SCBPHY UAA4 CC 160816
Lors de sa rotation autour de la Terre, la Lune nous
présente différents aspects que l’on appelle les phases
de la Lune
. La Lune est éclairée par le Soleil ; une
moitié de sa surface se trouve dans la lumière, l’autre
moitié dans l’ombre. La proportion plus ou moins grande
d’ombre et de lumière visible depuis la Terre s’explique
par les positions relatives de la Terre, de la Lune et du
Soleil. Ainsi, lorsque la Lune se trouve entre le Soleil et la
Terre, elle nous apparaît entièrement sombre : c’est la
nouvelle lune. Si la Lune est située à l’opposé du Soleil,
on voit l’entièreté de sa face éclairée : c’est la pleine
lune. Quand l’axe Terre-Lune forme un angle droit avec
l’axe Terre-Soleil, nous voyons la moitié de la Lune : c’est le premier quartier quand la partie éclairée
se trouve à droite (elle fait penser à un p), le dernier quartier si la partie éclairée est à gauche (elle
fait penser à un d)
.
Lorsqu’elle rencontre un objet opaque, la lumière est généralement partiellement diffusée, c’est-à-dire
renvoyée dans toutes les directions, et partiellement absorbée. C’est ce qui se produit avec la Lune,
en orbite autour de la Terre, et les planètes, en orbite autour du Soleil.
Lorsqu’on fait passer un faisceau de lumière blanche
à travers un prisme en verre ou en plexiglas,
on observe un étalement de sept couleurs (dans l’ordre des déviations croissantes : le rouge, l’orange,
le jaune, le vert, l’indigo, le bleu et le violet) appelé spectre de la lumière visible. Ce phénomène, qui
se produit aussi dans les arc-en-ciel
, est appelé décomposition ou dispersion chromatique. Les
sept couleurs obtenues sont appelées couleurs monochromatiques, car il n’est pas possible de les
décomposer en d’autres couleurs au moyen d’un prisme.
Le prisme ne crée pas ces lumières colorées ; il
ne fait que les séparer. Cette expérience montre
donc que la lumière blanche (par exemple celle
du Soleil) est composée de tout un ensemble de
rayonnements électromagnétiques différents
caractérisés par leur longueur d’onde
. Pour la
lumière visible, celle-ci s’étend
approximativement de 400 nm pour le violet à
750 nm pour le rouge
.
Les couleurs en soit n’ont pas d’existence
physique, et ne sont que des interprétations
produites par le cerveau à partir des informations
provenant des différents photorécepteurs situés
sur la rétine
.
Source de l’image : http://www.proprofs.com/quiz-school/story.php?title=grade-6-unit-2-earth-sun-moon-
and-weather-quiz
Les phases de la Lune ne doivent pas être confondues avec les éclipses : lors d’une éclipse de Lune, nous
voyons l’ombre portée de la Terre; tandis que lors des différentes phases de la Lune, c’est l’ombre propre de la
Lune que nous observons. Notons que la période de rotation de la Lune sur elle-même, par rapport à la Terre,
correspond exactement à sa période de révolution autour de la Terre, de telle sorte que c’est toujours la même
face de la Lune qui est visible depuis la Terre.
La lumière solaire ou celle émise par les lampes à incandescence produisent les meilleurs résultats. Les
prismes décomposent la lumière en la réfractant deux fois de suite (voir plus loin la section « Réflexion et
réfraction de la lumière »). On peut également utiliser un réseau de diffraction de plus de 100 fentes par mm si
on ne dispose pas de prisme, mais son fonctionnement se base sur les propriétés ondulatoires de la lumière,
qui ne seront abordées qu’au 3ème degré.
Voir plus loin la section « Réflexion et réfraction de la lumière ».
La notion de longueur d’onde sera définie au 3ème degré.
1 nm = 10-9 m (un milliardième de mètre).
En particulier, le fait de n’observer que 7 couleurs lors de la décomposition de la lumière blanche par un
prisme est un effet de la sensibilité limitée de l’œil humain : en fait, on devrait voir un continuum de couleurs
entre le rouge et le violet.