ÉLECTROMAGNÉTISME

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G.P.
Électromagnétisme
2013
ÉLECTROMAGNÉTISME
Version du 04/03/2013
Sommaire
Chap 1: Électrostatique.........................................................................................................................3
I.Les lois de l'électrostatique............................................................................................................3
A.Forme locale dans le cas d'une distribution volumique : équations de Maxwell....................3
1Équation de MAXWELL-FARADAY appliquée à l'électrostatique......................................3
2Équation de MAXWELL-GAUSS.........................................................................................3
B.forme intégrale........................................................................................................................3
1Le champ électrostatique est à circulation conservative........................................................3
2Le théorème de Gauss............................................................................................................3
C.Équations de Poisson et de Laplace.........................................................................................4
D.Le cas d'une distribution non volumique (surfacique)............................................................4
II.Conducteur en équilibre électrostatique........................................................................................5
A.Définitions...............................................................................................................................5
B.À l'intérieur du conducteur en équilibre électrostatique..........................................................5
C.En surface du conducteur en équilibre électrostatique............................................................6
D.À l'extérieur du conducteur au voisinage de la surface...........................................................6
E.Tracé de lignes de champ dans la situation de deux sphères en influence..............................7
III.Condensateurs..............................................................................................................................7
A.Définition de condensateur......................................................................................................8
B.Capacité...................................................................................................................................8
C.Capacité d'un condensateur plan.............................................................................................9
1Démonstration 1 utilisant Q=C U...........................................................................................9
Symétrie pour le champ.....................................................................................................9
Le champ est uniforme entre les armatures.....................................................................10
Expressions du champ.....................................................................................................10
Capacité...........................................................................................................................11
2Autres démonstrations utilisant Q=C U...............................................................................12
3Démonstration utilisant l'énergie W= ½ C U2.....................................................................12
Démonstration électrocinétique de la formule de l'énergie d'un condensateur................12
Détermination de la capacité du condensateur plan........................................................14
D.Autres capacités.....................................................................................................................14
E.Associations de condensateurs..............................................................................................14
Chap 2: Équations de Maxwell...........................................................................................................15
Chap 3: Énergie en électromagnétisme..............................................................................................16
Chap 5: Magnétostatique....................................................................................................................17
I.Exemples classiques de calculs de champ magnétique................................................................17
A.Champ B créé par un fil infini parcouru par une densité uniforme de courant.....................17
1Symétries..............................................................................................................................17
2Théorème d'Ampère.............................................................................................................17
M à l'extérieur du fil........................................................................................................17
M à l'intérieur du fil.........................................................................................................17
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2013
B.Champ B créé par un solénoïde infini parcouru par du courant surfacique..........................18
1Modélisation par une nappe de courant uniforme................................................................18
2Symétries..............................................................................................................................18
3Théorème d'Ampère.............................................................................................................19
.........................................................................................................................................19
Chap 6: Induction...............................................................................................................................20
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Chap 1: Électrostatique
I. Les lois de l'électrostatique
A. Forme locale dans le cas d'une distribution volumique :
équations de Maxwell
1 Équation de MAXWELL-FARADAY appliquée à l'électrostatique
 =0

rot E
 ( différentielle totale )
d'où 
E =−
grad V et dV =− 
E dl
2 Équation de MAXWELL-GAUSS
=
div E

0
B. forme intégrale
1 Le champ électrostatique est à circulation conservative
Loi de FARAFAY appliquée à l'électrostatique:
 sur toute courbe fermée est nulle
La circulation de E
( et analogies explicatives cf ici pas de source de rotation – type batteur – qui fait tourner le
fluide...)
 =0
∮ E dl
B
∫ E dl =−V B −V A 
(ne dépend que du point de départ et du point d'arrivée)
A
2 Le théorème de Gauss
Le flux sortant de 
E à travers une surface fermée est égal à la charge intérieure sur  0
( et analogies explicatives cf source qui émet du fluide en régime permanent...)
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
∯ E dS=
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q intérieure
0
C. Équations de Poisson et de Laplace
 
En électrostatique 
rot 
E =0 donc 
E dérive d'un gradient puisque rot
grad  f =
0 . La
−V
fonction de point est appelée
et :

E =−
grad V

 =  soit div −
grad V =
puis avec l'équation de Maxwell-Gauss, on écrit div E

 .
0
0
L'électrostatique est à la recherche du potentiel qui vérifie l'équation de Poisson faisant intervenir
un laplacien:
 V =−

