Fiche Technique Référent n°6 Date : 19/06/06
Mission Analyse Spatiale 1/10
Version : Réalisation : juin 2006
Les formats de fichiers
des données géographiques
Résumé L’objectif de cette fiche est de présenter les formats des principaux outils SIG
disponibles sur le marché.
Mots-clefs Logiciel, format, échange, import, export, …
Documents associés
Auteur(s) SIGALE
Fiche Technique Référent n°6 Date : 19/06/06
Mission Analyse Spatiale 2/10
SOMMAIRE
SOMMAIRE 2
I. LOGICIELS DE LA GAMME ESRI 3
2.1 ARCVIEW 3
2.1.1 PRÉSENTATION 3
2.1.2 LE FICHIER DE FORME (SHAPE)3
2.1.3 LA GÉODATABASE 4
3.1 ARC/INFO 4
3.1.1 PRÉSENTATION 4
3.1.2 LA COUVERTURE 4
3.1.3 LE FORMAT DÉCHANGE 5
II. LOGICIEL MAPINFO 5
2.1 PSENTATION DE LA SOCIÉ 5
2.2 DESCRIPTION 6
2.3 FORMAT DÉCHANGE 6
III. LOGICIEL GÉOCONCEPT 6
3.1 PSENTATION DE LA SOCIÉ 6
3.2 DESCRIPTION 6
IV. PRINCIPAUX FORMATS DE DONNÉES GÉOGRAPHIQUES UTILISÉS 6
4.1 PRÉSENTATION 6
4.2 LES FORMATS DÉCHANGE POUR LE MODE VECTORIEL 7
4.3 LES FORMATS DÉCHANGE POUR LE MODE MATRICIEL (OU RASTER)9
Fiche Technique Référent n°6 Date : 19/06/06
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I. Logiciels de la gamme ESRI
1.1 Présentation de la société
ESRI est l’abréviation de Environmental Systems Research Institute, Inc., une firme basée à
Redlands, Californie qui produit des logiciels SIG depuis plus de 30 ans. Ils sont les chefs de file dans
le domaine des systèmes d’information géographique avec plusieurs bureaux aux Etats-Unis mais
également un peu partout dans le monde (environ 75 pays).
Fondée en 1969 par Jack Dangermond, ESRI était spécialisé dans un premier temps dans le
conseil dans le domaine de l’occupation du sol. Dans ce cadre, les premiers projets d’ESRI se
concentrèrent sur les principes d’organisation et d’analyse de linformation géographique. Dans les
années 80, ESRIveloppa et mit en application un ensemble d’outils informatiques qui constituèrent
les premiers éléments de ce qu’on appelle aujourd’hui un SIG (Système d’Information Géographique).
En 1981, ESRI lança son premier logiciel SIG commercial appelé Arc/Info, qui combinait l’affichage
d’entités géographiques points, lignes ou polygones avec des outils de gestion de base de données
pour assigner des attributs à ces entités. Ce modèle de données géographiques appelé « modèle
géorelationnel » a été utilisé jusqu’à la version 7 d’Arc/Info.
En 2000, ESRI a lancé la version 8 d’ArcInfo, qui introduit de nouvelles applications bureautiques
pour Windows NT, ainsi qu’un nouveau modèle de données, la « géodatabase » (tout en maintenant
l’ancien modèle géorelationnel).
Les principaux produits ESRI sont :
- ArcGIS : Le plus populaire de leur produits. Disponible en différents niveaux (ArcView,
ArcEditor et ArcInfo) avec différents modules complémentaires (environ 15 extensions).
ArcGIS est l’évolution des célèbres produits Arc/Info et ArcView, de la même compagnie.
- ArcIMS : Serveur cartographique Internet.
- ArcSDE : Serveur de données spatiales.
- ArcGIS Serveur : Plate-forme permettant de développer des services Web.
