II- La rétine, un tissu spécialisé dans la réception des stimuli lumineux (DM N°2 et TP N°2)
La rétine est la couche photosensible de l’œil sur laquelle se forment les images.
Comment sa structure lui permet-elle d’assurer cette fonction ?
a- L’organisation de la rétine : (DM N°2)
La rétine est la membrane interne photosensible de l’œil. C’est un tissu nerveux constitué de deux couches :
• Une couche externe : la rétine pigmentaire qui est accolée à la choroïde
• Une couche interne : la rétine nerveuse qui est au contact de l’humeur aqueuse
Elle est composée de trois types de cellules nerveuses ou neurones :
• Les photorécepteurs
Cellules capables de capter le stimulus lumineux grâce à la présence, dans leurs membranes, de pigments sensibles à la lumière. En
présence de lumière, les photorécepteurs sont excités : il se produit une modification électrique appelée potentiel d’action, qui est à
l’origine du message nerveux visuel.
→ L’énergie lumineuse est convertie en énergie électrique : c’est une conversion photo-électrique.
• Les neurones bipolaires
Au contact des photorécepteurs, se trouve un second type de neurones nommés les neurones bipolaires. Ils transmettent le message
nerveux aux neurones ganglionnaires.
• Les neurones ganglionnaires
Au contact des neurones bipolaires, ce troisième type de cellule est non sensible aux rayons lumineux. Leurs axones (= fibres nerveuses)
se prolongent le long de la rétine (au contact de l’humeur vitrée), et forment la partie centrale du nerf optique.
Ces trois types de cellules communiquent entre elles par des synapses (= contact entre deux neurones)
ATTENTION : Un rayon lumineux doit traverser toutes les couches de neurones avant de venir stimuler les
photorécepteurs !
b- Les caractéristiques des photorécepteurs : (TP N°2)
Il existe deux types de photorécepteurs :
Type de photorécepteur
(130 millions)
(6,5 millions)
Longueur d’onde absorbée
par son pigment
Doc 4p19
un seul type de longueur d’onde :
498nm
longueurs d’onde
bleues de 437nm
longueurs d’onde
rouges de 584 nm
longueurs d’onde
vertes de 533nm
Les spectres d’absorption de ces pigments se recouvrent : la
perception des teintes intermédiaires résulte donc de la stimulation
de deux types de cônes, voir de trois.
Par exemple, lorsque les cônes rouges et verts sont stimulés en même
temps, nous percevons une couleur allant du jaune à l’orange.
Doc 4 p13
L’absence de l’un de ces types de cônes peut être à l’origine d’une
anomalie de la vision des couleurs, comme le Daltonisme (= maladie
génétique qui entraîne une anomalie dans la vision des couleurs).
Sensibilité du photorécepteur
à la Couleur
Docs 3 et 4p19
Ils ne distinguent pas les couleurs.
Ils sont responsables d’une vision
noir et blanc
Ils sont responsables de la vision des couleurs
Sensibilité du photorécepteur
à la lumière
Docs 1 et 2p18
Ils sont très sensibles à la lumière
(il faut une intensité lumineuse
faible pour les stimuler)
Ils sont peu sensibles à la lumière
(il faut beaucoup de lumière pour les stimuler)
Type de vision permise par le
photorécepteur
ou vision scotopique
ou vision photopique