0
Lorsque l'on se trouve dans le vide par exemple entre des conducteurs chargés, l'équation devient
l'équation de Laplace :
 V =0
On peut démontrer les expressions de
V  M =∭
  P d 
(pas de charges à l'infini et V ∞ =0 )
4   0 r PM
 P  d  
PM

E =∭
(trois intégrales triples à calculer mais les symétries permettent de
3
4   0 r PM
réduire le nombre d'intégrales à déterminer)
Une propriété
V ne peut être extremum dans une région
vide de charge. Ceci permettrait de démontrer
que dans le cas d'un conducteur creux en
équilibre électrostatique, la cavité est au même
potentiel que le conducteur.
D. Le cas d'une distribution non volumique (surfacique)
Au cours de la traversée de la « surface », le champ change progressivement de valeur et si l'on
modélise par une surface au sens mathématique du terme, on aura apparition d'une discontinuité, le
champ n'étant plus défini sur la surface elle-même. Il y a continuité de la composante tangentielle et
discontinuité de la composante normale. Ceci se démontre en partant des équations de Maxwell par
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un passage à la limite. Mais les équations de Maxwell qui s'appliquent en cas de répartition
volumique ne sont plus applicables en cas de répartition surfacique.
Pour les champs au voisinage de M dans le milieu 1 ou dans le milieu 2, on a :
 M 
E2  M − E1  M =
n1 2
0
V 2 M −V 1 M =0
II. Conducteur en équilibre électrostatique
A. Définitions
•
Un conducteur est un milieu matériel dans lequel des « charges électriques mobiles », sont
susceptibles de se déplacer par exemple sous l’action d’un champ électrique 
E . Pour un
conducteur ohmique ( fixe ) , on aura une loi linéaire ( loi d'Ohm ) : j= 
E .
•
Un conducteur est en équilibre électrostatique lorsque le courant électrique est nul en tout
point de ce conducteur ( en volume et « en surface » ).
•
Échelle mésoscopique : échelle très petite par rapport à l’échelle du laboratoire et très
grande par rapport à l’échelle des atomes . Le champ 
E est une valeur moyenne en un
point à l'échelle mésoscopique ( il ne s'agit pas du champ microscopique au voisinage par
exemple d'un électron ponctuel...) . Pour le mouvement, l'agitation thermique est nulle en
moyenne au niveau mésoscopique.
B. À l'intérieur du conducteur en équilibre électrostatique
•
Le champ électrique
Le champélectrique est nul en tout point dans le conducteur
(puisque j est nul en tout point intérieur )
•
Le potentiel est uniforme à l'intérieur du conducteur V intérieur =V 0
(puisque 
E =−
grad V =0 en tout point intérieur )
•
La densité volumique de charge est nulle à l'intérieur du conducteur
 =  puisque 
(en effet l'équation locale de Maxwell-Gauss div E
E =0 en tout point

0
intérieur donne =0 ). Ce qui signifie que dans un volume mésoscopique en un point, il y
a autant de charges positives que de charges négatives ou encore ( classification fort
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simpliste )  fixe libre =0 .
C. En surface du conducteur en équilibre électrostatique
On s'intéresse ici au volume correspondant à une « petite épaisseur en surface »,
modélisé par une surface mathématique ( d'épaisseur nulle )
•
Puisque l'on peut charger un conducteur, puisque l'on a démontré que la charge en volume
était nulle, c'est donc que la charge ( si elle existe ) se trouve en « surface ». Il faut donc
tenir compte d'un  en surface. La charge se répartit en surface de telle façon que le
champ soit nul à l'intérieur du conducteur.
•
Le champ n'est pas défini sur une surface chargée. ( Il passe dans cette « petite épaisseur »de
la valeur nulle intérieure à sa valeur au voisinage extérieur du conducteur ).
•
On sait ( propriété admise ) que le potentiel est défini et continu à la traversée d'une surface
chargée donc V surface =V 0 . Le conducteur est donc ( intérieur et surface ) au potentiel
V0 .
Le conducteur en équilibre électrostatique est un volume équipotentiel
D. À l'extérieur du conducteur au voisinage de la surface
Dans le vide, il n'y a pas de charge. Le potentiel est continu et vaut donc V 0 à l'extérieur au
voisinage. Reste à déterminer le champ au voisinage de la surface à l'extérieur.
Relation donnant la discontinuité de 
E à la traversée d'une surface chargée:

