Lignes à très haute tension - Chambre valaisanne de commerce et d

publicité
Lignes à très haute tension :
comprendre les enjeux pour le Valais
Chambre Valaisanne
de Commerce et d'Industrie
Walliser Industrieund Handelskammer
1
Edito
Bernard Bruttin
Président
En Suisse, les entreprises consomment 60% de l’électricité
utilisée chaque année. Le Valais n’échappe pas à la
règle, puisque ses industries, ses PME et ses installations
touristiques ont besoin de courant 24 heures sur 24, sans
quoi tout s’arrête. Les entreprises valaisannes doivent pouvoir compter sur un approvisionnement électrique fiable
à un prix raisonnable. Pour cela, il faut non seulement
produire, mais aussi acheminer le courant jusqu’au
consommateur.
Un vif débat agite les esprits sur le sujet des lignes à très
haute tension (THT) dans le canton : quelle technique utiliser, où les faire passer, quels surcoûts sont acceptables,
etc.
Considérant l’importance de l’électricité pour les entreprises du canton, la Chambre valaisanne de commerce
et d’industrie s’implique dans le débat en fournissant par
cette brochure une information la plus objective possible,
destinée à ses membres et aux personnes qui souhaitent
en savoir plus.
2
Pourquoi des lignes à très haute tension
L’électricité est rarement consommée sur les lieux de production ; il faut donc la transporter de la centrale jusqu’à
l’utilisateur final. Du lieu de production, elle part à haute
ou à très haute tension jusqu’à 380 000 Volt afin d’en
perdre le minimum en route. Puis la tension diminue au
fur et à mesure qu’on s’approche de l’utilisateur final,
pour arriver en principe à 220 Volt dans les prises électriques. Les lignes de moyenne et basse tension sont dans
la plupart des cas enterrées en Suisse. Le débat ne
concerne donc pas ces tensions, mais la très haute tension.
Garantir la mobilité
Le développement du réseau ferroviaire passe par
l’augmentation des besoins en électricité des CFF,
qui prévoient une forte hausse dans les années à
venir. Pour garantir la mobilité des voyageurs et
des pendulaires, le raccordement entre Chamoson et Ulrichen est absolument nécessaire.
L’électricité ne se stocke pas, elle circule. Un réseau largement interconnecté permet donc d’en faire toujours le
meilleur usage, de la mettre à disposition là où elle est
demandée.
Le réseau à très haute tension suisse
La Suisse dispose d’un large réseau à très haute tension (THT). En Suisse romande, une ligne THT à 380 000 Volt
(soit 380 kV) traverse l’Arc lémanique jusqu’à Chamoson et jusqu’à Yverdon. Les pylônes dont on parle ne sont donc
pas nouveaux. Ils existent déjà un peu partout et on peut les voir tous les jours, par exemple dans le Bas Valais entre
Massongex et Chamoson. A noter que très souvent, et particulièrement en Valais, les lignes CFF se trouvent regroupées
sur les mêmes pylônes que les lignes 380 kV.
Le réseau suisse de
transport de l’électricité
Longueur
du réseau:
380 kV:
220 kV:
6696 km
1780 km
4916 km
Poste de couplage
ou centrale
380 kilovolts
220 kilovolts
Source: Swissgrid
3
Boucler le réseau stratégique suisse
Malgré plus de 1 700 km de lignes à 380 kV, il manque
encore quelques tronçons pour pouvoir boucler le réseau
national, et donc garantir son efficacité. Le Valais est le
parent pauvre du réseau de transport, puisque notre canton n’est raccordé que par une seule ligne à 380 kV en
direction de la France mais n’est pas relié au reste du
réseau national, alors que nous produisons un tiers de
toute l’électricité hydraulique consommée en Suisse. C’est
d’autant plus inquiétant que cette consommation ne va
cesser de croître dans les années à venir, en raison de la
démographie grandissante et du transfert du fuel à l’électrique pour réduire les émissions de CO2.
Si par chance les coupures sont encore rares, d’autres
effets de cette lacune se font déjà sentir. Rien que durant
le 1er trimestre 2010, la production électrique de Cleuson-Dixence a dû être réduite 5 fois par manque de
capacité entre Chamoson et Mörel. C’est une lacune à
combler le plus rapidement possible pour le Valais qui
veut à juste titre mieux valoriser sa richesse électrique.
