Après avoir assisté à ces accouchements pendant 10 ans, une fois de retour au Québec, ces
deux personnes ont donné naissance à leur enfant dans les mêmes conditions. Leur cerveau
avait reçu un tout autre message relatif à l’accouchement que celui intégré généralement par
les femmes Québécoises, et a pu se construire une autre réalité.
Si vous le désirez, visionnez des naissances vécues dans d’autres cultures, afin de fournir une
autre image à votre cerveau. Ceci, permettant de réaliser qu’il est possible de donner la vie
différemment qu’avec nos habitudes. que ce à quoi nous sommes habitués.
Quand l’accouchement est perçu comme un plaisir
Une de mes clientes, m’a confié que sa mère lui a toujours dit que l’accouchement ressemblait
à un orgasme. Donc pour elle l’accouchement était automatiquement associé à un orgasme,
rien de douloureux au contraire.
Plusieurs années plus tard, elle accompagna une de ses amies pour l’accouchement. Sa
réflexion fut la suivante : « finalement, ça peut être douloureux d’accoucher ». Pour elle,
avant cette expérience, son cerveau réagissait ainsi : accouchement = orgasme = plaisir.
Difficile à croire mais ce fut SA réalité. En donnant naissance, s’il n’y a pas d’adrénaline, le
corps sécrète les mêmes hormones que lors d’un orgasme.
Sa propre expérience d’accouchement
Un autre exemple significatif me fait penser à une de mes clientes qui a attendu 5 ans avant de
se décider à avoir un autre enfant. Elle le désirait depuis quelques années, mais l’idée de
revivre un autre accouchement était pour elle un cauchemar. Pourtant son dossier médical
était parfait, aucune complication.
Pour elle ce fut le traumatisme total lors de ce premier accouchement, elle a eu très peur de
mourir, a paniqué, intérieurement incapable de se raisonner et de se contrôler. Tout est resté
gravé en elle.
Lorsqu’elle a pris la décision d’enfanter à nouveau, plus les semaines passaient et plus elle
paniquait. Lorsqu’elle a commencé sa formation, sa peur était évaluée à 12/10 sur l’échelle de
la peur, puis tranquillement la panique a diminué, le calme s’est installé et finalement, elle
avait presque hâte de donner naissance à son bébé, ayant abaissé son niveau d’appréhension à
2/10. Mission accomplie elle a donné naissance en toute sérénité. Comment est-ce possible ?
En travaillant sur l’origine de la peur. En cherchant à relativiser la peur afin de pouvoir
mieux l’apprivoiser.