Communication, transmission, un couple orageux

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Communication, transmission, un couple orageux
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Article de la rubrique « Qu'est-ce que transmettre ? »
Hors-série N° 36 - Mars/Avril/Mai 2002
Qu'est-ce que transmettre ?
Communication, transmission, un
couple orageux
Yves Jeanneret
Le schéma linéaire « standard » de la communication, qui privilégie la
transmission directe d'information entre un émetteur actif et un récepteur passif,
n'a plus cours. La communication comme la transmission sont aujourd'hui
conçues comme interactives, pleines d'obstacles et de contraintes médiatiques.
Dans le sens commun, communiquer c'est transmettre de l'information, c'est diffuser des
idées ou des contenus culturels. Il s'agit là de la transposition spontanée d'un modèle
que la linguistique et les sciences de la communication ont formalisé pour tous les
processus de communication : une ligne unit deux pôles, l'émetteur et le récepteur, et
une entité diversement nommée (signe, signal, message) y subit divers traitements. On
trouve une telle conception dite « transitive » dès le Cours de linguistique générale
(1916) de Ferdinand de Saussure (1857-1913). Elle sera réellement formalisée dans «
La théorie mathématique de l'information », un article de Claude Shannon (1949) qui
propose un modèle linéaire de communication reposant sur une chaîne d'éléments : la
source d'information, l'émetteur qui transforme le signal en un flux codé (la voix humaine
transformée dans le téléphone par exemple), le canal de transmission, le récepteur qui
décode les signaux et enfin le destinataire du message.
La communication comme forme active de la culture
Le modèle de C. Shannon est devenu rapidement le modèle standard dans beaucoup
de théories de la communication. Ce modèle transitif, institué en « schéma canonique »,
a pu s'appliquer aux télécommunications, à la langue comme à l'influence des médias. Il
a pour lui son apparente évidence, ne serait-ce que parce qu'il passe par un vocabulaire
banalisé (émetteur, récepteur, message, contenu) et se traduit en un ensemble d'images
mentales communes (boîtes, lignes, flèches). Il induit l'idée que nous pourrions voir,
contrôler, optimiser les processus de communication. C'est pourquoi la transitivité
obsède le « discours de maîtrise » que l'on trouve aussi bien dans le monde politique
que dans la publicité, la pédagogie ou la communication médiatique, qu'il s'agisse de «
faire passer » les messages, de contrôler l'« image reçue », d'« évaluer » la rentabilité
d'un apprentissage, de définir la performance d'un réseau.
En sciences de l'information et de la communication, ce schéma a permis dans un
premier temps de distinguer des objets d'étude (production, messages, publics, etc.)
mais il est aujourd'hui abandonné. Ces sciences s'intéressent maintenant prioritairement
à la nature des constructions sociales, symboliques, formelles qui conduisent à attribuer
un certain statut aux « objets culturels », les idées, les théories et savoirs scientifiques
ou les croyances. De ce point de vue, le modèle de la transmission de données ne dit
rien d'intéressant.
Une première critique du modèle transitif (la communication comme processus de
transmission) provient de l'anthropologie de la communication. Ce courant a pour objet
la compréhension des pratiques de communication en situation, dans toute leur
richesse. Avec une telle posture d'observation, il est impossible d'isoler un processus de
transmission autonome entre deux pôles, l'un actif et l'autre passif. Le premier effet de
ce décalage du regard est d'inscrire le paradoxe d'« autoréférence » au coeur même de
toute pratique de communica- tion (1). La communication a affaire avec elle-même, avec
les relations qu'elle établit et le jeu qu'elle institue, avant de concerner quelque
information que ce soit. Communiquer est d'abord partager et non transmettre, éprouver
ensemble quelque chose, une émotion, l'engagement dans des situations, une
participation à la communauté humaine, loin de tout message proprement symbolique.
