On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent. Bertolt Brecht 001 ’ouvere Hyper galerie de photos de Denis Darzacq Dans Hyper, sa dernière série, Denis Darzacq juxtapose l’univers cadré, obsédant, saturé et kitsch des hypermarchés, temples modernes dédiés à la consommation, à des corps lévitant et flottant librement dans l’espace. Les efforts vains et désespérés de ces derniers pour écarter les murs, pour s’envoler ailleurs, disent l’aliénation implacable créée par la société de consommation. Denis Darzacq, quarante-huit ans, mène depuis longtemps un travail sensible sur la confrontation des corps et de la ville. Sa précédente série, La Chute, montrait déjà des jeunes gens saisis en vol dans des extérieurs urbains. Ce travail lui avait valu alors un prix World Press, ainsi que la reconnaissance internationale. Son œuvre, sous de multiples formes, ne cesse de capter les points de tension et d’équilibre entre d’une part les stéréotypes sociaux, la normalisation d’un monde de plus en plus standardisé, et d’autre part l’énergie individuelle créatrice et libératrice. Cette fois, pour sa série Hyper, le photographe a travaillé avec de jeunes adultes de Rouen et de Paris sur l’expressivité du corps dans un cadre apparemment peu propice aux exploits sportifs ou artistiques : les rayons de supermarchés. Dans ces mises en scène, rien n’est truqué. Denis Darzacq se joue simplement de la pesanteur des corps en les opposant à des environnements ordinaires, dont il nous donne une lecture désenchantée. 002 Le photographe a vu en ces temples de la consommation bien plus qu’un décor : « Ces jeunes avec lesquels j’ai travaillé n’ont pas de boulot, ils font des stages sous-payés… Ils ont très bien compris où je voulais en venir. Au quotidien, ils vivent dans une schizophrénie totale, entre une absence de moyens et une abondance d’offres ». D’où ces corps « impactés » par une violence insidieuse, celle d’une société écologiquement au bord du précipice, qui prône l’avoir avant l’être, la dictature de la consommation et de l’apparence. Dans cette série, des éléments plus mystérieux évoquant la rêverie, l’évasion, l’envol vers des régions inconnues font aussi leur apparition. L’univers de la science-fiction et du jeu virtuel ne sont pas étrangers à cette esthétique gestuelle, qui confesse s’inspirer tant des représentations maniéristes des « corps glorifiés » de Pontormo ou Bronzino dans ses excès formels, que du Pop Art et des jeux vidéos. La fantaisie, l’humour et le burlesque ne sont évidemment pas absents de tels tableaux. Denis Darzacq se dit aussi hanté par une photo du 11-Septembre-2001, où l’on voit une victime des attentats du World Trade Center qui se jette dans le vide : « J’ai été marqué par cet homme au corps abandonné, qui a renoncé à lutter ». Ce qui n’est pas le cas de ce photographe profondément attaché à témoigner de son temps avec une sensibilité citoyenne et un talent saisissant. à voir aussi www.denis-darzacq.com 003 002 Hyper, photos de Denis Darzacq 019 Calendrier 024 Compagnonnages artistiques 029 Soirées d’ouverture de la saison 030 Les spectacles tout public 132 Action culturelle 142 Les spectacles jeune public 153 Distributions des spectacles 164 Abonnements et tarifs 169 Petit vade-mecum du spectateur 170 Les autocars de Scènes du Jura 172 Informations institutionnelles 174 Informations pratiques 176 Le Club des partenaires 018 Calendrier SEPTEMBRE JE 10 > VE 18 Soirées d’ouverture MOREZ, SAINT-AMOUR, SALINS, 029 CHAMPAGNOLE, DOLE, LONS MA 29 Jojo le récidiviste théâtre jeune public LONS 030 ME 30 Jojo le récidiviste théâtre LONS 030 JE 01 Jojo le récidiviste théâtre jeune public LONS 144 VE 02 L’arte del diletto musique DOLE 032 MA 06 Lettres d’amour de 0 à 10 théâtre jeune public DOLE 145 MA 13 Le Mardi à Monoprix théâtre CHAMPAGNOLE 034 JE 15 Les Mains sales théâtre DOLE 036 SA 17 Richard III théâtre BESANCON 038 DI 18 Concert au chocolat « Chuao » musique de chambre LONS 042 JE 12 Né dans un piano musique jeune public DOLE 146 DI 15 Concert au chocolat « Ocumare » musique de chambre DOLE 043 MA 17 Lang toï, mon village cirque DOLE 048 OCTOBRE NOVEMBRE­­­ 019 JE 19 Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé théâtre LONS 050 MA 24 Anaïs chanson DOLE 052 JE 26 Zoopsie Comedi danse LONS 054 DOLE 056 VE 27 > SA 28 Espia a una mujer que se mata théâtre DéCEMBRE ME 02 > JE 03 Les Fourberies de Scapin théâtre LONS 058 DI 06 Concert au chocolat « Sud del Lago » musique de chambre DOLE 044 MA 08 Renegades Steel Orchestra musiques du monde LONS 060 POLIGNY, SAINT-AMOUR, MOREZ, SALINS 062 un bon petit couscous théâtre Picasso et la danse danse LONS 064 MA 05 Dormez, je le veux théâtre DOLE 066 JE 07 Epître aux jeunes acteurs… théâtre LONS 068 MA 12 Le Grand C cirque DOLE 070 JE 14 Ferran Savall musiques du monde LONS 072 DI 17 Concert au chocolat « Rio caribe » musique de chambre DOLE 045 MA 08 > VE 11 Comment réussir MA 15 JANVIER MA 19 > ME 20 À notre insu théâtre d’objets LONS 074 Salle des fêtes théâtre DOLE 076 Manu Galure chanson SAINT-AMOUR 078 SA 30 Öper Öpis cirque BESANCON 080 DI 31 Au temps des Croisades opéra bouffe LONS 082 SA 23 VE 29 020 FéVRIER MA 02 We are l’Europe théâtre DOLE 084 JE 04 Jeux de mots laids pour gens bêtes chanson CHAMPAGNOLE 086 MA 23 Avaar théâtre jeune public DOLE 147 MA 23 Abu-Hassan et autres turqueries opéra BESANCON 088 JE 25 En attendant Godot théâtre LONS 090 DI 28 Concert au chocolat « Maracaïbo » musique de chambre LONS 046 LONS 092 MARS MA 02 > SA 06 Influences théâtre et magie JE 11 Dominique A chanson LONS 094 VE 12 Duo Rosario musique et voix jeune public LONS 148 MA 16 Ficelle d’encre danse DOLE 096 JE 18 > VE 19 Le Soir des monstres cirque LONS 098 SA 20 Orchestre de Besançon - FrancheComté et Contre-Z’Ut musique DOLE 100 MOREZ, SALINS, POLIGNY, DOLE 102 MA 23 > MA 30 Jacques et Mylène théâtre SA 27 Richard Galliano jazz DOLE 104 DI 28 Concert au chocolat « Puerto cabello » musique de chambre CHAMPAGNOLE 047 021 AVRIL VE 02 Le soir, des lions... chanson LONS 106 MA 20 Toâ théâtre LONS 108 JE 22 Cosi fan tutte opéra DOLE 110 SA 24 Salsa Celtica musiques du monde LONS 112 CHAMPAGNOLE 114 MA 27 > ME 28 Les Embiernes commencent marionnettes MAI LU 03 > VE 07 Petits suicides entre amis théâtre LONS 116 MA 04 Tempo 4 théâtre DOLE 118 MA 11 Moi et ma bouche théâtre jeune public LONS 149 MA 18 Chouf ouchouf cirque CHAMPAGNOLE 120 JE 20 Du sirop dans l’eau danse et images jeune public LONS 150 ME 26 Roberto Fonseca jazz DOLE 122 MOREZ, SALINS 124 VE 28 > SA 29 Le Cuirassé Potemkine ciné-concert JUIN MA 01 Fresque, femmes regardant à gauche danse DOLE 126 VE 04 Karimouche chanson POLIGNY 128 JE 10 Mademoiselle au bord du loup théâtre jeune public DOLE 149 VE 18 La Jurassienne de réparation théâtre SAINT-AMOUR 130 022 Je veux que chaque laboureur de mon royaume puisse mettre la poule au pot le dimanche. Henri IV 023 Deux Deux compagnonnages compagnonnages artistiques artistiquespour pourune unesaison saison placée placéesous sousle lesigne signe de delalafidélité fidélité La saison 2009-2010 permettra à Scènes du Jura de célébrer une fois encore des retrouvailles avec deux metteurs en scène, dont les créations ont régulièrement traversé les programmations de notre scène conventionnée ces dernières années : Philippe Nicolle, comédien et metteur en scène, chef de troupe de la célèbre compagnie dijonnaise 26000 couverts ; ainsi que Benoît Lambert, metteur en scène du Théâtre de la Tentative, autre compagnie, belfortaine cellelà, se distinguant par son engagement et sa dynamique collective. Leur présence régulière dans nos théâtres vous permettra de découvrir plus aisément et plus intensément leurs univers artistiques. Leur engagement, à nos côtés, dans la mise en œuvre de projets d’action culturelle, vous offrira la possibilité d’une rencontre plus intime et conviviale avec leurs équipes respectives. Ces compagnonnages donneront aussi la mesure de notre politique de soutien aux compagnies, dans le développement de leurs projets artistiques. Philippe Nicolle Benoît Lambert 025 Philippe Nicolle Service compris Philippe Nicolle, quarante-deux ans, vit en Bourgogne et travaille un peu partout en France. Depuis treize ans, il conçoit et met en scène, avec la compagnie 26000 couverts, des spectacles hors des cadres. On citera notamment : Sens de la visite créé en 1996, Invité d’honneur la Poddémie créé en 1997, Les Descendants des Tournées Fournel créé en 2000, Premier Championnat de France de n’importe quoi créé en 2003 et Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare, créé en 2006 (coproduit par Scènes du Jura). Philippe Nicolle participe également à des projets avec d’autres compagnies, en tant que metteur en scène ou comédien. à ce dernier titre, il est interprète dans le spectacle Jacques et Mylène, mis en scène par Benoît Lambert en juin 2009 (création présentée dans le Jura en mars 2010). Il mettra par ailleurs en scène le prochain spectacle de la compagnie Les Brigands, désormais bien connue des spectateurs de Scènes du Jura, avec laquelle il présentera Au temps des Croisades en janvier 2010, au Théâtre de Lons-le-Saunier. En amont de cette carrière bien remplie, il a suivi les cours de l’école nationale des Beaux-Arts de Dijon, puis du Conservatoire d’art dramatique de Dijon, où il a obtenu un premier prix de comédie. Il a été membre éminent de divers groupes de rock, fait du théâtre d’appartement, d’objets, musical, en salle, en rue, dans des gymnases, sur des prairies, avec toutes sortes de personnes intéressantes, célèbres ou méconnues. Il a aussi lavé des carreaux, conduit des diplomates, vendu des légumes bios, des écrous zingués et des cravates. Voir présentation détaillée des spectacles concernés p. 82/83 et 102/103. 026 Benoît Benoît Lambert Lambert L’importance politique de la représentation Benoît Lambert, trente-huit ans, effectue des études d’économie et de sociologie avant de suivre une formation théâtrale auprès d’Hélène Vallier et Pierre Debauche. En 1993, il fonde avec Emmanuel Vérité, comédien, le Théâtre de la Tentative. Dès lors, il en signe les mises en scène, explorant les inquiétudes de fin de siècle et alternant textes classiques ou contemporains avec des formes plus ouvertes. Avec cette compagnie, il monte Molière, Musset, Sarraute, Brecht, Valletti, Mrozek, Gombrowicz, Blutsch, Kroetz... Il débute en 1999 la réalisation du feuilleton théâtral Pour ou contre un monde meilleur, qui se poursuit en décembre 2002 avec le spectacle Ça ira quand même, puis en mars 2008 avec la création de We are la France d’après des textes de Jean-Charles Massera. La Tentative a été en résidence à la scène nationale de Mâcon entre 1999 et 2002, puis au Forum - scène conventionnée de Blanc-Mesnil entre 2003 et 2005. Benoît Lambert est artiste associé au Granit, scène nationale de Belfort, depuis janvier 2005. Il y a créé Le Misanthrope de Molière en mai 2006, Ils nous ont enlevé le H en novembre 2006 et Jeunesses Françaises en novembre 2008. Benoît Lambert créera We are l’Europe en novembre 2009 au Granit de Belfort, avant sa présentation au Théâtre de Dole. Par ailleurs, en complicité avec Philippe Nicolle, il a mis en scène en juin 2009 Jacques et Mylène de Gabor Rassov. Voir présentation détaillée des spectacles p. 84/85 et 102/103. 027 Ne disons donc pas de mal de notre époque, elle n’est pas plus malheureuse que les précédentes. [silence] N’en disons pas de bien non plus. [silence] N’en parlons pas. [silence] Samuel Beckett En attendant Godot 028 CSoirées Soiréesd’ouverture d’ouverture de dela lasaison saison2009-2010 2009-2010 Vous êtes toutes et tous cordialement invités à assister aux soirées de présentation de la saison 2009-2010. Elles auront lieu : - le jeudi 10 septembre à 19h, au Musée de la lunette de Morez - le mercredi 16 septembre à 20h, à l’Oppidum - Salle des fêtes place Jean-Jaurès ; de Champagnole ; - le vendredi 11 septembre à 20h, - le jeudi 17 septembre à 20h, à La Chevalerie de Saint-Amour au Théâtre de Dole ; 1, place de la Chevalerie - le mardi 15 septembre à 20h, à l’Espace culturel Notre-Dame - le vendredi 18 septembre à 20h, au Théâtre de Lons-le-Saunier. de Salins-les-Bains ; Nous vous prions de bien vouloir réserver vos places au plus tôt, au guichet, par courrier ou par téléphone, auprès de nos trois accueilsbilletteries, du lundi au vendredi, de 14h à 18h. L’entrée est gratuite (dans la limite des places disponibles). Vous êtes les bienvenus. 029 Jojo le récidiviste Compagnie L’Eldorado Texte Joseph Danan Mise en scène Joël Jouanneau et Delphine Lamand Lons-le-Saunier Théâtre ME 30 sept 20:30 b D C Catégorie B / � 1h Au royaume des sottises, Jojo est roi. Il est l’Attila du mobilier, le tortionnaire des aspirateurs, le chef d’orchestre des catastrophes, l’ennemi-gosse numéro un ! Il est aussi le fils de sa mère « qu’il connaît comme s’il l’avait faite » et qui lui distribue les torgnoles avec amour et persévérance. La pièce intrépide et burlesque imaginée par Joseph Danan illustre la fameuse ritournelle : « Mais qu’ai-je donc fait au ciel pour mériter un fils pareil ? » Tout se passe quasiment sans paroles. Un jeu de scène dynamique et la prédominance du geste rappellent le cinéma muet ou la bande dessinée. Les scènes sont courtes, vives, éloquentes. Elles sont ponctuées par la gifle qui tombe immanquablement, en un rituel à l’humour irrésistible. Au fil du spectacle, le décor se charge d’ustensiles, se remplit d’accessoires dans une allègre anarchie qui traduit l’appétit, la vitalité et la curiosité de notre terreur en culotte courte. Exclamations qui vont crescendo, onomatopées, grommelots, bruitages cadencent cette prodigieuse dépense d’énergie. Le ton est comique mais sensible. Dans le public, petits et grands enfants passent de l’éclat de rire au cri de stupéfaction. Voilà un théâtre qui ne parle pas beaucoup mais qui sonne diablement juste ! Les trois personnages développent une gestuelle et des postures propres, explorant par instants la mécanique du clown et préservant une finesse émouvante. Le Bien public théâtre 031 L’arte L’artedel deldiletto diletto Ensemble 415 Musiques Tomaso Albinoni et Georg Muffat Direction musicale Chiara Banchini Dole La Commanderie VE 02 oct 19:00 Catégorie B / � 1h30 Spécialistes du répertoire italien baroque, huit musiciens nous font découvrir la richesse inconnue d’Albinoni. Fondé en 1981 à Genève par la violoniste Chiara Banchini et installé depuis 2001 en Franche-Comté, l’Ensemble 415 interprète un répertoire souvent méconnu des XVIIe et XVIIIe siècles. Il a signé vingt disques, régulièrement primés par les critiques. Il interprètera une sonate à la lente et superbe construction harmonique signée de Georg Muffat, compositeur allemand (16531704). Mais il fera surtout la part belle à un Italien délicieux, Tomaso Albinoni (1671-1751). Ce compositeur est universellement connu au travers d’un mouvement de type lent composé… deux cents ans après sa mort, mais son œuvre, la vraie, est restée inaperçue. Elle est pourtant l’un des fleurons de ce moment où Venise vécut son irrémédiable décadence entre concerts et bals masqués, consumant avec sensualité l’incomparable héritage de la Sérénissime. Les sonates que nous entendrons articulent une maîtrise rigoureuse de l’écriture avec une vraie fantaisie créatrice. Par leurs enchaînements harmoniques, leurs fugues, leur contrepoint, leur souplesse mélodique et la rigueur rythmique de leurs danses, ces sonates dévoilent sur quelles solides traditions l’inimitable liberté vénitienne a pris racine. Une sonorité radieuse, des couleurs ambrées, un geste à la fois ample et précis, un lyrisme de tous les instants sont la marque de l’Ensemble 415. Le Monde de la musique Spectacle programmé dans le cadre du Cinquantième anniversaire du Ministère de la culture et de la communication. musique 033 Le Mardi à Monoprix Compagnie Boomerang Texte Emmanuel Darley Mise en scène Michel Didym Champagnole L’Oppidum MA 13 oct 20:30 b D L Catégorie B / � 1h Le mardi, Marie-Pierre fait les courses pour son père à Monoprix. Malgré sa sollicitude, le père a du mal à reconnaître en elle le fils qu’il a aimé autrefois, quand elle était garçon et s’appelait Jean-Pierre… Le monologue, d’une vérité criante, est écrit d’une plume simple, vivante et sensible. Les éléments qui constituent la réalité de cette petite famille se mettent en place subtilement, à la façon d’un puzzle. Jusqu’à la dernière pièce, on ne sait pas tout… Le récit, tout en retenue, joue la mise en abîme et se déguste comme un polar. Avec légèreté, la parole de Marie-Pierre nous plonge dans le nœud de sentiments contradictoires, qui agitent parents et enfants. Elle déniche des nuances inattendues, dévoile des souffrances cachées mais toujours le sourire aux lèvres. Grand découvreur d’écritures contemporaines, Michel Didym met en scène un Jean-Claude Dreyfus plein d’élégance. L’inénarrable boucher du film Delicatessen n’a rien perdu de sa superbe. Mais, en robe à fleurs, l’acteur a su glisser sa fantaisie et son sens de la démesure dans un rôle tout en délicatesse, justement. théâtre 035 Les Mains sales Compagnie des lumières et des ombres Texte Jean-Paul Sartre Mise en scène Guy-Pierre Couleau Dole Théâtre JE 15 oct 20:30 b L C P Catégorie B / � 2h30 Le théâtre de Sartre est un théâtre de combat. Écrite au sortir de la guerre, Les Mains sales fut l’une des premières pièces politiques modernes. Elle a conservé sa force insolente et sa légèreté quasiboulevardière. L’idéologie, les partis, la pureté de l’engagement sont raillés avec une belle santé, en dialogues imparables et rythmés. Jeune intellectuel faible et têtu, rallié à la cause révolutionnaire, Hugo est chargé d’éliminer Hoederer, chef communiste supposé vendu à la bourgeoisie. Il devient son secrétaire pour l’approcher et combiner son crime. Sur la trame tendue d’un film noir s’engage un duel entre mensonge et vérité, raison et sentiment, innocence et cynisme, bondissant du drame à la comédie pour finir en coup de théâtre. Avec une esthétique soignée, prolongeant le noir et blanc des actualités projetées avec la voix de Jean-Paul Sartre en ouverture de spectacle, la création de Guy-Pierre Couleau sert les questionnements essentiels de la pièce d’une manière sobre et séduisante. Le décor évolutif renforce l’impression de tension permanente. Un jeu frémissant, une mise en scène très tonique, ainsi qu’une distribution efficace donnent corps à une pièce fascinante et diablement intelligente, mais aussi sensible et charnelle. Les comédiens habitent avec une belle énergie ce thriller « révolutionnaire » qui flirte avec Shakespeare et Hitchcock. Les Échos théâtre 037 Richard III Nouveau Théâtre / CDN de Besançon et de Franche-Comté Texte William Shakespeare Traduction Jean-Michel Déprats Mise en scène Sylvain Maurice Besançon Nouveau Théâtre / CDN de Besançon et de Franche-Comté 1,esplanade Jean-Luc Lagarce parc du casino SA 17 oct 17:00 b D L C Catégorie A / � ± 2h30 Alors que les York ont triomphé des Lancastre, le clan des vainqueurs se déchire jusqu’à son propre anéantissement. Plus qu’une chronique historique, la pièce de Shakespeare dresse le portrait d’un des personnages les plus fascinants du théâtre mondial. Laid, difforme et boiteux, Richard III va ravir le pouvoir à ses frères et à leur descendance en les conduisant à la mort. Mais une fois installé à la tête de l’empire, il se retrouve fatalement seul, sans amour ni attache. À la lisière du rêve et de la réalité, il court tel une marionnette, scandant sa célèbre réplique : « Mon royaume, mon royaume pour un cheval ! ». Le Richard III de Sylvain Maurice sera protéiforme, comme un concentré de l’art de l’acteur et de ses capacités de métamorphose, reflet de l’incroyable aptitude du tyran au mensonge. À de rares occasions, le vrai visage se révèlera derrière le masque du cabot : surgira alors la détresse du petit enfant qui, pour réparer des blessures terribles, s’est construit un personnage de monstre. Dans une scénographie mobile en demi-cercle, qui ressemble à la fois à la funeste Tour de Londres et à un manège géant, s’organisera une ronde drolatique et macabre, ponctuée par les mouvements quasi autonomes du décor. Les espaces se font et se défont, entraînant Richard dans sa chute et sa folie. Nombre de places limité. Jumelage de saison avec le Nouveau Théâtre / CDN de Besançon et de Franche-Comté : visite. création théâtre 039 Concerts au auchocolat chocolat Destinée historiquement à l’intimité des salons particuliers, fussent-ils ceux d’un roi, la musique de chambre ne se distingue nettement de la musique d’orchestre en matière de composition, qu’à compter de la fin du XVIIIe siècle. à partir de 1770 en effet, Haydn et Mozart écrivent désormais consciemment des symphonies pour orchestre, jouées en public par des professionnels, d’une part, et des quatuors à cordes conçus essentiellement à l’usage des amateurs, d’autre part. Paradoxalement, les seconds ne le cèdent en rien aux premières en complexité, bien au contraire. Les jeunes et talentueux concertistes internationaux, que Le Salon de Musique et Scènes du Jura vous proposent de découvrir dans le cadre de ces six concerts, ne démentiront pas la réputation d’exigence musicale de ces partitions de musique de chambre. Afin de retrouver toute la préciosité de ces moments de rare symbiose entre musique et public, nous avons souhaité ajouter au raffinement de ces programmes, l’élégance d’un cadre de salon et la délicatesse d’une gourmandise sucrée. Nos six Concerts au chocolat prendront donc tout naturellement place dans les magnifiques théâtres à l’italienne de Dole et Lons-le-Saunier, ainsi qu’à la Villa palladienne de Syam. Au cœur de l’hiver, nous aurons plaisir à vous offrir, à votre arrivée, une tasse d’onctueux chocolat chaud, préparé par le meilleur chocolatier de notre région, Edouard Hirsinger, meilleur ouvrier de France « chocolatier-confiseur » en 1997, dont la famille de pâtissiers est installé à Arbois depuis 1900. Du chocolat Hirsinger, Edgar Faure disait : « il vous donne des rêveries douces et des idées fortes ». Nul autre élixir ne pouvait mieux nous préparer à savourer ces futurs instants de bonheur musical. 