Sans ligne à très haute tension, les grands projets
d’investissements dans le canton sont remis en question.
Inutile d’augmenter la production si l’on ne peut acheminer le courant produit au bon moment.
Damien Métrailler, Président d'Evolène
«Dans un avenir proche, par la constitution des
nouvelles concessions, l’ensemble des collectivités
publiques valaisannes devrait être concerné par
l’exploitation de nos infrastructures hydroélectriques
et ses retombées économiques. De plus, la réalisation
d’installations de pompage-turbinage devrait valoriser
davantage encore notre énergie. Pour cela il est
indispensable et urgent de doter le Valais d’un réseau
de transport performant.»
4
Quelle technologie pour quel niveau de tension ?
Basse
tension
Fonction
Mode le plus courant
Coût moyen au
km linéaire aérien
Coût moyen au
Rapport
km linéaire enterré de coût
Réseaux de
distribution
locaux
Enterré
CHF 110'000
(base 400 V)
CHF 95’000
(base 400 V)
1
Moyenne Réseaux de
tension
distribution
suprarégionaux
Enterré
(env. 80%)
CHF 80'000
(base 16 kV)
CHF 155'000
(base 16 kV)
2
Haute
tension
Aérien
CHF 600'000
(base 125 KV)
CHF 2'200'000
(base 125 kV)
3,5
Réseaux de
transport
suprarégionaux
La très haute tension n’est que très rarement enterrée,
puisque plus de 99% du réseau européen est aérien. Il
est ainsi difficile d’articuler un coût moyen pour du 380
kV, d’autant que celui-ci dépend fortement de la puissance de la ligne. La seule ligne à 380 kV enterrée en
Suisse relie Mendrisio à Cagno sur environ 8 km et dispose d’une puissance de 400 MW seulement.
Plus proche des 4 000 MW de la future ligne valaisanne, la ligne reliant Barajas à Madrid sur 12.7 km en
Espagne a coûté 15 fois plus cher que l’alternative aérienne pour une puissance de 3 440 MW.
Des sections très différentes
Câble aérien
Coeur: acier (97 mm2)
Couronne: aluminium (748 mm2)
Diamètre total: 38 mm
Poids: 6 kg/m
0
Câble enterré
Coeur: cuivre (2500 mm2)
Isolation: (17500 mm2)
Diamètre: 160 mm)
Poids: 40 kg/m
50 mm
Source: Nexans
5
Heinz-Herbert Kronig, Professeur HES,
Réseaux et installations électriques
«Ce n'est pas encore au point, mais j'ai bon espoir
qu'on arrivera un jour ou l'autre à alléger les infrastructures nécessaires à la mise en câble de la très
haute tension. A ce moment-là, l’enfouissement se
généralisera comme cela a été le cas avec la basse
tension ces vingt dernières années.»
Les différentes techniques
En Suisse et en Europe, on utilise le plus souvent du courant alternatif, le courant continu étant réservé aux très longues
distances. Les modes de réalisation – aérien ou enterré – dépendent du niveau de tension, de la capacité de transport,
du nombre de systèmes, ainsi que de la topographie et la géologie du tracé. A moyen terme, de nouvelles techniques
comme la supra-conduction, actuellement en phase expérimentale, pourraient être commercialisées.
AVANTAGES
INCONVENIENTS
Continu
- avantageux sur de longues distances (dès
1000 km)
- moins de pertes
- lourdes infrastructures pour passer de
l’alternatif au continu (impact visuel et
financier)
Alternatif
- permet de modifier les tensions
- davantage de pertes
- pas de résistance électrique
- pas au point
- pas certain que les expérimentations
s’avèrent concluantes
- inadapté sur de telles distances
Aérien
- réenclenchement automatique lors de pannes
simples
- les pylônes peuvent être déplacés
- faible emprise au sol
- facile à démonter
- technique connue et bien maîtrisée
- visible
- plus exposé aux contacts accidentels (foudre,
chutes d’arbres etc.)