C'est ce qu'indique la racine étymologique communis que l'on retrouve aussi bien dans «
communication » que dans « communauté » ou dans « communion ». Le point d'orgue
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de la célébration chrétienne est nommée « communion » : il s'agit du moment de
communication mystique avec la divinité, mais aussi avec les autres membres de la
communauté chrétienne assemblée.
Une telle conception oblige à penser différemment la mémoire sociale et sa
transmission. Celle-ci ne résulte pas d'une opération intentionnelle de transfert, mais
tient à des signes de toute nature. Les rois et les hommes d'Etat le savent de tout
temps, qui ne cessent durant leur « règne » de créer des signes destinés à la mémoire
(statues, bâtiments, rituels, écrits, discours, etc.) Dans les processus réels de
communication culturelle, nul ne peut prétendre dire : « J'ai transmis ma pensée. »
L'anthropologue remarque avant tout, comme le sémiologue Roland Barthes (19151980) l'avait fait, que « tout signifie ». Dans l'exemple de la célébration religieuse, la
transmission et la communication sont autant l'oeuvre des paroles prononcées que de
l'ordonnancement du rituel, de l'architecture et du dispositif scénique utilisé. De manière
générale, on peut dire que si nous transmettons quelque chose de précis aux autres, il
est difficile de savoir quoi. De plus, si nous le pouvons, c'est sur un fond de participation
à une production de sens incessante et collective que nous ne contrôlons pas.
Du point de vue des sciences de l'information et de la communication, ce principe a été
rendu célèbre par l'image de l'orchestre opposée à celle du télégraphe, métaphore
empruntée par Yves Winkin (2) à plusieurs auteurs américains pour définir la « nouvelle
communication ». Ces chercheurs, regroupés dans ce qu'on a parfois nommé l'école de
Palo Alto, se sont appuyés sur le concept central d'interaction. Avant l'école de Palo
Alto, le linguiste Mikhaïl Bakhtine (1895-1975) avait déjà affirmé un « principe dialogique
», qui veut que chacun de nos énoncés soit avant tout une réponse à d'autres énoncés.
Une seconde critique du modèle transitif standard, postulant l'équivalence entre
communication et diffusion, s'est développée à partir de la sémiotique, discipline qui
s'interroge sur l'élaboration des signes de la communication et leur signification (3). La
sémiotique contemporaine n'est pas une simple théorie du code. Elle analyse à la fois la
présence des objets (une affiche, un discours écrit, un tableau) dans leur singularité,
leur inscription dans une histoire des formes, leur utilisation par les individus, etc.
Prenons le cas du développement d'un courant politique, comme le mouvement
antimondialisation actuel. Celui-ci dépend de la diffusion matérielle de nombre d'objets,
livres, revues, mails, etc. Ces supports matériels véhiculent des idées et des réflexions
politiques, les combattent, les discutent. Ce processus n'est ni un simple transport
matériel, ni une pure diffusion intellectuelle, venue d'on ne sait quel centre. Il est fait de
pratiques de dispositifs, de genres d'expression, de formes d'émotion partagée face à
des types de situations : pétitions, essais littéraires ou discours politiques, réunions,
manifestations, meetings. Il convoque des références multiples, impose des présences,
anticipe des usages. Ce mouvement procède d'une construction graduelle de
représentations et d'interprétations, incarnée dans un ensemble d'objets signifiants : des
conversations ont participé à l'émergence de représentations et de notions communes ;
le sentiment partagé d'un certain type d'impuissance face à la mondialisation a
engendré le projet d'un pragmatisme actif (sans compter l'histoire de la lutte sociale des
cinquante dernières années, qui montre la nécessité de prudence face aux idéologies
générales) ; des articles de fond ont dénoncé une uniformisation idéologique et promu
une invention terminologique (la « pensée unique », le « néolibéralisme » la « malbouffe
», etc.) ; une multitude de textes a répercuté des récits exemplaires d'utilisation des
médias ; une manifestation a investi de façon inédite le temps et l'espace de la ville, etc.