“ESRI a été à l’origine du développement de la technologie des SIG ou Systèmes d’Information
Géographique dès la fin des années 60. Unanimement reconnu comme le leader mondial des éditeurs
de SIG, ESRI propose une gamme complète de logiciels et de services à ses utilisateurs. Conscient
que le SIG doit pouvoir communiquer avec les autres applications existantes, ESRI veloppe ses
logiciels dans un esprit de compatibilité, d’interopérabilité et de respect des standards.”, Source : ESRI
France 2005
Site Internet : www.esrifrance.fr , www.esri.com
2.1 ArcView
2.1.1 Présentation
ArcView est le logiciel SIG d’entrée de gamme d’ESRI. ESRI France a été créé en 1988.
ArcView, dans sa version de base, est utilipar deux millions de personnes dans le monde (500
000 licences), selon l’éditeur.
ArcView est un outil pour gérer, visualiser, interroger et analyser toutes les données disposant
d’une composante spatiale. Les capacités d’interrogation sont limitées. Arcview fait partie de la
gamme ArcGIS Desktop spécialisée dans les SIG de type bureautique, comprenant ArcReader,
ArcView, ArcEditor et ArcInfo.
Dans ArcView, vous travaillez avec des vues, des tables, des mises en page, des diagrammes et
des scripts enregistrés dans un fichier appelé projet. ArcView structure les informations de type
vecteur en tme.
2.1.2 Le fichier de forme (shape)
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Le format utilisé pour le fichier de forme ou shape est un standard de fait. Il est public.
C’est le format de stockage de données vectorielles utilisé à l’origine par Arcview 3.x. Il s’agit d’un
format simple, non topologique, servant au stockage des informations de position géométrique et
d’attribut des entités géographiques. Les entités géographiques d’un fichier de formes peuvent être
représentées par des points, des lignes et des polygones Les informations relatives à un ensemble
d’entités sont stockées dans une table. Chaque enregistrement correspond à une entité distincte. Ce
type de table comporte toujours un champ nommé « Shape » dont la valeur est un élément ayant la
forme de l’entité correspondante. Cette table contient par ailleurs les attributs décrivant les entités.
La géométrie et les attributs des entités sont référencés dans plusieurs fichiers (jusqu’à cinq) avec
des extensions spécifiques et devant être conservés dans le même répertoire :
*.shp : fichier contenant la géométrie de l’entité géographique.
*.shx : fichier contenant l’index de la géométrie de l’entité géographique.
*.dbf : fichier de base de données (dBase) contenant les informations d’attribut des entités
géographiques.
*.sbn et *.sbx : fichiers contenant l’index spatial des entités géographiques (n’existent qu’après
avoir effectué une requête ou jointure spatiale).
2.1.3 La Géodatabase
Les géodatabases sont des bases de données relationnelles qui contiennent des informations
géographiques. Le modèle de géodatabase prend en charge un modèle de données vectorielles
orienté objet. Avec ce modèle, les entités sont représentées comme des objets avec des propriétés,
un comportement et des relations. Une entité du monde réel est représentée par un objet
correspondant à un enregistrement dans une table relationnelle.
Il existe deux principales catégories de géodatabases :
- Les géodatabases personnelles : elles prennent en charge plusieurs lecteurs et un seul
éditeur. Elles sont stockées dans une base de données Microsoft Access. Il est possible
de créer et utiliser des géodatabases personnelles avec ArcGIS sans avoir besoin d’un
autre logiciel.
- Les géodatabases multi-utilisateurs : elles peuvent être lues et modifiées par plusieurs
utilisateurs ; elles nécessitent un SGBD comme Oracle, SQL Server, Informix ou IBM
DB2. Les géodatabases multi-utilisateurs peuvent être utilisées avec n’importe quel
produit ArcGIS (ArcView, ArcInfo, ou ArcEditor), mais elles nécessitent ArcSDE pour la
modification et la gestion des structures.
Dans une géodatabase personnelle, les données sont stockées dans une base de données
Microsoft Access (fichier *.mdb).
3.1 Arc/Info
3.1.1 Présentation
Une des bases du fonctionnement d’Arc/Info repose sur la séparation entre les données spatiales
et les données descriptives :
- les données spatiales sont codées dans une base de données interne, propre à Arc/info, à
laquelle l’utilisateur n’a pas accès. Le codage s’articule autour de l’entité ARC.
