que la bille atteigne la hauteur h par rapport
au point le plus bas ; elle est alors lâchée.
Au point le plus bas, la bille cogne une autre bille, de même masse et pendue à un fil de
même longueur attaché au même clou. Le choc est parfaitement élastique.
Après le choc, à quelles hauteurs s’élèvent les deux billes ? Justifiez.
(4 points)
Il s’agit de la collision élastique entre deux billes de mêmes masses, dont l’une est au repos.
Dès lors (voir cours), elles échangent leurs énergies cinétiques : la bille initialement en
mouvement s’arrête (elle restera immobile au point le plus bas), et cède toute sont énergie
cinétique à l’autre bille.
Par conservation de l’énergie, l’énergie cinétique de la bille initialement au mouvement était,
au moment du choc, 1/2 m v2 = m g h.
C’est aussi l’énergie cinétique de la seconde bille juste après le choc. Comme les deux billes
sont de même masse, cette énergie cinétique, transformée en énergie potentielle, permettra à
la seconde bille de monter à la hauteur h dont était partie la première bille.
5. Un camion de 7,0 tonnes arrive à la vitesse de 72 km/h au bas d’une colline de 100 m
d’altitude, après avoir parcouru 3,0 km depuis le sommet de la colline.
Ce parcours peut-il être parcouru « en roue libre », c’est-à-dire sans utiliser le moteur ?
Si oui, quelle énergie a-t-elle été dissipée sous forme de frottements (freins et frottements
aérodynamiques) lors de la descente ?
Si non, quelle énergie minimale a-t-il fallu dépenser pour arriver au pied de la colline à
cette vitesse ?
(3 points)
La différence entre l’énergie potentielle du camion au sommet de la colline et son énergie
cinétique au bas de la colline est de
∆
E = m g h – 1/2 m v2 = 7 103 ( 10 . 102 – 1/2 4 102) J = 5,6 106 J
(la vitesse au bas de la colline étant de 20 m/s)
Cette différence étant positive, l’énergie potentielle excédait l’énergie cinétique, et le parcours
a pu être effectué sans utiliser le moteur, l’énergie
∆
E étant dissipée en frottements.