A ces critiques disciplinaires du modèle transitif s'est ajouté une réflexion de plus en plus
approfondie sur le rôle et l'importance des médias ou des technologies de l'information
et de la communication, mais aussi une nouvelle attention portée aux formes et
méthodes de la médiation entre « producteurs » et « récepteurs ».
L'examen réel des médiations
Il faut souligner que l'observation des processus de médiation est chose récente pour
les sciences de l'information et de la communication. Au fond, le succès du modèle
transitif a correspondu surtout à un état d'ignorance sur la réalité des pratiques
culturelles ordinaires. La culture légitime était censée s'engendrer spontanément, puis
faire l'objet d'une diffusion, de l'extérieur. Dans ce cadre, aucun réel intérêt n'était
accordé aux pratiques effectives par lesquelles les « objets » de communication
(discours, idées, doctrines) deviennent des biens communs : pratiques de collecte
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documentaire, de chronique journalistique, de légitimation scolaire, de vulgarisation,
d'expertise, de conseil, d'inscription de valeurs culturelles dans les objets et les images
du quotidien, etc. Dès que les chercheurs ont pris la peine d'étudier les formes de ces
médiations, ils ont mis en évidence le caractère créateur et non simplement
reproducteur de ces pratiques. Des historiens de l'éducation ont par exemple montré
que l'étude de l'orthographe est un construit social, datable précisément : l'orthographe
s'est imposée au début du xixe siècle comme pratique de l'école primaire permettant
l'évaluation et le tri des élèves. Elle a été promue et s'est cristallisée au rythme de la
constitution d'un corps professionnel d'instituteurs, comme marque de leur
professionnalité et de leur expertise (4). Des démonstrations identiques ont été faites à
propos de la forme de la dissertation, de l'utilisation du latin, des manuels scolaires, du
rapport de thèse.
De telles approches, favorisées par le retour critique sur l'école et les institutions
culturelles, se sont développées en sciences de l'information et de la communication.
Elles ouvrent la voie à une analyse du rôle des manuels, des brochures, des guides, etc.
Ces outils de « diffusion » du savoir ou de la culture légitime ont été conçus longtemps
(y compris par leurs auteurs) comme une traduction, ou une transposition. Ils sont
aujourd'hui considérés comme des productions spécifiques, ayant leur propre logique,
leur rhétorique, leurs effets cognitifs. Un manuel scolaire de terminale n'a pas la même
forme - c'est le moins que l'on puisse en dire - qu'un manuel de premier cycle
universitaire. L'un est découpé en très courts chapitres synthétiques, très illustrés,
comportant des questions, des extraits de textes, etc., l'autre est un discours
argumentatif linéaire et le plus souvent sans illustrations. Il est désormais avéré qu'ils ne
sont ni plus juste, ni plus faux l'un que l'autre, mais qu'ils s'insèrent dans des processus
de transmission et d'appropriation différents du savoir.
Dans un autre registre, le psychologue social Serge Moscovici s'est donné le premier la
peine d'étudier l'image de la psychanalyse dans la presse, montrant que celle-ci procède
de constructions intellectuelles profondément différentes de l'exercice de la discipline
thérapeutique. Abandonnant le couple émission-réception, Eliseo Veron a montré, à
propos du succès de la linguistique, que chaque légitimation d'un texte entraîne une
réinterprétation de maints textes précédents, qui n'a rien à voir avec le processus de leur
production. On peut enfin prendre l'exemple de la muséologie, l'un des domaines où les
médiations ont été étudiées de près, au fil d'un programme de recherches. Ces
dernières décrivent les métamorphoses que connaissent les projets de diffusion des
savoirs. Une exposition est une réalité vivante et complexe, qui se développe dans un
cadre social et économique chargé d'enjeux. Elle exige la mise en forme de matériaux et
de signes différents et crée des associations nouvelles entre ces signes. Loin de
constituer un processus homogène, elle repose sur l'emboîtement de plusieurs
constructions successives, ayant chacune ses procédures de signification, chacune
redéfinissant la précédente. Elle mobilise chez une série d'acteurs des types d'activité
interprétative différents (lecture, réécriture, figuration, parcours, commentaire), qui
permet des prises de rôle multiples vis-à-vis des objets culturels légitimes et illégitimes.