M 
 voisinage milieu 2  M − 
E
E voisinage milieu 1 M = au point
n de1 vers 2

0
Ici, en appelant milieu 2 le vide et milieu 1 le conducteur, on obtient en M sur la surface du
conducteur ( théorème de Coulomb )
 voisinage M −0 =  M  next
E
0
1)Cette relation permettra plutôt d'obtenir   M  par la formule :
  M = 0 next . 
E voisinage  M 
2)Cette relation montre que le champ dans la « petite épaisseur » en surface est normal à la
surface. Les charges de « surface » positives ou négatives subissent une force normale et dirigée
vers l'extérieur ( à vérifier ) . Elle ne peuvent donc se déplacer le long de la « surface » ni vers
l'intérieur et ne peuvent fuir vers l'extérieur ( il faudrait leur fournir une énergie correspondant à
un « travail d'extraction » ). On trouve donc que les charges de surface sont immobiles elles- aussi.
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E. Tracé de lignes de champ dans la situation de deux
sphères en influence
On place un conducteur neutre en face d'un conducteur chargé positivement.
+ +
+
+ +
+
+
+
-
+
-
+
+
-
+
+
Conducteur neutre. La
charge totale reste
nulle car le conducteur
est isolé.
Conducteur chargé
positivement. La
charge totale reste
constante car le
conducteur est isolé.
Les lignes de champ sont perpendiculaires à la surface des conducteurs. Le sens est en lien avec le
signe de la charge surfacique. Le résultat doit être cohérent avec la valeur des potentiels.
Potentiel le long de l'axe
Remarque:
si un conducteur est isolé ( Q du conducteur
est connu)
si un conducteur reste relié au générateur (c'est
V du conducteur qui alors est connu)
III. Condensateurs
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A. Définition de condensateur
Toute ligne de champ partant d'un conducteur A arrive sur le conducteur B .
en influence totale.
A et B sont
( par exemple B entoure A mais il existe d'autres possibilités)
B
QA
A
QB,int
QB,ext
Alors les deux armatures portent des charges de signe opposé. Ici Q A=−Q B , int soit Q A=Q et
Q B , int =−Q .
Démonstration
Par le théorème de Gauss, en considérant la surface fermée en rouge sur la figure. Cette surface est
à l'intérieur du conducteur B qui est un conducteur en équilibre électrostatique. Le champ ⃗
E est
donc nul sur toute cette surface. Donc le flux est nul. Donc la somme des charges à l'intérieur
Q A+Q B ,int est nulle. On a montré que si la charge de A est Q , la charge intérieure de B est
−Q .
B. Capacité
V1
V2
Q
-Q
La capacité d'un condensateur (unité : Farad) est C .
Elle est définie par
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Q1=Q=C (V 1−V 2 )
ou par
Q2, int =−Q=C (V 2−V 1 )
On écrit en désignant par U la différence de potentiel :
Q=C U
Justification
Supposons une situation d'équilibre où le champ en M dans l'espace interarmature est ⃗
E (M ) .
Une situation où ⃗
E est multiplié par λ en tout point M reste une situation d'équilibre (en
⃗ =0 en vertu de la linéarité des équations). Le
effet, ⃗
E ( M ) vérifie toujours ⃗
rot ⃗
E =⃗
0 et div E
théorème de Coulomb montre alors que Q devient λ Q . La circulation du champ entre les deux
armatures montre que U devient λ U . De plus, en vertu de l'unicité, cette solution est « la »
solution pour λ U . Il y a donc proportionnalité entre la charge et la différence de potentiel ( loi de
linéarité).
C. Capacité d'un condensateur plan
1 Démonstration 1 utilisant Q=C U
y
Q
0
e
(1)
z
(2)
U
Symétrie pour le champ
On part ici de la constatation suivante: ⃗
E est selon u⃗z
⃗
E =E ( x , y , z ) u⃗z
( cf : si on néglige les effets de bords, en tout point M , les plans Mxz et Myz sont des plans
de symétrie). L'invariance en translation selon x et selon y permettrait d'ailleurs de préciser
⃗
E =E ( z) u⃗z mais on se propose de retrouver ceci en utilisant l'équation de Maxwell-Faraday.
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Le champ est uniforme entre les armatures
On sait que :
Si les lignes de champ électrostatique sont parallèles dans un espace
vide de charge, alors le champ est uniforme.
On pourra donc écrire
⃗
E =E u⃗z
Démonstration
1) On utilise l'équation de Maxwell-Faraday de l'électrostatique : 
rot 
E =
0 . Par exemple, une
telle configuration ( voir schéma ) dans le plan yOz avec E dépendant de y donne une «
circulation élémentaire » en M , sur une courbe fermée, non nulle . Le rotationnel en M serait
négatif selon x .
M
∂E
∂E
 =
u −
u =0
En faisant le calcul : 
rot E
0 donne ici
∂y x ∂x y
On en déduit que E est indépendant de y et E est indépendant de x dans la région interarmatures si on suppose les lignes de champ parallèles. C'est une façon de retrouver les invariances
habituelles puisque la donnée proposée revient à négliger les effets de bords selon x et selon y .
 =0 puisque la charge
2) On utilise l'équation de Maxwell-Gauss de l'électrostatique : div E
volumique est nulle dans l'espace vide. Par exemple, une telle configuration ( voir schéma ) dans le
plan yOz avec E dépendant de z donne un « flux élémentaire » en M , à travers une
surface fermée, non nul . La divergence en M serait positive.
M
⃗ =0 donne ici
En faisant le calcul : div E
∂E
=0
∂z
On en déduit que E est aussi indépendant de z .
Finalement 
E est uniforme.
Expressions du champ
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1) Relation entre U et le champ 
E
On utilise