041 Concert Chuao Lons-le-Saunier Théâtre DI 18 oct 17:00 b DC Catégorie B / � ± 1h30 Le Quatuor Tercea, formé à Lyon en 2004, réunit quatre jeunes femmes talentueuses. Son répertoire est franchement accessible au grand public et son style est chaleureux. Si Haydn et Beethoven, étendards du classicisme viennois, sont bien connus des amateurs de musique, les deux compositeurs français qui figurent au programme de ce concert le sont moins. Georges Onslow (1784-1853) fut largement et unanimement reconnu de son vivant. « Depuis la mort de Beethoven, il tient le sceptre de la musique instrumentale », a dit de lui Berlioz. Son quatuor n°25 date de 1834. Henri Dutilleux a composé Ainsi la nuit en 1976. Interprétée dans le monde entier, sa partition évoque les pouvoirs mystérieux de la nuit, abri de nos lumières intérieures aux confins du silence. élégance, sensibilité, nuance et une sacrée musicalité font que Tercea vous transporte sur un petit nuage, d’où il vous faut un bon bout de temps pour redescendre. Ouest France Le Salon de musique / Musiques Georges Onslow, Ludwig van Beethoven, Franz Joseph Haydn et Henri Dutilleux / Interprétation Quatuor Tercea / Premier violon Claire Bucelle / Deuxième violon Anne Camillo / Alto Céline Tison / Violoncelle Pauline Buet 042 musique de chambre Concert Concert Ocumare Dole Théâtre DI 15 nov 17:00 b LC Catégorie B / � ± 1h30 Le concert offre à l’écoute quatre œuvres du XXe siècle de bel intérêt. La violoniste Ryoko Yano a été lauréate de nombreux concours au Japon, puis en France. Maja Bogdanovic, violoncelliste serbe, vit également dans notre pays. Parmi les compositeurs au programme, il faut noter le talent du Hongrois Zoltán Kodály : dans son Duo, il fait partager au violon et au violoncelle la conduite mélodique et l’étoffe harmonique, sans qu’on ressente jamais le manque d’une partie intermédiaire tenue habituellement par l’alto ou le piano. La Sonate pour violon et violoncelle de Maurice Ravel se déploie en quatre mouvements. Un thème d’inspiration hongroise domine le début et la fin de la pièce. Arthur Honegger a écrit en 1932 une sonatine dont les accents rappellent Ravel ou Stravinsky. Elle s’épanouit dans un cadre formel tiré au cordeau et de belles idées mélodiques la composent. Sofia Goubaïdoulina fut l’assistante de Chostakovitch. Son écriture est influencée par la musique rituelle, la mystique chrétienne et la philosophie orientale. Le Salon de musique / Musiques Zoltán Kodály, Maurice Ravel, Arthur Honegger et Sofia Goubaïdoulina / Violon Ryoko Yano / Violoncelle Maja Bogdanovic musique de chambre 043 CConcert oncert Sud del lago Lago Dole Théâtre DI 06 déc 17:00 b LC Catégorie B / � ± 1h30 Dans un programme éclectique et séduisant, deux jeunes prodiges provoquent une belle rencontre entre une harpe et hautbois. L’Allemand Georg Philipp Telemann composa dans les années 1730 quelques sonates méthodiques, liant les styles français et italien. La sonate KV 301 de Mozart, écrite en 1778, s’ouvre par un Allegro con stipato, où s’opposent deux thèmes et s’achève par un Allegro, rondeau d’allure populaire, joyeux et vif. Nous entendrons quatre mélodies de Tchaïkovski (1840-1893). On oublie souvent que le musicien russe a composé une centaine de lieder, superbes miniatures, intimes et tendres, désespérées ou enjouées mais toujours profondes. Antonio Pasculli, né en Sicile en 1842, était un virtuose du hautbois. Ses fantaisies, toujours liées à l’opéra (Bellini, Rossini, Verdi), sont souvent redoutables à exécuter : ses enchaînements de trilles et d’arpèges obligent les interprètes à pratiquer la respiration circulaire, comme les souffleurs de verre ! Le Salon de musique / Musiques Georg Philipp Telemann, Johann Sebastian Bach, Elliott Carter, Petr Ilitch Tchaïkovski, Wolgang Amadeus Mozart et Antonio Pasculli / Hautbois Philippe Tondre / Harpe Pauline Haas 044 musique de chambre CConcert oncert Rio caribe Dole Théâtre DI 17 janv 17:00 b LC Catégorie B / � ± 1h30 Au programme annoncé, d’inspiration poétique, Florent Charpentier (Révélation classique 2009 de l’Adami) et Antoine de Grolée pourront ajouter deux pièces contemporaines pour solistes. De sa Première rhapsodie, Debussy disait : « Ce morceau est certainement l’un des plus aimables que j’ai jamais écrits. » La pièce fait alterner rêverie et enjouement avec une liberté et une poésie enchanteresses. Carl Maria von Weber prisait beaucoup la clarinette. Il a joué de toutes les colorations possibles de son timbre. Son Duo, de 1816, est fait d’échanges vifs et animés. Les grands élans chaleureux des mouvements extrêmes encadrent le recueillement émouvant de l’andante central. Les Quatre pièces de l’Autrichien Alban Berg, datées de 1913, offrent un discours déchiré, tendu, dans lequel les bribes de tonalité se fuient les unes les autres. Dans les Fantasiestücke de Robert Schumann, chaque page exploite au mieux la sonorité nostalgique de la clarinette en la. On y découvre les mélodies asymétriques et les doublures au piano, qui sont une de ses caractéristiques. Le Salon de musique / Musiques Claude Debussy, Carl Maria von Weber, Alban Berg et Robert Schumann / Clarinette Florent Charpentier / Piano Antoine de Grolée musique de chambre 045 CConcert oncert Maracaïbo Lons-le-Saunier Théâtre DI 28 fév 17:00 b D C Catégorie B / � ± 1h30 Les quatre œuvres qui composent le concert font dialoguer le piano et l’alto, mais aussi deux compositeurs contemporains face au romantique allemand Robert Schumann alors en plein apogée de son art. Lachrymae, écrit par Benjamin Britten en 1950, se découpe en douze parties. Le discours évolue du plus complexe au plus simple, de sorte que le thème initial n’est énoncé qu’en toute fin de l’œuvre. C’est l’un des plus beaux fleurons du répertoire d’alto solo. Quand il compose sa sonate en 1968, Dimitri Chostakovitch est hanté par le retour de la répression en URSS. Le climat angoissé de cette œuvre est sous-jacent dans l’Andante, à l’insouciance superficielle, et nettement marqué dans le Largo final. L’Allegretto médian est d’une intensité à couper le souffle. De Robert Schumann nous entendrons Märchenbilder et Adagio et allegro. Le Salon de musique / Musiques Robert Schumann, Benjamin Britten et Dimitri Chostakovitch / Alto Nils Mönkemeyer / Piano Nicholas Rimmer 046 musique de chambre CConcert oncert cabello Puerto cabello Syam Villa palladienne 225, chemin Benaisy DI 28 mars 17:00 b D L Catégorie B / � ± 1h30 C’est dans le cadre gracieux de la Villa palladienne de Syam que le pianiste Aimo Pagin invite à célébrer le bicentenaire de la naissance de Frédéric Chopin. Né en 1810 dans le Duché de Varsovie, Frédéric Chopin fut l’un des plus grands virtuoses de l’histoire du piano. Entre 1829 et 1848, il composa un total de dix-sept valses, qui figurent parmi ses œuvres les plus connues. Les dernières ont été écrites à Nohant, chez sa compagne George Sand. Elles ne sont pas traditionnelles, puisque seulement trois d’entre elles sont destinées à être dansées. Elles sont lumineuses, fluides et brillantes, ornées de grâce et de distinction. L’interprétation des partitions du maître sera confiée à Aimo Pagin. Né en 1983, il a étudié en France et a approfondi sa technique aux États-Unis aux côtés de Leon Fleisher. La réputation d’Aimo Pagin va grandissant et son triomphe au concours Enescu a accéléré un processus qui semble irrésistible. Il montre, sous l’apparence du naturel, l’intériorité concentrée d’un maître en pleine maturité. les Dernières nouvelles d’Alsace Le Salon de musique / Musiques Frédéric Chopin / Piano Aimo Pagin musique de chambre 047 Lang toï, Toï, mon monvillage village Cirque national du Vietnam Mise en scène Le Tuan Anh Direction artistique Lan Maurice Nguyen Conception du projet, coordination et composition musicale Nhat Ly Nguyen Chorégraphie Nguyen Tan Loc Dole La Commanderie MA 17 nov 20:30 b L C Catégorie A / � 1h15 Issus du Cirque national du Vietnam, quatorze circassiens et cinq musiciens interprètent une création contemporaine, qui puise son inspiration dans les arts traditionnels. Tout en délicatesse, le spectacle, créé en mai 2009 à l’Opéra de Hanoi, a inauguré sa tournée mondiale devant le public français du musée parisien du Quai Branly. En vietnamien, Lang toï veut dire « Mon village ». Sur un tapis de sol ocre évoquant la terre du pays et le bassin du Fleuve rouge, les paysans se réveillent au chant du coq ; les enfants sautent à la corde, les hommes partent aux rizières… De l’aurore à la nuit, neuf tableaux s’enchaînent pour nous conter la vie campagnarde, ses tâches quotidiennes et ses jeux folkloriques. Sans rompre la continuité dramaturgique, chaque scène puise tour à tour dans les divers arts du cirque : ici l’acrobatie, là le jonglage, le mime ou l’équilibre… Les instruments ancestraux qui rythment le jeu sont les cousins orientaux de nos vielle, tambour, flûte ou cithare. Le bambou est l’accessoire majeur des artistes. Présent partout, dans la danse et l’acrobatie, ce matériau réinventé, utilisé tantôt comme scénographie, tantôt à la manière traditionnelle des ponts et autres ouvrages de construction, tantôt enfin comme des agrès, produit à la fois la beauté des images et inspire la prouesse technique. Imbriquées comme des mikados, juxtaposées, nouées, de petite ou grande taille, les cannes de bambou sont l’instrument de contorsions, de sauts, d’équilibres, de jongleries… Un voyage immobile, espiègle et poétique. Le Figaro Vietnam cirque 049 Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé Théâtre de l’incrédule Texte Théophile de Viau Mise en scène Benjamin Lazar Lons-le-Saunier Théâtre JE 19 nov 20:30 b D C Catégorie B / � ± 2h30 avec entracte Écrite en très beaux vers en 1621, la tragédie suscita tout de suite un formidable engouement. Son texte en fut publié soixantetreize fois au cours du XVII e siècle ! On la découvrira dans une scénographie attentive, qui respecte scrupuleusement l’esprit de l’ère baroque. Théophile de Viau (1590-1626) fut le poète le plus lu du Grand siècle. Il mourut des mauvais traitements subis lors d’un procès pour athéisme et libertinage. Sa pièce témoigne de sa grande liberté de pensée. Elle est inspirée d’une histoire d’amour impossible racontée par Ovide, proche de celle de Roméo et Juliette. Les répliques satiriques alternent avec les stances amoureuses, les personnages burlesques côtoient les héros, les scènes d’action picaresques précèdent les moments lyriques. Benjamin Lazar adopte un parti de mise en scène qu’on a pu juger l’an dernier dans L’Autre monde ou les états et empires de la lune : pour jouir parfaitement des raffinements du théâtre de cette époque, il veut en restituer l’écrin historique, à l’opposé de toute modernisation. Il se livre à un fin travail de revitalisation qui illumine la langue parlée, les costumes, les éclairages (à la bougie), mais aussi la direction d’acteur et la précision des gestes. Il ressuscite même le « décor à compartiments » à base de toiles peintes. Il rend avec cette belle pièce un fier hommage aux temps glorieux de notre pays. Benjamin Lazar donne un nouveau souffle à l’héritage baroque. Le Magazine littéraire coproduction création théâtre 051 Anaïs Textes, musiques et interprétation Anaïs Croze Dole La Commanderie MA 24 nov 20:30 b L C Catégorie A / � 1h30 En 2005, la jeune Aixoise sort un disque autoproduit, enregistré de manière quasi-artisanale, en live et en solo, Cheap Show. Elle est inconnue, ses chansons sont passablement déjantées mais, surprise, elle vend 450 000 exemplaires ! L’un de ses titres, Mon cœur mon amour, qui se moque gentiment des conventions amoureuses, est vite devenu un tube. Pendant presque quatre années de concerts, seule sur scène, elle en a partagé le refrain entêtant avec un public toujours grandissant. Cette expérience a nourri son désir d’une production plus importante, avec des arrangements soignés : transformer l’essai, muer le Cheap Show en Very Expensive Show ! Pour écrire The Love album, sa seconde galette récemment sortie des presses, elle est allée aux États-Unis s’acoquiner avec Dan The Automator, une des plus fines oreilles du hip hop. Le résultat est excitant : le son est direct, acoustique et groove, folk et rock, épuré et pourtant riche, actuel et sixties. Sur scène, elle surprend et séduit. Sa voix est riche, expressive. Entre chansons drôles et drôles de chansons, elle raconte sa vie et celles des autres avec une dérision malicieuse, épingle quelques travers avec un sens du détail meurtrier, se lance dans des improvisations qui emportent le rire du public, fait briller mille facettes et gagne les cœurs. Tournant fatalement autour de l’amour, ce Love album aux sonorités rondes et chaudes mêle avec talent sensualité, humour et second degré. Le Parisien chanson 053 Zoopsie Comedi Théâtre de Suresnes – Jean-Vilar Coordination artistique Dominique Boivin et Dominique Rebaud Costumes Christian Lacroix Lons-le-Saunier Théâtre JE 26 nov 20:30 b D C Catégorie A / � ± 1h20 Le spectacle renoue avec la grande tradition des revues. Danse, musique, arts plastiques et attractions se télescopent gaiement dans l’artifice, le strass, le glamour. C’est beau, c’est délicieusement superficiel, c’est jubilatoire. C’est en 1986 que deux jeunes compagnies ont uni leurs talents pour créer cette revue. L’idée était de marier music-hall et danse contemporaine, d’oser les chocs esthétiques, l’explosion des cadres et des styles avec l’appui de danseurs d’une jeunesse percutante. En point de départ, un savant, magicien à ses heures, tombe amoureux d’une star platinée… S’ouvre une succession de tableaux dont l’unique règle est le divertissement, la fantaisie, l’extravagance. Deux éventails géants et mobiles en guise de rideau de scène et l’inévitable grand escalier encadrent un voyage tout en surprises. La musique est un bonheur : des mixeurs fous ont panaché rythme et swing, live et musique synthétique, et même exploré une matière sonore étrange « aux vertus climatiques » ! Le couturier Christian Lacroix a dessiné près de cent costumes : des animaux grotesques côtoient des fées filiformes et des reines égyptiennes… reprise de création danse 055 Espia a una mujer que quese semata mata D’après Oncle Vania d’Anton Tchekhov Adaptation et mise en scène Daniel Veronese Dole Théâtre VE 27 nov 20:30 b L C SA 28 nov 20:30 b L Catégorie B / � 1h35 Des personnages désespérés courent après leurs bonheurs, mais jamais ne parviennent à quitter leurs souffrances. À travers un jeu à l’instantanéité époustouflante, ils nous interpellent, parfois nous font rire puis, sans qu’on s’y attende, nous font soudain pleurer. La pièce est une adaptation d’Oncle Vania, d’Anton Tchekhov, où se greffent quelques passages des Bonnes de Jean Genet. Dans la peinture cinglante d’une vieille Russie en perdition, le metteur en scène argentin Daniel Veronese a reconnu le marasme qui a étreint son pays, violemment frappé par la crise de 2001. Devant nous, une tribu se désagrège dans l’amertume et l’échec ; le quotidien fade et morne la fait sombrer dans une douce folie. Le décor est intimiste et épuré. L’aire de jeu est minuscule, simplement meublée de trois chaises et une table. Elle est très proche du public, qui campe au cœur du foyer. Les artistes entrent et sortent sans qu’on y prenne garde et parlent à tout bout de champ. Le drame se joue en espagnol surtitré, mais on plonge très vite dans cette intrigue qui sonne tellement juste. L’interprétation est d’une énergie folle, résolument généreuse. L’élan tumultueux des acteurs nous assaille d’interrogations sur notre humble condition et nous touche au plus vif. On est subjugué par la puissance de la manière dont sept comédiens sur un plateau grand comme une estrade d’instituteur réussissent ce prodige de poésie dramatique qui vous arrache rires et larmes. C’est du très grand théâtre, intelligent, inoubliable. Le Figaro Spectacle en espagnol, surtitré en français. Jumelage de saison avec le Théâtre de l’Espace / SN de Besançon : accueil. Argentine nouveaux espaces nouvelles formes théâtre 057 Les Fourberies de deScapin Scapin Teatro Malandro D’après Molière Mise en scène Omar Porras Lons-le-Saunier Théâtre ME 02 déc 20:30 b D C JE 03 déc 20:30 b D Catégorie A / � 1h50 Entre deux couples d’amants et deux pères, Scapin s’agite. Serviteur rusé, il noue les intrigues ou les débrouille dans une course trépidante. Musique, danses, chansons, machineries rythment une farce à l’efficacité redoutable où le valet règne en maître. Le metteur en scène Omar Porras nous avait montré dans El Don Juan son habileté à faire de la vie un bouillonnement joyeux, inventif, fougueux. Il nous campe ici un Scapin agile comme à l’aube de la Commedia dell’arte. Il tend tous les ressorts de la comédie. Ses acteurs, impeccables de précision, s’en donnent à cœur joie. Et c’est le branle-bas de combat dans les saloons napolitains ! Octave a, en secret, épousé Hyacinthe, la jeune femme qu’il aime. L’amour de Léandre, c’est Zerbinette, une belle Égyptienne. Mais Géronte et Argante, leurs pères, ont d’autres projets d’union pour leurs fils. Sans le moindre sou en poche, comment braver l’intransigeante autorité ? Faire appel à Scapin, bien sûr ! L’as de la débrouille, le valet astucieux, maître de la manipulation, l’habile ouvrier des ressorts et des intrigues. Propulsées ainsi dans le monde de la culture pop, truffées de clins d’œil et d’anachronismes heureux, ces Fourberies gagnent en modernité et en fluidité. Gags explosifs, fraîcheur du jeu et générosité canaille nous font retrouver le Molière qui plaisait tant aux parterres d’autrefois. On s’amuse ! Oubliez perruques et robes d’apparat ; l’univers d’Omar Porras appelle masques, costumes, décors et lumières aux couleurs éclatantes. Rarement une expérience théâtrale aura été aussi jouissive. Le Courrier [Suisse] Suisse théâtre 059 Renegades Steel SteelOrchestra Orchestra Musiques Johann Sebastian Bach, Franz Peter Schubert et repertoire traditionnel : calypso, reggae Direction Andrew Brumant Lons-le-Saunier Théâtre MA 08 déc 20:30 b D C Catégorie B / � 1h30 Le Renegades est un steel band latino qui a conquis la notoriété mondiale. Comment ses dix-sept musiciens peuvent-ils, à partir de simples bidons, rivaliser avec un orchestre symphonique ? C’est magique ! Le concert est vibrant, intense, d’un optimisme contagieux. Originaire de l’île antillaise de Trinidad au large du Venezuela, l’orchestre est un ensemble traditionnel de percussions. Son instrument fétiche est le « pan » : c’est un fond de fût à pétrole qu’un martelage savant a pourvu d’alvéoles. En percutant leurs facettes avec précision, les interprètes parviennent à produire vingt-huit notes et à imiter toute la gamme instrumentale d’un orchestre classique. On croit entendre un solo de cuivres, une nappe de synthé, l’attaque d’un sax : et pourtant, rien de tout cela, mais un philharmonique de bidons ! Lors d’une récente Folle journée de Nantes, les musiciens ont offert une transcription de Schubert qui a époustouflé le public ; les spectateurs ont acclamé debout leur somptueux Ave Maria. La formation jouera d’abord en frac et rendra hommage à Bach et aux grands maîtres. Une seconde partie sera vouée au calypso, au reggae et aux rythmes caraïbes. Le concert est un véritable tour de force. Pluie de battements feutrés ou martèlement puissant, le rythme sert une forte intensité émotionnelle, une étonnante profondeur de champ et une fabuleuse virtuosité. Cette avalanche fulgurante et simultanée de timbres arrachés à cent bidons, cette quincaille envoûtante ont une mystérieuse facilité d’enivrer le spectateur sans possibilité de résistance. Télérama Trinité-et-Tobago musique 061 Comment réussir un unbon bonpetit petitcouscous couscous CNCDC Châteauvallon Texte et mise en scène Fellag Interprétation Bruno Ricci Poligny Salle des fêtes MA 08 déc 20:30 b D Saint-Amour La Chevalerie 1, place de la Chevalerie ME 09 déc 20:30 b L Morez Espace Lamartine JE 10 déc 20:30 b C Salins-les-Bains Espace culturel Notre-Dame VE 11 déc 20:30 b D L Catégorie B / � 1h15 D’après un sondage, le couscous serait le plat préféré des Français. Sous ce prétexte tiré par les cheveux coupés en quatre, un conférencier loufoque suggère une vision nouvelle de l’intégration. Il passe au tamis ethnologique, linguistique, géo­politique et psychanalytique les peuples de la « zone couscous ». Fellag est un prince de l’autodérision. On devine toute la poésie burlesque qu’il a pu tirer des clichés liés à l’immigration, les soliloques plaisants qu’il a brodés sur les Français de souche et les souches françaises d’origine maghrébine, l’origine épidermique des souches africaines et celle berbère du couscous. Et si l’invention de la merguez symbolisait la peur ancestrale de la circoncision ratée ? La métaphore culinaire permet bien des digressions, moins farfelues parfois qu’elles ne paraissent. Le coq-à-l’âne doux-amer nous tend un miroir pas toujours flatteur mais assurément drôle. Le comédien Bruno Ricci, sapé « comme un Arabe d’opérette », s’en donne à cœur joie. Les tirades balancent entre le sucré des raisins et le piquant de la harissa. La saveur de l’ensemble est humaniste, sympathique et jubilatoire. Une simple recette de cuisine se transforme en une fanfaronnade, entre Commedia dell’arte, leçon de tolérance et humour sur le fil du rasoir. Une belle leçon pleine de rires, à consommer avec gourmandise. L’Alsace nouveaux espaces nouvelles formes humour 063 Picasso et la danse Europa Danse / Jeunes Danseurs Européens Musiques Erik Satie, Igor Stravinsky et traditionnel andalou Chorégraphies Léonide Massine, Ana Maria Stekelman, Thierry Malandain, Beatriz Martin et Ricardo Franco Lons-le-Saunier Théâtre MA 15 déc 20:30 b D C Catégorie B / � 2h avec entracte Créé à Paris en 1917, le ballet Parade a été écrit par Jean Cocteau et chorégraphié par Léonide Massine ; Erik Satie en signait la musique, Pablo Picasso les costumes et les décors. Cet éclatant manifeste de l’avant-garde artistique ouvrait la haute époque des Ballets russes, dont le spectacle d’Europa Danse nous propose de retrouver l’éclat. En un moment où la Première guerre mondiale paraissait consacrer la défaite de la pensée, les artistes réagirent par l’insurrection contre les normes du passé. Avec Parade, la chorégraphie conservait encore les « pointes », mais Satie amenait une modernité toute de clarté et de concision ; Picasso introduisait le cubisme sur scène. Parade évoque les acrobates et saltimbanques, Pulcinella les thèmes et personnages de la Commedia dell’arte. Mercure installe des « poses plastiques », constructions de Picasso se mouvant sur le plateau. Cuadro flamenco est une suite de danses andalouses, donnée avec le concours de danseurs du Conservatoire royal de Madrid. Europa Danse réunit de jeunes talents de notre continent qui, depuis dix ans, restituent les grandes œuvres du passé. Pour présenter ces quatre pièces créées entre 1917 et 1924 par les Ballets russes, la compagnie a retrouvé les chorégraphies originales de deux d’entre elles, Parade et Cuadro flamenco, mais aussi les maquettes des costumes et décors dessinées par Picasso qui, à eux seuls, méritent toute l’attention. Très pure, très maîtrisée, la danse est sertie de moments de grâce qui sont de purs enchantements. Les jeunes artistes, diaboliquement fougueux, délicieusement élégants, forcent l’admiration. L’ensemble est une petite merveille, un vrai régal pour les yeux dont on ressort avec un sentiment d’allégresse. Le Nouvel Observateur danse 065 Dormez, je jele leveux veux Théâtre de la Véranda Texte Georges Feydeau Mise en scène Lisa Wurmser Dole Théâtre MA 05 janv 20:30 b L C Catégorie B / � ± 1h20 Justin a le pouvoir d’hypnotiser son maître, Boriquet, qui lui obéit alors au doigt et à l’œil. Sous le regard ébahi d’un autre valet, il en profite pour lui imposer