Tout en renforçant à certains égards des valeurs consacrées, elle donne un statut
culturel à des pratiques qui n'en avaient pas (5).
L'analyse du rôle des formes et des contraintes médiatiques mène à l'étude des
logiques sociales de la communication. Prenons l'exemple de la communication grand
public sur la science. Il est impossible d'y voir au fil du temps la poursuite d'un même
programme de « partage des savoirs ». La médiatisation des sciences comporte une
dimension d'explication, qui présente une relative continuité avec l'« interprétation » et la
« vulgarisation » des sciences, du xviie au xixe siècle. Quelles relations peuvent s'établir
entre les représentations sociales et les savoirs spécialisés ? Comment représenter,
expliquer, métaphoriser les savoirs ? Comment s'instituent les rôles et les relations entre
un public, les connaissances, les médiateurs ? De quel type de récit relève la science ?
Toutes ces questions continuent de marquer les pratiques de communication écrite ou
audiovisuelle.
La complexité des logiques de communication
En même temps, ce qui se passe aujourd'hui dans une émission de télévision par
exemple, procède de logiques différentes de celles qui valaient il y a un siècle et demi.
Cela tient à un ensemble de facteurs qui font plus qu'infléchir l'activité et en redéfinissent
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le sens : les ressorts économiques et les dispositifs techniques de la communication ne
sont pas les mêmes, la science n'entretient plus les mêmes relations avec l'actualité, les
formes de la médiatisation sont différentes (la télévision n'existait tout simplement pas).
Tout cela fait qu'on n'a pas affaire à des reformulations, mais à des types de discours de
nature distincte, établissant d'autres rapports de communication et créant des objets
culturels différents.
Un exemple parfait est fourni par la thématique de l'environnement. Tentons une
démonstration par l'absurde : que pourrait signifier transmettre, bien ou mal, la notion
d'environnement ? Une « page » de journal télévisé actuel titrée « environnement »
peut-elle être comparée avec un livre de vulgarisation du xixe siècle sur les volcans ou
avec un colloque international d'hydrologues ? Non. L'environnement est un objet de la
communication médiatique contemporaine. Il tient à des dispositifs, à des rôles
d'expertise, à des schémas narratifs, à des logiques de dialogue et il ne peut être
distingué de tout cela. S'il se réfère à certains savoirs élaborés par des scientifiques, il
en modifie profondément le statut. L'objet « environnement », objet hybride, concrétisant
des logiques politiques, médiatiques, économiques témoigne de la construction d'une
posture politique et morale, d'une définition de l'humanité par rapport à ce qui l'entoure :
quelque chose qui n'existait pas en tant que tel il y a vingt ans, et qui présente le
caractère d'être largement partagé, de participer à la mémoire de notre culture, sans
jamais avoir été en tant que tel transmis.
Communication et transmission en tension
Si ces recherches empiriques et théoriques constituent des avancées par rapport au
schéma transitif, la question des rapports entre communication et transmission n'est pas
réglée pour autant. On peut dire aujourd'hui que les notions sont en tension, après avoir
été en équivalence. La question ici posée demande que le sens même des notions soit
approfondi.
Par exemple, la conception de la communication est souvent superficielle. La
communication serait l'échange permanent, l'interaction continuelle, la soumission au
présent. Cette conception étrange est partagée par les fanatiques du « réseau » et les
défenseurs d'une culture sans « trivialité », c'est-à-dire pure et détachée de tous ses
médiateurs. Elle permet aux premiers d'annoncer la liberté illusoire de la table rase et
aux seconds d'accréditer l'idée d'une culture, une science ou des savoirs exempts de
tout compromis, notamment lié à leur commercialisation et aux contraintes matérielles
de leur diffusion. Cette opposition entre communication et transmission ne vaut pas
mieux que la définition de l'une par l'autre. On ne peut jamais penser l'une sans l'autre.