- les données descriptives sont rassemblées dans un SGBDR traditionnel, qui s’appelle
INFO (ou TABLES, version limitée, mais identique à INFO du point de vue de l’utilisation).
Mais cette dualité, qui explique le nom du logiciel, n’est en rien gênante, car Arc/Info crée des
tables attributaires qui mettent en correspondance les deux types de données.
3.1.2 La couverture
Elle est composée d’une multitudes de fichiers dont voici la description succincte :
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- AAT.ADF (Arc Attribute Table) : table de description des arcs (sommet initial #, sommet
final #, domaine gauche #, domaine droit #, longueur, n° #, n° utilisateur).
- ARC.ADF (Arc coordinates and topology) : coordonnées des arcs (n° #, X, Y).
- ARF.ADF (Arc cross-reference file) : primitive de aat.adf (entre autre, correspondance
entre n° # et n° utilisateur lors de manipulation).
- BND.ADF (Coverage minimum and maximum coordinates) : boundaries (Xmin, Ymin,
Xmax, Ymax).
- CNT.ADF (Polygon centroïd table) : liste des centroïdes et des points labels, points
associés à chaque polygone.
- LAB.ADF (Label point coordinates and topology) : description des points labels (n° #, n°
utilisateur, X, Y).
- LOG.ADF (Coverage and workspace history file) : historique du travail effectué sur une
couverture et permettant d’optimiser la mise à jour.
- MSK.ADF (Edit area masks) : définit les zones où l’on a fait des changements.
- PAL.ADF (Polygon topology) : liste des arcs définissant un polygone (n° du polygone,
nombre d’arcs, liste des n° # des arcs).
- PAT.ADF (polygon / Point Attribute Table) : table de description des polygones ou des
points.
- PFF.ADF (Polygon Filter File) : utilisé avec msk.adf, contient l’ancien pal.adf.
- PRF.ADF (Polygon / Point cross-reference file) : primitive de pat.adf (correspondance
entre attributs et polygones ou point actuel et manipulation (surface, périmètre, n°
polygone ou point, n° utilisateur).
- TIC.ADF (Tic coordinates and ID’s) : points de calage (n° utilisateur, X, Y).
- TOL.ADF (Coverage processing tolerances) : contient les tolérances (fuzzy, dangle, et V
si à vérifier ou NV sinon).
- TXT.ADF (Coverage annotation features) : toponyme, localisation et style d’écriture (taille,
couleur, police, …).
Chaque espace de travail est un répertoire (directory) contenant un ensemble de couvertures avec
des sous-répertoires INFO.
Ces sous-répertoires (subdirectory) INFO contiennent tous les fichiers de données nécessaires
aux couvertures. Par le truchement de TABLES ou INFO, ces fichiers de données apparaissent à
l’utilisateur comme un ensemble de bases de données INFO.
Une base données existera si, dans Arc/Info, il existe un sous-répertoire INFO contenant les deux
fichiers suivants :
- ARC.DIR : liste de tous les fichiers d’une couverture.
- ARC.NSP : fichiers de sortie.
Le format d’un fichier interne INFO est composé des fichiers XXXNNN.EXTXXX correspond
aux 3 lettres du nom utile (ARC), NNN au numéro de l’entité (ex : ARC021) et EXT aux 3 lettres
désignant le type de fichier (.DAT ou .NIT).
3.1.3 Le format d’échange
Le format d’échange d’Arc/Info Workstation est le format « e00 » (« Interchange File » ou
« Fichiers d’échange »). Il permet de transférer des couvertures, tables INFO, GRID et autres fichiers
d’une machine à l’autre. Il s’agit d’un format ASCII, compressé ou non. Il est reconnu par la plupart
des autres logiciels SIG.
II. Logiciel Mapinfo
2.1 Présentation de la société
La société a été créée en 1986 par Lazlo Bardos, Andrew Dressel, John Haller, Mike Marvin et
Sean O’Sullivan.
MapInfo Professional est distribué dans plus de 50 pays. Il est traduit en 20 langues et représente
un parc installé de plus de 300.000 licences dans le monde dont environ 18.000 licences en France.
La technologie MapInfo, choisie par Microsoft, fait l’objet de partenariats étroits avec les grands
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