toutes les corvées domestiques et fumer ses cigares… Le monde petit-bourgeois cher à Feydeau se déglingue ici devant nous et glisse à toute allure sur un toboggan infernal. Le langage explose, les personnages se dédoublent, maître et valet inversent leurs rôles, les objets fichent le camp. Et sans cesse il faut courir, courir encore, comme dans le pire des cauchemars, pour échapper aux coups… Dans ce vaudeville écrit en 1897, Georges Feydeau dynamite, dès les premiers moments, les conventions de classe et ridiculise une bourgeoisie qui n’a plus rien de respectable. Mordante, impitoyable, la farce pousse la satire sociale au paroxysme. Formée notamment par Ariane Mnouchkine, Lisa Wurmser a intégré à sa mise en scène des moments très physiques, prenant appui sur les techniques du cirque, mais aussi quelques machines (fauteuil hypnotique, divan chausse-trappe ou miroir déformant), qui rappellent les premiers engouements de l’hypnotisme expérimental et du magnétisme mesmérien. En écho à la pièce et en ouverture de rideau seront donnés quelques extraits d’un texte de l’Anglais Jonathan Swift, Instructions aux domestiques. création théâtre 067 Épître Epître aux jeunes acteurs… acteurs … Texte et mise en scène Olivier Py Lons-le-Saunier Théâtre JE 07 janv 20:30 b D C Catégorie B / � 1h10 En une heure d’un décapage à la fois drôle et sévère, un acteur convoque et rabroue le responsable culturel, le directeur du conservatoire, le policier du désir, le « porc communicant » et autres rabat-joie. Il porte en scène la subversion théâtrale dans un grand éclat de rire. Sur un plateau, où des panneaux dorés reflètent vaguement l’image, un acteur fait son entrée, une petite valise à la main, tel un représentant de commerce. Il s’installe dans sa loge, se maquille et se mue en tragédienne poussiéreuse avec longue robe à bretelles, chevelure platine, teint blanc, yeux et lèvres outrageusement maquillés. Il devient même la Tragédie, pompeuse et décadente, qui déclame à l’attention des jeunes acteurs et de nous tous, qui se répand en lamen­tations risibles et pourtant si justes… John Arnold, magistral, époustouflant de force et de subtilité, nous livre un grand poème qui réunit les thèmes de prédilection d’Olivier Py : le rôle capital de la parole, aujourd’hui trop galvaudée, la lutte toujours recommencée contre tous les jougs, tous les enfermements, la saine colère contre les prédateurs de la vraie foi théâtrale. Cette épître est rendue incandescente par la grâce de l’acteur-poète John Arnold, à nu, superbe. Olivier Py est bien le fidèle gardien de la servante, cette petite lampe qui, toujours, veille dans la nuit du théâtre et du monde. Le Monde théâtre 069 Le Grand C Compagnie XY Écriture et conception collective Création musicale Marc Perrone Dole La Commanderie MA 12 janv 20:30 b L C P Catégorie B / � 1h10 Les acrobates de la Compagnie XY sont des as de la voltige et de l’émotion. Ils déploient une mécanique synchronisée, réglée au quart de seconde, assez magique. Ils sont puissants, sensuels, drôles et poétiques. Et audacieux ! L’an dernier, à Champagnole, la troupe a présenté un spectacle axé sur le porté acrobatique. Mais elle a voulu voir plus loin, imaginer un « pliez-sautez » pour s’envoyer en l’air et ne jamais redescendre, s’ériger dans la hauteur quand tout s’effondre… Les circassiens bousculent le principe du duo, renversent le rapport entre homme et femme récurrent dans les portés acrobatiques, explorent de nouvelles voies dans les états de corps et la technique de cirque. Se dévoile ainsi, en un peu plus d’une heure, un univers à 360 degrés fait d’acrobatie, de danse, de musique et de pyramides humaines. Les seize virtuoses bâtissent une micro-société avec ses codes et ses rites surprenants. Ils sautent, rebondissent sur un trampoline humain, courent, dansent le quadrille, chorégraphient un tango vertical. Ils chantent aussi, et quand ils se taisent, nous retenons notre souffle… La lenteur concentrée des artistes reste l’une des clés de ce subtil spectacle, construit comme une combinatoire de forces en équilibre. Les acrobates sont de délicats félins, qui font et défont avec patience leurs chimériques géométries. Télérama cirque 071 Ferran Savall Textes, musiques et interprétation Ferran Savall Lons-le-Saunier Théâtre JE 14 janv 20:30 b D C Catégorie B / � 1h30 Ferran Savall est un jeune virtuose ébouriffé qui excelle au piano comme à la guitare ou au théorbe. Il chante avec une grâce fervente, une douceur mélancolique, une fluidité spontanée et pourtant sophistiquée. Il est chaleureux et vrai. Ses parents sont Jordi Savall, le prince de la viole de gambe, et la cantatrice Montserrat Figueras : le répertoire baroque a été la bande-son de son enfance. Adolescent, il s’émancipe, écoute un peu de tout, puis voyage, goûte les saveurs lointaines, s’enrichit sous toutes les latitudes. Il se passionne pour les chants traditionnels catalans, aux histoires de princesses et de brigands héroïques, d’une beauté d’autant plus troublante qu’elle jongle avec l’émotion pure et reste ouverte à l’improvisation. Il puise aussi bien dans le traditionnel hébraïque, le jazz, la soul. Il se laisse parcourir par les voix du monde, puis se met à composer, guidé par une intuition libre et cosmopolite. Sa voix est sensuelle et touchante. Il s’abandonne et fait de chacun de ses concerts une expérience troublante. Il se laisse emporter et nous emporte avec lui. Il est passionné mais doux, d’une grande fraîcheur et pourtant d’une grande maturité. Il sait nous faire aimer le monde. La réussite est totale. Ses chants respirent la vie, la chaleur, le bonheur de se laisser porter par les vents du Sud, bien au-dessus des catégories musicales. Les mélodies et les émotions glissent, flottent, virevoltent et s’élèvent, funambules de la plage. Les Inrockuptibles Espagne musiques du monde 073 À A notre insu Turak Théâtre Écriture, mise en scène et scénographie Michel Laubu Composition musicale Rodolphe Burger Lons-le-Saunier Théâtre MA 19 janv 20:30 b D ME 20 janv 20:30 b C Catégorie B / � 1h Une île imaginaire, une scène de crime, des marionnettes un peu inquiétantes et un drôle de thriller. L’inspecteur Laubu et son Turak Théâtre mènent l’enquête dans un monde de suspense, d’humour et de poésie. Bienvenue sur « l’île aux poignardés ». Michel Laubu a grandit en Moselle, dans une cité minière, une cité « insulaire ». Dans cet endroit chahuté et violenté par l’histoire et le développement économique, on a connu l’euphorie d’un développement industriel sauvage, qui a usé jusqu’à la corde les hommes et les familles. Puis la fermeture des usines en cascade, l’abandon sur place des populations devenues inutiles. Une population poignardée par le destin sur une île abandonnée. Le bateau nous débarque dans son port désert. Tout ici semble calme et discret, bien rangé dans des cartons prévus à cet effet. Soudain notre regard est intrigué par des masses couchées paisiblement sur le ventre : des corps immobiles, un énorme couteau de cuisine planté dans le dos. L’enquête démarre. Jouant sur les codes du roman noir et du film policier, à la poursuite des indices, l’enquête emprunte le chemin qui a mené ce peuple étrange au sommeil forcé. En quête de vérité, huit inspecteurs, limiers du dimanche, manipulateurs, musiciens et techniciens tirent les étranges ficelles de cette farce policière absurde et décalée. Ultime pièce à conviction au cœur de ce mystère : la partition musicale. En parfaite harmonie, les morceaux joués en direct sur scène dialoguent avec la bande-son truffée d’indices, composée par le musicien Rodolphe Burger du groupe Kat Onoma. Un univers sonore pour objets grinçants, bruyants et chantants, qui aiguise le fil de cette symphonie noire pour arme blanche ! La liberté de création de Michel Laubu plonge le spectateur dans un univers inconnu, décalé, empreint d’une poésie de l’inattendu incroyablement bouleversante. Lyon Capitale théâtre d’objets 075 Salle des fêtes Deschamps & Makeïeff Écriture et mise en scène Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff Dole La Commanderie SA 23 janv 20:30 b L C Catégorie A / � 1h30 Ce soir, au Macumba, il y a soirée « Prestige ». Gags burlesques, bruitages intempestifs, cascades de trucs qui se cassent la figure, tout l’univers Deschamps - Makeïeff est là, tendrement jubilatoire. Dans un vaste hall aux murs tapissés de papier peint années cinquante, avec tabourets en skaï et bric-à-brac, Madame Cravotta commence par perdre ses clefs. Dès ce premier chassé-croisé foldingue, on reconnaît la patte du couple Deschamps-Makeïeff. Les loupés s’enchaînent entre la patronne, une soubrette, des musiciens un peu losers. Le climat est agité, entre cocasserie et tendresse. Il y a beaucoup de musique aussi, et du grand n’importe quoi : on mouline les tubes des Rita Mitsouko ou de Dave, on s’agite sur de la breakdance ; l’un se prend pour Bob Marley, l’autre pour Joan Baez. Les scènes sont courtes, rapides, extravagantes. Ca gesticule, ça parle fort, en onomatopées, en apartés grommelés. Le spectateur rit, mais il est aussi touché par cette humanité inquiète, trop petite mais dotée d’une énergie farouche. Les comédiens sont jeunes mais valent déjà leur pesant de Gibolin. Tiphany Bovary-Klameth et David Déjardin sont d’une présence et d’une inventivité surprenantes. Si Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff n’en finissent pas de raconter les performances des humbles dans nos sociétés trop cruelles, trop méprisantes pour leurs faibles efforts, une tendresse rare, une lumière rayonnante baigne ce dernier spectacle, toujours le même et jamais le même à la fois. Télérama Jumelage de saison avec le Théâtre Musical de Besançon : accueil. théâtre 077 Manu Galure Textes, musiques et interprétation Manu Galure Saint-Amour La Chevalerie 1, place de la Chevalerie VE 29 janv 20:30 b L C Catégorie B / � ± 1h30 Sur scène, c’est un phénomène. Le chef coiffé du galurin de son arrière-grand-père, l’œil pétillant, les doigts courant sur son piano où il peut jouer les yeux fermés, un instant nonchalant, un instant nostalgique, un brin clown, malicieux et drôle, Manu jongle avec les mots, dialogue avec le public, étonne et fait rire du début à la fin. Il n’a guère plus de vingt ans, mais il est musicien depuis sa petite enfance : dix ans de violon, trois ans de trompette, autant de contre­ basse et beaucoup de piano. À quinze ans, en marge du conservatoire, il écrit ses premières musiques, dirige son premier groupe de ska et fait ses armes sur scène en enchaînant free jazz, rock festif ou salsa. Puis viennent les mots et les chansons. Son énergie créative, sa soif de liberté charrient des couleurs rock, des arrangements neufs qui dopent la tradition du cabaret. Sa plume est d’une rare maturité pour un artiste de son âge. Ses paroles sont construites, pesées, ciselées, épicées d’humour british. On le dit proche de Juliette ou d’Higelin pour la précision de ses textes et sa douce folie sur scène, mais on devine aussi l’influence des grands anciens, Brassens ou Frères Jacques. Un peu provocateur, toujours délicat et frais, ce jeune fou est si talentueux qu’il sait nous toucher en chantant le bottin ! S’accompagnant au piano, Manu Galure, en impétueux chanteur de cabaret, fait défiler sur scène une flopée de personnages, après avoir savamment planté le décor de ses histoires. Le Télégramme chanson 079 Öper Öpis Zimmermann & de Perrot Mise en scène et décor Zimmermann & de Perrot Musique Dimitri de Perrot Chorégraphie Martin Zimmermann Besançon Théâtre de l’Espace / SN de Besançon 3, place de l’Europe SA 30 janv 19:00 b D L C Catégorie A / � 1h10 Dans Öper Öpis, qui signifie « Quelqu’un, quelque chose », le lieu de l’action est une scène instable qui, à chaque mouvement des personnages, peut basculer vers le meilleur ou le pire. Le spectacle, lui, est maîtrisé de bout en bout. À partir d’une scénographie inédite, faite de trappes et qui s’incline au moindre effet de gravité, on suit les aventures (extra)ordinaires de gens formant un couple. Ces conjoints quelconques se retrouvent confrontés à un troisième élément inconnu, à une personne ou une situation étrangère qui va les déstabiliser. D’abord, cet « autre » surprend puis devient à la fois attirant et menaçant. Les rencontres sont délicates, fugitives, spectaculaires, voire audacieuses, et obligent les personnages à prendre des risques. Avec beaucoup de tendresse et d’humour, Öper Öpis raconte les petits et grands drames des relations au quotidien, ce quotidien dont chacun sait qu’il peut très vite faire perdre pied à n’importe qui. Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot s’imposent avec brio depuis dix ans dans leur art hors du commun. En fusionnant musique, cirque, danse et arts visuels, ils inventent un langage sans parole d’où jaillissent des images à la fois simples et fortes. Leur jeu plein d’humour, parfois absurde mais toujours poétique, révèle leur amour pour l’univers du cirque et sculpte une œuvre singulière. Une création haute en poésie, débordante de souffle et de fantaisie, et qui de bout en bout captive. Dernières nouvelles d’Alsace Nombre de places limité. Jumelage de saison avec le Théâtre de l’Espace / SN de Besançon : visite. Suisse cirque 081 Au temps Temps des des Croisades croisades Compagnie Les Brigands Musiques Claude Terrasse Livret et paroles Franc-Nohain Direction musicale Christophe Grapperon Mise en scène Philippe Nicolle Lons-le-Saunier Théâtre DI 31 janv 16:30 b D C Catégorie A / � ± 1h30 Quelle plaie pour une femme d’attendre son mari parti en Terre sainte avec la clef de sa ceinture de chasteté ! Créée en 1901, l’opérette brosse un Moyen-Âge cocasse avec une souveraine légèreté et des trouvailles délicieuses. Le spectacle est un festival de gaîté et d’entrain. L’intrigue est un brin licencieuse : la pièce sera un temps inter­ dite par la censure, ce qui n’empêchera pas tout Paris de chanter sa sulfureuse Valse des péchés… La musique est de Claude Terrasse, qui jouissait de l’estime de Debussy et de Ravel, et qui a excellé dans l’opérette parodique. Le livret est de la plume de Franc-Nohain, poète prolixe et joyeux qui côtoyait Alphonse Allais et Jules Renard, adorait les rimes improbables et s’est amusé à peindre un Moyen-Âge truffé d’anachronismes, où les châteaux manquent de confort mais pas de pâtés en croûte. Les Brigands consacrent toujours aux opérettes et opéras-bouffes des Années Folles une énergie communicative. La troupe a présenté dans le Jura Les Brigands d’Offenbach ou La Cour du roi Pétaud de Delibes. Pour mettre en scène ces Croisades, elle a invité Philippe Nicolle, de la bouillonnante compagnie 26000 couverts : attendonsnous à une revue médiévale historiquement consternante, mais piquante et pleine de surprises. L’esprit de troupe qui règne parmi Les Brigands a du bon : chacun œuvre dans le même esprit et personne ne renâcle face à une allure effrénée. Les Échos compagnonnage 2009-2010 création opéra bouffe 083 We are l’Europe Théâtre de la Tentative Texte Jean-Charles Massera Mise en scène Benoît Lambert Dole Théâtre MA 02 fév 20:30 b L C P Catégorie B / � ± 2h Après We are la France, présenté il y a deux ans, voici We are l’Europe : le propos s’élargit ! Le spectacle nous susurre que l’imaginaire collectif de la petite bourgeoisie blanche occidentale, son rayonnement, ses certitudes partent en fumée. Si c’était une bonne chose ? On se bouscule pour parler de l’époque : journalistes, politiques, publicitaires, économistes, sportifs ou chanteurs rivalisent pour capter l’air du temps. Jean-Charles Massera ne rajoute pas sa petite analyse personnelle à ce fatras : il travaille de l’intérieur ces propos déjà produits et les fait bégayer. Il lance une guérilla dévastatrice au sein même des langues officielles, avance par dérapages et emballements délirants, démonte le système en le piratant. Les échanges entre comédiens sont caustiques. Mais l’humour ne se réduit pas à une simple moquerie. Les discours dominants engendrent toujours en effet des stratégies de résistance de la part de ceux qui les subissent. Les gens, même écrasés, bricolent des réponses. La pièce prend au sérieux les espoirs des simples, leurs rêves fragiles. Elle rappelle le travail des grands burlesques, qui ne donnaient pas tant à voir le désordre du monde que les effets qu’il produit dans l’intimité de nos vies. Non, le consensus n’est pas le bonheur… L’ironie féroce avec laquelle Massera reconsidère les grandes questions du « struggle for life » constitue un fameux grain de sable dans les rouages de la déprime ambiante. Et l’on repart le sourire aux lèvres. Libération compagnonnage 2009-2010 création théâtre 085 Jeux de mots laids pour pourgens gensbêtes bêtes La Comédie Framboise D’après l’œuvre de Boby Lapointe Mise en scène Léonie Pingeot et Gwladys Saligné Direction musicale Amélie Porteu de la Morandière Champagnole L’Oppidum JE 04 fév 20:30 b D L Catégorie B / � 1h20 Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils jouent du sax, ils chantent, ils dansent : la Comédie Framboise regorge d’énergie et de bonne humeur pour célébrer la prose fantasque de Boby Lapointe. Retranscrire en comédie musicale les textes et chansons de Boby Lapointe n’était pas une évidence. Truffés de calembours et de contrepèteries, très rapides, les morceaux de ce chanteur saugrenu et formidablement inventif ne paraissaient appartenir qu’à lui. Pourtant, formés à toutes les disciplines des arts du spectacle, les quatorze artistes de cette jeune compagnie ont parfaitement relevé le défi. Sous une guirlande d’ampoules multicolores qui rappelle les bals populaires du temps jadis, en T-shirts rayés de matelots du dimanche, les comédiens-danseurs rivalisent d’ingéniosité pour occuper l’espace comme des lutins. Ils composent avec enthousiasme des tableaux dynamiques, à la chorégraphie aussi drolatique qu’endiablée. C’est un spectacle champagne, enlevé, tout en fantaisie énergisante. Les trouvailles de Boby Lapointe sont servies avec une ardeur juvénile contagieuse : on en ressort léger, rafraîchi, heureux. Quatorze olibrius dans une vraie-fausse classe, vêtus d’uniformes rappelant les marinières du déchaîné de Pézenas, enchaînent des chorégraphies que n’auraient pas reniées les Frères Jacques et dont le burlesque vaut tous les calembours. Indispensable ! VSD chanson 087 Abu-Hassan et etautres autresturqueries turqueries Orchestre de Besançon – Franche-Comté et Istanbul Oriental Ensemble Composition Carl Maria von Weber Direction musicale Burhan Öçal Mise en scène Pierre Guillois Besançon Théâtre Musical de Besançon place du théâtre MA 23 fév 20:00 b D L C Catégorie A / � ± 1h50 Tiré d’un conte des Mille et une nuits, l’unique acte de la pièce raconte les ruses imaginées par un jeune couple pour échapper à ses créanciers et à Omar, un prétentieux prêteur. De la pétillante ouverture au choeur final, ce singspiel est un petit chef d’œuvre qu’il convient de découvrir. Créé à Munich en 1811, Abu-Hassan laisse déjà apparaître le génie théâtral du jeune Carl Maria von Weber, premier grand musicien romantique allemand, dont l’opéra Freischütz fera le succès dans toute l’Europe dix ans plus tard. Ouverture, airs, duos, trios et ensembles sont tour à tour brillants, adorables, soupirants. Comme Mozart et Haydn avant lui, Weber affectionne la turquerie, évocation musicale d’un Orient « mahométan » splendide et terrifiant. Sa partition, inventive, emprunte à la fois les sentiers du rêve et du cocasse. Avant de présenter au public les aventures d’Abu Hassan mises en scène par Pierre Guillois, l’Orchestre de Besançon Franche-Comté sera associé à Burhan Öçal et son Istanbul Oriental Ensemble, pour faire entendre aussi bien Mozart que de la musique traditionnelle turque. Ce multi-instrumentiste et percussionniste talentueux s’est distingué sur de nombreuses scènes internationales, seul ou en compagnie d’artistes prestigieux : Kronos Quartet, les pianistes Maria Joao Pires et Fazil Say, le London Symphonic Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Vienne… C’est dans son rôle de chef et d’initiateur qu’on le retrouvera à la tête de l’Istanbul Oriental Ensemble, avec lequel il redonne son éclat à la musique tzigane de Turquie, enrichie d’influences issues de la musique classique ottomane et des rythmes balkaniques. Nombre de places limité. Jumelage de saison avec le Théâtre Musical de Besançon : visite. France et Turquie création opéra 089 En attendant Godot Compagnie Lire aux éclats Texte Samuel Beckett Mise en scène Bernard Levy Lons-le-Saunier Théâtre JE 25 fév 20:30 b D C P Catégorie B / � 2h Depuis sa création, on a qualifié la pièce de nihiliste, de poétique, de féroce, de révolutionnaire, et même de classique ! La mise en scène souligne avec tact l’extraordinaire vitalité des personnages, la densité du texte, sa force étonnante, sa verve comique comme ses profondes interrogations sur la condition humaine. L’action se situe sur une route indécise. En fait d’action, il ne se passe à peu près rien ; deux pauvres hères attendent un certain Godot et l’arbre qui est là au premier acte est toujours là au second… C’est un huis clos sans murs, où se déploient l’attentisme, l’espoir d’une rencontre salvatrice et les affres de la détresse humaine. Jamais l’auteur n’a voulu préciser ses intentions : c’est à chacun de sentir. Bernard Levy a repris l’équipe artistique qui avait assuré le succès de Fin de partie. La qualité des comédiens frappe d’autant plus qu’elle s’imprime sur un décor épuré, dans une atmosphère fantomatique. L’articulation du texte est impeccable, la gestuelle efficace et sobre. Ce jeu habile et juste éclaire la pièce. Samuel Beckett est servi avec intelligence. On est ému, on rit, on s’interroge, on croit comprendre… C’est beau, grand, drôle, inquiétant, fort. C’est désespéré et c’est plein d’espoir. La mise en scène saisit par sa beauté, sa force, sa luminosité. Un travail très précis, très musical, très harmonieux et qui donne à la grande pièce du XXe siècle son statut de classique pour tous les temps. Le Figaro Jumelage de saison avec le Nouveau Théâtre / CDN de Besançon et de Franche-Comté : accueil. théâtre 091 Influences Le Phalène Conception et interprétation Thierry Collet Chilly-le-Vignoble Salle des fêtes 77, grande rue MA 02 mars 20:30 Messia-sur-Sorne Salle des fêtes 40, rue Aimé Berthod ME 03 mars 20:30 b D Courlaoux Salle polyvalente centre bourg, près de la mairie JE 04 mars 20:30 b C Conliège Salle des fêtes 23, rue basse VE 05 mars 20:30 b D Frébuans Salle des fêtes 3, rue Prosper Sordet SA 06 mars 20:30 Catégorie B / � ± 1h20 Thierry Collet nous mène par la main dans le monde de la magie mentale. Si le magicien manipule des objets, le mentaliste manipule les pensées. Ses mots créent un réel à sa guise. C’est fascinant, un peu inquiétant, très intéressant. Un spectateur, choisi pour sa force apparente, perd petit à petit ses capacités physiques jusqu’à devenir incapable de soulever le bras d’une spectatrice. C’est là une des multiples