E =−
grad V
soit ici :
E=−
dV
dz
On intègre avec E=constante .
V2
e
∫ dV =−∫ E dz
V1
0
−U =−E e et finalement :
U

E = uz
e
On retrouve l'expression bien connue. Le champ étant uniforme, on peut confondre la dérivée de
dV
V
=−
V et le taux d'accroissement de V donc E=−
dz
z
2) Relation entre Q et le champ 
E
On utilise le théorème de Coulomb donnant le champ au voisinage d'un conducteur en équilibre
pour l'armature (1):
 voisinage M −0 =  M  next
E
0
soit :
  M = 0 next . 
E voisinage  M 
 voisinage M = E
 et 
n ext =uz donc :
avec E
  M = 0 E = est uniforme


E = uz
0
ou encore:
1 Q

E=
u
0 S z
Capacité
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Pour obtenir la capacité, il faut faire
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Q
U
U
1 Q

E = uz =
u
0 S z
e
C=
Q
S
=0
U
e
2 Autres démonstrations utilisant Q=C U
-par les charges : le condensateur est considéré comme un plan en z =0 chargé par σ et un
plan en z =e chargé par −σ . Le champ est obtenu par superposition des champs créés par ces
deux plans infinis uniformément chargés. On retrouve que le champ est nul sauf entre les armatures

E = uz . On intègre ensuite pour arriver à U .
où il vaut 
0
-par les potentiels : on résout entre les armatures Δ V ( z )=0 ce qui donne avec les conditions aux
V −V 1
V −V 2
U
limites V = 2
z +V 1 d'où ⃗
E =−⃗
grad V = 1
u⃗z= u⃗z . Le théorème de Coulomb
e
e
e
donne alors σ . On intègre pour obtenir Q .
3 Démonstration utilisant l'énergie W= ½ C U2
Démonstration électrocinétique de la formule de l'énergie d'un condensateur
i
E
i
R
uR
C
uC
Équation
On pose = RC on obtient l'équation différentielle
E=
du C t 
uC t
dt
dont la solution est
t
u C t =E 1−exp − 