Enterré
-
- technique non éprouvée à large échelle pour
la THT
- cher
- nécessite la construction de chemins d’accès
- courants vagabonds
- durée de vie limitée à 30 – 40 ans
- réparations, maintenance et démontage plus
compliqués
- risques en cas d’inondation
Supraconduction
bien protégé
moins de pertes
pas de bourdonnement
perspectives de développements technologiques à moyen terme
6
Un mandat public prévu par la loi
La loi sur l’approvisionnement en électricité (LApEI) a été
adoptée en 2007. Elle définit les obligations des représentants du secteur électrique suisse, dont la mission
consiste à garantir la sécurité de l’approvisionnement du
pays. L’entretien et le développement du réseau de transport font partie intégrante de ce mandat public.
Cantons du
nord-est de la Suisse
CKW
EGL
RE
12%
Axpo AG
5%
24%
2%
Des changements d’ici fin 2012
Le législateur a voulu séparer les activités de transport et
de production afin de garantir un accès non discriminatoire à tous les acteurs du marché. Les électriciens devront
dès lors céder la propriété du réseau à très haute tension,
ainsi que l’obligation qui en découle de construire et
maintenir les lignes, à la compagnie nationale Swissgrid.
Ce que prévoit la LApEI
Qui est propriétaire du réseau THT ?
Actuellement, les compagnies électriques suisses sont les
principaux actionnaires du réseau THT. La propriété de
ces quelque 6’700 km de lignes à 220 et 380 kV sera
cédée à Swissgrid au plus tard le 31 décembre 2012.
Les engagements et projets d’investissement dans le réseau THT seront transférés à la même échéance.
Qui est maître d’oeuvre ?
Les entreprises électriques construisent et entretiennent
les lignes de transport. Cette obligation légale sera
transférée à la compagnie nationale Swissgrid au plus
tard le 31 décembre 2012.
Qui paie le transport de l’électricité ?
Les coûts de transport sont répercutés sur le prix du kWh
facturé au consommateur. Actuellement, le transport THT
représente environ 10% du coût payé par les ménages
et les industries suisses.
Qui exploite le réseau ?
L’exploitation du réseau THT suisse a été confiée au 1er
janvier 2009 à la compagnie Swissgrid, qui est responsable du transport à très haute tension de l’électricité,
de la surveillance du réseau électrique suisse 24h/24,
ainsi que de la planification du réseau entre la Suisse
et les pays européens.
Canton
de Berne
BKW
11%
19%
13%
14%
EWZ
Alpiq AG
Alpiq Suisse SA
Ville de Zurich
Consortium de minoritaires CH,
plusieurs cantons, villes et
communes de Suisse romande
Actionnaires de Swissgrid majoritaires*
Actionnaires de Swissgrid
*détenteurs directs ou indirects
Source: rapports annuels publics
© 2010 swissgrid ag
Swissgrid est détenue par les huit entreprises d’électricité
suisses, dont les actionnaires majoritaires sont des collectivités : cantons, communes et villes suisses. Le Valais y
est représenté par Thomas Burgener, ancien Conseiller
d’Etat en charge de l’énergie.
7
Procédure d'autorisation de construire en 4 phases
1. Définition du couloir (= corridor d'env. 300 m de large)
- audition des autorités cantonales
- création d’un groupe d’accompagnement
=> décision du DETEC
2. Définition du tracé
- établissement d’un tracé précis de la ligne à l’intérieur du couloir
=> par le maître d’œuvre
3. Mise à l’enquête publique
- consultation des autorités fédérales, cantonales et communales
- négociations avec les opposants
- procédure de conciliation
=> sous la houlette de l’inspection fédérale des installations à courant fort (ESTI)
4. Octroi du permis de construire
- instruction du dossier
- analyse de tous les intérêts en présence
- règlement des différends
=> décision de l’Office fédéral de l'énergie
8
La procédure fédérale implique toutes les parties concernées. La décision de l’OFEN (Office fédéral de l’énergie)
est motivée dans les moindres détails : champs magnétiques, zones à bâtir, protection des sols, eaux, sites,
accès, patrimoine etc. Pour Chamoson-Chippis, le permis
de construire compte 123 pages, sans les annexes !
Etude en cours pour les projets de ligne en Valais
Motion Fournier
Initiative cantonale
Suite au dépôt de la motion Fournier, un catalogue des
critères pour définir la réalisation d’une ligne aérienne ou
souterraine a été élaboré. Cette grille d’évaluation est actuellement testée sur trois projets pilotes sélectionnés par
l’OFEN. La motion Founier prévoit en outre d’exiger
l’amortissement de la ligne Chamoson-Chippis en 15
ans. Ce délai tient compte d’une part de l’urgence de
distribuer l’énergie qui reste bloquée en Valais par
manque de capacité de distribution. D’autre part,
il garde la porte ouverte aux évolutions techniques qui
permettraient l’enfouissement de la ligne à plus long
terme.