expériences qu’il nous sera donné de vivre. La construction du spectacle crée une progression dans l’engagement émotionnel du public. Chaque action en entraîne une autre et implique les spectateurs toujours davantage. On passe de l’excitation et de la jubilation à l’inquiétude, voire à la peur du mystère. « Je pense que la magie raconte la prise du pouvoir », dit l’artiste. Cet art habituellement utilisé pour endormir la méfiance ne pourrait-il pas au contraire réveiller le jugement critique, devenir outil de ré­flexion sur notre liberté ? C’est le pari que propose le spectacle. À la fin, le public peut réagir, exprimer son trouble et ses interrogations au cours d’une discussion. Mais, au fait, ce débat est-il aussi honnête qu’il le paraît ? La manipulation ne serait-elle pas encore à l’œuvre ? On quitte la salle assez peu rassuré… Magicien en quête de sens, Thierry Collet s’est tourné vers le théâtre. Mettant son art de l’illusion au service de l’intrigue, il fait jaillir un univers fantastique de sa minutieuse alchimie. Le Monde création nouveaux espaces nouvelles formes théâtre et magie 093 Dominique A Textes, musiques et interprétation Dominique A Lons-le-Saunier Théâtre JE 11 mars 20:30 b D C Catégorie A / � 1h30 Dominique A est l’un des chanteurs les plus talentueux et les plus respectés de la scène française. En dix-sept ans de carrière, il a su imposer un style en constante révolution et une écriture des plus florissantes de l’époque. Il a semé ce que d’autres ont récolté. En 1992, alors que peu de jeunes musiciens osaient le français, il mettait en boîte La Fossette, premier disque radical, matrice d’une nouvelle scène qui verra se faufiler derrière lui Miossec, Katerine ou Delerm. Depuis, il n’a cessé d’enrichir ses ambiances, jouant avec les profondeurs de champs, les nuances, les ombres, les contours. Il a caressé tour à tour le néofolk électrique, le rock dru, la chanson minimaliste, les tentations seventies ou la méditation littéraire. Ses textes sont souvent courts, ses histoires touchantes, ses mélodies évidentes. Il assume toutes ses fragilités, sait trousser une rythmique enjouée ou se faire plus nostalgique, être dépouillé ou au contraire luxuriant. À quarante ans, il affirme une vraie personnalité, modeste mais singulière. Généreux, libéré, disert, ouvert, radieux, il chante aujourd’hui un univers d’une richesse étourdissante. Radio France Internationale chanson 095 Ficelle d’encre Trafic de styles Chorégraphie Sébastien Lefrançois Création musicale Alexandre Dai Castaing Dole La Commanderie MA 16 mars 20:30 b L C P Catégorie B / � ± 1h Le ballet croise le hip hop avec le cirque, la chorégraphie avec les arabesques chantournées des zelliges du Maroc, la tension des corps avec le délié, le vide et le plein de la calligraphie arabe. Patineur de haut niveau, puis diplômé en danse jazz et en danse contemporaine, Sébastien Lefrançois fonde sa compagnie, Trafic de styles, à vingt-cinq ans. Quinze ans plus tard, il excelle à mettre en scène les jeunes talents du hip hop : il a présenté ainsi l’an dernier à Lons un Roméos et Juliettes plein de charme et d’intelligence. Il y a peu, au Maroc, il découvre avec saisissement la formidable vitalité du hip hop des rues, mais aussi une école de cirque pour enfants. Une audition et un stage plus tard, il monte avec ces jeunes un spectacle qui s’affûte et s’enrichit peu à peu. La calligraphie arabe sera le cœur battant de la création. Celle-ci est à la fois langage écrit et mouvement de la main, raffinement délicat qui joue sur les vides et les pleins, l’horizontal et le vertical, le tendu et le lisible. Koufiques ou tressées, nattées ou fleuries, les arabesques de la tradition maure seront le socle d’un projet où joueront la dynamique des corps comme l’énergie des mots. Passez à l’action ! Voir p. 133 – soirée diapos création danse 097 Le Soir des monstres Compagnie Monstre(s) Conception et interprétation Étienne Saglio Lons-le-Saunier Théâtre JE 18 mars 20:30 b D C VE 19 mars 20:30 b D Catégorie B / � 1h Un bout de tuyau se transforme en serpent menaçant, un panier rouillé devient le nid d’une méduse carnivore, de petites balles s’offrent des ailes et s’envolent… Le jeune jongleur et manipulateur se fait magicien et nous ouvre la porte de son petit monde enchanté, poétique et subtil. L’idée de ce solo a surgi il y a quatre ans, dans les faubourgs de Stockholm. Le jeune Étienne Saglio, vingt ans, y marche dans le grand froid de l’hiver, quand il aperçoit un long manteau posé sur une poubelle. Il l’enfile et découvre qu’un personnage est né et qu’autour de lui se déploie, comme une évidence, un univers entier, fait de vieux objets à la splendeur déchue, abandonnés par les gens sur le trottoir lors du « soir des encombrants », dit aussi joliment « soir des monstres ». Le spectacle, très construit, feint la naïveté et la maladresse. Avec un regard d’enfant, l’artiste fait de la scène une piste d’envol sans cesse réinventée, une contrée où les lois de la gravité s’effacent, où les limites de la réalité s’estompent. Voilà notre jongleur éberlué soudain pendu par un pied, à quelques mètres du sol. « Le pauvre ! », s’exclament les enfants qui, après la représentation, chercheront sans jamais les trouver les trucs qui ont permis des tours si singuliers… On rit, on s’étonne, on se laisse emmener dans une rêverie insolite, légère, très virtuose. Le public familial a été littéralement bluffé par les techniques d’illusion stupéfiantes de l’artiste jongleur-magicien. Le Télégramme Passez à l’action ! Voir p. 136 – stage avec Etienne Saglio cirque et magie 99 Orchestre Orchestrede deBesançon Besançon–– Franche-Comté Franche-Comté et etContre-Z’Ut Contre-Z’Ut Musique Antonín Dvoř ák Direction de l’orchestre Peter Csaba Direction du chœur Alain Lyet Dole La Commanderie SA 20 mars 20:30 b L C Catégorie B / � ± 1h30 L’Orchestre de Besançon interprète une œuvre monumentale, toute en douleur et en espérance. Créé en 1880 à Prague, le Stabat Mater de Dvořák connaît un succès mondial immédiat. L’Europe et l’Amérique se disputent alors le futur compositeur de la Symphonie du Nouveau Monde… Antonín Dvořák ne compose pas ce chef-d’œuvre d’un seul coup, mais en plusieurs moments de ces tragiques années 1875-1877 où il perd coup sur coup trois enfants en bas âge. Pour exprimer sa douleur mais aussi son espoir de rédemption, il s’appuie sur un célèbre poème latin du XIII e siècle, qui a inspiré nombre de compositeurs : « Debout, la Mère de douleur se tenait en larmes près de la Croix où pendait son Fils…. ». La partition de Dvořák est loin de la glorification éblouissante d’une mère céleste et inaccessible. En homme du peuple, le Tchèque convoque une humanité proche et présente, s’en remet à la mère du fils de l’homme plutôt qu’à celle du fils de Dieu. Cette évocation bouleversante oscille entre la peine presque insoutenable, comme dans le premier mouvement, et la sérénité, voire l’espoir, comme dans le chœur radieux du Tui nati vulnera. C’est l’œuvre la plus tragique de Dvořák, mais aussi une page de la musique sacrée parfaitement pure, infiniment poignante. musique et voix 101 Jacques et Mylène La troupe des 260 couverts Texte Gabor Rassov Mise en scène Benoît Lambert Morez Espace Lamartine MA 23 mars 20:30 b C Salins-les-Bains Espace culturel Notre-Dame ME 24 mars 20:30 b L Poligny Salle des fêtes JE 25 mars 20:30 Dole Théâtre MA 30 mars 20:30 Catégorie B / � 1h05 Jacques aime Mylène et Mylène aime Jacques. Ils se sont fiancés, se sont mariés, ont eu un fils. Leur vie semble raisonnable, adaptée. Mais derrière cet ordre de bon aloi se faufilent de plus sombres pulsions… Écrite il y a dix ans, la pièce est, comme on le voudra, une tragédie ou une farce, une épopée ou une série B, une tendre chronique familiale ou une comédie où foisonnent les situations cocasses : harcèlements, meurtres… C’est une pièce courageuse, qui ne craint pas d’aborder les grands problèmes de notre société (drogues, maltraitance des animaux, jeux vidéo trop violents), mais aussi un recueil pédagogique qui apprend à établir un budget avant de se mettre en ménage, à soigner un phlegmon ou à valider sa carte de transport avant de se suicider ! Deux acteurs, issus des 26000 couverts, fameuse troupe de théâtre de rue, interprètent les sept personnages de ce vaudeville trash. Benoît Lambert, directeur artistique du Théâtre de la Tentative (We are l’Europe), a apporté son ironie à la mise en scène. Derrière les petits travers inoffensifs d’un mode de vie conforme se glisse une monstruosité latente, des fantasmes inavouables. Le retour du refoulé menace de dévaster les vies trop lisses. La comédie tourne au jeu de massacre, à la folie furieuse, au saccage systématique des aspirations conventionnelles. Mais rassurons-nous : tout finit bien ! compagnonnage 2009-2010 création théâtre 103 Richard Galliano Musiques Astor Piazzolla, Johann Sebastian Bach et Richard Galliano Dole La Commanderie SA 27 mars 20:00 b L C Catégorie A / � ± 2h30 avec entracte Richard Galliano travaille l’accordéon depuis cinquante ans. Il a donné à cet instrument une puissance et une richesse de couleurs unanimement reconnues. Éblouissant en scène, il offre une palette d’émotions, où se lit toute l’histoire de la musique. Né en 1950, il a dix-neuf ans quand il monte à Paris. Très vite, il joue et compose avec les grands de la chanson française, Barbara, Serge Reggiani, Charles Aznavour, Juliette Greco, Claude Nougaro ou Georges Moustaki. À partir des années quatre-vingt, il donne la réplique aux pointures du jazz : Chet Baker, Joe Zawinul, Michel Petrucciani ou Michel Portal. Sa rencontre avec Astor Piazzolla date de 1983 ; il accompagnera souvent le prince du tango, qui est devenu son maître et son ami jusqu’à sa disparition en 1992. En 2002, il lui rend hommage avec un album, Piazzolla forever, tout de beauté et de rage, de nostalgie et d’énergie, dont les accents font monter les larmes aux yeux. Plus récemment, l’artiste a inventé un nouveau langage musical baptisé « nouveau musette », qui associe brillamment jazz, tango et accordéon. La soirée sera ouverte par le quatuor de saxophones Emphasis, dont la prestation est un véritable spectacle vivant qui mêle de façon dynamique les styles les plus divers. Puis Richard Galliano proposera un concert en trois parties, l’une consacrée à Johann Sebastian Bach, une autre à Piazzola et la dernière à des compositions personnelles contemporaines. Le temps de la maturité et de l’épanouissement est venu. Son jazz chante la mémoire et dessine les lendemains qui swinguent, à soufflet déployé. Jazzman Spectacle programmé en coproduction avec la MJC de Dole et Music’Boutic à Dole. jazz 105 Le soir, des lions… Textes et interprétation François Morel Mise en scène Juliette Musiques Reinhardt Wagner, Antoine Sahler et Juliette Lons-le-Saunier Théâtre VE 02 avril 20:30 b D C Catégorie A / � ± 1h30 De rigolade en coup de gueule, François Morel va nous chanter les lendemains de fêtes, les « cas sociaux » et les nappes à carreaux. On entendra la voix du GPS mais pas celle du bon Dieu. Comme quoi on peut être léger et drôle et parler au passage de ce qui ne tourne pas bien rond dans ce monde agité. Fils et petit-fils d’agents SNCF, François Morel s’est fait un nom il y a quinze ans dans des sketchs qui ont fait un tabac sur Canal +. Son personnage de fromager, qui vantait entre bon sens et mesquinerie les bienfaits du « Gibolin », ont installé un personnage de brave gars un rien naïf qu’on retrouve toujours avec plaisir au cinéma. Dans le Jura, on a pu le voir acteur (Les Diablogues l’an dernier) ou conteur comique. Comme dans Collection particulière, il sera ici à nouveau chanteur, tendre et pince-sans-rire, mais aussi passablement irrité par les sottises du monde. Composées avec soin, ses chansons sont des vignettes ironiques, mélancoliques ou facétieuses qui, l’air de rien, grattent là où ça démange. La chanteuse Juliette, qui animait encore il y a peu l’émission de qualité Juliette ou la clef des sons sur France-Musique, s’est faite complice. Elle a dirigé la mise en scène de ce sympathique grand escogriffe, dont les trouvailles font toujours mouche. Une précision absolue dans l’expression des sentiments et des sensations, une infinie tendresse pour l’humain, une fantaisie délicieuse et une parfaite liberté d’inspiration [à propos de Collection particulière] Madame Figaro création chanson 107 Toâ Compagnie La Piccola Familia Texte Sacha Guitry Mise en scène et scénographie Thomas Jolly Lons-le-Saunier Théâtre MA 20 avril 20:30 b D C Catégorie B / � 1h45 Manifestement, les comédiens aiment la langue de Guitry, vive, luxuriante, rapide et profonde. Ils savourent chaque mot comme une friandise et font d’une pièce de boulevard un délicieux morceau d’humour noir et un bel hommage au théâtre. Thomas Jolly interprète lui-même le rôle joué en 1949 par Sacha Guitry, celui de Michel Desnoyers, auteur dramatique écrivant une pièce de théâtre après une rupture amoureuse. L’homme se trouve face à un ennemi invisible et redoutable : le réel, ou plutôt les réalités du monde puisque le presque vrai, le totalement inventé et le plus vrai que le vrai cohabitent dans une panique pétillante. La Piccola Familia revendique un théâtre de troupe, inventif et spirituel, qui fait la part belle à la machinerie théâtrale. La lecture de Thomas Jolly dessine l’autoportrait que Guitry nous livre dans cette pièce, autour des thèmes qui lui sont chers : la supériorité du théâtre sur la vie, l’éternité de l’amour, les tourments du réel. Pétainiste prétendu, misogyne affirmé, auteur dramatique ostracisé, Guitry reste un artiste à la réputation contrastée, dont La Piccola Familia nous propose ici une redécouverte libéré des carcans idéologiques, jubilatoire et foisonnante. Jolly impose un code de jeu d’une grande netteté, dans un espace élégant et inventif : autant de signes d’une belle maîtrise de l’outil théâtral. France Inter Passez à l’action ! Voir p. 134 – stage nouveaux espaces nouvelles formes théâtre 109 Cosi fan tutte Maison de la Culture de Bourges Musique Wolfgang Amadeus Mozart Livret Lorenzo Da Ponte Adaptation et interprétation musicale Ensemble PhilidOr Direction musicale François Bazola Mise en scène Yves Beaunesne Dole La Commanderie JE 22 avril 20:30 b L C Catégorie A / � 3h30 avec entracte En 1789, alors qu’à Paris grondait la révolution, Mozart composait de l’autre côté du Rhin un opéra enlevé, qui faisait la part belle aux instruments à vent, complices des chanteurs et de l’action scénique, mais dont l’intrigue amère faisait voler en éclat les conventions sociales. L’action est resserrée en une seule journée. Sous la baguette d’un vieux philosophe, plus cruel que tendre, deux jeunes officiers, fiancés, acceptent un funeste pari : séduire la promise de l’autre pour éprouver ses sentiments et tester sa fidélité. Derrière le badinage se cache un sombre désenchantement. L’élégante légèreté de l’œuvre de Mozart et Da Ponte n’occulte pas sa noirceur. La partition de ce Cosi a été réorchestrée pour l’effectif instrumental de la Gran Partita (KV 361), dont l’interprétation par l’Ensemble PhilidOr a été saluée d’un Diapason d’or. Cette adaptation intimiste est servie par des musiciens virtuoses des instruments à vents, clarinettes ou cors de basset. La mise en scène d’Yves Beaunesne, en un bel exemple d’ingéniosité, transpose l’action dans un collège anglais des années cinquante. Le décor de boiseries, tout en raideur aristocratique, est un écrin qui sert au mieux une action où l’ordre peu à peu se désintègre. La distribution est excellente, la direction d’acteurs pleine de finesse. Reste la question posée par l’opéra : fautil vraiment perdre nos illusions, si le prix à payer est aussi lourd ? Les six rôles sont remarquablement chantés. Nous naviguons sans cesse entre plaisir de la musique et pathétique de l’action. Ce spectacle est intelligent, du genre de ceux qu’on aimerait voir plus souvent. Les Trois coups opéra 111 Salsa Celtica Lons-le-Saunier Théâtre SA 24 avril 20:30 b D C Catégorie B / � 1h30 Salsa Celtica est un groupe formé en 1995 à Edimbourg par des musiciens de la scène jazz et folk écossaise. En 1997, ses musiciens partent pour Cuba. Au retour, ils réussissent le mariage improbable des héritages celtiques et latinos. Leur premier album, Monstruos y demonios, angels and lovers, a été fort bien reçu par le public et la critique. Ils y agrègent alors quelques talents des latitudes ensoleillées et se produisent sur scène, d’abord au Royaume-Uni, puis en Europe, en Amérique du Nord et en Asie du Sud-Est. En 2003, leur disque El Agua de la vida atteint la cinquième place dans les ventes de musiques du monde en Europe. Les créations de ces baroudeurs tissent les rythmes syncopés de la musique afro-cubaine avec le son inimitable des instruments coutumiers de la culture celte. C’est une fine marqueterie, qui paraît d’abord surprenante, puis séduisante, puis incontournable. Chaque morceau est un petit bijou d’inventivité. Le rythme est tonique, festif, entraînant, les mélodies sont chatoyantes, chaleureuses, dansantes. On a vite envie de taper du pied pour accompagner les musiciens ! Les gars de ce groupe viennent de partout dans le monde. Ils fusionnent les rythmes afro-latins avec les mélodies traditionnelles celtiques et la musique écossaise. Ça peut paraître étrange, mais ça marche incroyablement bien. The Boston Globe Écosse musiques du monde 113 Les Embiernes commencent Compagnie Émilie Valantin / Théâtre du Fust Mise en scène, marionnettes et décor Émilie Valantin Champagnole L’Oppidum MA 27 avril 20:30 b D L ME 28 avril 20:30 b L Catégorie B / � 1h20 L’an dernier, Guignol fêtait gaillardement ses deux cents ans. Pendant longtemps, la marionnette ne s’est pas adressée aux enfants, mais au petit peuple des mécontents. Sa fausse naïveté, sa façon de caresser dans le sens du poil pour mieux faire ressortir une injustice ont fait de lui un fidèle complice des opprimés de toujours. Toujours fatigué, fauché et je-m’en-foutiste, Guignol déteste les « embiernes » (les tracas, les emm…) et le fait savoir haut et fort dans l’argot des gones avec l’accent lyonnais. Autour de lui, Gnafron, Madelon, Cadet ou le Propriétaire agitent leurs trognes crues et drolatiques, sur le fond ocre-rosé des immeubles du vieux Lyon. Un pianiste de talent souligne les rebondissements d’intrigues irrévérencieuses, joviales, piquantes. Émilie Valantin aime les marionnettes un brin insolentes (elle nous a montré il y a peu un Philémon et Baucis plutôt joyeux). Pour hono­ rer Guignol, elle a puisé les plus jolies pépites du répertoire écrit pour lui depuis Napoléon. Les pièces sont diverses : La Redingote est truffée de propos misogynes et grivois ; Croissez et multipliez est un dialogue mordant écrit par un anarchiste de 1906… Cet héritage prolétaire est épicé de poil à gratter contemporain, qui chatouille tel ou tel responsable politique. Cette liberté n’a rien d’iconoclaste, au contraire : la tradition exige que Guignol soit toujours de son temps ! Si la raillerie est plus drôle que méchante, le rire n’empêche pas la réflexion. Le spectacle a l’élégance de fonctionner à plusieurs niveaux. « Faut v’nir y voir ! » Drôle, percutant et poétique, parfois imprévu, le spectacle justifie l’engouement du public. Le Dauphiné Libéré marionnettes 115 Petits suicides entre entreamis amis Atelier de l’Exil Texte Arto Paasilinna Interprétation Françoise Bénéjam Musique Michel Beuret Lons-le-Saunier Théâtre LU 03 > VE 07 mai 19:30 Catégorie B / � 55 min par épisode Si on a décidé de mourir, pourquoi ne pas voyager à travers l’Europe en car pullman à la recherche de la falaise la plus abrupte, de l’océan le plus tumultueux, du précipice le plus vertigineux ? Découvrons, en cinq épisodes de lecture, un feuilleton drolatique et rocambolesque. Un beau matin, Onni Rellonen, petit entrepreneur dont les affaires périclitent, et le colonel Hermanni Kemppainen, veuf éploré, décident de se suicider. Le hasard veut qu’ils échouent dans la même grange. Ils se rendent à l’évidence : nombreux sont les candidats au suicide. Dès lors, pourquoi ne pas fonder une association et publier une annonce ? Le succès ne se fait pas attendre. Commence alors une folle tournée à travers la Finlande… Le texte d’Arto Paasilinna est une odyssée farfelue qui est, au-delà de l’humour, une jolie réflexion sur la condition humaine. La comédienne Françoise Bénéjam et le musicien Michel Beuret sont complices depuis plus de trente ans. Leur Atelier de l’Exil, installé au Bœuf-sur-le-toit à Lons-le-Saunier, a une belle expérience de lecture pour enfants et adultes. Partons avec eux visiter la Finlande ! nouveaux espaces nouvelles formes création théâtre 117 Tempo 4 Cinématique Théâtre Texte Jean-Louis Vuillermoz Conception et mise en scène Christophe Vincent Dole Théâtre MA 04 mai 20:30 b L C P Catégorie B / � ± 1h30 Des musiciens marchent et font des rencontres. Des notes s’élèvent, des chansons naissent et le road movie se transforme en « clip vivant » : corps et musique ne font plus qu’un… Au lendemain d’une fin du monde, les Tempo 4, groupe de bal des années quatre-vingt, marchent dans un espace où chemins et repères ont disparu. Ils croisent quelques vestiges de l’humanité, un Tirésias plutôt coincé, une vieille Médée déboussolée, une femme enceinte nettoyant les pierres tombales de ses amants ou un politique soliloquant sans auditoire. Mais la musique entonne ses ritournelles, la joie revient, l’harmonie se réinvente… Jusqu’à quand ? La vie des hommes se répète : l’utopie les prend, puis la désillusion les navre ; ne reste plus qu’à recommencer le cycle. L’écriture de Jean-Louis Vuillermoz choisit quelques diamants noirs de la « chaosmose » contemporaine pour les faire briller dans une perspective intemporelle. Les mots se transforment vite en chansons (très bien écrites par Claude Mairet), les êtres perdus aspirent à se retrouver dans un bal qui sera leur nouvel horizon. Le spectacle, très sonore, hybride, brosse à traits impressionnistes l’histoire sans fin d’une humanité dérisoire mais belle. Passez à l’action ! Voir p. 133 – soirée diapos Répétition publique à La Fabrique de Scènes du Jura à Dole, samedi 30 janvier à 17h30. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles. résidence de création théâtre 119 Chouf ouchouf Groupe acrobatique de Tanger et Zimmermann & de Perrot Conception, mise en scène et décor Zimmermann & de Perrot Musique Dimitri de Perrot Chorégraphie Martin Zimmermann Champagnole L’Oppidum MA 18 mai 20:30 b D L Catégorie B / � ± 1h Voici les ruelles de la Médina, voilà les bateaux qui quittent le port de Tanger. Ces volumes donnent envie de monter, d’aller plus haut, de voltiger, de s’envoler. Les acrobates marocains cherchent leur voie dans ce labyrinthe, splendides virtuoses de la débrouille. Le spectacle est né d’une rencontre. Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot, un duo suisse déjanté qui excelle dans la musique, la chorégraphie et la scénographie, assistent à un spectacle qui a fait le tour du monde (en passant il y a trois ans dans le Jura), Taoub. C’est pour eux une révélation. Toute rencontre avec le nouveau et l’inconnu nous fait chanceler, nous transposons chez l’autre nos désirs et nos peurs involontaires. Dans un désert, comment aller au-devant d’une oasis plutôt que d’un mirage ? Les Suisses décident de s’installer au Maroc, inventent un dialogue sans parole, d’où jaillissent des images poétiques et drôles, fusionnent musique, cirque et danse, pendant que le Groupe acrobatique de Tanger perfectionne son art sur la plage. Peu à peu se construit Chouf ouchouf (en français : Regarde et regarde encore), spectacle en apesanteur réglé comme une montre suisse. « Nous bâtirons un pont et nous apprendrons à voler. Nous serons des clowns mais aussi des animaux sauvages. Au bord du gouffre, nous sourirons et nous soutiendrons. La vie, la mort, l’exil, l’amour, le rire et le spectaculaire : la vie enfin ! ». Maroc et Suisse création cirque 121 Roberto Fonseca Compositions et interprétation Roberto Fonseca Dole Théâtre ME 26 mai 20:30 b L C Catégorie B / � 1h30 La musique cubaine est en plein essor. Les musiciens de l’île jouent sur les scènes les plus connues du monde. Depuis dix ans, le pianiste Roberto Fonseca est le premier virtuose de ce club très fermé. Magistral et passionné, il nous emporte dans un voyage suave mais épicé. Né en 1975, à Cuba, dans une famille de musiciens, il apprend le piano dès l’enfance. Il goûte aussi beaucoup les percussions, qui influenceront son toucher du clavier. À quinze ans, il est la révélation du Festival international de jazz de La Havane. Il travaille plusieurs années avec le chanteur disparu Ibrahim Ferrer, puis aux côtés de Herbie Hancock. Aux rythmes afro-cubains, il ajoute des pincées savamment dosées de soul, de funk, de tango, de musique orientale. Sa technique étonnante, son inventivité constante l’ont hissé au premier rang. Il chante l’amour de la mère, les prières populaires, la paix entre les hommes. Sur scène, ses doigts narguent ou martèlent les touches, sa tête se renverse en arrière, ses genoux se plient et se replient. Un chapeau cubain vissé sur le crâne, il vit complètement sa musique et captive le spectateur. Mélancolique et rêveuse ou latine et expressive, subtile et épurée ou d’une grande profondeur orchestrale, l’interprétation de Roberto Fonseca est riche et étoffée. Ce pianiste ne s’est pas enfermé dans un style musical unique, pour le plus grand bonheur de son auditoire. En effet, c’est cette impulsivité bondissante qui fascine. Arte Spectacle programmé en coproduction avec la MJC de Dole et Music’Boutic à Dole. Cuba jazz 123 Le Cuirassé Potemkine Potemkine Scénario et réalisation Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein D’après le récit de Nina Agadjanova-Choutko Accompagnement à l’orgue Freddy Eichelberger Morez Église Notre-Dame place Notre-Dame VE 28 mai 20:30 b C Salins-les-Bains Église Saint-Maurice parking Barbarin SA 29 mai 20:30 b D L Catégorie B / � 1h15 Le spectacle allie plaisir des yeux et des oreilles : comme aux beaux jours des Années folles, un organiste de talent accompagne un chef-d’œuvre du cinéma muet, Le Cuirassé Potemkine d’Eisenstein. Juin 1905, Odessa. Le cuirassé Potemkine, de retour du Japon, s’installe dans le port russe, quand éclate à son bord une rébellion. À l’origine de la mutinerie des marins et de quelques officiers, la viande avariée qui leur est laissée comme seul repas. Tel un catalyseur des clivages et des inégalités dessinant la Russie d’alors, la question du partage de la nourriture au sein du navire se propage dans la ville, annonçant la guerre civile. Réalisé en 1925, Le Cuirassé Potemkine répond à une commande des autorités soviétiques pour le vingtième anniversaire de la révolution de 1905. D’œuvre de propagande, le film a viré au statut de référence incontournable pour des générations de cinéastes internationaux. Les inventions techniques de Sergueï Eisenstein et le souffle épique qu’il a donné à sa « reconstitution » ont laissé leur empreinte sur de nombreuses bobines. En témoigne la scène du landau maintes et maintes fois reprise. Freddy Eichelberger est organiste et claveciniste. Grâce à ses talents d’improvisation, il a accompagné la chanteuse indienne Kishori Amonkar et le serpentiste Michel Godard. S’il excelle dans la musique médiévale et les partitions de la Renaissance, il s’est également beaucoup engagé dans le théâtre musical, notamment avec Les Witches ou la chanteuse Sophie Boulin. Monumental, lyrique et toujours révolutionnaire. [à propos du Cuirassé Potemkine] Arte création nouveaux espaces nouvelles formes ciné-concert 125 Fresque, femmes regardant à gauche Compagnie Paco Dècina Chorégraphie Paco Dècina Musique Fred Malle Dole La Commanderie MA 01 juin 20:30 b L C Catégorie B / � 1h20 Paco Dècina fait de ses danseurs des sculptures en mouvement. Cette épure nous fait entrer dans un monde éminemment mystérieux et mélancolique, celui du temps qui fuit et nous échappe, celui d’une éternité qui nous dépasse, surgie des cendres d’Herculanum… Le chorégraphe a tiré le beau titre de sa création d’un livre d’archéologie présentant une fresque d’Herculanum : n’avait-il pas vu déjà ces corps de femmes surgies des cendres lorsqu’il était enfant à Naples ? Le mystère de leurs regards tournés vers nous après tant de siècles, désespérément lointains et pourtant toujours proches, lui a inspiré un ballet de mouvements doux, animé d’une respiration sereine, qui se dépose lentement sur le plateau avec la régularité du sable dans le sablier. Les sept danseurs, distribués depuis le fond du plateau jusqu’aux pieds du public, se font écho les uns des autres en accords visuels surprenants, beaux et harmonieux Des images projetées aussi élégantes que sobres, un jeu de lumières intelligent, un accompagnement sonore discret mais dense étayent cette construction infiniment juste. Comment un spectacle qui pourrait n’être que beau plastiquement atteint-il une plénitude qui lui confère subitement une toute autre dimension qu’esthétique ? C’est qu’elle est le fruit d’une très longue maturation, d’une réflexion cent fois abordée. Le Nouvel Observateur Passez à l’action ! Voir p. 139 – stage danse 127 Karimouche Textes, musiques et interprétation Karimouche Poligny Salle des fêtes VE 04 juin 20:30 b D L C Catégorie B / � 1h20 Karimouche entrechoque les cultures en nous accrochant de son regard farouche et de sa gouaille rauque, impertinente. Accompagnée de deux beat-boxers et d’un clavier, ce petit bout de femme virevolte avec aisance sur des airs hip-hop ou raggamuffin. Elle a le groove et tous les culots ! Elle a grandi dans la jungle lyonnaise, a construit sa musique aux côtés de Germain Samba, batteur de Meï Teï Shô. Elle métisse une expérience bariolée de comédienne, costumière, danseuse, chanteuse. Du théâtre au slam en passant par le rap, elle affine les contours de sa personnalité. Urbaine jusqu’au bout des ongles, elle chante les cages d’escalier et la vie comme elle va. Elle est encore très jeune et affirme pourtant beaucoup de présence, de maîtrise, de classe. Avec une voix au timbre chaud, un flow charismatique et des textes pleins d’humour, elle fait naître une intimité entre le public et la scène. Son spectacle est très visuel, drôle, frais et malin. À l’aise sur tous les rythmes, Karimouche navigue entre les styles, insaisissable et toujours « à contretemps », le titre d’une de ses compositions. Armée d’une voix profonde à la Piaf, elle peut aussi bien chanter le trottoir que rendre un hommage appuyé à Brel sur fond de banlieue. L’Alsace Passez à l’action ! Voir p. 138 – atelier d’écriture avec Karimouche chanson 129 La Jurassienne de réparation Théâtre Group’ Direction artistique Patrice Jouffroy Thoissia place de la fontaine VE 18 juin 21:30 b L Catégorie B / � 1h10 Un petit garage, pas vraiment moderne, même plutôt ringard, un moteur qu’on répare en causant… Un bouquet de saynètes, amusantes ou pathétiques, croustillantes ou attendrissantes. Cà se passe là-haut, aux Moussières… Comme dans de précédentes créations (Télé Moustic, Le Palumbo), le Théâtre Group’ de Lons-le-Saunier nous campe des personnages sensibles mais maladroits, pleins d’humanité mais grincheux, qui peinent à suivre le mouvement de la modernité. Pittoresques, touchants souvent, truculents par éclats, déchus et déçus, ils remuent une nostalgie un peu fataliste, patinent dans une timidité un peu farouche. Mais ils sont complexes aussi et peut-être plus riches que bien des gens prospères… Ils sont quatre, le père, le fils, l’immigré qui a laissé son âme au pays, l’employé illuminé de la mécanique. Réparties drôlatiques, situations insolites, fêlures, tendresse cachée. Spécialiste du spectacle de rue, le Théâtre Group’ a réduit cette foisci la place de l’improvisation pour mieux fouiller son texte. « Huile de vidange et pneus usés, où sont les anges, pauvres ratés ? » Un spectacle d’une rare qualité artistique et humoristique, qui est notre coup de cœur de l’année. La Dépêche du Midi Spectacle en extérieur. Lieu de repli couvert en cas de pluie. nouveaux espaces nouvelles formes théâtre 131 Passez à l’action* ! *culturelle Vous ouvrir plus grand les portes de nos théâtres, vous informer plus directement de nos projets ou tout simplement échanger avec vous sur la vie de notre maison ; nourrir votre curiosité et conforter votre désir de découverte, vous faire partager quelques rencontres chaleureuses et instructives avec nos compagnies invitées ; vous initier, dans la bonne humeur, à la pratique des arts du spectacle vivant, avec les artistes programmés par Scènes du Jura, pour vous permettre de mieux éprouver, de l’intérieur, l’expérience de la création : voilà toute l’ambition de nos projets d’action culturelle, dont les pages qui suivent vous dévoileront les intérêts respectifs. à vous de jouer ! CLes “Soiréesdiapos” diapos” Les “Soirées Cette saison, nous vous invitons à découvrir nos conviviales « Soirées diapos ». Elles réuniront cet hiver tous les curieux des coulisses autour d’une table et d’un bol de soupe. Deux créateurs programmés durant cette nouvelle saison, se sont prêtés au petit jeu très simple (au moins en apparence !) de photographier tout ce qui leur est passé sous les yeux et par la tête en période de création de leurs spectacles, afin de rendre palpable à votre regard, autant que faire se peut, le processus de construction artistique d’une œuvre théâtrale, chorégraphique ou musicale. Moments de travail en répétition, souvenirs des coulisses de la création, scènes inspirantes de la vie quotidienne, illustrations de références esthétiques… deviendront autant d’images porteuses de sens, qui nous feront parcourir le cheminement d’un « créateur en création ». Chacun commentera ses clichés, à l’occasion d’une agréable projection de diapositives, ouverte à tous. Cette rencontre vous permettra d’échanger avec ces artistes sur leurs spectacles présentés ultérieurement durant la saison. Autour des spectacles : Ficelle d’encre avec Sébastien Lefrançois Théâtre de dole ME 03 fév 20:30 - Voir p. 96/97 Tempo 4 avec Christophe Vincent Théâtre de dole ME 31 mars 20:30 - Voir p. 118/119 Entrée libre. Réservation préalable obligatoire auprès de nos accueils-billetteries de Dole et Lons-le-Saunier. 133 Moâ ! stage de théâtre pour 15 participants dirigé par un comédien de La Piccola Familia Théâtre de lons-le-Saunier SA 23 et DI 24 jan Stage gratuit dans la limite des places disponibles, réservées prioritairement aux spectateurs de Toâ. « L’acteur, c’est un être. Avec une histoire, une sensibilité, un corps, une pensée, une voix. L’acteur est son propre outil de travail. L’acteur travaille avec lui, part de lui, à partir de lui, en lui, pour lui, il s’utilise, il s’use de lui. » Thomas Jolly, notes sur Toâ, de Sacha Guitry. Dans Toâ, le thème de la pièce, comme le travail mené par La Piccola Familia, est centré sur l’acteur, sur ses limites, ses excès, sur la relation (la confusion ?) entre fiction et réalité, entre vie du plateau et vie privée, entre intime et spectaculaire. Sur ce « simple » postulat, nous avons voulu vous proposer un temps fort, initiatique et pratique, sur ce qui fait l’art d’être comédien. Vous faire profiter de la jeunesse, du talent et de la réflexion d’un membre de la compagnie, qui guidera vos pas vers le sens et les techniques de l’interprétation dramatique. La Piccola Familia regroupe de jeunes acteurs issus d’écoles supérieures nationales, telles celle du Théâtre National de Bretagne, et régionales (Conservatoire de Rennes, ACTEA à Caen). Formés et dirigés par Stanislas Nordey, Jean-François Sivadier, Wajdi Mouawad ou encore Roland Fichet, ils fondent leur compagnie en 2006 et s’implantent en Normandie. Arlequin poli par l’amour de Marivaux sera la première création du collectif, mise en scène par Thomas Jolly. Le spectacle leur permet de tisser des liens forts avec l’équipe du Trident, la scène nationale de Cherbourg-Octeville, qui les aidera à monter la pièce de Sacha Guitry, Toâ. Réunion d’information Pour obtenir plus de détails sur ce projet, vous pourrez assister à notre réunion d’information, organisée au Théâtre de Lons-le-Saunier, le mercredi 16 décembre, à 20h. Les inscriptions définitives au stage seront enregistrées à cette occasion. 135 La poétique du polystyrène stage jonglage et magie pour 15 participants dirigé par Etienne Saglio Théâtre de lons-le-Saunier SA 20 et DI 21 mars Stage gratuit dans la limite des places disponibles, réservées prioritairement aux spectateurs du SOIR des monstres. « Je souhaite transporter les gens dans un ailleurs, dans le domaine de l’indéfini, leur offrir la sensation de la découverte tout en ayant un sentiment de familiarité. Dans cette perspective, je complète mon travail circassien par l’apport de la magie et du symbolisme. » Etienne Saglio a dix-sept ans lorsqu’il intègre l’école nationale de cirque de Châtellerault. Il découvre au Lido, à Toulouse, le travail du personnage, l’improvisation et le clown, perfectionne sa jonglerie et commence à construire son univers et son personnage. Au Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne, d’où il sort diplômé en 2007, il étudie la magie, enrichissant ainsi son rapport aux objets. Il rencontre Philippe Genty, Coline Serreau, Philippe Decouflé et Raphaël Navarro. Ce dernier l’assiste sur l’écriture et la conception magique de son solo, Le Soir des monstres. En musique et avec pour seuls accessoires deux plaques de polysty­ rène, chaque stagiaire découvrira les techniques du jonglage et le rapport à l’objet dans l’art circassien. Il s’agira également d’appréhender le cheminement artistique qui conduit à rendre poétique chaque mouvement physique, chaque manipulation. Des bases de danse ou de jonglage seront les bienvenues pour participer au stage. Réunion d’information Pour obtenir plus de détails sur ce projet, vous pourrez assister à notre réunion d’information, organisée au Théâtre de Lons-le-Saunier, le mercredi 24 février, à 20h. Les inscriptions définitives au stage seront enregistrées à cette occasion. 137 Tchatches eet papotages ! t papotage atelier d’écriture pour une classe du Lycée Friant de Poligny dirigé par Karimouche Irrésistiblement attirée par la scène, l’auteur-compositeur-interprète Karimouche veut jouer à raconter des histoires. La mélodie et le théâtre s’unissent pour offrir une musique évocatrice d’images et faire dans la simplicité du verbe des chansons empruntes d’une poésie universelle. Causettes, chants et slams subissent des mues surprenantes sur des beat hip-hop, funk ou chanson, depuis longtemps trimballés dans son escarcelle. Découverte du Printemps de Bourges, coup de cœur de Fnac Indétendance et du festival Alors... chante!, elle réalise aujourd’hui son album avec Mouss (Zebda, Origines Controlées) et son collectif, pour une sortie prévue en janvier 2010. Cette jeune artiste, fraîchement débarquée, a de la gouaille et l’art de se balader dans un style singulier. Elle en fera profiter, au cours de l’année scolaire 2009-2010, un groupe d’élèves du Lycée Friant de Poligny, à l’occasion d’un atelier d’écriture mené avec son compère Kosh, habituellement aux manettes du Beatbox de son groupe. 138 Stage de danse contemporaine contemporaine pour les enseignants du parcours culturel accompagné de l’Inspection académique du Jura dirigé par un danseur de la Compagnie Paco Dècina Théâtre de dole ME 02 juin Renseignements et inscriptions Jean-Louis Balducci 03 84 47 61 24 Chaque année, le Pôle Danse de Franche-Comté, l’Inspection académique du Jura et Scènes du Jura proposent aux enseignants de tous cycles de perfectionner leur pratique de la danse contemporaine. Un chorégraphe ou un interprète d’un spectacle accueilli dans la saison par Scènes du Jura dispense ainsi, le temps d’une journée, ses savoirs et son savoir-faire aux enseignants suivant le parcours culturel accompagné initié par l’Inspection académique du Jura. Après Dominique Boivin, Carine Kermin et Sébastien Lefrançois l’an dernier, les stagiaires se frotteront à l’univers et aux techniques de la Compagnie Paco Dècina, qui présentera Fresque, femmes regardant à gauche, en juin, à La Commanderie de Dole. 139 et toujours… Un partenariat renouvelé avec le milieu éducatif En coopération étroite avec le Rectorat de Franche-Comté et l’Inspection académique du Jura (Ministère de l’Education nationale), ainsi que la Direction régionale des Affaires culturelles de FrancheComté (Ministère de la Culture et de la Communication), Scènes du Jura assume, aussi bien à Dole et Lons-le-Saunier, que dans d’autres villes du département du Jura, une responsabilité significative dans la mise en œuvre de projets d’action culturelle en milieu scolaire. Options facultatives « théâtre » du lycée climatique de Salins-lesBains, jumelage artistique avec le Collège Maryse Bastié de Dole, ateliers artistiques, projets spécifiques (parcours culturels accompagnés et stages de formation réservés aux enseignants notamment), visites guidées des théâtres, aide à la conception de projets liés au spectacle vivant… constituent autant d’espaces de partena­ riats, œuvrant au développement d’une éducation artistique de qualité, démocratiquement accessible au plus grand nombre. De plus, Scènes du Jura collabore fidèlement avec le réseau Côté Cour - Jura et la délégation des Jeunesses Musicales de France dans le Jura, pour construire sa programmation de spectacles jeune public, à Dole et Lons-le-Saunier. Dans la même continuité, Scènes du Jura accueille toujours cette saison, à des conditions privilégiées, les collégiens jurassiens, dans le cadre du projet Collèges au théâtre initié par le Conseil général du Jura. Enfin, entre le 28 septembre et le 2 octobre 2009, Scènes du Jura programme, au Théâtre de Lonsle-Saunier, un spectacle intitulé Jojo le récidiviste, destiné aux élèves accueillis dans les locaux du Conseil général du Jura, à l’occasion de la Semaine de la jeunesse organisée par l’assemblée départementale. 140 Des répétitions publiques et des rencontres Parce que vous êtes nombreux à souhaiter approfondir vos passions pour le théâtre, la danse, la musique… en poussant la découverte des univers artistiques des équipes invitées par Scènes du Jura, audelà des spectacles auxquels vous assistez, nous vous proposerons à nouveau, durant toute la saison, de pénétrer dans l’intimité de la création et des œuvres, en vous conviant à des répétitions publiques de certains spectacles créés dans nos murs ou tout simplement accueillis dans notre programmation, ainsi qu’à des rencontres avec les artistes, à l’issue de leurs spectacles. Ces rendez-vous sont toujours accessibles gratuitement. Ils seront tous mentionnés sur les programmes distribués aux spectateurs, à leur entrée dans les salles, ainsi que dans les courriers d’information envoyés au fil des mois aux abonnés. Pour toute information, contactez-nous aux accueils-billetteries de Dole, Lons-le-Saunier et Champagnole. Un programme régulier d’action artistique à la maison d’arrêt de Lons-le-Saunier Dans le prolongement de ses actions menées depuis sept ans, Scènes du Jura développera à nouveau cette saison, à la maison d’arrêt de Lons-le-Saunier, un projet financé spécifiquement par le Ministère de la Justice - Direction régionale des services pénitentiaires de Dijon, et le Ministère de la Culture et de la Communication - Direction régio­nale des Affaires culturelles de Franche-Comté. Bruno Ricci y donnera en décembre son spectacle Comment réussir un bon petit couscous. Il y dirigera ensuite un atelier d’initiation à la pratique théâtrale. Pour toute information 03 84 82 99 19 141 Jeune public Programmation élaborée en partenariat avec le réseau Côté Cour - Jura (délégué culturel Jean-Noël Matray) et la délégation JMF du Jura (délégués Joselle Pointelin et Pierre Basile). La réservation des places s’effectue auprès de Côté Cour 03 84 35 12 08 pour les séances scolaires de - Jojo le récidiviste, - Lettres d’amour de 0 à 10, - Avaar, - Moi et ma bouche, - Du sirop dans l’eau, - Mademoiselle au bord du loup. auprès de la délégation JMF du Jura - 03 84 72 41 71 (Joselle Pointelin) pour les séances scolaires de Né dans un piano. - 03 84 87 27 27 (Pierre Basile) pour les séances scolaires de Duo Rosario. 143 Jojo le lerécidiviste récidiviste Lons-le-Saunier Théâtre avec tes parents ME 30 sept 20:30 b D C avec l’école MA 29 sept 10:00 JE 01 oct 10:00 Catégorie B / � 1h Compagnie L’Eldorado / Texte Joseph Danan / Mise en scène Joël Jouanneau et Delphine Lamand 6 ans spectacle familial Au royaume des sottises, Jojo est roi. Il est l’Attila du mobilier, le tortionnaire des aspirateurs, le chef d’orchestre des catastrophes, l’ennemi-gosse numéro un ! Il est aussi le fils de sa mère « qu’il connaît comme s’il l’avait faite » et qui lui distribue les torgnoles avec amour et persévérance. La pièce intrépide et burlesque imaginée par Joseph Danan illustre la fameuse ritournelle : « Mais qu’ai-je donc fait au ciel pour mériter un fils pareil ? » Tout se passe quasiment sans paroles. Un jeu de scène dynamique et la prédominance du geste rappellent le cinéma muet ou la bande dessinée. Au fil du spectacle, le décor se charge d’ustensiles, se remplit d’accessoires dans une allègre anarchie qui traduit l’appétit, la vitalité et la curiosité de notre terreur en culotte courte. Exclamations qui vont crescendo, onomatopées, grommelots, bruitages cadencent cette prodigieuse dépense d’énergie. 