Bilan énergétique instantané
On part de la loi des tensions et on multiplie par it dt afin d'obtenir le bilan d'énergie
électromagnétique en t ( pendant dt )
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E=R i tu C t 
2
E i t dt=R i t dtuC ti t dt
1
E i (t) dt=R i 2 (t )dt+d ( C u2C ( t))
2
ou encore
1
2
2
d ( C uC (t))=E i (t) dt−R i ( t)dt
2
d U em=δU em, reçue +δ U em, produite
avec U em : énergie électromagnétique
Pendant dt , l'énergie électromagnétique élémentaire fournie par le générateur E i t dt se
transforme partiellement en énergie thermique élémentaire dans la résistance par effet Joule
R i 2 t dt . Le terme complémentaire correspond à l'énergie élémentaire électrique emmagasinée
1
2
dans le condensateur d  C uC t .
2
L'énergie emmagasinée au total dans le condensateur est
1
2
U e , condensateur= C u C ( t)
2
Remarque concernant l'irréversibilité
Bilan énergétique total:
•
énergie fournie par le générateur:
t=∞
W G= ∫ E it dt
t=0
W G=C E
•
2
énergie thermique apparue:
t=∞
W J = ∫ Ri 2 t dt
t=0
1
W J = C E2
2
•
énergie électromagnétique emmagasinée
Ue
C'est la différence entre l'énergie fournie par le
générateur et l'énergie apparue par effet Joule.
U e =W G−W J
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1
U e= C E 2
2
Commentaire:
Le « rendement » de cette opération
irréversible de charge est de 50 % puisque
l'énergie emmagasinée ne vaut que 50 % de
l'énergie dépensée par le générateur.
Détermination de la capacité du condensateur plan
En utilisant la formule donnant la densité volumique d'énergie électrique
u e=
dU e
=1 /2 ε0 E 2
dτ
On écrit
U e , condensateur=
∭
espace inter−armatures
U e , condensateur=1/2 ε0 (
U 2
) Se
e
=1 /2 ε0
S 2
U
e
1/2 C U =1/2 ε0
S 2
U
e
2
finalement, on retrouve
C=ε0
S
e
D. Autres capacités
-capacité d'un condensateur sphérique
-capacité d'un condensateur cylindrique
-capacité d'un condensateur diédrique
E. Associations de condensateurs
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2
1/ 2 ε0 E d τ
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Électromagnétisme
Chap 2: Équations de Maxwell
15/20
2013
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Chap 3: Énergie en électromagnétisme
16/20
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Chap 5: Magnétostatique
I. Exemples classiques de calculs de champ
magnétique
A. Champ B créé par un fil infini parcouru par une densité
uniforme de courant
Le rayon du fil est R . On néglige les effets de bord ce qui revient à dire que le fil rectiligne est
considéré comme infini.
L'intensité est I .
I
uz .
La densité volumique de courant est j r R=
 R2
1 Symétries
Un point M quelconque appartient à un plan de symétrie contenant l'axe Oz du fil.
Donc 
B (pseudo-vecteur ou faux-vecteur ou vecteur axial) est perpendiculaire à ce plan.
De plus, il y a invariance en rotation selon  et invariance en translation selon z (cylindre
infini) donc

B =B r  u
2 Théorème d'Ampère
On applique le théorème d'Ampère à une courbe fermée C passant par le point M :
∮ B dl =0 I enlacé . La courbe d' Ampère à choisir est donc un cercle centré sur l'axe Oz , dans
C
un plan z =cste et passant par M . On oriente le plan contenant le cercle par uz .
M à l'extérieur du fil
Pour la région ( r R ) : B×2  r= 0 I

B r R=
0 I
u
2 r
M à l'intérieur du fil
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G.P.
Pour la région ( r R ):
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B×2  r= 0 I enlacé
2

r
avec, le courant enlacé étant proportionnel à la surface, I enlacé= I
R

B r R=
0 I r
2 R
2
u
B. Champ B créé par un solénoïde infini parcouru par du
courant surfacique
Le rayon du solénoïde est R . Le solénoïde a pour longueur l mais on néglige les effets de
bords, ce qui revient à dire que le solénoïde est considéré comme une tranche l d'un solénoïde
infini.
Le nombre de spires est N soit un nombre de spires par unité de longueur n=
N
.
l
L'intensité est I .
On néglige l'hélicité des spires.
1 Modélisation par une nappe de courant uniforme
On passe du discret au continu. Le courant total traversant la longueur l selon z ( N spires
parcourues par I ) est N I .
Si on modélise cette nappe par un courant surfacique j s= j s u , le courant total est obtenu en
faisant le « flux » (généralisation du flux au flux à travers une courbe) de j s à travers l uz soit
js l .
Donc N I = j s l .
La nappe est donc une nappe de courant
j s= N I u=n I u
l
2 Symétries
Un point M quelconque appartient à un plan de symétrie perpendiculaire à l'axe Oz du
solénoïde.
Donc 
B (pseudo-vecteur ou faux-vecteur ou vecteur axial) est perpendiculaire à ce plan.
De plus, il y a invariance en rotation selon  et invariance en translation selon z (solénoïde
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B =B r  uz .
infini) donc: 
3 Théorème d'Ampère
On admet que 
B est nul à l'extérieur du solénoïde
On applique le théorème d'Ampère. La portion de courbe d' Ampère à choisir qui passe par M
est donc un segment selon uz de longueur  z= z MAX −z MIN . On ferme cette courbe comme sur
la figure qui suit. On oriente par u .
z
+
M
∮ B dl =0 I enlacé
C
 sont perpendiculaires. Sur le coté extérieur selon uz , 
Sur les côtés selon ur , 
B et dl
B
est nul. On obtient donc:
B M  z= 0 j s  z
A l'intérieur du solénoïde, le champ est uniforme et vaut:
N

Bintérieur = 0 j s uz= 0 I uz
l
(on remarque que l'on vient de retrouver dans un cas particulier la relation de continuité à la
traversée d'une nappe de courant)
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G.P.
Électromagnétisme
Chap 6: Induction
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