Le concept de communication est par exemple nécessaire pour analyser un document
écrit datant d'une époque reculée. Celui-ci n'est jamais simplement une enveloppe
contenant des décomptes, des ordres, un mythe, des idées, destinés à être transmis
sans parasitage. C'est la mise en oeuvre d'une proposition de sens pour des publics
donnés. Il dessine nécessairement la figure d'un lecteur. Il anticipe les modalités
d'interprétation qui seront les siennes. Au fil des pratiques, des relectures ou des
découvertes archéologiques, cette anticipation sera toujours prolongée ou au contraire
déçue : c'est vrai aujourd'hui d'une conversation de café comme de la lecture de
l'Encyclopédie.
L'histoire récente des recherches conduit à une position tout aussi nuancée en ce qui
concerne les rapports entre la communication comme pratique sociale et ses supports
matériels et techniques. Les technologies médiatiques jouent un rôle essentiel dans le
partage des représentations et la pérennité des oeuvres. L'écriture permet par exemple
de fixer des traces d'un certain nombre de savoirs, elle modifie à ce titre les dynamiques
de la transmission des croyances et des idées. Mais surtout, le jeu qu'instituent les
diverses écritures, de l'idéogramme au multimédia, entre leurs supports et leurs formes,
crée au fil de l'histoire des cadres intellectuels et des ressources imaginaires. L'invention
des écritures procède d'autre chose que la construction de contenus, elle institue la
participation à une certaine qualité d'interrogation sur le monde : une invention qui a été
diversement commentée, par des théoriciens comme Jack Goody, David Olson ou
Anne-Marie Christin, qui y ont vu pour certains l'affirmation d'un certain ordre de
rationalité, pour d'autres l'espace d'une pensée non-cantonnée au langage (6).
Les sciences de la communication ne retiennent pas une conception déterministe des
rapports entre dispositifs matériels et pratiques signifiantes : elles ne souscrivent pas à
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l'idée qu'un régime technique ou médiatique déterminerait une forme de la culture, l'oral
entraînant par exemple la convivialité, l'imprimerie la scientificité et l'écran la
consommation frivole. On ne peut prétendre, comme Marx soutenait par exemple que le
moulin à eau engendra la féodalité, que tel régime technomédiatique (par exemple
l'émergence du multimédia aujourd'hui ou de l'imprimerie au xve siècle) donnerait telle
ou telle forme culturelle, système de croyance ou théorie. Ce que soulignent les
recherches contemporaines en sciences de l'information et de la communication est
qu'aucune production culturelle ne se pérennise ni ne se diffuse socialement par la
simple multiplication physique de ses traces. Les objets ne font mémoire sociale que
quand ils ont été transformés, réinterprétés et réinvestis par de nombreux créateurs
inconnus.
Yves Jeanneret
Professeur de sciences de l'information et de la communication à l'université Paris-IV
(Celsa). Il a publié récemment L'Affaire Sokal ou la Querelle des impostures, Puf, 1998 ;
Y a-t-il (vraiment) des technologies de l'information ?, Septentrion, 2000.
NOTES
1
D. Bougnoux, La Communication contre l'information, Hachette, 1995.
2
Y. Winkin, L'Anthropologie de la communication, De Boeck université, 1996.
3
J.-J. Boutaud, Sémiotique et communication, L'Harmattan, 1998.
4
A. Chervel, La Culture scolaire, Belin, 1996.
5
J. Davallon, L'Exposition à l'oeuvre, L'Harmattan, 2000.
6
D. Olson, L'Univers de l'écrit. Comment la culture donne forme à la pensée, Retz, 1998 ;
A.-M. Christin (dir.), Histoire de l'écriture. De l'idéogramme au multimédia, Flammarion,
2001.
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