144 théâtre Lettres d’amour de00àà10 10 de Dole Théâtre MA 06 oct 10:00 et 14:30 Catégorie B / � 1h10 Compagnie l’Artifice / Texte Susie Morgenstern / Mise en scène Christian Duchange 8 ans C’est une histoire contemporaine aux allures de conte, une histoire d’amitié exemplaire et une quête des origines. Ernest a dix ans. Sa mère est morte le jour de sa naissance et son père a disparu. Sa vie avec sa grand-mère, prénommée Précieuse, n’a rien de très exaltant : école, goûter, devoirs, soupe. Sa seule distraction est une mystérieuse lettre que son grand-père avait envoyée du front pendant la guerre. à l’école, Ernest est bon élève, solitaire, taciturne, pour ne pas dire muet. Jusqu’au jour où Victoire intègre sa classe et jette son dévolu sur lui car Ernest est beau. Deux comédiens-conteurs, dans un espace vide, soutenus par la lumière et la musique, s’approprient les émotions des héros dont ils relatent les aventures à la troisième personne. C’est le dispositif théâtral élémentaire et pourtant lumineux choisi par le metteur en scène Christian Duchange pour adapter, dans une forme romanesque, le livre de Susie Morgenstern. théâtre 145 Né dans un piano Dole Théâtre JE 30 nov 10:00 et 14:30 Catégorie B / � 1h Musiques Johann Sebastian Bach, Wolfgang Amadeus Mozart, Ludwig van Beethoven, Claude Debussy et Erik Satie / Conception et interprétation Patrick Chamblas 6 ans Voici l’histoire d’un petit garçon qui est né dans un piano. Son papa, c’est une note de musique. Son papa, c’est un fa… Sa voix et ses compositions évoquent William Sheller ou Laurent Voulzy, mais ses textes sont clairement écrits pour un public jeune. Patrick Chamblas s’est donné une mission : faire partager le plaisir de jouer, et pourquoi pas, susciter des vocations. Autour de son instrument, le piano donc, il a construit un univers onirique peuplé de contes mystérieux et d’anecdotes amusantes. S’y entremêlent poèmes, chansons et clins d’œil à un apprentissage qui ne finit jamais, avec la Sonate en do de Mozart ou Le petit nègre de Debussy. L’affaire est rondement menée : textes malins, mise en scène subtile pilotée par un animateur sincère et inspiré. Ce garçon a le sens du swing et des mots qui jonglent avec ! 146 musique Avaar Avaar Dole Théâtre MA 23 fév 10:00 et 14:30 Catégorie B / � 1h Théâtre Froe Froe et Théâtre des 4 mains / D’après L’Avare de Molière / Adaptation Marc de Corte / Mise en scène Marc Maillard et Marie-Odile Dupuis 5 ans Cette adaptation de L’Avare transpose l’action en Belgique et ses personnages au cœur d’un imbroglio linguistique des plus actuels. Elise aime Valère et Cléante aime Marianne ; mais Elise est promise par son père, Harpagon, à Monsieur Anselme. Ce même Harpagon, l’avare en question, a l’intention lui d’épouser Marianne, qui est aimée par son fils Cléante. Aux complications bien connues du classique de Molière, cette version se coiffe d’un « détail qui tue » : Harpagon et les siens sont flamands, les autres parlent français. Le spectacle est bâti sur une inventive confrontation entre personnages francophones et néerlandophones, doublée d’une relation burlesque entre les comédiens et les grotesques marionnettes qu’ils manipulent. L’ensemble possède le rythme de la farce, la joyeuse débandade d’un dessin animé de Tex Avery. En grande maîtresse des lieux, la dérision s’invite et s’impose partout. Belgique théâtre et marionnettes 147 Duo Rosario Lons-le-Saunier Théâtre VE 12 mars 10:00 et 14:30 Catégorie B / � 1h Musiques John Dowland, William Walton, Manuel De Falla, Fernando Sor et Matyas Seiber / Chant Céline Laly / Guitare Mickaël Noël 8 ans Voici une invitation à la beauté, un moment de grâce musicale mené avec fraîcheur et malice par un guitariste et une jeune chanteuse lyrique. Leur démarche est originale, tant l’association voix et guitare, au sein du répertoire, est rare. Céline Laly, soprano, prix de chant du CNSM de Paris en juin 2007, et Mickaël Noël, guitariste classique qui sait aussi composer des musiques de films, proposent un programme initiatique et éclectique, autour d’œuvres trop peu connues. Quelques clés d’écoute permettent aux jeunes auditeurs de se plonger aussi aisément dans la musique du XIVe siècle, avec John Dowland, que dans les onomatopées acrobatiques de Cathy Berberian. Au-delà du plaisir réel provoqué par leur prestation mise en scène, c’est à une utile découverte que nous convient les duettistes. 148 musique et voix Moi Moi etetma mabouche bouche Lons-le-Saunier Théâtre MA 11 mai 10:00 et 14:30 Catégorie B / � 1h Compagnie en attendant / Texte Denis Lachaud / Mise en scène et scénographie Jean-Philippe Naas 8 ans Suite à un accident de scooter, Pauline est plongée dans le coma. Rien ne répond, les connexions ne se font plus. Derrière le filtre de ses paupières closes, Pauline entame un voyage intérieur à la recherche des réponses aux questions qui la bouleversent. Durant cette épopée drôle, ludique, mêlant rêves et souvenirs, elle interroge ses yeux, ses oreilles, sa bouche et son cerveau pour comprendre et faire naître des émotions. Une rencontre avec elle-même pour passer un cap et remonter à la surface. Tiraillée entre ses questionnements du dedans et les appels du dehors, Pauline va tout doucement revenir au monde, retrouver ses parents, son amie Océane et faire plus attention à l’avenir. Trois comédiens évoluent sur une bande scénique étroite. En fond de scène, un écran symbolise le voile qui sépare Pauline du monde. Et cela suffit à raconter cette histoire entre rêverie, réflexion et sensibilité. théâtre 149 Du sirop Sirop dans dansl’eau l’eau Lons-le-Saunier Théâtre JE 20 mai 09:00 et 10:15 Catégorie B / � 35 min Groupe noces / Mise en scène Florence Bernad / Chorégraphie et interprétation Florence Bernad et Gypsy David 3 ans Lili et Lala partent à la recherche de leur compagnon de jeu, Bubulle le poisson rouge. Elles nous invitent à pénétrer dans leur univers onirique et coloré. Participer à un défilé d’animaux en fanfare, boire le thé au Portugal, danser dans les champs en compagnie des insectes, virevolter dans les manèges de fête foraine ou encore s’endormir sous les étoiles : telles sont les découvertes des deux fillettes, les guidant vers leurs retrouvailles avec leur tendre ami. À travers un chemin ludique et poétique, le spectacle donne à voir aux très jeunes spectateurs les fondamentaux de la danse contemporaine. Un va et vient entre matière chorégraphique, manipulation d’objets et projection d’images, alimente le propos. 150 danse et images Mademoiselle au aubord borddu duloup loup Dole Théâtre JE 10 juin 10:00 et 14:30 Catégorie B / � 1h Compagnie La Bao Acou / Librement inspiré des petits chaperons rouges / Écriture et interprétation Benoît Schwartz / Mise en scène Jean-Marc Bourg et Benoît Schwartz 9 ans Le Petit chaperon rouge de Charles Perrault a inspiré à son créateur ce projet protéiforme. Il sera la clé de voûte d’un spectacle répétant une même histoire, mais dictée par différents personnages. C’est la déclinaison d’un motif, la déconstruction et la reconstruction d’un mythe. Une refonte de tous les éléments qui constituent ce conte depuis des siècles et de leur analyse poétique, littéraire et psychanalytique auxquels l’auteur et comédien a mêlé sa fantaisie pour raconter autrement l’histoire de cette jeune fille au « bord de la gueule du loup ». Pour mettre en lumière tous les sens de la fable, l’histoire sera racontée depuis un cube à taille humaine dont chaque face s’ouvrira sur un possible. Et d’où s’exprimeront la grand-mère, les laveuses, la mère et le père de la jeune héroïne, mais aussi la louve, le louveteau… création théâtre 151 L’approche de la faillite apporte aux groupes financiers une conscience intense de la nation à laquelle ils appartiennent. André Malraux La Condition humaine 152 Entrée des artistes Distribution générale pour l’ensemble de nos spectacles [sous réserve de modification] Jojo le récidiviste Compagnie L’Eldorado I texte Joseph Danan I mise en scène Joël Jouanneau et Delphine Lamand I interprétation Camille Garcia, Delphine Lamand et Fleur Sulmont I collaboration artistique Marc Laine et Sara Renaud I costumes Stéphanie Coudert I lumières Erwan Tassel I son Pablo Bergel I régie générale Pascal Messer I production déléguée Espace des Arts / SN de Chalon-sur-Saône I coproduction Espace des Arts / SN de Chalon-sur-Saône et Compagnie L’Eldorado I avec le soutien de la Scène nationale Evreux Louviers I avec l’aide à la création du Centre National du Théâtre I texte publié chez Actes Sud - Papiers dans la collection Heyoka Jeunesse. L’arte del diletto Ensemble 415 I musiques Tomaso Albinoni et Georg Muffat I direction musicale Chiara Banchini I violons Chiara Banchini et Eva Borhi I altos Patricia Gagnon et Peter Barczi I violoncelle Gaetano Nasillo I théorbe Evangelina Mascardi I contrebasse Michaël Chanu I clavecin Michele Barchi I l’Ensemble 415 est en résidence au Festival Musique et Mémoire et à Dole I l’Ensemble 415 est subventionné par le Conseil régional de Franche-Comté et le Ministère de la culture et de la communication / Drac Franche-Comté. Le Mardi à Monoprix Compagnie Boomerang I texte Emmanuel Darley I mise en scène Michel Didym I interprétation Jean-Claude Dreyfus I musicien Philippe Thibault I lumières Olivier Irthum I son Pascal Flamme I coproduction Le Volcan / SN du Havre, Théâtre Ouvert / Paris et Compagnie Boomerang I la Compagnie Boomerang est subventionnée par le Conseil régional de Lorraine, le Ministère de la culture et de la communication / Drac Lorraine, le Conseil général de Moselle et la Ville de Metz. Les Mains sales Compagnie des lumières et des ombres I texte Jean-Paul Sartre I mise en scène Guy-Pierre Couleau I assisté de Guillaume Clayssen I interprétation Gauthier Baillot, Xavier Chevereau, Michel Fouquet, François Kergourlay, Flore Lefebvre des Noettes, Anne Le Guernec, Nils Ohlund, Olivier Peigné et Stéphane Russel I scénographie Raymond Sarti I costumes Laurianne Scimemi I lumières Laurent Schneegans I musique originale Philippe Miller I vidéo Michel Fouquet I régie générale François Chaussebourg I régie plateau Jean François Perlicius I régie lumière Régis Montambaux I direction de production Nadja Leriche I production déléguée Comédie De l’Est / CDR d’Alsace I production Compagnie des Lumières et des Ombres, Le Théâtre d’Angoulême / SN et La passerelle / SN de Gap I avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication / Drac Poitou-Charentes, du Conseil régional de Poitou-Charentes, du Conseil général de la Charente et de la Spedidam. Richard III Nouveau Théâtre / CDN de Besançon et de Franche-Comté I texte William Shakespeare I traduction Jean-Michel Déprats I mise en scène Sylvain Maurice I dramaturgie Denis Loubaton I interprétation Houda Ben Kamla, Nadine Berland, Murielle Colvez, Vincent de Bost, Vincent Dissez, Philippe Frécon, Arnault Lecarpentier, Victor Ponomarev, Lamya Regragui, JeanBaptiste Verquin, Catherine Vinatier et Benjamin Roos I assistant à la mise en scène Nicolas Laurent I scénographie François Mercier I 153 lumière Marion Hewlett I costumes Marie La Rocca I son Jean De Almeida I production Nouveau Théâtre / CDN de Besançon et de FrancheComté I coproduction Théâtre Firmin Gémier La Piscine / SC d’Antony et Châtenay-Malabry et Théâtre de Sartrouville / CDN. Concerts au chocolat Le Salon de Musique I concert Chuao I musiques Georges Onslow, Ludwig van Beethoven, Franz Joseph Haydn et Henri Dutilleux I interprétation Quatuor Tercea I premier violon Claire Bucelle I deuxième violon Anne Camillo I alto Céline Tison I violoncelle Pauline Buet I concert Ocumare I musiques Zoltán Kodály, Maurice Ravel, Arthur Honegger et Sofia Goubaïdoulina I violon Ryoko Yano I violoncelle Maja Bogdanovic I concert Sud del lago I musiques Georg Philipp Telemann, Johann Sebastian Bach, Elliott Carter, Petr Ilitch Tchaïkovski, Wolfgang Amadeus Mozart et Antonio Pasculli I hautbois Philippe Tondre I harpe Pauline Haas I concert Rio caribe I musiques Claude Debussy, Carl Maria Von Weber, Alban Berg et Robert Schumann I clarinette Florent Charpentier I piano Antoine de Grolée I concert Maracaïbo I musiques Robert Schumann, Benjamin Britten et Dimitri Chostakovitch I alto Nils Mönkemeyer I piano Nicholas Rimmer I concert Puerto cabello I musiques Frédéric Chopin I piano Aimo Pagin. Lang toï, mon village Le Cirque national du Vietnam [Vietnam] I mise en scène Le Tuan Anh I direction artistique Lan Maurice Nguyen I chorégraphie Nguyen Tan Loc I conception du projet, coordination et composition musicale Nhat Ly Nguyen I chef de troupe Nguyen Van Dung I interprétation Cao Xuan Hien, Nguyen Quang Su, Vu Duc Long, Nguyen Quang Tho, Nguyen Duc Truong, Tran Kim Ngoc, Tran Ngoc Dung, Dinh Anh Tuan, Dinh Thi Loan, Nguyen Thi Lan Huong, Tran Thanh Hoa, Nguyen Thi Diem Loan, Nguyen Thi Hoa et Nguyen Thanh Huyen I musiciens Nguyen Minh Chi, Pham Van Doanh, Pham Van Ty, La Y San et Nguyen Duc Minh I directeur technique et création lumière Dominique Bonvallet I régie générale de tournée Emmanuel 154 Journoud I régisseur son Le Viet Tuan I production déléguée Jean-Luc Larguier / Interarts I production exécutive et coordination Chantal Larguier, assistée de Aylana Irgit / Scènes de la Terre I production exécutive au Vietnam Nhat Ly Nguyen / Sân Khâu Viêt I coproduction Le Cirque national du Vietnam / Hanoï, L’Espace Malraux / SN de Chambéry, Le Musée du quai Branly, La Coupole / SN de Sénart et Le Théâtre national de Bordeaux Aquitaine I avec le soutien du Service culturel de l’Ambassade de France à Hanoï et de l’Espace / centre culturel français de Hanoï. Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé précédé de La Farce des bossus Théâtre de l’incrédule I texte Théophile de Viau I mise en scène Benjamin Lazar I interprétation Lorenzo Charoy, Julien Cigana, Benjamin Lazar, Anne-Guersande Ledoux, Louise Moaty, Alexandra Rübner et Nicolas Vial I collaboration artistique Louise Moaty I scénographie Adeline Caron I costumes Alain Blanchot I maquillages Mathilde Benmoussa I lumières Christophe Naillet I régisseur lumières Romain Juhel I régisseur plateau Patrick Naillet I production déléguée Le Théâtre de l’incrédule I coproduction Théâtre de Caen, Théâtre de l’incrédule, Maison de la culture d’Amiens et Scènes du Jura / SC «nouveaux espaces, nouvelles formes» I avec le soutien du Conseil régional de Haute-Normandie, du Conseil régional de Basse-Normandie, du Ministère de la culture et de la communication / Drac HauteNormandie, de l’ODIA [Office de Diffusion et d’Information Artistique] de Normandie I avec l’aimable collaboration du Théâtre du Château d’Eu et de l’ARCAL [Compagnie Nationale de Théâtre Lyrique et Musical]. Anaïs textes, musiques et chant Anaïs Croze I batterie Yann Coste I basse Bertrand Dessoliers I guitare Marc Maçon I guitare et chœurs Lussi. Zoopsie Comedi Théâtre de Suresnes - Jean-Vilar I chorégraphie Compagnies Lolita et Beau Geste I costumes Christian Lacroix I coordination artistique Dominique Boivin et Dominique Rebaud I interprétation Gaëtan Brun Picard, John Degois, Sonia Duchesne, « Fonky » Foued Hammani, Joachim Lorca, Kevin Mischel alias Kevpop, Sandrine Monar, Juliette Nicolotto, Angélique Petit, Katia Petrowick, Marion Rastouil et Bernard Wayack Pambé I musiques Thierry Azam, Alain Michon, Melody Four et Karl Biscuit I décors Arnaud Sauer I lumières Pascal Mérat I production Théâtre de Suresnes - Jean-Vilar / Cités danse connexions 2009 I avec le soutien du Centre national des Variétés, de la Chanson et du Jazz. Espia a una m­­­ujer que se mata [Argentine] d’après Oncle Vania d’Anton Tchekhov I adaptation et mise en scène Daniel Veronese I interprétation Osmar Nuñez, Malena Figo ou Maria Figueras, Marcelo Subiotto, Fernando Llosa, Silvina Sabater, Marta Lubos et Mara Bestelli I scénographie Daniel Veronese I assistante Felicitas Luna I graphique Gonzalo Martinez I production Sebastian Blutrach avec Avance producciones / Espagne I production déléguée de la tournée en France Scène nationale de Petit-Quevilly / Mont Saint Aignan I promotion en France Linea Directa I texte traduit de l’argentin par Françoise Thanas I spectacle créé en août 2006 au Camarin de las Musas / Buenos Aires / Argentine. Les Fourberies de Scapin Teatro Malandro [Suisse] I d’après Molière I mise en scène Omar Porras I assistante à la mise en scène Bérangère Gros I adaptation et dramaturgie Marco Sabbatini et Omar Porras I interprétation Julie Biereye, Sophie Botte, Olivia Dalric, Peggy Dias, Karl Eberhard, Alexandre Ethève, Paul Jeanson, Lionel Lingelser et Richard Sandra I scénographie Fredy Porras I musique Erick Bongcam et Omar Porras I son Emmanuel Nappey et Erick Bongcam I création lumière Mathias Roche I création costumes Coralie Sanvoisin, assistée de Peggy Sturm I couturière Irène Schlatter I masques et postiches Cécile Kretschmar, assistée de Marie Messien I accessoires Laurent Boulanger, assisté de Marie Vernay I construction du décor Olivier Lorétan en collaboration avec Jean-Marc Bassoli et Christophe Craussaz I directeur technique Olivier Lorétan I régie accessoires Laurent Boulanger I régie plateau Jean-Marc Bassoli I régie son Emmanuel Nappey I régie lumière Mathias Roche I habilleuse Marucha Castillo I production Teatro Malandro I coproduction Théâtre Forum Meyrin / Genève, Théâtre de Carouge / Atelier de Genève, Le Grand T / SC de Loire-Atlantique / Nantes, Espace Malraux / SN de Chambéry et de Savoie, Bonlieu / SN d’Annecy et ChâteauRouge / Annemasse I avec l’appui de la Ville de Genève / Département cantonal de la culture I avec le soutien de la République et canton de Genève, de la Commune de Meyrin, de Pro Helvetia / Fondation suisse pour la culture et de la Fondation meyrinoise pour la promotion culturelle, sportive et sociale I le Teatro Malandro est en résidence au Théâtre Forum Meyrin. Renegades Steel Orchestra [Trinité-et-Tobago] I musiques Johann Sebastian Bach, Franz Peter Schubert et répertoire traditionnel : calypso, reggae I direction de l’orchestre Andrew Brumant I percussions pan Kain Cox, Levi Corey Ettienne, Micahi Felician, Gabriel Phillip, Cleveland King, Ishmael Wharton, Stacy Doughlin, Anthony Crichlow, Aaron Franklin, Joel Allick, Rudolph Grant, Kayesha Ollivierre, Ayesha Moses, Vance Romain et Candice Andrews I transcriptions de Bach et Schubert réalisées en collaboration avec La Folle Journée de Nantes I programme classique créé en 2007 [Schubert] et 2008 [Bach]. Comment réussir un bon petit couscous texte et mise en scène Fellag I interprétation Bruno Ricci I production Châteauvallon / centre national de création et de diffusion culturelles. Picasso et la danse Europa Danse / Jeunes Danseurs Européens I Parade I argument Jean Cocteau I musique Erik Satie I chorégraphie originale Léonide Massine, 155 remontée par Susanna Della Pietra et supervisée par Lorca Massine I Pulcinella I musique Igor Stravinsky, d’après Pergolesi I chorégraphie nouvelle Ana Maria Stekelman I Mercure I musique Erik Satie I chorégraphie nouvelle Thierry Malandain I Cuadro Flamenco I chorégraphie remontée et adaptée par Beatriz Martin et Ricardo Franco I avec le concours de l’École de Flamenco du Conservatoire Royal de Madrid I rideaux de scène, décors et costumes réalisés d’après les maquettes originales de Pablo Picasso grâce à « Succession Picasso 2009 » I interprétation Arantzazu Cesco, Stefania Mancini, Isabelle Menard, Harmony Ricci, Vivian Sauerbreij, Laura Vaquier, Francisco Calca, Mattia Carchedi, Olivier Coeffard, Matthieu Neumeyer, Carlos Taravillo Mahillo, Ari Soto et Daan Visser I directeur artistique Jean-Albert Cartier I associée à la direction artistique Hélène Traïline I responsable de la danse Pascale Mosselmans I maîtresse de ballet Jeanne Solan I administratrice Danièle Laurent, assistée de Sandra Ganic I relations publiques Marie-Françoise Richard I directeur technique Gilbert Luminet I régie lumière Grégoire Bos I régie son Chloé Decaux et Romain Le Bras I régie plateau Bruno Bernabé I costumes Hélène Martin Longstaff et Mélanie Neveu I pianiste Nicolas Jaillet I coproduction Équinoxe / Châteauroux I organisation de la tournée Le Trait d’Union I avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication / Délégation au développement et aux Affaires Internationales, du Conseil régional du Centre, du Conseil régional de ProvenceAlpes-Côte d’Azur, du Conseil général d’Eureet-Loir et du Théâtre de Chartres I résidences à Chartres au Conservatoire de Musique et de Danse, au Théâtre de Chartres, au Lycée Marceau et à l’Hôtellerie Saint Yves I mécénat Véolia [Mercure], Rte [Parade], Générali [Pulcinella] et North management consulting. Dormez, je le veux Théâtre de la Véranda I texte Georges Feydeau I avec en ouverture de rideau Instructions aux domestiques (extraits) de Jonathan Swift I mise en scène Lisa Wurmser I interprétation Gilles Amiot, Jean-Louis Cordina, Séverine Fon- 156 taine, René Hernandez, Emmanuelle Michelet et Sarah Quentin I scénographie Sophie Jacob I magie Abdul Alafrez I création lumière Pascal Sautelet I création musicale Gérard Le Cam I costumes Marie Pawlotsky I maquillage et perruques Rujimete Karunayaghaj I inventions mécaniques Olivier de Logivière I régie générale Thierry D’Oliveira I chorégraphie Gilles Nicolas I régie plateau Emmanuelle Daverton I assistante Olivia Peressetchensky I coproduction Théâtre de la Véranda, Comédie de Picardie / Amiens et Centre des Bords de Marne / Perreux-sur-Marne I avec le soutien du Conseil général du Val-de-Marne, du Conseil général de l’Essonne et de l’Adami I production exécutive Bureau de Production Prima Donna I le Théâtre de la Véranda est soutenu par le Ministère de la culture et de la communication / Drac Ile-de-France. Épître aux jeunes acteurs pour que soit rendue la parole à la parole texte et mise en scène Olivier Py I interprétation John Arnold I décor, costumes et maquillages Pierre-André Weitz I lumières Olivier Py, assisté de Bertrand Killy I régie générale Bertrand Killy I coproduction CDN d’Orléans et Théâtre Le Point du Jour / Lyon I production déléguée Odéon - Théâtre de l’Europe. Le Grand C Compagnie XY I écriture, conception et interprétation Abdellazide Senhadji, Airelle Caen, Anne de Buck, Antoine Thirion, Aurore Liotard, Caroline Leroy, Denis Dulon, Éloïse Bouillat, Émilie Plouzennec, Ève Bigel, Federico Placco, Guillaume Sendron, Maxime Pervakov, Michaël Pallandre, Mikis Minier-Matsakis, Romain Guimard, Thibault Berthias et Tomàs Cardus I regard complice Loïc Touzé I création musicale Marc Perrone I création lumière Vincent Millet I création costumes Marie-Cécile Viault assistée de Géraldine Guilbaud I régie générale, lumière et son Claire Gourlet et Romain Guimard I aide acrobatique Mahmoud Louertani I résidences et coproductions Le Cirque théâtre d’Elbeuf / Centre des arts du cirque de Haute-Normandie, La Brèche / Centre des arts du cirque de Basse- Normandie, La Verrerie d’Alès en Cévennes / Pôle Cirque Région Languedoc-Roussillon, La Cascade / Maison des arts du clown et du cirque / Bourg-Saint-Andéol, Maison de la Culture de Tournai / Belgique et École de cirque de Lomme I autres coproductions La Comédie de Béthune / CDN Nord-Pas-de-Calais et Circuits / SC d’Auch I Le Grand C a été subventionné par le Ministère de la culture et de la communication / DMDTS et Drac Nord Pas-de-Calais, le Conseil régional du Nord Pas-de-Calais et l’Adami. Ferran Savall [Espagne] I chant, guitare et piano Ferran Savall I guitare et guitare 12 cordes Mario Mas I archiluth et bandurria Javier Mas I contrebasses Jordi Gaspar et Bjorn Kjellemyr I guitare battente Thor Harald Johnsen I triangle Dimitris Psonis. À notre insu Turak Théâtre I écriture, mise en scène et scénographie Michel Laubu I en complicité avec Emili Hufnagel I composition musicale Rodolphe Burger, avec la participation de Marco De Oliveira I comédiens Laurent Bastide, Carlo Bondi, Henri Bruère-Dawson et Jean-Pierre Hollebecq I comédiens-musiciens Frédéric Roudet et Laurent Vichard I construction décors et personnages Émmeline Beaussier, Charly Frénéa, Lucie Basclet et Géraldine Bonneton I régie générale Frédéric Soria I régie plateau Timothy Marozzi et Joseph Paillard I lumière Bernard Revel I régie lumière Frédéric Soria I réalisation bande son Marco De Oliveira et Joël Theux I production Turak Théâtre I coproduction Le Volcan / SN du Havre, La Comédie de Béthune / CDN, Le Bateau Feu / SN de Dunkerque, L’Allan / SN de Montbéliard et Les Subsistances / Lyon I création en résidence à L’Allan / SN de Montbéliard et aux Subsistances / Lyon I avec l’aide à la création du Centre national du Théâtre I Le Turak est en convention avec le Ministère de la culture et de la communication / Drac Rhône-Alpes et le Conseil régional de Rhône-Alpes, est subventionné par la Ville de Lyon et reçoit régulièrement le soutien de CulturesFrance pour ses projets à l’étranger. Salle des fêtes Deschamps & Makeïef f I écr iture et mise en s cène Jérôme De s champs et Macha Makeïeff I interprétation Tiphanie BovayKlameth, Lorella Cravotta, David Déjardin, Catherine Gavry, Hervé Lassïnce, Gaël Rouilhac et Pascal Ternisien I assistant à la mise en scène Pierre-Emmanuel Rousseau I décor et costumes Macha Makeïeff I lumière Dominique Bruguière I son André Serré I assistante à la scénographie Claudine Bertomeu I assistant à la lumière Alain Paradis I assistante costumière Claudine Crauland I accessoires Sylvie Châtillon I production Deschamps & Makeïeff I décors réalisés dans les ateliers du Théâtre de Nîmes. Manu Galure textes, musique et interprétation au piano Manu Galure. Öper Öpis Zimmermann & de Perrot [Suisse] I mise en scène et décor Zimmermann & de Perrot I musique Dimitri de Perrot I chorégraphie Martin Zimmermann I interprétation Biancaluz Capella, Victor Cathala, Rafael Moraes, Dimitri de Perrot, Kati Pikkarainen, Eugénie Rebetez et Martin Zimmermann I dramaturgie Sabine Geistlich I lumière Christa Wenger I son Andy Neresheimer I construction décor Ingo Groher et Schauspielhaus Zürich I costumes Franziska Born I régie lumière Pierre Villard I régie son Franck Bourgoin ou Andy Neresheimer I régie plateau Marcello Pirrone I régie générale Pavel Dagorov I œil extérieur Fritz Bisenz I management Alain Vuignier I direction technique Ursula Degen I coproduction Schauspielhaus Zürich, Théâtre Vidy-Lausanne, Théâtre de la Ville / Paris, Grand Théâtre de Luxembourg, Pour-cent culturel Migros, La Filature / SN de Mulhouse, Le Merlan / SN de Marseille, Le Maillon / Théâtre de Strasbourg / Scène européenne, La Ferme du Buisson / SN de Marnela-Vallée, Équinoxe / SN de Châteauroux, Opéra Dijon, Theater Chur, London International Mime Festival et Verein Zimmermann & de Perrot. 