![](//s1.studylibfr.com/store/data-gzf/ecda478d48b15deec369ed7dfaa0ff75/1/000298694.htmlex.zip/bg2.jpg)
l’expression de la durée. En l’absence de limite final, le procès à l’imparfait peut être interrompu par un
procès au passé simple.
Comme le procès n’est pas borné, l’imparfait peut difficilement introduire à lui seul un repère temporel.
Dans un récit, l’imparfait est employé pour exprimer des faits en arrière-plan, par rapport aux événements
exprimés au passé simple.
L’imparfait indique normalement des actions simultanées ou alternatives
L’imparfait s’emploie, à l’oral et à l’écrit, à toutes les personnes.
Les valeurs modales de l’imparfait :
- La valeur modale d’irréel ou de potentiel qu’il prend dans la subordonnée des systèmes
hypothétiques, des systèmes conditionnels. L’imparfait employé dans la subordonnée introduite par
si, en corrélation avec le conditionnel présent de la principale exprime un fait possible ou impossible
selon le contexte, situé dans le présent ou l’avenir, qui conditionne la réalisation du procès principal.
(Si j’avais de l’argent, je t’en donnerais)
- L’imparfait d’imminence contrecarrée ou contrefactuel : l’imparfait peut signifier qu’une action
ne s’est pas réalisée, il équivaut à un conditionnel passé. (Un peu plus, la bombe explosait)
- L’imparfait peut aussi exprimer une demande polie ou une supplique, dont la force est atténué
parce qu’elle est fictivement rejetée das le passé (Je venais vous demander…)
Le passé simple
Le passé simple donne une vision globale du procès qu’il présente nettement délimité dans son déroulement
et clos par une borne final, il indique que l’action a un début et une fin.
Le passé simple est, dans la langue contemporaine, à peu près exclusivement réservé à la 3e personne. Sans
être absolument absent à l’oral, le passé simple caractérise surtout l’usage écrit, c’est le temps de base du
récit littéraire classique.
Dans un récit, comme le passé simple présente un procès bien délimité, il sert à introduire un repère
temporel nouveau, tout en donnant au procès une certaine importance.
Le passé simple présente les faits de premier plan, les événements qui engagent la suite du récit.
Une série de verbes au passé simple, qui introduisent chacun un nouveau repère temporel, marque la
succession chronologique des événements.
Cette valeur narrative rapproche le passé simple du passé composé. Mais leur valeur d’énonciation est
différente : le passé simple présente des faits dans le passé coupés de la situation d’énonciation, donnant
l’impression que les événements sont éloignés dans le temps, comme dans les contes.
Le futur
- Valeurs temporelles
Le futur marque que le procès signifié par le verbe est situé dans l’avenir par rapport au moment (de
l’énonciation) où l’on parle, seul ou accompagné d’un adverbe ou d’un complément de temps. Selon les cas,
le futur envisage ou non les limites temporelles de l’action.
(C’est ce qui explique qu’une série de verbes au futur peut selon le cas viser des actions successives,
simultanées ou alternatives.)
- Des verbes au futur qui se suivent peuvent indiquer :
La succession des procès (J’irai à la bibliothèque, (puis) j’irai retirer mes billets de train à la
gare)
La simultanéité des procès (Qui vivra verra)
- Dans l’expression de l’avenir, le futur simple est concurrencé :
Par le présent de l’indicatif, obligatoirement accompagné d’un complément de temps (Je
reviens demain)
Par le semi-auxiliaire aller au présent suivi de l’infinitif du verbe (Je vais revenir) le procès à
venir est imminent
Par les semi-auxiliaires pouvoir et devoir qui expriment respectivement la possibilité et la
probabilité