Une initiative cantonale demandant l’enfouissement des
lignes en Valais a été lancée en janvier 2011.
Le Conseil d’Etat valaisan a mandaté une étude indépendante sur les conditions globales de réalisation de la
ligne à 380 kV entre Massongex et Ulrichen. Les conclusions sont attendues pour le 2e trimestre 2011.
9
L’électricité : un facteur important
pour la santé de l’économie valaisanne
Vincent Riesen, Directeur de la Chambre valaisanne de
commerce et d'industrie
«L’électricité est capitale pour l’économie valaisanne,
et ce à double titre. D’une part parce qu’elle représente un coût non négligeable pour nos entreprises,
d’autre part parce que le secteur énergie / eau
génère plus de 2 000 emplois dans le canton.»
Impact financier
Les surcoûts relatifs à l’enfouissement de la ligne THT entre
Chamoson et Ulrichen, soit une distance d’environ 100 km,
se chiffreraient à CHF 16.6 millions par année pour le
Valais, sur la base d’une consommation annuelle totale
de 3.08 millions de MWh. Pour la grande industrie de
notre canton, le surcoût s’élèverait à CHF 4.3 millions
par année, sur la base d’une consommation annuelle de
795'000 MWh. Quant aux remontées mécaniques valaisannes qui consomment environ 40'000 MWh par
année, la facture s’alourdirait de CHF 220'000.
Réseau stratégique suisse : env. 600 km de lignes THT
encore à construire
Puisque les coûts de transport de l’électricité sont répercutés sur le prix du kWh payé par l’ensemble des
consommateurs suisses, la question se pose sous un angle
plus global. A l’heure actuelle, environ 600 km de lignes
à très haute tension doivent encore être construites dans
notre pays afin de boucler le réseau stratégique suisse.
Sous l’hypothèse que seule la moitié de ces 600 km soit
enterrée, les surcoûts se chiffreraient à CHF 13 millions
par année rien que pour l’industrie valaisanne, qui offre
une part essentielle des places de travail dans notre canton.
10
Projets valaisans en cours
Chamoson-Chippis
- permis de construire la ligne sous forme aérienne octroyé par l’OFEN en juillet 2010
- 72 nouveaux pylônes sur 28 km
- démontage de 190 pylônes existants sur 58 km dans un délai de 4 ans après la mise en service
- plusieurs recours déposés auprès du Tribunal Administratif Fédéral
Chippis-Mörel
- première étape de la procédure, soit la définition du couloir
- un des projets pilotes pour tester le catalogue des critères, aérien ou enterré
Mörel-Ulrichen
- projet aérien déposé à l’OFEN pour décision
- 86 nouveaux pylônes sur 29 km
- démontage de plus de 300 pylônes et mâts existants sur tout le tronçon
- ligne indispensable à la mise en service du tunnel de base du Gothard
Chamoson
Ardon
SION
Bramois
RHÔNE
Ligne 380 kV projet
Lignes 220 kV et 130 kV à démonter
Aproz
Salins
11
Le démontage a déjà commencé dans le Bas Valais
Grâce à une solution provisoire, 33 pylônes ont déjà pu être démontés dans la région de St-Maurice en 2010.
St.-Léonard
RHÔNE
SIERRE
Réchy
Chippis
Chalais
Grône
Source : Alpiq
12
Les pistes évoquées en Valais
Enfouissement de la ligne le long de l’autoroute A9
Profiter du projet Rhône 3 pour enfouir la ligne
Pour des raisons de sécurité, la ligne ne pourrait pas être
enterrée dans les accotements, mais une autre tranchée
d’une vingtaine de mètres devrait être pratiquée en
marge de l’autoroute. Cela reviendrait quasiment à
construire une seconde autoroute en parallèle. L’Office
fédéral des routes (OFROU) s’oppose à ces travaux tant
en dessus qu’en dessous de l’A9, car ils nécessiteraient
une refonte du calendrier de construction. La seule définition du tracé de l’autoroute a pris une vingtaine d’années. Un nouveau projet pour y loger la ligne THT
pourrait en prendre au moins autant, et en plus bloquer
tout le chantier de construction de l’A9 dans le Haut Valais.