157 Au temps des Croisades Amélie Etasse, Justine Fradin, Clémentine Niewdanski, Léonie Pingeot, Amélie Porteu de la Morandière, Florian Westerhoff, Geoffroy Rondeau, Gwladys Saligné, Christelle Satti, Marianne Thiéry et Camille Wallecan I création lumière Olivier Drouot I production La Comédie Framboise et presque bleu. Compagnie Les Brigands I musiques Claude Terrasse I livret et paroles Franc-Nohain I direction musicale Christophe Grapperon I mise en scène Philippe Nicolle I orchestration Thibault Perrine I chef de chant Nicolas Ducloux I scénographie Sophie Deck I costumes Elisabeth de Sauverzac I interprétation Christophe Arnulf, Gilles Bugeaud, Olivier Dureuil, Anne-Lise Faucon, Olivier Hernandez, Emmanuelle Goizé, Flannan Obé, Charlotte Saliou, Valérie Véril, Jacques Ville et neuf musiciens dont Nicolas Ducloux [piano] I avec le concours de la compagnie 26000 couverts I coréalisation Athénée Théâtre Louis-Jouvet I coproduction Compagnie Les Brigands, La Clef des chants / Association régionale de décentralisation lyrique / région Nord - Pas de Calais, La Coursive / SN de La Rochelle et Le Théâtre musical de Besançon. [Turquie] I composition Carl Maria von Weber I d’après un conte des Mille et Une Nuits : Abu Hassan ou l’histoire du dormeur éveillé I mise en scène Pierre Guillois I interprétation musicale Orchestre de Besançon – Franche Comté et Istanbul Oriental Ensemble sous la direction de Burhan Öçal I ténor Julien Behr I soprano Magali Léger I basse Frédéric Goncalves I production Orchestre de Besançon – Franche Comté et le Théâtre musical de Besançon. We are l’Europe En attendant Godot Théâtre de la Tentative I texte Jean-Charles Massera I mise en scène Benoît Lambert I interprétation Emmanuel Fumeron, Morgane Hainaux, Guillaume Hincky, Elisabeth Hölzle, Marion Lubat, Pierric Plathier et Pascal Sangla I scénographie et images Antoine Franchet I costumes Violaine L. Chartier I régie générale Marc Chevillon I production déléguée Théâtre de la Tentative I coproduction Le Granit / SN de Belfort, La Comédie de Caen / CDN de Normandie, La Scène nationale de Sénart et Équinoxe / SN de Châteauroux I avec le soutien du Théâtre 71 / SN de Malakoff et du Théâtre de l’Agora / SN d’Evry et de l’Essonne I Benoît Lambert est artiste associé au Granit / SN de Belfort I le Théâtre de la Tentative est conventionné par le Ministère de la culture et de la communication / Drac Franche-Comté et le Conseil régional de Franche-Comté. Compagnie Lire aux Éclats I texte Samuel Beckett I mise en scène Bernard Levy I interprétation Gilles Arbona, Thierry Bosc, Garlan Le Martelot, Georges Ser et Patrick Zimmermann I assistant à la mise en scène Jean-Luc Vincent I chorégraphie Jean-Claude Gallotta I décor Giulio Lichtner I costumes Elsa Pavanel, assistée de Séverine Thiebault I lumière Christian Pinaud I son Marco Bretonnière I maquillage et coiffure Bérengère Prost I régie générale Sébastien Dupont I régisseur son et vidéo Yoann Perez I régisseur lumière Guillaume Lorchat I remerciements Sylvie Arditi, Pascale Levy, la Scène nationale de Sénart, le Théâtre national de Chaillot et l’Atelier Caraco I production déléguée MC2: Grenoble I coproduction MC2: Grenoble, Compagnie Lire aux Éclats et Le Parvis / SN de Tarbes I coréalisation Athénée Théâtre Louis-Jouvet I la Compagnie Lire aux Éclats est subventionnée par le Ministère de la culture et de la communication / Drac Ile-de-France. Jeux de mots laids pour gens bêtes La Comédie Framboise I d’après l’œuvre de Boby Lapointe I mise en scène Léonie Pingeot et Gwladys Saligné I direction musicale Amélie Porteu de la Morandière I interprétation Marianne Benne, Xavier Delcourt, Elio Di Tanna, 158 Abu-Hassan et autres turqueries Influences Le Phalène I conception et interprétation Thierry Collet I collaboration à la dramaturgie et à la mise en scène Michel Cerda I effets magiques Thierry Collet I scénographie Élise Capdenat I lumière Paul Beaureilles I son Manuel Coursin I régie générale Patrick Muzard I régie son et lumière Cyril Bussy I administration Nathalie Untersinger I diffusion Carol Ghionda I production déléguée Le Phalène I coproduction (en cours) Comédie de Caen / CDN de Normandie, Le Rayon Vert / SC de Saint Valery en Caux et Le Carré des Jalles / Ville de Saint Médard en Jalles I avec le soutien du Forum / SC du Blanc Mesnil, de la Scène Nationale de Mâcon, de l’Espace Jean Vilar / Ifs et du Théâtre de Cornouaille / SN de Quimper I ce spectacle bénéficie de l’aide à la création du Ministère de la culture et de la communication / Drac Ile-deFrance et de l’aide à la création arts du cirque de la DMDTS I remerciements La Compagnie (Jean-Michel Rabeux / Clara Rousseau) et le Théâtre de la Bastille. Dominique A textes, musiques, guitares et chant Dominique A I batterie Sébastien Buffet I guitares Thomas Poli I claviers et machines David Euverte. Ficelle d’encre Trafic de Styles I chorégraphie Sébastien Lefrançois I assistant à la chorégraphie Thiemo Thioune I interprétation Yan Bernard, Nedjma Benchaib, Carole Dauvillier, Mounaim Bellali, Hassan Boukri, Amine El Kabab, Bader El Louaz, Samir El Moussaoui, Yassine El Moussaoui et Brice Jean Marie I collaboration technique et recherche artistique Yan Bernard I scénographie Kim Ian Nguyên Thi I création costumes Alexandra Wassef I création musicale Alexandre Dai Castaing I création lumière Guillaume De Smeytere I dessin d’animation et vidéo en cours I production Trafic de Styles, Espace Germinal de Fosses et Institut Français de Rabat I coproduction Théâtre de Suresnes – Jean-Vilar / Suresnes cités danse 2010 I la compagnie Trafic de Styles est soutenue par le Ministère de la culture et de la communication / Drac Ile-de-France, le Conseil général du Vald’Oise et la Ville de Fosses. Le Soir des monstres Compagnie Monstre(s) I conception et interprétation Étienne Saglio I conception magique et écriture Raphaël Navarro I régie plateau Laurent Beucher I création et régie lumière Elsa Révol I regard extérieur Albin Warette I conseil Philippe Beau I production Monstre(s) I coproductions, aides et soutiens Scène nationale de Petit-Quevilly / Mont-Saint-Aignan, Carré Magique / SC de Lannion-Trégor, L’Entre-Sort de Furies / Châlons-en-Champagne, Culture Commune / SN du Bassin Minier du Pas-deCalais, Cirque théâtre d’Elbeuf, Association Bourse Beaumarchais / Sacd et Ministère de la culture et de la communication / Drac Bretagne I remerciements Atelier 231 / Sotteville-lès-Rouen, Opéra National de Paris et Théâtre du Soleil. Orchestre de Besançon – FrancheComté et Contre-Z’Ut musique Antonín Dvořák I direction de l ’orchestre Peter Csaba I direc tion du choeur Alain Lyet I l’Orchestre de Besançon - Franche-Comté reçoit le soutien du Conseil régional de Franche-Comté, du Conseil général du Doubs, du Ministère de la culture et de la communication / Drac Franche-Comté et de Musique en Liberté. Jacques et Mylène La troupe des 260 couverts I texte Gabor Rassov I mise en scène Benoît Lambert I interprétation Ingrid Strelkoff et Philippe Nicolle I scénographie et direction technique Alexandre Diaz I costumes Violaine L. Chartier I production 26000 couverts I avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication / Drac Bourgogne, de la Ville de Dijon, du Conseil régional de Bourgogne et du Conseil général de Côte d’Or. Richard Galliano / Quatuor Emphasis Richard Galliano I musiques Astor Piazzolla, Johann Sebastian Bach et Richard Galliano I accordéon Richard Galliano (distribution en cours) I Quatuor Emphasis I saxophone alto Laurent Blanchard I saxophone soprano Ber- 159 trand Peigné I saxophone ténor Jean-Yves Chevalier I saxophone baryton Nicolas Woillard. Le soir, des lions… textes et interprétation François Morel I mise en scène Juliette I musiques Reinhardt Wagner, Antoine Sahler et Juliette I interprétation musicale (distribution en cours) I production Les Productions de l’Explorateur et La Coursive / SN de La Rochelle. Toâ Gillardot I cors de basset Danilo Zauli et Monica Arpino I cors Florent Maupetit et Camille Leroy I bassons François Charruyer et Giogio Mandolesi I contrebasson Alexandre Salles I contrebasse Jean-Baptiste Sagnier I clavecin Mathieu Dupouy I scénographie Damien CaillePerret I création lumière Joël Hourbeigt I costumes Patrice Cauchetier I collaborateur à la mise en scène Jean Gaudin I maquillage Catherine Saint-Sever I conseillère linguistique Susanna Poddighe I surtitrage Marie-Edith Le Cacheux I construction du décor ateliers de la Maison de la Culture de Bourges I production Maison de la Culture de Bourges / SN I en coproduction avec Le Volcan / SN du Havre et l’Ensemble PhilidOr I avec l’aide de l’ARCAL [Compagnie Nationale de Théâtre Lyrique et Musical] I production réalisée grâce au soutien du Conseil régional du Centre et de la Spedidam. Compagnie La Piccola Familia I texte Sacha Guitry I mise en scène et scénographie Thomas Jolly I interprétation Alexandre Dain, Flora Diguet, Émeline Frémont, Thomas Jolly, Julie Lerat-Gersant et Charline Porrone I conseiller à la scénographie Claude Chestier I création lumière Dimitri Braconnier I création son Clément Mirguet I construction du décor Pierre Mathiaud I régie générale Erwan Corre I production La Piccola Familia et Le Trident / SN de Cherbourg-Octeville I coproduction les producteurs associés de Basse-Normandie et le Rayon Vert / SC de Saint-Valéry-en-Caux I avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication / Drac Haute-Normandie, du Conseil régional de Haute-Normandie et du Conseil général de Seine-Maritime I avec l’aide de l’Odia Normandie, de l’Adami et du Théâtre National de Bretagne I production déléguée Le Trident / SN de Cherbourg-Octeville. [Écosse] I voix Lino Rocha I trompettes Toby Shippey et Ryan Quigley I congas Dougie « el pulpo » Hudson I violons Adam Sutherland et Chris Stout I piano Phil Alexander I contrebasse David « demus » Donnelloy I saxophone et flûte Steve Kettley I banjo et guitare ténor Eamonn Coyne I whistle, cornemuse et saxophone Fraser Fifield I bongos et percussions David « el chimpo » Robertson I timbales Éric Alfonso. Cosi fan tutte Les Embiernes commencent Maison de la Culture de Bourges et Ensemble PhilidOr I musique Wolfgang Amadeus Mozart I livret Lorenzo Da Ponte I adaptation Ensemble PhilidOr I d’après l’effectif instrumental de la Gran Partita pour instruments à vent KV 361 I direction musicale François Bazola I mise en scène Yves Beaunesne I assistantes à la mise en scène Sophie Petit et Marie-Edith Le Cacheux I interprétation Soula Parassidis, Magali de Prelle, Amaya Domínguez, Mélanie Gardyn, Lionel Peintre, Matthieu Lécroart, FrançoisNicolas Geslot, Marc Mauillon et Christophe Gay I flûtes Jocelyn Daubigney et François Nicolet I hautbois Emmanuel Laporte et Katy Elkin I clarinettes Daniele Latini et François Compagnie Émilie Valantin / Théâtre du Fust I mise en scène, marionnettes et décors Émilie Valantin I interprétation Jean Sclavis, Gaston Richard, Pierre Saphores et Émilie Valantin I piano Elie Granger I réalisation marionnettes et accessoires Émilie Valantin avec François Morinière, assisté de Élodie Maire, Lola Rozé, Isabelle Schäller et Ellen Verveen [Atelier du Théâtre du Fust] I mise en lumière et régie Gilles Richard I réalisation décor Jean-Luc Maire et Élodie Maire I production Compagnie Émilie Valantin / Théâtre du Fust I avec le soutien de la Ville de Lyon dans le cadre du bicentenaire de Guignol I remerciements Simone Blazy / conser vatrice du Musée Gadagne, 160 Salsa Celtica Gérard Truchet et Jean-Paul Tabey / Société des Amis de Lyon et de Guignol I création aux Célestins / Théâtre de Lyon en décembre 2007 dans le cadre du bicentenaire de Guignol I le Théâtre du Fust est subventionné par le Ministère de la culture et de la communication / Drac RhôneAlpes, le Conseil régional de Rhône-Alpes et le Conseil général de la Drôme. Petits suicides entre amis Atelier de l’Exil I texte Arto Paasilinna I interprétation Françoise Bénéjam et Michel Beuret. Tempo 4 Cinématique Théâtre I texte Jean-Louis Vuillermoz I écriture et mise en scène Christophe Vincent I interprétation Salvatore De Filipo, Stéphanie Doche, Francine Gaonach, Pierre-Louis Lanier et Chantal Mairet I guitare, création et direction musicale Claude Mairet I chant Ève Arbez I batterie Loîc Bardiot I basse Pierre-Marie Evrard I scénographie Christophe Vincent et Didier Marchal I costumes Nadia Genez I lumières Didier Marchal I en coproduction avec la compagnie Alfonce. Chouf ouchouf Groupe acrobatique de Tanger [Maroc] et Zimmermann & de Perrot [Suisse] I conception, mise en scène et décor Zimmermann & de Perrot I musique Dimitri de Perrot I chorégraphie Martin Zimmermann I interprétation Abdelaziz el Haddad, Jamila Abdellaoui, Adel Chaâban, Younes Hammich, Younes Yemlahi, Yassine Srasi, Amal Hammich, Mohammed Hammich, Mustapha Aït Ourakmane, Mohammed Achraf Chaâban, Samir Lâaroussi et Najib El Maïmouni Idrissi I dramaturgie Sabine Geistlich I construction décor Ingo Groher I création lumière Ursula Degen I création sonore Andy Neresheimer I création costumes Franziska Born avec Daniela Zimmermann I réalisation costumes Franziska Born et Mahmoud Ben Slimane I assistante à la mise en scène Eugénie Rebetez I coach acrobatique Julien Cassier I peintre décoratrice Michèle Rebetez I recherche bruitage Peter Bräker I production déléguée Zimmermann & de Perrot I coproduction Grand Théâtre de Luxembourg, MC2 / Maison de la Culture de Grenoble, Équinoxe / SN de Châteauroux, Le Volcan / SN du Havre, Espace Jean Legendre / Théâtre de Compiègne, Association Scènes du Maroc et Zimmermann & de Perrot I Zimmermann & de Perrot bénéficie d’un contrat coopératif de subvention entre la Ville de Zurich / affaires culturelles, le service aux affaires culturelles du Canton de Zurich et Pro Helvetia / fondation suisse pour la culture I Zimmermann & de Perrot bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas depuis 2006 pour le développement de ses projets I Scènes du Maroc reçoit le soutien de l’Institut français du Nord, du Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Maroc et de la Compagnie 111 I Scènes du Maroc bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets. Roberto Fonseca [Cuba] I piano Roberto Fonseca I clarinette, flûte et saxophone baryton Javier Zalba I percussions Joel Hierrezuelo I batterie Ramses Rodríguez I contrebasse Omar González. Le Cuirassé Potemkine d’après le récit de Nina Agadjanova-Choutko I scénario et réalisation Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein I accompagnement à l’orgue Freddy Eichelberger I interprétation Alexandre Antonov, Vladimir Barsky et Mikhaïl Gomarov. Fresque, femmes regardant à gauche Compagnie Paco Dècina I chorégraphie Paco Dècina I interprétation Orin Camus, Vincent Delétang, Chloé Hernandez, Sylvère Lamotte, Noriko Matsuyama, Jesus Sevari et Takashi Ueno I musique Fred Malle I avec la complicité de Doti, LUNIKSPROJECT, Christian Lété et Luc Rebelles I lumières Laurent Schneegans I scénographie vidéo et dispositif interactif Serge Meyer I images vidéo Frédérique Chauveaux I costumes Cathy Garnier I apports techniques D2R I production Catherine Monaldi I coproduction Compagnie Paco Dècina, Théâtre de la Cité Internationale, Maison de la Culture de Bourges, Rive Gauche / SC pour la 161 danse de Saint-Étienne-du-Rouvray et Théâtre de Chartres / SC pour la danse et le jeune public I avec la complicité de D2R / Centre de ressources pour la scénographie vidéo I avec l’aide du Ministère de la culture et de la communication / DICREAM, du Conseil régional du Centre, de Micadanses, du CND et d’Arcadi pour l’aide à la diffusion en région Ile-de-France I la Compagnie Paco Dècina bénéficie du soutien du Ministère de la culture et de la communication / Drac Ile-de-France au titre de l’aide aux compagnies conventionnées et de CulturesFrance pour les tournées à l’étranger I la Compagnie Paco Dècina est en résidence au Théâtre de la Cité internationale avec le soutien du Conseil régional d’Ile-de-France et de la Ville de Paris. Karimouche textes, musiques et interprétation Karimouche I clavier Jean-Pierre Caporossi ou Alice Perret I beat-box Kosh I machine Thu. La Jurassienne de réparation Théâtre Group’ I création plutôt collective I direction artistique Patrice Jouffroy I direction technique Pio D’Elia I savoir-faire extérieur Christian Pageault I interprétation Patrice Jouffroy, Martin Petitguyot, Pio D’Elia et Salvatore de Filippo I administration Louise Morel I coproduction L’Abattoir / Ville de Chalon-sur-Saône I avec le soutien du Fourneau / Brest I avec l’aide du Ministère de la culture et de la communication / DMDTS (création) et Drac Franche-Comté (production), du Conseil général du Jura et du Conseil régional de Franche-Comté I le Théâtre Group’ est conventionné par le Ministère de la culture et de la communication / Drac Franche-Comté et le Conseil régional de Franche-Comté et reçoit l’aide financière du Conseil général du Jura et de la Ville de Lons-le-Saunier. Lettres d’amour de 0 à 10 Compagnie l’Artifice I texte Susie Morgenstern I mise en scène Christian Duchange I interprétation Diane Müller et Bernard Daisey I création lumière Jean-Jacques Ignart I création costumes Nathalie Martella I dramaturgie musicale Stephan Castang, assisté de Thomas 162 Bart I affiche Alice Duchange I chargée de production Virginie Longchamp I avec le soutien du Réseau Côté Cour, des festivals À pas Contés / Dijon et Mélimôme / Reims I avec l’aide du Ministère de la culture et de la communication / Drac Bourgogne, du Conseil régional de Bourgogne et de la Ville de Dijon. Né dans un piano musiques Johann Sebastian Bach, Wolfgang Amadeus Mozart, Ludwig van Beethoven, Claude Debussy et Erik Satie I conception, chant, piano, guitare et accordéon Patrick Chamblas I contrebasse et mélodica Nicolas Crosse ou Simon Drappier I percussions François Collombon ou Sylvain Pignot I production Ar(t)amis et les Jeunesses Musicales de France I avec l’aide de la Spedidam et de la Ville de la Ferté Bernard. Avaar Théâtre Froe Froe et Théâtre des 4 Mains [Belgique] I d’après L’Avare de Molière I adaptation Marc De Corte I mise en scène Marc Maillard et Marie-Odile Dupuis I avec le regard précieux de Cécile Delberghe et Benoit de Leu de Cecil I interprétation Anaïs Pétry, Véronique Decroës, Leila Putcuyps, Maarten Bosmans, Jérôme Poncin et Marc De Corte I scénographie et marionnettes Théâtre Froe Froe I aménagement des décors Do Cleeremans I musique Bart et Stan Reeckmans I création lumières et technique François De Myttenaere I costumes Annick Walachniewicz et Moniek Jacobs I intendance générale Jean-Christophe Lefèvre I chansons Nele Goossens. Duo Rosario compositions John Dowland, William Walton, Manuel De Falla, Fernando Sor et Matyas Seiber I chant Céline Laly I guitare Mickaël Noël. Moi et ma bouche Compagnie en attendant I texte Denis Lachaud I mise en scène et scénographie Jean-Philippe Naas I interprétation Julien Colombet, Ingrid Reveniault et Anouk Vadot I musique Jérôme Laferrière I costumes Juliette Barbier I vidéos Laurent Pernot I lumières Sébastien Canet I construction Jean-Claude Champanay I production Cécile Henny I avec l’aide de la Ville de Dijon, du Conseil général de Côte d’Or, du Conseil régional de Bourgogne et du Ministère de la culture et de la communication / Drac Bourgogne I avec le soutien de L’Arche de Béthoncourt / SC pour l’enfance et la jeunesse, du Lycée Louis Aragon / Héricourt, de la Saison jeune public de Nanterre, du réseau Côté Cour, du Théâtre de la Méridienne / Lunéville, de l’ABC / Dijon, du Théâtre Gaston Bernard / Châtillon-sur-Seine, de La Rose des vents / SN de Villeneuve d’Ascq et du Théâtre Dijon Bourgogne / CDN I Moi et ma bouche est une commande de France Culture. Du sirop dans l’eau Groupe noces I mise en scène Florence Bernad I chorégraphie et interprétation Florence Bernad et Gypsy David I lumière Samson Milcent I décor Étienne Soulayrol I diapositives Christophe Renner I bande son Marc Calas I voix Louise et Cécile Morel I costumes Bernadette Parot I résidence de création Théâtre de la Fonderie / Sète I avec le soutien de ADDM 34, la Ville de Montpellier, du CCN de Montpellier (accueil studio), du studio laboratoire Didier Théron / Montpellier et de La Chapelle / Montpellier. Mademoiselle au bord du loup Compagnie La Bao Acou I librement inspiré des petits chaperons rouges I écriture et interprétation Benoît Schwartz I mise en scène JeanMarc Bourg et Benoît Schwartz I construction de la scénographie Urban Metz I réalisation sonore Philippe Ollivier I composition et interprétation musicale Philippe Ollivier et Morgan Touzé (distribution en cours) I conception et construction des éclairages Nicolas Villenave I production Compagnie La Bao Acou I coproduction (en cours) Fédération des Oeuvres Laïques de Côtes d’Armor, Bleu Pluriel / Trégueux et Théâtre de Cusset I accueil en résidence Bleu Pluriel / Trégueux, MJC du pays de Bégard, Yzeure Espace et Théâtre de Cusset I la compagnie La Bao Acou est subventionnée par le Conseil général des Côtes d’Armor et la Ville de Plestin-les-Grèves. crédits photographiques Couverture et p.4 à 17 Denis Darzacq I p.25 non mentionné I p.30 Julien Piffaut I p.32 DR I p.34 Eric Didym I p.36 Grégory Brandel / Synchro X I p.38 Philippe Bretelle I p.40 signelazer I p.42 Philippe Bucelle I p.43 non mentionné I p.44 Favéo et non mentionné I p.45 non mentionné I p.46 non mentionné et F. Broede I p.47 Aimo Pagin I p.48 DR I p.50 non mentionné I p.52 Eric Vernazobres I p.54 Christian Lacroix I p.56 Elena Consuegra I p.58 Marc Vanappelghem I p.60 non mentionné I p.62 Elian Bachini I p.64 M. Logvinov I p.66 signelazer I p.68 Alain Fonteray I p.70 Christophe Raynaud de Lage I p.72 David Ignaszewski I p.74 Turak Théâtre I p.76 Agathe Poupeney I p.78 Francis Vernhet I p.80 Mario Del Curto I p.82 signelazer I p.84 signelazer I p.86 Abdel Chaoui I p.88 non mentionné I p.90 Philippe Delacroix I p.92 Nathaniel Baruch I p.94 Maria Mochnacz I p.96 non mentionné I p.98 Johann Fournier I p.100 non mentionné I p.102 Louise Vayssié I p.104 Thomas Dorn I p.106 Georges Lambert I p.108 Nicolas Joubart I p.110 Guy Delahaye I p.112 L. McNiven I p.114 Frédéric Jean I p.116 signelazer I p.117 signelazer I p.120 Mario Del Curto I p.122 Tomas Mina II I p.124 signelazer I p.126 Laurent Paillier I p.128 Stéphane Rouaud I p.130 Théâtre Group’ I p.132 signelazer I p.134 Nicolas Joubart I p.136 Johann Fournier I p.138 Stéphane Rouaud I p.139 Laurent Paillier I p.142 signelazer I p.144 Julien Piffaut I p.145 Michel Ferchaud I p.146 Christophe Herbe I p.147 non mentionné I p.148 DR I p.149 Philippe Bruchot I p.150 Frédéric de Bailliencourt I p.151 non mentionné. 163 Abonnez-vous à La Formule ! C’est simple, souple et économique. Bénéficiez des meilleurs prix et de nombreux avantages, en choisissant l’abonnement à La Formule. Pour composer votre Formule, il vous suffit de sélectionner dans la programmation un spectacle de catégorie A et deux spectacles de catégorie B. Vous pouvez ainsi acheter autant de Formules que vous le souhaitez. Le montant total de chacune de vos Formules variera selon : – le tarif qui vous est accessible (plein ou réduit) ; – la zone dans laquelle vous avez sélectionné chacune de vos trois places (zones 1, 2 ou 3, dans l’ordre décroissant de visibilité). Pour vous abonner… Composez vos Formules. Remplissez votre bulletin tions de tarifs dont vous pouvez d’abonnement, en précisant, sur bénéficier). En effectuant votre le tableau récapitulatif au dos du abonnement sur place, auprès bulletin d’abonnement, le tarif de de l’un de nos trois accueils- chaque place achetée (en tenant billetteries, vous pourrez aussi compte de la zone dans laquelle sélectionner, pour chaque spec- vous avez sélectionné chacune tacle choisi, l’emplacement de des trois places de vos Formules, votre fauteuil (dans la limite des ainsi que des éventuelles réduc- places disponibles). Les places de vos Formules sont réservées définitivement. Elles ne seront ni échangées, ni remboursées. Vos Formules sont strictement personnelles. Lors du contrôle des trois billets qui les composent, effectué au moment de votre entrée dans la salle de spectacle, un justificatif d’identité pourra vous être demandé. 164 Formule Tarifs à la place 1 spectacle de catégorie A + 2 spectacles de catégorie B 36 3 Cat. B Cat. A en 2 Plein réduit * réduit + ** Djeun’s *** Plein réduit * réduit + ** zone 1 23 21 12 8 26 24 18 zone 2 20 19 12 8 23 21 15 zone 3 11 10 12 8 13 12 9 zone 1 17,50 15 12 8 20 18 14 zone 2 14,50 13 12 8 17 15 11 zone 3 8,50 7 12 8 11 9 7 * formule Réduit sur présentation d’une pièce justificative – comité d’entreprise/amicale 1 ; – groupe de 15 spectateurs minimum ; – adhérent(e) MJC Dole, Lons-le-Saunier et Mi-Scène ; – association (nous consulter) ; – parents famille nombreuse ; – abonné(e) Nouveau Théâtre de Besançon CDN ; – adhérent(e) Théâtre du Peuple de Bussang ; – carte Cézam. 1 24 3 Si vous êtes membre d’un comité d’entreprise ou d’une amicale, sachez que tout abonnement n’ayant pas été visé par le responsable de votre collectivité (apposition du tampon du CE ou de l’amicale sur le bulletin d’abonnement) ne pourra bénéficier du tarif réduit. ** formule Réduit + sur présentation d’une pièce justificative – étudiant (de moins de 30 ans) ; – demandeur d’emploi. ***formule Djeun’s sur présentation d’une pièce justificative – spectateur d’âge scolaire. * – – – – – – – – – TARIF Réduit sur présentation d’une pièce justificative abonné(e) Scènes du Jura ; étudiant(e) (de moins de 30 ans) ; demandeur d’emploi ; adhérent(e) MJC Dole, Lons-le Saunier et Mi-Scène ; parents famille nombreuse (à partir de 3 places achetées par spectacle) ; CE/amicale ou association ou groupe (nous consulter) ; abonné(e) Nouveau Théâtre de Besançon CDN ; adhérent(e) Théâtre du Peuple de Bussang ; carte Cézam. ** TARIF Réduit + sur présentation d’une pièce justificative – spectateur d’âge scolaire ; – allocataire RMI. 165 acheter une formule, c’est pouvoir… – sélectionner, pour chaque – recevoir à domicile toutes les spectacle, l’emplacement de informations sur nos activités son fauteuil (dans la limite (stages, « soirées diapos », ren- des places disponibles) ; contres, répétitions publiques, – obtenir des facilités de paiement (prélèvements bancaires en 2, 4, 6 ou 8 événements-surprises, projets d’action artistique…) ; – bénéficier du tarif réduit mensualités, selon le montant sur les spectacles total de votre règlement) ; du Nouveau Théâtre – bénéficier du tarif réduit sur l’achat de places supplémentaires hors abonnement ; – s’épargner un temps d’attente à la billetterie les soirs de spectacles ; – bénéficier d’une priorité d’information et de réservation de Besançon CDN saison 09-10 T 03 81 88 55 11 de la Cave-Théâtre de Poligny T 03 84 37 11 39, ainsi que sur les spectacles de l’été 2010 du Théâtre du Peuple de Bussang T 03 29 61 50 48. lors de la campagne d’abonne­ ment de la saison suivante ; Spectacles jeune public Enfant séances scolaires 2 4,50 Enfant séances scolaires (adhérents Côté Cour) 3,50 Enfant séances hors temps scolaire (hors spectacles familiaux) 8,50 Adulte séances hors temps scolaire (hors spectacles familiaux) 10,50 166 Quand et où s’abonner ? – À partir du lundi 21 septembre, – Aux accueils-billetteries après avoir pris préalablement des Théâtres de Dole et Lons- rendez-vous dès le lundi 14 le-Saunier, ainsi qu’à l’Office de septembre, auprès de nos trois tourisme Jura – Monts-Rivières accueils-billetteries (lundi 14 au vendredi 18 septembre- 14h > 18h). Pendant la campagne à Champagnole. Nos hôtesses vous présen­teront les spectacles de la saison 2009-2010, ainsi que les for- d’abonnement, du 21 septembre mules d’abonnement et les tarifs au 2 octobre, les accueils-billet- économiques qui vous sont teries des Théâtres de Dole et proposés. Elles vous conseil- Lons-le-Saunier seront excep- leront et vous aideront à orienter tionnellement ouverts du lundi au samedi, de 9h à 12h et de 14h vos choix. – Par correspondance à 18h (« nocturnes » les mercredi Envoyez votre bulletin et vendredi, de 18h à 20h30). d’abonnement et votre règlement L’Office de tourisme Jura – (chèques à l’ordre de Scènes du Monts-Rivières à Champagnole Jura) au théâtre le plus proche sera ouvert du lundi au vendredi, de votre domicile, accompagnés de 9h à 12h et de 14h à 18h. d’une enveloppe longue (11 x 22 cm), timbrée à 22, si vous désirez recevoir vos Formules d’abonnement chez vous. 167 Réservations La réservation des places, hors abonnement, est ouverte, pour tous les spectacles, à tous les spectateurs non abonnés, à partir du lundi 5 octobre. au Théâtre de Dole 30, rue Mont-Roland – 39100 Dole T 03 84 82 99 19 – F 03 84 82 99 17 lundi > vendredi, 13h30 > 18h30 samedis de spectacle à Dole 17h > 18h30 ouverture de l’accueil-billetterie une demi-heure avant chaque spectacle au Théâtre de Lons-le-Saunier 4, rue Jean-Jaurès 39000 Lons-le-Saunier T 03 84 86 03 03 – F 03 84 24 10 45 lundi > vendredi, 13h30 > 18h30 samedis de spectacle à Lons-le-Saunier 17h > 18h30 ouverture de l’accueil-billetterie une demiheure avant chaque spectacle à l’Office de tourisme Jura – Monts-Rivières à Champagnole 28, rue Baronne Delort 39300 Champagnole T 03 84 52 43 67 – F 03 84 52 54 57 lundi > vendredi, 9h > 12h - 14h > 18h samedi, 9h > 12h ouverture de l’accueil-billetterie une demi-heure avant chaque spectacle 168 Par téléphone aux horaires d’ouverture de nos trois accueils-billetteries Votre réservation devra être confirmée par l’envoi du règlement, par chèque (à l’ordre de Scènes du Jura), dans les 48 heures, au théâtre le plus proche de votre domicile. Passé ce délai, les places réservées seront remises en vente. Modes de règlement Vos achats d’abonnements et de places individuelles peuvent être réglés en espèces, par chèque, par prélèvement bancaire (en 4, 6 ou 8 mensualités, selon le montant total de votre règlement), par chèques-vacances ou par carte bancaire aux Théâtres de Dole et Lons-le Saunier. Petit vade-mecum du spectateur – Le spectacle commence à l’heure précise. Les portes de la salle sont fermées dès que le spectacle commence. Pour ne pas gêner le début de la représentation, les places numérotées ne sont réservées que jusqu’au commencement du spectacle. Les retardataires doivent suivre les indications des ouvreuses. Ils entrent dans la salle uniquement quand cela ne dérange pas le spectacle (fin d’acte ou de mouvement) et sont placés au fond de la salle ou en galeries supérieures. – Il est formellement interdit de fumer dans les salles. – Aucune prise d’image ou de son n’est autorisée dans les salles. – Les téléphones mobiles doivent impérativement être éteints dans les salles. – Les enfants de moins de trois ans ne sont pas admis dans les salles de spectacles, sauf spectacles à leur attention. – Les billets ne sont ni échangés, ni remboursés, sauf en cas d’annulation d’un spectacle. La revente de tout billet est interdite (loi du 27 juin 1919). – Les billets à tarif réduit ou pris en abonnements sont réservés à certaines personnes, sur présentation d’un justificatif. Ils ne peuvent ni bénéficier à un tiers, ni être revendus. La direction fera acquitter la différence avec le tarif adapté à l’utilisateur de ces billets s’il n’a pas l’avantage de ce tarif réduit. – Si le spectacle doit être interrompu au-delà de la moitié de sa durée, le présent billet ne sera pas remboursé. – La direction peut être amenée à modifier les programmes ou les distributions ; dans ce cas, les billets ne seront ni échangés, ni remboursés. 169 Laissez-vous transporter par Scènes du Jura Scènes du Jura vous permet de bénéficier gratuitement (après achat d’une place et sur réservation préalable obligatoire) de moyens de transport par autocar au départ des villes de Dole, Lons-le-Saunier et Champagnole, qui vous donnent la possibilité d’assister à tous les spectacles de la programmation tout public. Cet avantage est aussi offert aux habitants de Poligny. Ils peuvent, cette saison encore, bénéficier de transports gratuits par minibus depuis Poligny, pour assister à une sélection de spectacles à Dole et Lons-le-Saunier, opérée par l’association polinoise Mi-Scène, animatrice du projet. Ces transports par autocar sont signalés par un pictogramme en forme de bus, indiquant la ville de départ, en même temps que les lieux, dates et horaires des spectacles concernés. Pour bénéficier de ce moyen de transport gratuit, il vous suffit de réserver votre place auprès de nos hôtesses d’accueil de Dole, Lons-le-Saunier et Champagnole, au guichet, par courrier, fax ou téléphone, aux horaires d’ouverture des accueils-billetteries de nos théâtres, entre quinze et cinq jours ouvrables avant la date du spectacle concerné. Passé ce délai, nous ne serons plus en mesure de prendre en compte votre réservation. 170 Lieux et horaires de départ des autocars Dole b D Arrêt de bus de l’école Jeanne-d’Arc, cours Clémenceau. – Départ pour Lons-le-Saunier, Champagnole, Poligny, Salins-les-Bains et Besançon : 1h30 avant l’horaire de la représentation concernée. Lons-le-Saunier b L Arrêt de bus de la place de la Liberté. – Départ pour Dole, Champagnole, Poligny, Salins-les-Bains et Saint-Amour : 1h30 avant l’horaire de la représentation concernée; – Départ pour Besançon : 1h45 avant l’horaire de la représentation concernée. Champagnole b C Arrêt de bus de la place Camille-Prost. – Départ pour Lons-le-Saunier, Dole, Saint-Amour et Besançon : 1h30 avant l’horaire de la représentation concernée ; – Départ pour Poligny, Salins-les-Bains et Morez : 1h avant l’horaire de la représentation concernée. Poligny b P Arrêt de bus cour intérieure de la mairie. – Départ pour Dole et Lons-le-Saunier : 1h avant l’horaire de la représentation concernée. 171 Scènes du Jura est subventionnée par la Ville de Dole I la Communauté de communes du bassin de Lons-le-Saunier I le ministère de la Culture et de la Communication, Drac de Franche-Comté I le Conseil général du Jura I la Communauté de communes d’Ain-Angillon-Malvaux I la Ville de Poligny I la Ville de Salins-les-Bains. Scènes du Jura reçoit le soutien du Conseil régional de Franche-Comté I de la Ville de Morez I de la Ville de Saint-Amour et de la Communauté de communes du Pays de Saint-Amour I de l’Office national de diffusion artistique I du Club des partenaires. Les membres de l’Association Scènes du Jura Membres de droit représentants de l’Etat (ministère de la Culture et de la Communication et préfecture du Jura) : Mme la Préfète du Jura, Joëlle Le Mouel (ou son représentant) ; M. le directeur régional des Affaires Culturelles, Lazare Paupert (ou son représentant) I représentants de la Ville de Dole : Jean-Claude Wambst, Christian Parent [vice-président], Gilbert Card, Marie-Agnès Chalumeaux et Catherine Combet I représentants de la Communauté de communes du bassin de Lons-le-Saunier : Catherine Clerc, [viceprésidente], Aline Billotte, Richard Blum, Christiane Mauguin et Jacques Truchet I représentants du Conseil général du Jura : M. le président, Jean Raquin, et Mme la présidente de la Commission Education et Culture, Marie-Christine Dalloz. 172 Membres partenaires : représentants de la Communauté de communes d’AinAngillon-Malvaux : Christelle Pouillard et Gérard Mauborgne I représentant de la Ville de Poligny : Dominique Bonnet (ou son représentant) I représentant de la Ville de Salins-les-Bains : Jean-Paul Favereaux. Membres associés (représentants de la société civile) : représentants de la Ville de Dole : Yves Deschamps [président], Danièle Bavoux [secrétaire], Christine Quillet et Gilbert Rousseau I représentants de la Communauté de communes du bassin de Lons-le-Saunier : Yves Ayats [trésorier], Annie Bonnet, Brigitte Tanghe et Vincent Vandelle I représentante de la Communauté de communes d’Ain-Angillon-Malvaux : Sylvette Schneiter I représentante de la Ville de Poligny : Sarah Mouchot I représentante de la Ville de Salins-les-Bains : Noëlle France-Petiteau. Merci pour leur soutien à Mme la présidente du Conseil régional de Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, et son vice-président chargé de la culture, Loïc Niepceron I M. le maire de Morez, Jean-Paul Salino, et son adjoint à la culture, Philippe Veaux I M. le maire de Saint-Amour et président de la Communauté de communes du Pays de Saint-Amour, Gérard Jacquier. ainsi que l’Association Mi-Scène de Poligny (sa présidente, Elisabeth Seigle-Ferrand, et son conseil d’administration) I le Service animation de la Ville de Salins-les-Bains (sa responsable, Micheline Leguidec). L’équipe directrice : Virginie Boccard. directeur adjoint : Cédric Fassenet I secrétaire aide-comptable : Thérèse Ferreira I responsable du développement culturel : Yohann Mehay I chargé(e) du développement des publics et des actions culturelles : en cours de recrutement I attachée à l’accueil à Lons-le-Saunier : Catherine Puechberty I hôtesse d’accueil à Dole : Delphine Ferrier, Sandrine Hog (remplacement) I hôtesse d’accueil : Lore Raymond. I directeur technique : Olivier Morin I régisseur principal : Jérôme Petitjean I régisseur scène : Cyril Villatte I régisseur son : Yann Le Mée I régisseur lumière : Fabrice Bellaton I régisseur plateau : Olivier Cantore I machiniste : Yasid M’Hamdi I entretien : Véronique Joanne, Véronique Pivard et Jean-Noël Rochet. Contribuent de même au bon fonctionnement de Scènes du Jura Jacky Mariotte, président ; Jean-Luc Gonin, directeur ; Suzanne Pirès, Marie-Emmanuelle Jacquemin et Marika Berthet, hôtesses d’accueil de l’office de tourisme Jura Monts Rivières à Champagnole I Sébastien Jacques, président ; Christelle Thiebaud et Aurélien Larue, hôtes d’accueil de l’office de tourisme de Poligny Comté de Grimont I Jacques Girod, président ; Floriane Monnot, responsable ; Carole Denètre, hôtesse d’accueil de l’office de tourisme de Salinsles-Bains I Laurent Petit, président ; Alexia Liebermann, hôtesse d’accueil de l’office de tourisme intercommunal de Morez I Gérard Jacquier, président ; Sandrine Martinet, chargée de la culture et de la communication de la Communauté de communes du Pays de Saint-Amour I Isabelle Brocard, présidente ; Philippe Doyen, directeur et toute l’équipe de la MJC de Dole, ainsi que Jacky Saintebarbe, directeur de Music’ Boutic I Jean-Noël Matray, délégué culturel de Côté Cour - Jura I Joselle Pointelin et Pierre Basile, délégués JMF pour le Jura I Sylvain Maurice, directeur, et toute l’équipe du Nouveau Théâtre / CDN de Besançon et de Franche-Comté I Daniel Boucon, directeur, et toute l’équipe du Théâtre de l’Espace / SN de Besançon I Loïc Boissier, directeur, et toute l’équipe du Théâtre Musical de Besançon I Typhaine Le Foll, directrice, et toute l’équipe du Musée de la lunette de Morez I Claude Guillemin, ambassadrice de Scènes du Jura à Morez I Didier Guéniat, directeur ; JeanBertrand Gonnet, régisseur général, et toute l’équipe de la Commanderie à Dole I les services municipaux (administration générale, technique, communication...) des villes partenaires de Scènes du Jura I ainsi que les techniciens intermittents, les stagiaires et les ouvreuses et ouvreurs des théâtres de Dole, Lons-le-Saunier, Champagnole, Poligny, Salins-les-Bains, Morez et Saint-Amour en cours de recrutement. directeur de la publication : Franck Becker I rédaction : Pierre Izibert, Franck Becker et Yohann Mehay I graphisme : signelazer.com I impression Schraag. Licences n° 1-1020819, 2-1020820, 3-1020821, 1-1020822, 1-1020823 173 Scènes du Jura adresse administrative 4, rue Jean-Jaurès 39000 Lons-le-Saunier T 03 84 86 03 05 - F 03 84 24 10 45 [email protected] Bureaux ouverts lundi > vendredi 9h > 12h - 14h > 18h Renseignements / réservations Dole au Théâtre 30, rue Mont-Roland - 39100 Dole T 03 84 82 99 19 – F 03 84 82 99 17 [email protected] lundi > vendredi 13h30 > 18h30 Les lieux habituels de programmation Théâtre de Dole 30, rue Mont-Roland La Commanderie 2, rue d’Azans – Dole La Fabrique de Scènes du Jura 30 bis, bld du Président-Wilson - Dole Théâtre de Lons-le-Saunier 4, rue Jean-Jaurès L’Oppidum de Champagnole rue de l’Égalité Salle des fêtes de Poligny 1, rue du 4 septembre Espace culturel Notre-Dame de Salins-les-Bains rue Charles-Magnin Espace Lamartine de Morez 5, rue Lamartine La Chevalerie de Saint-Amour 1, place de la Chevalerie 174 samedis de spectacle à Dole 17h > 18h30 Ouverture de l’accueil-billetterie une demi-heure avant chaque spectacle. Lons-le-Saunier au Théâtre 4, rue Jean-Jaurès 39000 Lons-le-Saunier T 03 84 86 03 03 – F 03 84 24 10 45 [email protected] lundi > vendredi 13h30 > 18h30 samedis de spectacle à Lons-le-Saunier 17h > 18h30 Ouverture de l’accueil-billetterie une demi-heure avant chaque spectacle. Champagnole à l’office de tourisme 28, rue Baronne Delort 39300 Champagnole T 03 84 52 43 67 - F 03 84 52 54 57 [email protected] lundi > vendredi 9h > 12h - 14h > 18h samedi 9h > 12h Ouverture de l’accueil-billetterie une demi-heure avant chaque spectacle. La programmation 2009-2010 sur internet Et pour les spectacles programmés uniquement dans leur ville : Poligny office de tourisme 20, place des Déportés - 39800 Poligny T 03 84 37 24 21 – F 03 84 37 22 37 [email protected] lundi > samedi 9h > 12h - 14h > 18h Salins-les-Bains office de tourisme place des Salines 39110 Salins-les-Bains T 03 84 73 01 34 - F 03 84 37 92 85 Grâce à l’aimable concours des Villes de Dole, Lons-le-Saunier, Champagnole, Poligny, Salinsles-Bains, Morez et Saint-Amour, vous pouvez consulter la programmation 2009-2010 de Scènes du Jura sur internet, aux adresses suivantes : - www.dole.org - www.ville-lons-le-saunier.fr - www.champagnole.fr - www.ville-poligny.fr - www.salins-les-bains.com - www.haut-jura.com - www.saint-amour-jura.fr [email protected] lundi > samedi 9h > 12h - 13h30 > 17h30 Morez office de tourisme place Jean-Jaurès - 39400 Morez T 03 84 33 08 73 – F 03 84 33 58 10 [email protected] lundi 10h > 12h - 14h > 18h mardi > vendredi 9h > 12h - 14h > 18h samedi 9h30 > 12h15 Saint-Amour Communauté de communes 17, place d’Armes - 39160 Saint-Amour T 03 84 48 82 47 – F 03 84 48 70 46 [email protected] lundi > vendredi 9h > 12h - 14h30 > 17h 175 Le Club des partenaires Izo - Pascal Lacroix Bus ADL - Luc Pouthier Ifco / Champagnole - Marielle Maitre Crédit Agricole de Franche-Comté Germond / Dole - Christophe Bully Hôtel Pourcheresse / Dole - Hervé Garlantézec Music’ Boutic / Dole - Jacky Saintebarbe Optique Alain Afflelou / Dole - Bernard Simon Perono / Lons - Alain Perono Chocolats Hirsinger / Arbois - Sylvie et Edouard Hirsinger Renault Rent / Lons & Dole - Claire Deffeuille Le Bois Gourmand / Champagnole - Elie Sclafer Hôtel Gambetta / Lons - Odile et Jean-Pierre Poncet BMW & MINI / Lons & Dole - Parizon SA Casino Cafétéria / Dole France Bleu Besançon - Pascal Deriot RCF Jura - Philippe Maire 176