Enfouir la ligne dans la future arrière digue du Rhône
semble à priori une idée intéressante car elle permettrait
de regrouper deux grands chantiers. Mais, en l’absence
de projet de détail quant au tracé des futures digues et
des choix techniques de la 3e correction du Rhône, la
construction de la ligne THT serait repoussée d’une vingtaine d’années au moins. Un tel report mettrait en péril
des projets comme Rhôdix, ainsi que la sécurité d’approvisionnement dont doivent pouvoir bénéficier les entreprises valaisannes. Et il n’est pas certain que ce soit
techniquement possible partout. En effet, il est prévu soit
d’approfondir soit d’élargir le Rhône, ce qui change
considérablement la donne pour le tracé de la ligne THT.
De plus, la ligne électrique devrait traverser plusieurs fois
le Rhône. Un problème de résistance des digues se pose
également, puisque la construction d’une galerie pour y
loger la ligne THT fragiliserait les installations.
13
Impact sur le paysage valaisan
Avec 72 pylônes sur 28 km, la future ligne à 380 kV reliant Chamoson à Chippis permettra d’intégrer 4 lignes existantes, et de démonter 190 pylônes sur 58 km dans la vallée du Rhône.
Concrètement, une ligne à très haute tension 220 kV, une ligne à haute tension 65 kV, et deux lignes CFF à 132 kV
seront démontées dans les 4 ans suivant la mise en service de la nouvelle ligne. Voici quelques exemples de ce qui
va disparaître :
Chamoson
Sion
14
Lignes électriques et santé publique
La Suisse a instauré en 1999 un principe de précaution pour toute nouvelle ligne à haute tension. En abaissant la
norme autorisée à 1 microtesla au lieu de 100, la Suisse s’est dotée d’une législation parmi les plus strictes au
monde. Afin de respecter cette norme qui est rigoureusement contrôlée, une ligne construite aujourd’hui ne peut plus
passer sur (ou sous) une zone habitable, et ce quel que soit son mode de réalisation, aérien ou enterré.
Le graphique suivant présente l’intensité du champ magnétique – en bleu pour la ligne aérienne et en rouge pour la
ligne enterrée – en fonction de la distance latérale de l’axe de la ligne. On constate que le couloir pour la ligne aérienne est plus large que celui du système enterré. Par contre, la valeur maximale du champ magnétique est plus
élevée en mode souterrain (environ 7 fois supérieure dans le cas présenté).
Intensité du champ magnétique (en microtesla)
Profil latéral du champ d'induction magnétique à une hauteur de 1 mètre au-dessus du sol
80
ligne aérienne
ligne enterrée
distance limite d'installation (ligne aérienne)
distance limite d'installation (ligne enterrée)
70
60
50
40
30
20
10
0
-80
-60
-40
-20
0
20
40
Distance latérale (en mètres)
Exemple de ligne 380 kV d’une puissance de 3290 MW
60
80
15
Sources
AES : Association des entreprises électriques suisses : www.strom.ch
Alpiq : www.alpiq.ch
ASCV : Association Sauvegardons le Coteau valaisan : www.ascv.ch
Canton du Valais : www.vs.ch
HTST : Haute Tension sous Terre : www.htst.ch
Nexans : www.nexans.ch
OFEN : Office fédéral de l’énergie : www.bfe.admin.ch
OFEV : Office fédéral de l’environnement : www.bafu.admin.ch
OFROU : Office fédéral des routes : www.astra.admin.ch
Swissgrid : www.swissgrid.ch
Swisselectric : www.swisselectric.ch
16
Impressum
Editeur : Chambre valaisanne de commerce et d’industrie
Walliser Industrie- und Handelskammer
Rue Pré-Fleuri 6 - 1951 Sion
Tél. 027 327 35 35 - Fax 027 327 35 36
[email protected] - www.cci-valais.ch
Graphisme : Atelier Grand, Sierre
Impression : A l'impression Sàrl, Sierre
Chambre Valaisanne
de Commerce et d'Industrie
Walliser Industrieund Handelskammer
Téléchargement